Pam Bondi s’engage à mettre fin à la « guerre » du gouvernement contre les défenseurs de la vie en tant que procureur général de Trump
Pamela Bondi.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : State of FLorida/Wikimedia Commons
16 janvier 2025, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — L’ancienne procureure générale de Floride Pam Bondi, la candidate du président Donald Trump au poste de procureur général des États-Unis dans sa deuxième administration, s’est engagée mercredi à mettre fin à l’utilisation du droit comme d’une arme contre les Américains pacifiques pro-vie et religieux une fois qu’elle aura pris le contrôle du ministère de la Justice des États-Unis.
Au cours de la première journée des auditions de Mme Bondi, le sénateur républicain Josh Hawley (Missouri) l’a interrogée sur « l’attaque et la campagne sans précédent de l’administration Biden sortante contre les croyants », notamment sur l’utilisation de la loi fédérale sur la liberté d’accès aux entrées des cliniques (FACE) pour poursuivre les manifestants devant les centres d’avortement, ainsi que sur une note de 2023 émanant du bureau local du FBI de Richmond (Virginie) qualifiant les catholiques « radicaux-traditionalistes » de menace potentielle.
« Je pense que ce dont vous parlez est le stade ultime d’une espèce de guerre », a convenu Mme Bondi, qui s’est engagée à « lire personnellement ce mémo » et à mettre un terme aux activités ciblant les Américains sur la base de leur foi ou de leurs opinions politiques.
Lire la suiteTrois femmes poursuivent Tim Walz en justice parce que sa loi sur l’avortement ne protège pas des avortements coercitifs
Par Joshua Mercer (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pxfuel
L’avocat pro-vie Harold Cassidy a expliqué ce qui est en jeu dans un procès fédéral impliquant trois femmes du Minnesota qui poursuivent le gouverneur démocrate Tim Walz après avoir été forcées à avorter.
M. Walz, candidat malheureux à la vice-présidence en 2024, a fait l’objet d’un examen minutieux pour avoir signé deux lois qui auraient effectivement autorisé les avortements forcés dans le Minnesota.
« Il s’agit d’une affaire de droits des mères, de droits des femmes », a déclaré Me Cassidy lors d’un séminaire en ligne organisé jeudi soir par CatholicVote. Il a précisé que l’affaire était « portée par trois femmes soumises à des avortements qu’elles ne souhaitaient pas, ainsi que par deux centres d’aide à la grossesse ».
L’affaire Women’s Life Care Center v. Ellison a été récemment déposée devant le tribunal de district des États-Unis pour le district du Minnesota.
Lire la suitePourquoi le nombre d’avortements reste-t-il si élevé en Floride ?
Ron DeSantis, gouverneur de Californie.
Par Cyrille Velasco — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : State of Florida/Wikimedia Commons
15 janvier 2025, Tallahassee, Floride (LifeSiteNews) — Le gouverneur de Floride Ron DeSantis a accepté d’être la tête d’affiche de la Marche nationale pour la vie le 24 janvier, et il parlera sans aucun doute de ses efforts pour réduire l’avortement dans son État. Il est largement salué par la communauté pro-vie pour avoir mené la défaite de l’amendement 4 de la Floride, qui aurait inscrit l’avortement sans restriction dans la constitution de l’État. Il a également été acclamé pour l’adoption en Floride de l’interdiction de l’avortement après six semaines de grossesse, adoptée en avril 2023 et finalement mise en œuvre le 1er mai 2024.
Malgré la limite de six semaines, le nombre d’avortements en Floride reste, de façon inattendue, extrêmement élevé.
En août, le président élu Donald Trump a laissé entendre de manière exaspérante que cette interdiction de l’avortement après six semaines était « trop courte ». Pourtant, au cours des sept mois d’application de cette loi, de mai à novembre, l’Agence pour l’administration des soins de santé (AHCA) de Floride a fait état de 29 411 avortements. Sur une base annuelle, cela pourrait représenter environ 50 000 avortements déclarés dans le cadre d’une interdiction après six semaines. En 2023, la Floride a déclaré 84 052 avortements dans le cadre de l’interdiction après 15 semaines.
Lire la suiteUn juge fédéral annule les règles pro-LGBT du Titre IX de Joe Biden dans tout le pays
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Svitlana/Adobe Stock
9 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Les règles controversées pro-LGBT du Titre IX du président sortant Joe Biden sont illégales a statué jeudi le juge Danny C. Reeves dans une décision annulant la politique à l’échelle nationale.
