Donald Trump nomme Amy Coney Barrett à la Cour suprême : elle est catholique, pro-vie et mère de sept enfants
Amy Coney Barrett, juge à la Cour d'appel du 7e circuit des États-Unis.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Rachel Malehorn/smugsmug.com/Wikimedia Commons
Le président Donald Trump vient d’annoncer officiellement son intention de nommer le juge catholique pro-vie Amy Coney Barrett pour pourvoir le siège laissé vacant de la Cour suprême des Etats-Unis par le décès de Ruth Bader Ginsburg le 18 septembre. Il reste au Sénat de confirmer la nomination de cette brillante magistrate de 48 ans, mère de sept enfants. Elle prendra alors la place d’une femme qui a soutenu la culture de mort de toutes ses forces à la Cour suprême depuis 1993, exerçant au demeurant un pouvoir démesuré dans la mesure où cette Cour a outrepassé son droit et son devoir de contrôle de constitutionnalité des lois américaines pour devenir elle-même créatrice de droit.
Dans son discours dans la roseraie de la Maison-Blanche, Donald Trump a confirmé ce que divers médias, dont le New York Times et The Hill, annonçaient déjà avec confiance vendredi.
« Je me tiens devant vous aujourd’hui pour remplir l’une de mes plus hautes et plus importantes fonctions », a déclaré le président des Etats-Unis. « C’est vraiment pour moi un moment de grande fierté. »
Trump a salué en Mme Barrett l’« une des plus brillantes et talentueuses juristes de notre nation ».
« C’est une femme qui a connu des réussites sans pareilles, à l’intelligence hors pair, aux compétences remarquables », a-t-il déclaré, soulignant également sa fidélité envers la Constitution américaine.
Barrett, mère de sept enfants, dont deux adoptés, sera la première femme pro-vie à la Cour suprême. Elle sera également la seule femme ayant des enfants à exercer la fonction de juge à la Cour suprême.
Sonia Sotomayor, nommée par le président Barack Obama, est divorcée et n’a jamais eu d’enfants, tandis qu’Elena Kagan, également nommée par Obama, ne s’est jamais mariée.
Lire la suiteRestrictions imposées aux églises à San Francisco — Mgr Cordileone : les autorités « se moquent de Dieu »
Messe tenue devant la cathédrale de San Francisco par Mgr Salvatore Joseph Cordileone, le 20 septembre 2020.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Archidiocèse de San Francisco
L’archevêque Salvatore Joseph Cordileone de San Francisco protestait véhémentement le 20 septembre contre les mesures sanitaires partiales que l’hôtel de ville impose aux églises. Lors de l’homélie qu’il donna pendant une messe tenue devant la cathédrale, clôturant les processions eucharistiques qui étaient parties de trois paroisses différentes, Mgr Cordileone dénonçait le régime spécial auquel les lieux de cultes sont soumis — depuis le 14 septembre, 50 personnes pour les messes extérieures et une seule à l’intérieure des églises, tandis qu’à partir du 1er octobre seules 25 personnes pourront assister à la messe intérieure, tout cela après longtemps avec la seule permission de 12 personnes à l’extérieur — pendant que les centres d’entraînement bénéficient de 10 % de capacité, les centres d’achat 25 % et la plupart des commerces au détail 50 %.
Environ 1500 catholiques étaient présents lors des messes suivant les processions de ce dimanche matin, protestant contre les restrictions dont ils font l’objet.
Mgr Cordileone clame : « pendant des mois, j’ai plaidé auprès de la ville en votre faveur », selon Catholic News Agency :
« Pendant des mois, j’ai plaidé auprès de la ville en votre faveur, pour votre besoin des consolations de la messe, et des consolations que vous tirez de la pratique de la foi et du lien avec votre communauté de foi. L’hôtel de ville nous a ignorés », déclarait l’archevêque Salvatore Cordileone dans son homélie lors de la messe en plein air tenue après les processions du 20 septembre.
