La Cour d’appel de Floride annule l’interdit des conseils aux mineurs visant à les aider contre l'attirance homosexuelle indésirée
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (couleurs modifiées) : Freepik
En Floride, la Cour d’appel du onzième circuit a annulé l’interdiction, mise en place par la ville de Boca Raton et le comté de Palm Beach, de dispenser des conseils aux mineurs ayant une attirance pour les personnes de même sexe pour les aider à s’en défaire, ou d’aider les mineurs étant confus par rapport à leur sexe afin qu’ils se sentent en conformité avec leur corps, rapporte LifeSiteNews :
Lire la suiteAvec toute l’attention portée sur les suites des élections présidentielles, vous avez peut-être manqué une victoire importante gagnée devant les tribunaux la semaine dernière. Liberty Counsel, qui a plaidé l’Affaire avec succès, rapportait, le 20 novembre dernier, qu’en Floride, « un tribunal composé de trois juges de la Cour d’appel du onzième circuit a annulé les lois qui interdisaient aux conseillers de procurer aux clients mineurs une aide pour réduire ou éliminer les attirances et les comportements non désirés envers le même sexe, ou la confusion de genre ».
[…]
Le Liberty Counsel, dirigé par Mat Staver, avait représenté « le Dr Robert Otto, LMFT et le Dr Julie Hamilton, LMFT et leurs clients mineurs qui ont contesté la constitutionnalité des ordonnances promulguées par la ville de Boca Raton et le comté de Palm Beach qui interdisent aux mineurs de bénéficier volontairement de conseils prodigués par des professionnels agréés ».
Ces règles locales, en Floride, s’inscrivaient dans une tendance nationale inquiétante qui interdit aux mineurs, ayant des attirances homosexuelles non désirées ou une confusion des genres, de chercher une aide professionnelle.
La Cour suprême des É.-U. annule les restrictions spéciales imposées aux lieux de culte dans l’État de New York
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Burst
Le 25 novembre, la Cour suprême des États-Unis a déclaré inconstitutionnelles les mesures spéciales imposées aux lieux de culte dans l’État de New York, suite au recours en urgence que le diocèse de Brooklyn avait déposé devant son tribunal. Bonne nouvelle ! Selon LifeSiteNews :
En octobre, le gouverneur Andrew Cuomo avait émis des restrictions qui ont gravement affecté les lieux de culte, limitant leur capacité d’accueil jusqu’à, à un moment donné, moins de dix personnes, quelle que soit la taille du bâtiment. Cuomo avait décrété que les lieux de culte religieux seraient condamnés à une amende de 15 000 dollars s’ils allaient à l’encontre des nouvelles règles.
Puis, le 9 novembre, le diocèse catholique de Brooklyn saisit la Cour suprême d’un recours d’urgence contestant le décret de Cuomo qui vise à limiter le nombre de personnes présentes dans les lieux de culte.
Au moins, ce diocèse-là aura eu le courage de contester par des moyens effectifs les mesures insensées qui sont imposées. LifeSiteNews continue :
Lire la suiteLe diocèse de Brooklyn déclarait dans ses documents que les églises du diocèse « ont fonctionné en toute sécurité depuis des mois maintenant, respectant strictement les directives gouvernementales en vigueur et protégeant incontestablement leurs paroissiens de toute propagation de COVID-19 ».
Il ajoutait que « les nouvelles restrictions du gouverneur vont beaucoup trop loin, attentent bien trop [aux droits du diocèse] et n’ont aucun fondement légitime, telles qu’appliquées aux églises du diocèse », notant que Cuomo lui-même avait admis que ce serait sur les lieux de cultes que ses lois auraient le plus d’impact.
New York : projet de loi pour faire examiner les centres de grossesse pro-vie par les avorteurs
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : pch.vector/Freepik
La Chambre de l’État de New York a voté et envoyé au Sénat un projet de loi qui propose la formation d’un comité composé en partie d’avorteurs et de partisans de l’avortement, afin de mener une enquête et produire un rapport sur les centres pro-vie d’aide aux femmes enceintes. Si vous voulez mon humble avis, c’est plutôt l’inverse qui devrait être fait. L’un des points sur lesquels se pencherait cette commission est si les centres en question fournissent de l’information sur l’accès à l’avortement, selon LifeNews :
Le projet de loi (S6311/A8212) prévoit la création d’un comité, comprenant des avorteurs et des militants de l’avortement, pour aider le commissaire à la santé de l’État de New York à examiner les actes des centres de grossesse pro-vie et à produire un rapport sur ceux-ci. Il exigerait également que les centres de grossesse soumettent à l’État d’énormes quantités de paperasses, notamment des renseignements sur les femmes qu’ils accueillent.