En 2021, le ministère américain de l’Éducation (DOE), sous l’autorité de M. Biden, avait publié une directive à l’intention des éducateurs selon laquelle son Bureau des droits civils (OCR) interprète le titre IX — un ensemble de règles de longue date contre la discrimination sexuelle dans l’enseignement public — comme couvrant également « l’orientation sexuelle et l’identité de genre » et « appliquant pleinement » cette interprétation « dans les programmes et activités d’éducation qui reçoivent une aide financière fédérale du ministère ».
En février 2024, le ministère de l’Éducation a soumis à l’Office of Management & Budget (OMB) des États-Unis une règle finalisée sur le titre IX, publiée plus tard en avril, qui étend l’interdiction de la « discrimination » par le gouvernement fédéral pour y inclure la « discrimination fondée sur les stéréotypes sexuels, l’orientation sexuelle, l’identité de genre et les caractéristiques sexuelles ».
Lire la suiteLe Texas poursuit un avorteur new-yorkais pour avoir envoyé par la poste des pilules abortives qui ont blessé une femme
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : kwanchaift/Adobe Stock
Le procureur général du Texas, Ken Paxton, a porté plainte jeudi contre un médecin new-yorkais qui a prescrit des pilules abortives à une femme texane par télémédecine — une pratique illégale dans l’État du Texas.
Selon la plainte, le Dr Margaret Daley Carpenter, de New York, a illégalement prescrit des médicaments abortifs, les envoyant par courrier à une jeune femme de 20 ans dans le comté de Collin, au Texas. Mme Carpenter, qui n’est pas autorisée à exercer au Texas, est la fondatrice d’Abortion Coalition for Telemedicine, un groupe qui aide à distribuer la pilule abortive dans les États où le meurtre d’enfants à naître est illégal. Selon Texas Tribune, Carpenter est également membre fondatrice de Hey Jane et travaille avec Aid Access, deux organisations radicalement pro-avortement.
Comme de nombreuses femmes qui prennent la pilule abortive, la femme du Texas a connu des complications, notamment de graves hémorragies après avoir pris les pilules, et a dû recourir à des soins médicaux d’urgence. Elle a demandé de l’aide au père de son enfant qui, apparemment, ignorait qu’elle était enceinte et avait pris les pilules.
Lire la suiteL’interdiction des médias sociaux pour les enfants de moins de 14 ans entre en vigueur en Floride
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
2 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Une loi de Floride interdisant aux enfants de moins de 14 ans d’utiliser les médias sociaux est entrée en vigueur mercredi.
HB3, signée par le gouverneur de Floride Ron DeSantis en mars, exige une autorisation parentale pour que les jeunes de 14 et 15 ans puissent utiliser des plateformes de médias sociaux telles qu’Instagram et TikTok. La loi vise les sites de médias sociaux présentant des « caractéristiques addictives » telles que le « défilement infini » et la lecture automatique des vidéos.
La loi exige également une vérification de l’âge — soit « anonyme », soit « standard » — sur les sites contenant des contenus jugés « préjudiciables aux mineurs », tels que les sites pornographiques, dont l’accès nécessite d’avoir au moins 18 ans.
Les critiques ont dénoncé la loi comme une violation des droits civils, et les réactions des parents sont apparemment mitigées. Les parents de Floride interrogés sur le terrain par WCTV ont largement soutenu la mesure, et Fox News a rapporté que la « grande majorité » des parents interrogés en Floride préféreraient contrôler eux-mêmes l’utilisation des médias sociaux par leurs enfants.
Lire la suiteRobert F. Kennedy Jr. s’engage à rétablir des politiques pro-vie
Robert F. Kennedy Jr.
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr/Wikimedia Commons
Lorsque le président élu Donald Trump a nommé Robert F. Kennedy Jr. au poste de secrétaire au département de la santé et des services sociaux (HHS), le nommant à un poste important où sont élaborées des politiques de soins de santé significatives liées à l’avortement et aux questions pro-vie, les Américains pro-vie étaient préoccupés par sa position sur l’avortement.
Mais M. Kennedy a assuré aux sénateurs, lors de multiples réunions au Capitole aujourd’hui, qu’il veillera à ce que le président Trump rétablisse une série de politiques pro-vie qui sauveront les bébés de l’avortement.
Dans un message publié sur X, le sénateur pro-vie Josh Hawley du Missouri a détaillé les politiques pro-vie dont Kennedy l’a assuré qu’elles seraient remises en place après l’investiture de Trump en tant que président.
« Aujourd’hui, j’ai pu m’asseoir avec @RobertKennedyJr — nous avons eu une discussion de fond sur les soins de santé américains et ses plans pour affronter Big Pharma. Nous avons également eu une bonne discussion, en profondeur, sur les politiques pro-vie au HHS », a déclaré Hawley.
