Alexandria Ocasio-Cortez: la statue de saint Damien de Molokaï au Capitole est un exemple de la «culture de la suprématie blanche»
Alexandria Ocasio-Cortez.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Dimitri Rodriguez/Flickr
L’« antiracisme » montre de plus en plus son aspect raciste et antichrétien, Alexandria Ocasio-Cortez (pourquoi garde-t-elle son second nom de famille, ne la fait-il pas frémir d’horreur ?), député démocrate au Congrès des États-Unis, s’est lancée dans une diatribe contre les statues du Capitole, dont celle représentant le Père Damien de Veuster, ou de Molokaï, qui s’est dévoué pendant les dernières années de sa vie au service des lépreux de ce dernier lieu. Le grief d'Alexandria Ocasio-Cortez (abrégée en AOC) ? Il n’y aurait que des hommes blancs représentés dans les statues peuplant les couloirs du Capitole, fait frappant pour elle de la « culture de la suprématie blanche », et, pour illustrer son propos, elle choisit le dernier personnage à pouvoir exemplifier sa théorie : saint Damien de Molokaï. Bien qu’elle ne vise aucun homme de cette galerie en particulier, souligne-t-elle, elle s’indigne du fait que le seul personnage représentant en quelque sorte Hawaï fût un homme blanc.
Elle aurait pu choisir une autre cible, car saint Damien est précisément l’une des personnalités les plus honorées par les Hawaïens, il existe même un congé pour eux le jour de sa fête. Ce n’est peut-être même pas une décision de « blanc » qui a fait ériger la statue.
Au passage, je pense honnêtement qu'il faudrait remplacer la statue de saint Damien par une autre... une autre le représentant mieux que l'étrange forme de bronze qui se dresse au Capitole.
Vigoureuses réactions aux récriminations Alexandria Ocasio-Cortez (même nom que le colonisateur catholique…), rapporte LifeSiteNews :
Lire la suiteDans une vidéo publiée sur Instagram, AOC se fourvoyait en affirmant que Saint Damien était un « colonisateur », et que l’inclusion de sa statue dans le Statuary Hall du Capitole américain était « ce à quoi ressemble le patriarcat et la culture de la suprématie blanche ! »
La députée new-yorkaise a essuyé une prompte riposte des catholiques.
AOC considère que la statue du Père Damien, un saint canonisé par l’Église catholique, qui se trouve dans le bâtiment du Capitole américain, fait partie de la « culture de la suprématie blanche » », a déclaré John Robert Gage dans un tweet qui citait les mots d’AOC sur une vidéo montrant la statue de Saint Damien.
« Le père Damien est mort de la lèpre après avoir passé sa vie au service d’autres personnes atteintes de cette maladie », notait Gage.
La police de Washington arrête des pro-vie voulant écrire « Black Preborn Lives Matter »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Image : vidéo de la SFLA
Des agents de la police municipale de Washington dans le District de Columbia ont arrêté deux pro-vie, membres du groupe Students for Life of America (SFLA). Leur crime ? Avoir commencé à écrire le message « Black Preborn Lives Matter » (La vie des enfants à naître noirs compte) sur le trottoir devant l’avortoir de Planned Parenthood, car ces messieurs les agents venaient de le leur interdire. Pourtant, les jeunes gens avaient reçu la permission de la municipalité de procéder à leur projet. Selon La SFLA :
Il y a quelques semaines, le chef de la police de Washington confirma que le maire Bowser, après avoir participé lui-même à étaler le message « Black Lives Matter » dans les rues de Washington et avoir permis aux activistes d’écrire « Defund the Police » (Cesser le financement de la police), avait ouvert les rues de Washington à l’expression publique.
Prenant note de ce développement, la SFLA avait demandé et reçu un permis pour peindre dans la rue devant la clinique de Planned Parenthood, se conformant même à la demande du département de police de Washington d’acheter de la peinture temporaire. Se croyant dans leur bon droit, les membres de l’équipe de la SFLA et des étudiants sont arrivés à 5 heures du matin devant la clinique de Planned Parenthood, où 6 voitures de police étaient garées. Les agents déclarèrent que s’ils peignaient les rues ils seraient arrêtés — même après s’être fait montrer le permis que leur propre département avait approuvé.