« Il m’est apparu clairement qu’ils ne se soucient tout simplement pas de vous... Nous avons supporté patiemment un traitement injuste pendant assez longtemps, et il est maintenant temps de nous réunir pour témoigner de notre foi et de la primauté de Dieu, et le dire à l’hôtel de ville : c’est assez ! »
Mgr Cordileone souligne le côté grotesque, voire le blasphème, que représente la limite actuelle d’une seule personne dans un vaste bâtiment :
« Une personne à la fois dans cette grande cathédrale pour prier ? Quelle insulte ! C’est une dérision. Ils se moquent de vous, et pire encore, ils se moquent de Dieu », déclara Mgr Cordileone.
Il encourage les catholiques à garder tant bien que mal une vie spirituelle :
Lire la suiteMgr Cordileone encouragea les catholiques à continuer de prier, en leur suggérant le chapelet, l’adoration eucharistique, le jeûne le vendredi et le sacrement de la confession.
La haine envers Trump ne le concerne pas personnellement — elle est haine de la vie
Donald Trump, président des États-Unis.
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) — Photo : Gage Skidmore/Flickr
Peu importe son opinion sur le personnage, il n’est pas possible de recueillir autant de haine de la part de la classe médiatique pour ses réalisations, que certains pourraient en toute légitimité qualifier d’ordinaire.
Cherchons ce qui a, chez Trump, été une catastrophe telle qu’elle le démarque vraiment de ses prédécesseurs Obama, Bush et Clinton. Difficile à dire.
Regardons maintenant plus près de nous, Andrew Scheer. Qu’a fait de si mal l’ancien chef conservateur ? Il a remporté le vote populaire aux dernières élections, augmenter le nombre de sièges pour le parti conservateur, et, avec l’obtention d’un gouvernement minoritaire, une prochaine élection est à prévoir rapidement.
Or, dès l’annonce des résultats, les journalistes ont mentionné que Scheer devait démissionner. Il a en fait prononcé cette phrase impardonnable. Il est personnellement pro-vie. Ce qui est inacceptable pour la classe médiatique en 2020. Si les journalistes ont été plus clairs ici au Canada sur les raisons pour lesquelles le chef conservateur devait être évincé, dans un pays où les forces pro-vie sont relativement plus faibles qu’aux États-Unis, on n’utilise pas la même méthode avec le président américain.
Lire la suiteMgr Viganò : « Le soi-disant catholique Joe Biden, qui soutient l’avortement… n’est pas catholique »
Joe Biden, ex-vice-président des États-Unis et candidat aux présidentielles américaines.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Gage Skidmore/Flickr
Une tactique semble être assez commune ces temps-ci chez les politiciens : se réclamer d’une identité particulière, sans en embrasser les particularités essentielles, afin de s’attirer les bonnes grâces d’un groupe important, à savoir dans le cas particulier, d’électeurs. Prenez François Legault, qui s’était prétendu nationaliste dans le but d’attirer le vote nationaliste des Québécois, pour enlever peu après le crucifix du Salon bleu que son prédécesseur Maurice Duplessis, un vrai nationaliste lui, avait installé. Prenez Justin Trudeau, qui se dit, ou du moins disait, catholique sans en présenter les fruits. Joe Biden est un cas typique de catholicisme de façade, comme le souligne Mgr Carlo Maria Viganò, ex-nonce apostolique aux États-Unis.
En effet, un politicien réellement catholique doit suivre l’enseignement de l’Église catholique, affirme Mgr Viganò dans une entrevue avec le vaticaniste Marco Tosatti, selon le site d’Edward Pentin :
M.T. : Au-delà de la situation actuelle, dans laquelle les candidats catholiques du Parti démocrate ne respectent manifestement pas le Magistère de l’Église, comment doit être un vrai homme politique catholique ?
C.M.V. : Pour être catholique, il faut non seulement être baptisé, mais aussi vivre en accord avec la Foi qu’on a reçue à la Fontaine sacrée. La foi va de pair avec les bonnes œuvres, comme nous l’enseigne la Sainte Écriture : sans la mise en pratique du fait que nous sommes devenus enfants de Dieu par l’incorporation au Corps Mystique, nos paroles sont vides et notre témoignage est incohérent, voire scandaleux pour les fidèles et ceux qui ne croient pas. Le Père James Martin, S.J. a donc tort de se limiter à l’aspect purement bureaucratique ; ses paroles sont réfutées par celles du Sauveur : « Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande » (Jn 15, 14). L’amitié avec Dieu — qui consiste en ce que l’âme est en état de grâce — dépend de notre obéissance aux ordres de Notre Seigneur. Pas de suggestions ou de conseils : des ordres ! Il dit encore : « Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le royaume des cieux, mais bien celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Mt 7,21).