Lire la suiteProjet de loi en Californie visant à protéger l’industrie de l’avortement des effets secondaires de la pilule abortive
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : andrei77/Adobe Stock
9 décembre 2024, Sacramento, Californie (LifeSiteNews) — Les démocrates californiens proposent deux nouveaux projets de loi visant à rendre l’État le plus à gauche d’Amérique encore plus favorable à l’avortement en immunisant les fabricants et les distributeurs de pilules abortives contre les retombées de leur utilisation et en habilitant l’État à pénaliser les localités qui tentent d’empêcher l’industrie de l’avortement de s’implanter.
Live Action rapporte que le premier projet de loi « protégerait les fabricants, les distributeurs, les prestataires de soins de santé autorisés et les particuliers de toute responsabilité civile, pénale ou professionnelle lors du transport, de la distribution ou de l’administration » de mifépristone ou de misoprostol ; et le deuxième projet de loi habiliterait le procureur général de Californie Rob Bonta à imposer des amendes aux villes qui bloquent la construction de nouveaux établissements pratiquant l’avortement.
« Je tiens à le dire sans équivoque : la Californie restera un havre sûr pour les droits génésiques et l’accès à l’avortement, quel que soit le candidat à la Maison-Blanche », a déclaré Bonta, qui soutient les deux projets de loi. « Nous nous sommes préparés pour ce moment, et la législation d’aujourd’hui confirme notre engagement à protéger ceux qui cherchent des soins de santé reproductive, y compris l’accès à l’avortement médicamenteux ».
Lire la suiteElle était dans la salle d’attente d’un avortoir, mais quand son nom a été appelé, elle est partie — aujourd’hui, son fils est adulte
Nelly Roach.
Par Virginia Allen (LifeNews, originalement paru sur The Daily Signal) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Choose Life Marketing
À l’âge de 18 ans, Nelly Roach s’est retrouvée dans une clinique de Planned Parenthood avec 246 dollars en poche pour payer un avortement.
« Je me suis retrouvée là, comme beaucoup de gens, dans une situation où j’avais l’impression de ne pas avoir d’autre choix », explique-t-elle.
Mme Roach est née dans une famille catholique sur la petite île de Palau, dans l’océan Pacifique. À l’âge de 13 ans, sa famille a déménagé dans le Missouri pour qu’elle puisse bénéficier d’une meilleure éducation. Elle dit avoir été élevée avec le sens de la responsabilité culturelle d’aider et de servir sa famille et son peuple, connu sous le nom de Palauans.
Dans la salle d’attente de l’avortoir, se souvient Mme Roach, son esprit s’est emballé. Elle sentait qu’elle devait se faire avorter pour « le grand bien » de pouvoir un jour aider ses compatriotes de Palau, mais aussi que ce qu’elle s’apprêtait à faire était « mal, mais peut-être que je m’en moque ».
Lire la suiteVoici comment les médias pro-avortement instrumentalisent les décès maternels
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : DC Studio/Freepik
Plusieurs médias ont suivi l’exemple de ProPublica en faisant du sensationnalisme et en instrumentalisant l’idée de décès « évitables » liés à la grossesse, en se concentrant sur des cas individuels qui se sont produits dans des États dotés de lois protégeant les enfants à naître contre l’avortement provoqué. Ces médias ont toutefois ciblé les États pro-vie et ignoré les décès maternels similaires survenus dans des États pro-avortement — des décès également qualifiés d’« évitables ».
Ils ont ainsi construit le faux récit selon lequel les lois pro-vie tuent les femmes.
Cependant, nous devrions vraiment prêter attention à « l’homme derrière le rideau », pour ainsi dire. Ce qui se cache derrière ce rideau, c’est le fait suivant : quel que soit l’État ou ses lois sur l’avortement, la plupart des décès liés à la grossesse sont considérés comme « évitables ».
En bref :
- Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et d’autres sources savent depuis longtemps que la plupart des décès liés à la grossesse sont classés comme « évitables », mais les médias pro-avortement utilisent ce terme pour choquer dans leurs reportages sur les décès individuels.
- Collectivement, 80 % (ou quatre sur cinq) des décès liés à la grossesse aux États-Unis sont considérés comme « évitables », selon le CDC.
- Même dans les États favorables à l’avortement, la grande majorité des décès liés à la grossesse ont été jugés « évitables ». Les médias pro-avortement n’en ont pas tenu compte.
- La « première cause sous-jacente de décès lié à la grossesse », soit 23 %, est « l’état de santé mentale » (y compris les suicides et les overdoses ou empoisonnements liés à l’abus de substances). Les médias pro-avortement ont ignoré cette cause, car leur objectif n’était pas de prévenir davantage de décès « évitables ». Leur objectif était de trouver des cas spécifiques qu’ils pourraient utiliser pour tenter de mettre fin aux lois qui protègent les êtres humains les plus innocents et sans défense de la société.