Nouvel arrêt de l’hydratation et de l’alimentation de Vincent Lambert
Vincent Lambert
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Signez la pétition : Monsieur le Président, protégez Vincent Lambert
L’exécution de Vincent Lambert, handicapé en état pauci-relationnel, serait donc relancée aujourd’hui, avec l’approbation de l’État, si l’on en croit les courriels que le Dr Vincent Sanchez (quelle ironie que d’être tué par son homonyme !), médecin de M. Lambert, a envoyés aux membres de la famille de sa victime, d’après France 24 :
Le médecin de Vincent Lambert, tétraplégique depuis 2008, a annoncé mardi un nouvel arrêt des traitements […]
L’arrêt des traitements de Vincent Lambert, patient tétraplégique en état végétatif depuis plus de dix ans, reprend aujourd’hui, a annoncé, mardi 2 juillet, le médecin du CHU de Reims à la famille, a-t-on appris de sources concordantes.
« Le cours de la procédure d’arrêt des traitements », à laquelle la Cour de cassation avait ouvert la voie vendredi, « sera poursuivi à partir de ce jour », a déclaré par courriel le docteur Vincent Sanchez à chacun des membres de la famille de Vincent Lambert.
Remarquez au passage qu’il ne s’agit pas d’un arrêt de soins ou de traitements, mais d’hydratation et d’alimentation, deux éléments essentiels à la vie qui ne constituent ni des traitements ni des soins. De plus M. Lambert n'est pas en état végétatif, mais en état pauci-relationnel.
Vincent Lambert, handicapé depuis un accident survenu en 2008 s’est déjà vu plusieurs fois privé d’alimentation et d’hydratation, ou seulement du premier, sous prétexte de le laisser mourir naturellement, prétexte qui dissimule en fait un meurtre par omission volontaire. Il s’est vu maintes fois sauvé ou condamné par divers jugements. Maintenant le dernier recours légal humain serait atteint.
Lire la suiteQui veut la mort de Vincent Lambert ?
Vincent Lambert.
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Vincent Lambert, handicapé tétraplégique, en état pauci-relationnel, incapable de parler bien que pouvant émettre des sons, dans cet état après un accident en 2008, encourt depuis 2013 les tentatives, de le faire mourir par déshydratation et de dénutrition (ou seulement le second), d'une partie de sa famille et de l'hôpital qui l'a en charge, et ce, avec l'appui de la presse et de divers niveaux de l'État français, dont le ministère de la Santé et le feu vert de la Cour européenne des droits de l'homme, à trois reprises données.
Vincent Lambert est pour ainsi dire séquestré dans l'unité de soins palliatifs du CHU de Reims, où il ne reçoit pas des soins appropriés vu qu'il n'est pas en fin de vie et qu'il devrait être dans une unité de soins spécialisée dans les cas comme le sien.
Considérons enfin que M. Lambert souffre de sa détention dans un lieu inapproprié dont il ne pourra pas s'échapper de sitôt, étant donné que le Dr Sanchez à qui il a été confié, et duquel son sort dépend en partie, veut le faire mourir « dans la dignité », ne laissant pas sa victime s'en aller dans une autre unité de soins de peur de perdre tout pouvoir sur elle. Notons au passage que Vincent Lambert a déjà survécu à 31 jours de privation de nutriments lors d'une tentative pour le faire mourir.
Dans les derniers développements de l'affaire Vincent Lambert, le ministère de la Santé s'est pourvu en cassation pour faire juger la décision de la Cour d'appel de Paris qui avait ordonné la reprise de l'alimentation et de l'hydratation de M. Lambert, celles-ci venant alors de lui être retirées. La Cour de cassation jugera-t-elle le 26 juin en faveur de l'exécution de M. Lambert, ou de remettre son sort au Comité international des droits des personnes handicapées de l'ONU qui avait demandé à examiner son cas ?
Dans une vidéo ci-dessous,émise le 1er juin date à laquelle le ministère de la Santé s'est pourvu en cassation, Marion Sigaut, historienne, écrivaine et conférencière française résume la situation où se trouve M. Lambert et expose les divers intérêts et groupes qui tiennent à sa mort :
Acharnement contre Vincent Lambert : Le ministère de la Santé veut remettre en question la décision qui l’a sauvé
Vincent Lambert, le dimanche 19 mai, veille de son exécution prévue par privation d'aliments et d'hydratation.
Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info) ― Photo :
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C’est une procédure exceptionnelle qui témoigne de l’acharnement de ce gouvernement pour imposer l’euthanasie de Vincent Lambert !
Le gouvernement s’oppose à la décision de la cour d’appel de Paris qui avait ordonné la reprise des soins et se pourvoit en cassation dans l’affaire Vincent Lambert, annonce le ministère de la Santé ce vendredi.
« Une déclaration de pourvoi a été déposée aujourd’hui en fin de matinée auprès de la Cour de cassation pour le compte des ministères parties », a indiqué le ministère de la Santé.
Ne cessons pas de prier: Vincent Lambert ne va pas bien
Par Pierre Alain Depauw (Medias-Presse.Info)
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Chers amis,
Depuis dimanche, informations et émotions se succédant jusque très tard dans la soirée, nous avons préféré attendre des explications juridiques.
Dans quel état Vincent est-il après ce douloureux lundi ?
Quel a été le rouage judiciaire qui a semblé débloquer la situation ?
Pour combien de temps ?
Peut-on déboucher le champagne ?
Tout d’abord, Vincent !
L’hydratation a été replacée mardi matin. La sédation cessée nous ne savons quand.
Mais un être humain n’étant pas une machine sur laquelle il suffit de presser sur ON pour que ça reparte, le problème était de savoir dans quel état Vincent se trouvait après avoir subi tout cela et les stress induits par le contexte.
Les nouvelles ne sont pas bonnes : ce mercredi soir Vincent a les urines rougies (c.-à-d. ensanglantées) et il a été placé sous morphine.
Mais que s’est-il passé pour que l’euthanasie soit interrompue ?
Dimanche, malgré les appels à l’Elysée, la forte mobilisation devant l’hôpital de Reims, les manifestations à Paris et Lyon, la réponse d’Emmanuel Macron à 17 h sur sa page Facebook ne résolvaient rien.
La situation à vue humaine était totalement bouchée.
Lundi 20 mai au matin, alors que le Dr Sanchez avait dit « dans la semaine du 20 mai », l’hôpital commençait la sédation, comme nous l’avions tous prévu.
Le désespoir gagnait les rangs… Dieu n’allait-Il pas nous aider ?
A 23 h, le fil d’actualités titrait dans les médias : la Cour d’appel de Paris oblige l’hôpital de Reims à interrompre la sédation et reprendre alimentation et hydratation. Victoire ou demi-finale ?
Lire la suiteUn médecin : la durée de vie dans un service de soins palliatifs est de 15 jours, Vincent Lambert y est depuis sept ans
Vincent Lambert.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :
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Le Dr Vincent Brun, médecin-chef de la clinique Fontfroide à Montpellier qui comprend une unité de douze places pour les personnes en état dit végétatif chronique, il connaît donc le terrain, a signé conjointement avec 19 autres médecins une lettre s’opposant à l’euthanasie du tétraplégique en état paucirelationnel Vincent Lambert, dont la vie est encore en suspens, dépendant du bon vouloir du gouvernement français, du Comité international pour les droits des personnes handicapées, du Dr Sanchez (son bourreau) et de sa femme Rachel Lambert, (son tuteur légal), celle-ci étant pour le retrait de l’alimentation et de l’hydratation de M. Lambert son époux. Le Dr Vincent Brun explique sur Midi Libre (trouvé via Le Salon beige) :
Vincent Lambert n’est pas en fin de vie. Il est dans une situation qui relève du handicap lourd. Mais telle que la loi [Lionetti] est rédigée, elle peut s’appliquer à des situations qui ne relèvent pas de la fin de vie.
Quand on n’est pas dans une situation de fin de vie, ce n’est pas aux médecins de se prononcer. Je n’ai jamais entendu un médecin dire qu’une personne « mériterait » de vivre et une autre non, en fonction de son handicap. Le débat est philosophique, sociétal, éthique, religieux, mais pas médical.