J’ajoute que l’enfer n’est pas réservé aux non-catholiques : parmi les flammes éternelles, il y a beaucoup d’âmes baptisées, même des religieux, des prêtres et des évêques, qui ont mérité la damnation à cause de leur rébellion contre la volonté du Seigneur. Les soi-disant catholiques adultes et leurs mentors doivent y penser avec soin, avant qu’ils n’entendent résonner les paroles du Christ : « Je ne vous ai jamais connus. Retirez-vous de moi, ouvriers d’iniquité » (Mt 7, 23).
Un catholique qui soutient l’avortement ou l’idéologie du genre nie non seulement le Magistère, mais aussi la loi naturelle, base morale commune à tous les peuples, de tous les temps et de tous les lieux. La gravité de l’incohérence [d’une distinction] entre l’appartenance à l’Église et la fidélité à son enseignement reflète la dichotomie artificielle entre doctrine et pastorale, qui s’est insinuée depuis Vatican II et a atteint sa formulation la plus claire dans Amoris lætitia. D’autre part, à y regarder de plus près, la « laicità dello Stato » [nature laïciste de l’État] pose également de sérieux problèmes, car elle reconnaît le droit à la société civile de nier la royauté divine du Christ et de rejeter sa Loi, tout en demandant aux laïcs de donner un témoignage de Foi dans lequel la primauté de la Vérité catholique est abaissée au même niveau que l’erreur.
Et comme Joe Biden soutient l’avortement et l’idéologie LGBT, les catholiques ne peuvent pas voter pour lui, affirme Mgr Viganò :
Ce qui est clair, c’est que les catholiques ne peuvent pas voter pour un homme politique « catholique » qui ne met pas en pratique l’intégrité de la doctrine de l’Église, la hiérarchie peut encore moins l’approuver. Le soi-disant catholique Joe Biden, qui soutient l’avortement par naissance partielle, c’est-à-dire l’infanticide, et qui, avant même Obama, soutenait l’idéologie du genre et a célébré le « mariage » de deux hommes, n’est pas catholique.
Une question se pose naturellement, si les catholiques ne peuvent pas voter pour un faux catholique comme Joe Biden, peuvent-ils davantage voter pour un non catholique comme Donald Trump, qui ne souscrit pas à toute la doctrine de l’Église (comme la reconnaissance de la primauté de cette dernière) ? La réponse, sans doute, est que les catholiques américains devraient voter pour le moins mauvais des deux, et dans ce cas je pense que ce sera Trump, car il défend l’enfant à naître.
L’agent de sécurité d’un hôpital catholique, licencié pour avoir laissé un prêtre visiter une femme mourante durant le confinement
Robert Glemann.
Remarquez bien, chers lecteurs, qu'au Québec également il était interdit aux prêtres d'entrer dans les hôpitaux, même pour administrer les derniers sacrements, durant la première phase du confinement. — A. H.
Par Martin Bürger ― Traduit par Campagne Québec-Vie
Tamuning, Guam, vendredi 31 juillet 2020 (LifeSiteNews) ― Pendant le confinement du coronavirus, l’agent de sécurité d’un hôpital à Guam ― petite île dans l’océan Pacifique et territoire des É.-U. ― fut licencié « sans avertissement » préalable pour avoir laissé entrer un prêtre afin que ce dernier pût donner les derniers sacrements à une patiente mourante, expliqua l’agent à LifeSiteNews. Cet agent de sécurité se nomme Robert Glemann ; il est marié et père de trois petites filles.
Robert Glemann, son épouse et une de leur fille.