Les membres de l’équipe de la SFLA ont alors demandé s’ils pouvaient au moins faire ce qu’ils font souvent devant cette même clinique de Planned Parenthood, à savoir écrire à la craie des messages pro-vie. La police a alors donné la même réponse, à savoir que toute personne qui écrirait dans la rue serait arrêtée. Cette réponse était une claire moquerie envers leurs droits constitutionnels à la liberté d’expression et de parole. C’est pourquoi, sans crainte, Erica Caporaletti et Warner DePriest écrirent leurs messages quand même. Après avoir écrit un simple mot, ils furent arrêtés.
Ce fait est révélateur d’un parti pris évident de la municipalité de Washington en faveur de l’industrie de l’avortement, imaginez… la police empêcher d’écrire un slogan allant dans le sens (apparent du moins) de la mode « antiraciste » !
Au passage, je ne suis pas partisan d’utiliser n'importe quel mouvement à la mode pour promouvoir le message pro-vie ; certes, la vie des enfants à naître noirs compte, comme toutes les autres.
Google censure les médias dits conservateurs à l’approche des présidentielles américaines
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Mike MacKenzie/www.vpnsrus.com
À l’approche de l’élection du prochain président américain, les médias dits conservateurs observent une baisse inquiétante de leurs nouvelles dans les résultats de recherche sur Google.
Breitbart, l’un des médias touchés, affirme que cette diminution est due à une manipulation des résultats de recherche par Google, et même que ce dernier aurait presque fait disparaître Breitbart de 99,7 % dans les résultats, depuis 2016, année de l’élection de Donald Trump.
Jugez plutôt, Breitbart se rangeait parmi les dix premiers résultats de recherche le 4 avril 2016, selon Breitbart :
Le 4 avril 2016, Breitbart se classait dans les dix premières positions de recherche (c’est-à-dire sur la première page des résultats de recherche Google) pour 355 termes de recherche clés ; mais maintenant, en date du 20 juillet 2020, Breitbart se classe dans les dix premières positions de recherche pour un seul terme de recherche. Et, le 4 avril 2016, Breitbart se classait dans les 100 premières positions de recherche pour 16 820 termes de recherche clés ; mais maintenant, pour le 20 juillet 2020, Breitbart se classe dans les dix premières positions de recherche pour seulement 55 termes de recherche.
En outre, le trafic de recherche organique de Google vers Breitbart (mesuré par le nombre de visiteurs uniques) a diminué de 63 % si l’on compare le premier semestre 2016 au premier semestre 2020.
Breitbart affirme que sa première baisse dans les résultats de recherche a commencé après l’élection de 2016, la deuxième en juillet 2019 et la troisième en mai de cette année, mois depuis lequel vous auriez peu de chance de tomber sur un article de Breitbart, même si vous tapiez « Breitbart » dans la barre de recherche. Un exemple frappant, le terme « Joe Biden », qui générait approximativement 30 000 « vus » le 1er mai 2020, ne donne plus rien depuis le 5 mai, zéro… :
Google a tout simplement éliminé tout le trafic de recherche vers Breitbart en matière de recherches sur Joe Biden et de recherches liées à Joe Biden
Après la mise à jour principale de recherche de Google opérée le 5 mai 2020 ou aux alentours de cette date, les impressions de recherche et le trafic de recherche de Google vers Breitbart pour le terme « Joe Biden » et d’autres termes de recherche liés à Biden sont passés à zéro [...]
Le 1er mai, les recherches sur Google pour « Joe Biden » ont généré environ 30 000 impressions (vus, utilisés comme mesure pour les annonceurs) pour les liens de Breitbart. Après le 5 mai, les impressions et les clics sont tombés à zéro.
Graphique montrant la chute des « vus » associées à « Joe Biden ».