[…]
Le CHU de Reims présente son unité comme relevant des soins palliatifs et de la prise en charge des personnes cérébro-lésées. Mais la description de l’unité correspond à une activité de soins palliatifs. C’est très différent : on ne s’improvise pas médecins de soins palliatifs, pas plus que médecin de rééducation. Les deux prises en charge sont très différentes.
Un patient cérébro-lésé doit avoir des soins de kinésithérapie, d’ergothérapie, de rééducation, d’orthophonie, éventuellement une prise en charge psychologique… On reçoit des demandes de prise en charge très régulièrement, sans pouvoir les satisfaire.
Je rappelle que la durée de vie dans un service de soins palliatifs est de 15 jours, Vincent Lambert y est depuis sept ans. Peut-être que ça vaut le coup de tenter de le mettre dans un service adapté à sa situation.
[…] la majorité des personnes ne savent pas ce qu’est un état végétatif chronique. Qu’est-ce qu’on sait de la vie de ces personnes ? On est parfois surpris. 40 % des personnes dites en état végétatif ne le sont pas, l’état de conscience n’est peut-être pas observable. Ils sont peut-être moins « légumes » qu’on ne le dit. Ce terme de végétatif est abominable…
Le tribunal se prononce en faveur de l’arrêt des soins de Vincent Lambert
Vincent Lambert.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Ce qui équivaut à son arrêt de mort. Vincent Lambert est quadriplégique et plus ou moins incapable de communiquer depuis 10 ans. Cela fait plusieurs années que l’hôpital où il est gardé veut lui retirer tout support de vie, et nous sommes maintenant à un nouvel épisode de cette longue affaire. Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne s'est dernièrement prononcé, d'après Gènéthique :
« Le maintien des soins et traitements constitue une obstination déraisonnable… La volonté de Vincent Lambert de ne pas être maintenu en vie, dans l’hypothèse où il se trouverait dans l’état qui est le sien depuis dix ans, est établie », ont estimé les juges.
Remarquez le manque de prudence élémentaire chez les juges qui condamnent Vincent Lambert à mort, si ceux-ci se basent sur le rapport de 3 médecins (d'ailleurs contesté par 55 experts) qui affirme que Vincent Lambert n'a pas conscience de lui-même. Si celui-ci ne peut se prononcer, on ne peut donc pas affirmer qu'il veut mourir. Les juges se basent-ils sur l'hypothèse que M. Lambert aurait pu vouloir mourir avant d'être dans son état actuel ? cela n'indique pas forcément sa volonté actuelle. Quand bien même voudrait-il mourir que personne n'aurait le droit de le tuer.
De plus, 55 médecins s’occupant de personnes en état végétatif ou pauci-relationnel ont contesté l’expertise demandée par le tribunal à trois médecins. Les parents de Vincent Lambert en appelleront au Conseil d’État.
Pour les experts, Vincent Lambert n’est pas en situation d’obstination déraisonnable
Par Léo Kersauzie (Medias-Presse.info)
Les experts nommés par le Tribunal Administratif de Châlons-en-Champagne reconnaissent que Vincent Lambert n’est pas en situation d’obstination déraisonnable. Ce rapport est un tournant. Ils évoquent également la possibilité d’un transfert vers un établissement spécialisé.
« Les experts considèrent que la réponse aux besoins fondamentaux primaires (alimentation, hydratation, émonctoires, prévention cutanée, hygiène de base) ne relève pas pour certains patients en état végétatif avéré, tel que Vincent LAMBERT, de l’acharnement thérapeutique ou d’une obstination déraisonnable » (p. 24 du rapport)
Cela corrobore l’avis de nombreux médecins qui s’étaient exprimés dans un grand quotidien (L’appel de 70 médecins : il est manifeste que Vincent Lambert n’est pas en fin de vie). Vincent ne présente pas les caractéristiques d’une personne qui souffre et qui est en fin de vie.
(…)
« La condition médicale de Monsieur LAMBERT n’est pas unique, ne pose pas de difficultés de prise en charge dans notre pays, n’appelle aucune mesure d’urgence. Il existe en France des structures pouvant l’accueillir jusqu’à sa disparition si le maintien au CHU de Reims s’avérait impossible pour des raisons autres que relevant de la simple technique médicale » (p. 24)
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