M. Glemann explique que, le 12 juin, les infirmières avaient estimé qu’une patiente « ayant subi une forte hémorragie cérébrale… allait mourir dans les prochaines heures ». « Le zèle pour le salut des âmes m’anima soudain, et je contactai mon ami prêtre afin qu’il se tînt prêt au cas où la famille voulût qu’elle [la mourante] vît un prêtre », explique M. Glemann. Puis, poursuit-il, « je priais le chapelet pour demander l’aide de la Très Sainte Mère. La fille arriva finalement et dit qu’elle voulait qu’un prêtre vînt pour administrer les derniers sacrements ».
Tant les infirmières que les médecins s’étaient accordés sur le fait qu’un prêtre pouvait venir administrer les derniers sacrements à cette femme. M. Glemann contacta un prêtre local, qu’il considérait comme un ami personnel. « Il me dit alors qu’on lui avait spécifiquement indiqué qu’il n’était pas autorisé de se rendre aux salles d’urgence. »
« J’étais assez enflammé à ce moment-là, parce que je me souciais sérieusement du salut de cette femme (une motivation interne que je ne m’explique pas). Je rappelai vivement au père ses devoirs de prêtre, sans tenir compte de la COVID ou de la politique de l’hôpital. Le prêtre prit cela comme un manque de respect et a pensa que je lui donnais des ordres, et la conversation se termina là-dessus. » M. Glemann demanda ensuite « à une pieuse infirmière si elle pouvait intercéder auprès du prêtre afin que celui-ci vînt ». Un autre prêtre accepta finalement de venir.
Une fois le prêtre trouvé, « je m’assurais que l’officier de sécurité de la “première étape” (endroit où les gens doivent s’arrêter avant qu’ils d’entrer aux urgences) allait laisser passer le prêtre ». Enfin, « J’escortai le prêtre dans l’établissement et il administra les derniers sacrements. Grâce à Dieu et à l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie ! »
Lire la suiteVidéo virale d’un garçon qui chante pour son petit frère trisomique
Rayce berçant son petit frère trisomique Tripp.
Par By Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (côtés flous rajoutés) : Nicole Powell/Facebook
Cabot, Arkansas, 3 janvier 2020 (LifeSiteNews) — La vidéo d’un jeune garçon chantant pour son frère trisomique nouveau-né est en train de conquérir les cœurs à travers le pays, tandis qu’elle devient virale sur les médias sociaux.
Nicole Powell a publié sur Facebook une courte vidéo de son fils Rayce qui berce son petit frère Tripp dans ses bras, en chantant « 10,000 Hours » de Dan + Shay & Justin Bieber.
Rayce et Tripp Powell — Photo : WWZM13
Dans la vidéo, on peut entendre Rayce chanter :
I’d spend ten thousand hours and ten thousand more
Oh, if that’s what it takes to learn that sweet heart of yours
And I might never get there, but I’m gonna try
If it’s ten thousand hours or the rest of my life
I’m gonna love you.(Je passerais dix mille heures et dix mille encore,
Oh, si c’est ce qu’il faut pour connaître ton doux cœur.
Et peut-être n’y arriverai-je jamais, mais je vais essayer,
Quand ce serait dix mille heures ou le reste de mes jours,
Je vais t’aimer.)
Postée sur Facebook lundi, la vidéo a été vue plus d’un million de fois.
« C’est comme ça que Rayce fraternise avec Tripp », écrit Nicole. « Il chante pour lui tout le temps. Il jure que cette chanson parle de lui et de son frère. »
« L’amour ne compte pas les chromosomes », poursuit Nicole, « ou comme le dit Rayce, “Ne sommes-nous pas tous différents ?” »
« Je ne voulais pas que nos garçons aient honte de lui », explique Nicole dans une entrevue à la télévision locale. « Il reste leur petit frère, peu importe ce qu’il a. »
L’avortement était hors de question
JJ Grieves et Nicole Powell avec leur bébé Tripp — Photo : WWZM13
JJ Grieves, le père des garçons, a révélé que les médecins avaient « recommandé mettre fin à la grossesse ».
Sa réponse : « J’ai dit absolument pas. »
« Il faut un peu plus de temps pour apprendre et un peu plus de soins et d’amour », ajoute-t-il, « mais n’est-ce pas ce dont le monde a besoin ? »
États-Unis : le Comité d’éthique refuse de financer la recherche sur les tissus fœtaux
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) ― Photo : Freepik
Un nouveau conseil consultatif, nommé par l’administration Trump, a recommandé au secrétaire à la Santé de rejeter le financement de pratiquement tous les projets de recherche envisagés sur les tissus fœtaux. Une excellente et courageuse décision du gouvernement américain.