Affaire Covington : The Washigton Post s'arrange à l'amiable
Par Jean Pierre Dickès (Medias-Presse.info)
Tels sont pris qui croyaient prendre…
Nos lecteurs studieux se souviennent peut-être de l’affaire de Covington en Amérique. Le 18 Janvier 2019, à la fin de la Marche pour la Vie, un groupe d’étudiants pro-vie venus de l’école supérieure de Covington (Kentucky) était en train de se disperser. Un Indien « natif » […] du nom de Nathan Phillips s’enfonça parmi eux en battant du tambourin sous le nez d’un jeune catholique du nom de Nicholas Sandmann. Le garçon sourit aimablement.
Or Phillips prétendit que ce dernier avait tenu des propos racistes à son endroit. Aussitôt se répandit la nouvelle que ce garçon est raciste.
Toute la bienséance médiatique se déchaîne. La médiacratie a trouvé son mouton noir. Il s’est même créé pour la circonstance un nouveau concept, celui de « sourire raciste ». Les médias stigmatisent le garçon, lequel se fait virer de son école qui ferme en raison des menaces de mort qui affluent. Même des évêques en ajoutent une louche contre Nicholas.
Lire la suiteLa pilule abortive est quatre fois plus dangereuse que l’avortement chirurgical
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Précisons d’abord que l’avortement tue un être innocent, l’enfant à naître, et que l’avortement en soi reste dangereux.
La pilule abortive fait partie des moyens abortifs employés au 1er trimestre de grossesse, et, selon le Dr New se rapportant à une étude, elle serait quatre fois plus dangereuse que l’avortement chirurgical de même trimestre, selon LiveActionNews :
L’étude de 2015 à laquelle le Dr New fait référence est intitulée Incidence of Emergency Room Department Visits and Complications After Abortion (Incidence des visites aux urgences et des complications suite à un avortement). Elle examine le taux de complications survenant chez les Californiennes qui ont subi des avortements entre 2009 et 2010 ayant été payés par le Medicaid, dont les femmes qui ont été diagnostiquées ou traitées en salles d’urgence plutôt que dans les centres d’avortement.
Les chercheurs de l’étude ont constaté que parmi tous les avortements examinés, le taux de complications était de 5,2 % pour les femmes qui avaient pris la pilule abortive, contre 1,3 % pour celles qui avaient subi un avortement chirurgical au premier trimestre. En examinant les avortements ayant entraîné des « complications majeures », l’étude révèle que les complications les plus graves étaient celles liées à la pilule abortive, à un taux de 0,31 %, contre 0,16 % pour les avortements chirurgicaux au premier trimestre. Cela va à l’encontre de tout ce que l’industrie de l’avortement prétend sur la sécurité de la pilule abortive.
Le Dr New déclare qu’en raison de la méthode selon laquelle l’étude a été menée en utilisant les registres de visites au médecin et à l’hôpital, elle montre « de façon assez concluante que ces avortements chimiques présentent des risques assez graves pour la santé ».
Chose scandaleuse, plusieurs gouvernements, qui prétendent sauver des vies en empiétant sur les droits de leurs citoyens, ont permis l’usage de la pilule abortive à domicile (prescrite par vidéoconférence...) durant le confinement, on peut bien se demander s’ils veulent vraiment sauver des vies. Aux États-Unis, un juge a aboli pour le temps que durera le confinement un règlement fédéral interdisant l’emploi de la pilule à domicile, cet usage était proscrit en raison des dangers que cela représente.
New York : projet de loi pour faire examiner les centres de grossesse pro-vie par les avorteurs
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : pch.vector/Freepik
La Chambre de l’État de New York a voté et envoyé au Sénat un projet de loi qui propose la formation d’un comité composé en partie d’avorteurs et de partisans de l’avortement, afin de mener une enquête et produire un rapport sur les centres pro-vie d’aide aux femmes enceintes. Si vous voulez mon humble avis, c’est plutôt l’inverse qui devrait être fait. L’un des points sur lesquels se pencherait cette commission est si les centres en question fournissent de l’information sur l’accès à l’avortement, selon LifeNews :
Le projet de loi (S6311/A8212) prévoit la création d’un comité, comprenant des avorteurs et des militants de l’avortement, pour aider le commissaire à la santé de l’État de New York à examiner les actes des centres de grossesse pro-vie et à produire un rapport sur ceux-ci. Il exigerait également que les centres de grossesse soumettent à l’État d’énormes quantités de paperasses, notamment des renseignements sur les femmes qu’ils accueillent.
Selon Catholic News Agency, l’objectif du projet de loi est de permettre au commissaire à la santé de déterminer si les centres de grossesse pro-vie « offrent des informations précises et non coercitives sur les soins de santé et un accès opportun à une gamme complète de services de santé reproductive et sexuelle ».
Dans le langage pro-avortement, « santé reproductive et sexuelle » signifie : avortement, stérilisation, contraception.
Les évêques catholiques et les pro-vie lancent l’alarme parmi leurs rangs :
Les évêques catholiques de New York et les plus éminents pro-vie de l’État demandent aux New-Yorkais de contacter leurs législateurs et de les exhorter à s’opposer.
Trump prêt à châtier les vandales s’attaquant aux statues et aux églises catholiques
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Donald Trump, président des États-Unis promet de punir « avec toute la rigueur qu’impose la loi » les iconoclastes s’attaquant aux monuments ou aux églises catholiques aux États-Unis, affirme un haut responsable de la Maison-Blanche. Le président a par ailleurs signé un décret le 26 juin sanctionnant quiconque s’en prendrait aux monuments ; Trump avait déclaré, « ils s’en prennent également à Jésus-Christ, mais tant que je serai là, cela n’arrivera pas ». Selon Sputnik News :
Donald Trump a promis de punir « avec toute la rigueur qu’impose la loi » ceux qui attaquent des monuments ou églises catholiques aux États-Unis, relate le journal Daily Caller qui cite des propos d’un haut représentant de la Maison-Blanche.
« Le Président Trump se joint à la communauté catholique et exprime sa solidarité en ces temps difficiles. Rassurez-vous, le Président Trump exigera toujours le respect de la loi et de l’ordre dans les communautés américaines et veillera à ce que les criminels à l’origine de ces actes sacrilèges soient poursuivis avec toute la rigueur qu’impose la loi », a informé le responsable.
Et le responsable de rappeler le vandalisme mené contre les monuments catholiques comme cette statue de Jésus décapitée à Miami et celle de Marie brûlée à Boston.
Lire la suiteUn hôpital licencie une adjointe au médecin qui refusait de participer à l’avortement
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (rognée) : prostooleh/Freepik
Des travailleurs médicaux pro-vie sont renvoyés pour avoir insisté que les bébés à naître sont des patients à part entière qui méritent eux aussi de l’attention et des soins. Selon un article du National Catholic Register, des hôpitaux catholiques contribuent malheureusement à cette tendance anti-vie,
Dans cet article, le journal met en lumière l’histoire d’une adjointe au médecin d’Oregon, Megan Kreft. Megan Kreft fut récemment licenciée pour avoir refusé de référer des patients pour l’avortement ou pour le suicide assisté, et autres demandes qui allaient à l’encontre de sa morale. Ce licenciement est surprenant puisque Megan Kreft travaillait pour une organisation médicale catholique, le Groupe médical de la Providence (Providence Medical Group).
Lorsque Megan Kreft accepta d’y travailler, elle croyait que cette organisation catholique partageait ses valeurs pro-vie ; d’autant plus que son employeur exigea qu’elle se conformât aux « Directives éthiques et religieuses pour les services de soins de santé catholiques » de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, lesquels promeuvent la vie, de la conception jusqu’à la mort, ce dont elle était ravie. Malheureusement, après avoir commencé à y travailler, elle s’aperçut que certains professionnels allaient à l’encontre des directives des évêques, en fournissant des contraceptifs hormonaux et en procédant à des stérilisations.
Il ne fallut pas longtemps avant que sa propre conscience fût mise à l’épreuve, quand une patiente vint demander une contraception d’urgence, laquelle pouvait provoquer un avortement [c’est en fait un abortif*]. Mme Kreft déclara à la patiente qu’elle ne pouvait pas lui prescrire de tels médicaments, et qu’elle lui proposait d’autres possibilités.