Dans un rapport publié le dix-huit août dernier, le Comité consultatif d’éthique de la recherche sur les tissus fœtaux humains, créé en février par le ministère de la Santé et des Services sociaux, a recommandé de ne pas financer 13 des 14 propositions de ladite recherche.
Près des deux tiers des membres du comité consultatif sont des opposants déclarés à la recherche.
Ceux-ci ont, entre autres, déploré que les chercheurs se déchargent de la tâche de se conformer aux exigences éthiques, y compris le consentement éclairé [de la femme], en se fournissant auprès d’une société pour obtenir le tissu fœtal.
Le rapport pose entre autres la question de savoir si les contribuables doivent ou non financer la recherche impliquant des tissus fœtaux humains.
Déjà en juin 2019, l’administration Trump avait suspendu le financement fédéral de la plupart des recherches sur les tissus fœtaux : les chercheurs des National Institutes of Health (NIH) avaient reçu l’ordre de cesser leurs recherches sur les tissus fœtaux humains obtenus à partir d’avortements électifs.
Il reviendra au secrétaire à la Santé, Alex Azar, de prendre la décision finale, mais l’opinion du comité devrait avoir beaucoup de poids, espérons-le.
Au cœur de ces débats, est, bien sûr, le combat pour la vie et contre l’avortement.
Pays-Bas : refondation du « parti pédophile » au milieu des protestations
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Piqsels
Aux Pays-Bas il existait un parti dit « pédophile » à cause de ses politiques bonnes à vous faire dresser les cheveux sur la tête. Ce parti, le PNVD, avait tenté de se présenter aux législatives en 2006 et 2010 avant d’être interdit en 2010. Les fondateurs n’ont jamais réussi à réunir les 580 signatures nécessaires pour participer aux législatives. Surgissant à nouveau, le PNVD est en bute à une formidable réaction, des plus justifiées d’ailleurs. Selon rtbf.be :
L’émoi suscité aux Pays-Bas par la refondation le 7 août dernier du « parti pédophile » comme l’ont nommé les médias ne cesse de croître. En moins d’une semaine, la pétition qui réclame l’interdiction de ce parti a déjà rassemblé près de 550 000 signatures. Abondamment relayé sur les réseaux sociaux, ce texte a été partagé par des visages connus aux Pays-Bas […]
Le PNVD de son vrai nom (Partij voor Naastenliefde, Vrijheid en Diversiteit) signifie parti pour l’amour du prochain, la liberté et la diversité.
Le PNVD veut la libéralisation de la pédophilie et la pédopornographie, rapporte rtbf.be :
Dans son programme en 21 pages, on peut y lire ceci : « Toutes les personnes, quel que soit leur âge, y compris les enfants ont le droit de disposer de leur corps. Cela s’applique également en matière sexuelle. N’importe qui peut avoir des contacts sexuels avec son consentement. »
Avant de lire quelques paragraphes plus bas que « la détention privée de toutes les formes de pornographie, y compris la pornographie enfantine, est autorisée. »
Ce parti prône également la nécrophilie et la bestialité…
Les gens réagissent fortement contre de tels monstres, car il leur reste malgré tout encore du bon sens, mais il n’est pas certain que l’on en reste là. Bien des choses qui eussent horrifié nos ancêtres sont communément libéralisées : contraception, avortement, homosexualité, transgenrisme, polygamie, éducation sexuelle, GPA, PMA, etc.