Mme Kreft déclara ensuite qu’elle eut des problèmes avec son employeur, en particulier celui-ci lui interdit de voir des patientes en âge de procréer. Elle fut finalement licenciée pour avoir refusé d’orienter des patients vers des services qu’elle jugeait contraires à sa morale.
« Je raconte mon histoire afin d’amener à la lumière tous ces cas où des professionnels de la santé qui, comme moi, se trouvèrent dans l’obligation de commettre des actes contraires à leur morale sous peine de renvoi, que cela se passe dans des institutions catholiques ou non. Et bien évidemment de dénoncer ces atteintes à la vie qui surviennent même dans ces institutions catholiques », déclara Mme Kreft.
Mme Kreft contacta le Centre national catholique de bioéthique (National Catholic Bioethics Center) et déposa une plainte auprès de l’Office pour les droits civils (Office for Civil Rights) du Département de la santé et des services sociaux des États-Unis (U.S. Department of Health and Human Services).
Lire la suiteMgr Carlo Maria Viganò répond à une lettre de critique : la discrimination
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Mgr Carlo Maria Viganò (The Remnant) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Lettre ouverte de sœur Antonietta Potente à l’archevêque Viganò :
Nous sommes profondément indignés par les paroles que vous, chrétien et évêque, avez écrites pour soutenir le président Trump, promoteur d’une politique qui, ces derniers mois, s’est révélée de plus en plus discriminatoire et violente, tant en ce qui concerne l’urgence sanitaire que ces derniers événements de racisme. Il nous semble qu’utiliser l’Écriture pour justifier la violence politique du président Trump revient à jeter des « perles aux porcs » selon les termes de l’Évangile : « Ne donnez pas aux chiens ce qui est saint, et ne jetez pas vos perles devant les porcs, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds » (cf. Mt 7, 6). Le langage que vous utilisez dans votre message adressé au président des États-Unis (Lettre du 7 juin 2020) nous étonne en tant que femmes, chrétiennes et religieuses dominicaines, mais en même temps il nous pousse à prendre nos distances et à dénoncer l’ambiguïté de votre pensée et de votre position, qui utilise en outre un langage dualiste et discriminatoire.
Nous ne pouvons accepter qu’un membre du Magistère de l’Église catholique utilise les Écritures pour soutenir une politique qui va à l’encontre de tout principe évangélique. Nous avions déjà déploré votre appel à la démission du pape François, mais cela ressemble à un véritable blasphème d’utiliser le terme biblique « enfants de la lumière » pour déclarer que Trump, vous et tout votre entourage êtes les victimes particulières de conspirations ecclésiales et sociopolitiques. Nier les preuves de ces récentes actions racistes menées par des membres de la police, qui ont été soutenus et défendus par le président Trump lui-même, est une chose que nous considérons comme contraire à l’Évangile. Les enfants de la lumière, dont vous parlez tant, sont ceux qui marchent dans la lumière, voient clairement et dénoncent ce qu’ils voient avec hardiesse [parrhesia].