Pour prendre un exemple concret de la décadence occidentale, regardez la Californie qui vient de voter une loi qui n’attend plus que la signature du gouverneur, elle ôterait le devoir d’inscrire sur le registre des délinquants sexuels les individus qui entretiendrait certaines pratiques sexuelles avec des mineurs entre 14 et 17 ans ayant une différence d’âge de moins de dix ans. Si ce n’est pas un pas vers la pédophilie, je ne sais pas ce que c’est. Le « progressisme » tend vers ce genre de chose…
La Navy ne réduira finalement pas le nombre de messes dans ses bases
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pikist
L’US Navy avait annoncé ces derniers temps, sous prétexte d’économiser, la grande réduction de contrats passés avec l’Église qui permettent de suppléer au petit nombre d’aumôniers militaires. Par ces accords, qui ont failli passer à la trappe, des prêtres viennent célébrer la messe dans les bases de la Navy. Finalement, sans doute à cause la forte réaction engendrée par l’annonce de cette coupe, la messe continuera à être célébrée comme auparavant, selon LifeSiteNews :
Au milieu des protestations du public, dont une pétition de LifeSiteNews signée par plus de 10 000 personnes, la Navy a fait marche arrière et a décidé de renouveler les contrats passés avec les prêtres catholiques leur permettant de célébrer la Sainte Messe sur les bases militaires. Cette mesure de réduction des coûts devait être appliquée dans tout le pays.
Le contre-amiral Bette Bolivar, commandant de la Navy Region Southwest, a annoncé mardi le retrait du plan de suspension de la plupart des contrats passés avec les prêtres, rapporte le San Diego Union Tribune.
Trump a confirmé la nouvelle dans un tweet ce matin :
« La Marine américaine, ou le Département de la Défense, n’annulera PAS son contrat avec les prêtres catholiques qui servent si bien nos hommes et nos femmes dans les Forces armées, et avec une telle compassion et compétence. Ce ne sera même plus un point de discussion ! »
Le vice-amiral Yancey Lindsey, le chef des Naval Installations Command, avait déclaré au sujet de la décision initiale : « Nous avons la responsabilité d’utiliser nos ressources limitées avec sagesse pour répondre aux besoins de notre personnel. Par conséquent, nous allons réduire ce qui est redondant et gagner en efficacité en réorientant les ressources ».
Le San Diego Union Tribune, qui a ébruité le premier ces nouvelles, expliquait alors : « les services religieux seront supprimés dans les bases où ces services sont facilement disponibles dans la communauté environnante en dehors de la base ».
Apparemment, l’arrêt des services religieux ne concernait surtout que les messes catholiques.
L’American Journal of Psychiatry corrige une étude en faveur de la transition
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : drobotdean/Freepik
L’American Journal of Psychiatry a corrigé une étude mettant sous un éclairage favorable les opérations de transition, les conclusions de la correction montrent que les données employées ne confirment en rien la théorie selon laquelle les opérations de « changement de sexe » amélioreraient la santé mentale des patients. Une étude antérieure, étudiant les mêmes données, va en sens inverse de la première et souligne que le taux de suicide chez les transgenres opérés est dix fois supérieur à celui de la population en général, rapporte le Ruth Institute :
« Nous sommes heureux que l’American Journal of Psychiatry ait publié une correction publique, chose rare, d’erreurs graves contenues dans une étude qu’elle a publiée en octobre dernier, promouvant la chirurgie dite de changement de sexe », déclare le révérend Paul Sullins, docteur en médecine, associé principal de recherche du Ruth Institute.
« Le Journal reconnaît maintenant que, contrairement à ce qui avait été rapporté précédemment, l’étude ne montre pas que les personnes qui subissent une telle opération eussent une amélioration de leur santé mentale. Plus précisément, elle ne montre pas que ces patients fussent moins susceptibles de souffrir de troubles de l’humeur et de l’anxiété, sur la base de rapports faisant état d’une diminution des hospitalisations ou de la consommation de médicaments sur ordonnance », explique le Dr Sullins.
« Les auteurs de l’étude ont cherché à générer (selon leurs propres termes) un soutien aux politiques qui garantissent la couverture des traitements confirmant le genre [pas le sexe], en ignorant de nombreux éléments provenant des données qui invalident cette conclusion. En fait, une étude antérieure, plus rigoureuse, des mêmes données avait montré que le risque de suicide à la suite d’une opération de changement de sexe était plus de 10 fois supérieur à celui de la population générale. Sept groupes d’universitaires ont remarqué cet écart et ont écrit des lettres critiques à la revue, soulignant les biais et les faiblesses de la nouvelle étude. La conclusion corrigée de l’étude était à l’opposé de ce qui avait été initialement énoncé ».