Ni Jésus de Nazareth ni ses premiers disciples, hommes et femmes [discepoli e discepole], n’ont jamais dit : « Heureux les forts, les arrogants, les oppresseurs », mais plutôt « Heureux les humbles, les doux, les amoureux de la justice et de la paix », même dans la précarité de notre condition humaine et historique. Nous ne comprenons pas comment vous avez pu oublier ce message et extrapoler le message johannique sur la lumière et les ténèbres afin de soutenir un gouvernement aussi violent que le gouvernement actuel des États-Unis. Violent en paroles (il suffit de voir les messages du président Trump de ces derniers jours) et aussi en actes, non seulement aux États-Unis mêmes, mais aussi dans sa politique étrangère, ses relations internationales, au point même de vouloir s’approprier un vaccin qui, comme toute méthode de traitement, devrait appartenir au patrimoine de toute l’humanité. Nous sommes vraiment consternés, mais en même temps nous sommes convaincus que ces régurgitations de racisme, que vous attribuez — en commettant une énorme et déroutante erreur — aux enfants des ténèbres, ne trouvent aucune place dans l’âme humaine et surtout dans l’âme de ces femmes et de ces hommes qui souffrent. Nous, femmes religieuses [donne religiose], nous nous sentons vraiment « filles d’Ève », mais non selon la métaphore que vous avez utilisée. Nous pensons plutôt que certaines attitudes, comme le langage que vous utilisez, ne sont pas nourries par les enfants d’Ève comme vous le dites, mais plutôt par une mentalité homophobe et donc discriminatoire, comme celle du président Trump, que vous soutenez, affiche. Sachez que nous aussi, nous prions pour Trump et son pays, mais pas avec la même intention que vous. Nous prions en tant que femmes de foi, avec les mêmes mots que la véritable tradition biblique nous a enseignés : nous demandons de travailler ensemble pour que les humbles, et non les riches, soient exaltés ; nous demandons que les puissants et les tyrans qui humilient et détruisent l’espoir des peuples n’existent plus. Aussi, nous prions également pour Trump et pour vous qui dites le soutenir. Il devrait être clair, cependant, que nous sommes du côté des plus faibles et des opprimés, et certain que c’est à eux seuls que la sagesse que les maîtres de ce monde ne connaissaient pas a été révélée (cf. 1 Co 2, 8).
Sœur Antonietta Potente
Théologienne de l’Union des sœurs dominicaines de saint Thomas d’Aquin et de la communauté
(Pour en savoir plus.)
Source : Terra e Missione
Réponse de Mgr Viganò : La vérité est toujours discriminatoire lorsque l’erreur la met en cause
Noli æmulari in malignantibus, neque zelaveris facientes iniquitatem.
[Ne t’irrite pas au sujet des méchants ; ne porte pas envie à ceux qui font le mal. Ps 36 [37], 1]
Révérende Mère,
J’ai lu la lettre ouverte que vous m’avez envoyée le 17 juin dernier, également au nom de votre communauté, une lettre que vous avez écrite à la suite de celle que j’ai envoyée au président des États-Unis. Puisque vous vous adressez à moi personnellement, je vous demande de me laisser de la place sur votre site pour vous répondre.
Lire la suiteUn hôpital texan affame un quadriplégique atteint de COVID-19 malgré les protestations de sa femme
Michael Hickson.
Par LifeSiteNews ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo :
29 juin 2020 (Texas Right for Life) ― Michael Hickson, un patient atteint du COVID-19, âgé de 46 ans, fut privé de nourriture et laissé sans traitement adéquat pour sa maladie au St. David’s South Austin Medical Center. Sa femme, Melissa, dit que l’hôpital refusa de traiter sa maladie en raison de son handicap.
Michael Hickson devint quadriplégique suite à un arrêt cardiaque soudain, qui nécessita la réanimation cardio-pulmonaire, alors qu’il conduisait Melissa au travail en mai 2017. Melissa et leurs cinq enfants sont restés aux côtés de Michael tout au long de sa convalescence. Il retourna à l’hôpital en 2020 après avoir contracté le COVID-19, dégénérant en pneumonie, d’un membre du personnel de sa maison de soins.
Michael était conscient et alerte, mais ne pouvait communiquer verbalement. Il réagissait aux blagues, secouait la tête ; il fronça les lèvres lors d’un appel sur FaceTime lorsque Melissa lui demanda un baiser. Melissa demandait si elle pouvait prier avec son mari et leurs enfants, ce à quoi il répondait « oui » de la tête. Mais le médecin ne tarda pas à dire à Melissa que son mari serait placé à l’hospice contre sa volonté. Dans une conversation enregistrée, le médecin de St. David déclara à Melissa que son mari ne serait pas soigné à cause de son handicap, malgré son souhait.
Le médecin de St. David : « Donc, à partir de maintenant, sa qualité de vie — il n’en a pas beaucoup ».
Melissa : « Que voulez-vous dire ? Parce qu’il est paralysé à cause d’une lésion cérébrale, il n’a pas de qualité de vie ? »
Le médecin de St. David : « Exact. »
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