Selon Catholic News Agency, l’objectif du projet de loi est de permettre au commissaire à la santé de déterminer si les centres de grossesse pro-vie « offrent des informations précises et non coercitives sur les soins de santé et un accès opportun à une gamme complète de services de santé reproductive et sexuelle ».
Dans le langage pro-avortement, « santé reproductive et sexuelle » signifie : avortement, stérilisation, contraception.
Les évêques catholiques et les pro-vie lancent l’alarme parmi leurs rangs :
Les évêques catholiques de New York et les plus éminents pro-vie de l’État demandent aux New-Yorkais de contacter leurs législateurs et de les exhorter à s’opposer.
Trump et les Black Lives Matter : « À bas les statues de Jésus ? Pas avec moi ! »
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo : Gage Skidmore/Flickr
Le président américain Donald Trump annonce un serrement de vis contre les manifestants qui, ces dernières semaines, ont visé des statues et monuments de personnages qu’ils considèrent comme racistes [ils visent maintenant aussi les statues du Christ représenté comme un européen] :
« Ils s’en prennent également à Jésus-Christ, mais tant que je serai là, cela n’arrivera pas ».
Dans la guerre contre les statues qui se poursuit aux États-Unis, les partisans de leur destruction, Black Lives Matter et Antifa, viennent de trouver un adversaire de taille, le président américain lui-même, Donald Trump. Ce dernier a annoncé qu’il utilisera la force contre les manifestants, définis par le chef de la Maison-Blanche comme des « extrémistes de gauche ».
Après les troubles à Lafayette Park, Washington, où des militants de Black Lives Matter ont tenté de démolir la statue du septième président américain, Andrew Jackson, accusé d’avoir maltraité les Amérindiens, Trump a déclaré qu’il avait « autorisé le gouvernement fédéral à arrêter toute personne qui vandalise ou détruit un monument, une statue ou tout autre bien fédéral des États-Unis ». Les manifestants pourraient encourir jusqu’à dix ans de prison sur la base de la « Loi sur la préservation du mémorial des anciens combattants et d’autres lois ».
Une mesure qui pourrait également s’appliquer, a précisé Trump, « rétroactivement aux actes de destruction ou de vandalisme déjà causés ». « Bientôt, a-t-il confirmé, je publierai un décret, et tout ce qu’il fera, c’est renforcer ce qui est déjà prévu, mais de manière plus uniforme ». Hier, lors de la conférence de presse à Washington avec le président polonais Andrzej Duda, Trump est revenu sur le sujet :
« Je pense que la plupart de ceux qui détruisent les statues ne savent même pas ce qu’elles représentent, ce qu’elles veulent dire, qui elles personnifient. »
« Maintenant, ils s’en prennent à Jésus-Christ, George Washington, Abraham Lincoln, Thomas Jefferson », rapporte-t-il. Mais, promet-il peu de temps après, « rien ne se passera, pas tant que je serai ici ».
Le décret exécutif visant à faciliter l’arrestation de ceux qui tentent de faire tomber des statues et monuments, a-t-il prévenu, sera signé dans les prochains jours : « avant la fin de la semaine. » Pendant ce temps, l’administration a décidé de déployer la Garde nationale pour protéger les monuments. Selon CNN, la présidence américaine envisage un « vaste plan de protection des monuments nationaux » qui, à vrai dire, ont déjà fait l’objet de vandalisme avant même l’explosion des manifestations liées à l’affaire George Floyd.
La Maison-Blanche penserait aux US Marshals, une agence fédérale avec une fonction de police pénitentiaire. Les agents pourraient être déployés pour protéger les statues les plus menacées dès la semaine prochaine. Une bataille, celle pour la défense des symboles de l’histoire et de la culture américaines, que Donald Trump mène également en vue de la prochaine élection présidentielle. Les troubles de ces semaines, en effet, sur lesquels certains maires démocrates, comme celui de New York, Bill De Blasio, ont fermé les yeux, font pencher une grande partie de l’opinion publique du côté de l’actuel locataire de la Maison-Blanche.
En effet, s’il est vrai qu’une grande partie de l’opinion publique se dit, selon le journal Politico, « en faveur de la suppression des statues dédiées aux personnalités confédérées », il est également vrai que presque tout le monde en Amérique condamne les attaques contre les symboles nationaux. À tel point que, ces derniers temps, même les opposants au président s’opposent à ceux qui veulent effacer les icônes de l’histoire américaine. Selon l’universitaire Tom Nichols, consultant pour The Lincoln Project, mouvement critique contre l’actuel président Trump, les manifestants seraient en train de faire le jeu des conservateurs « en se prêtant au stéréotype d’iconoclastes ignorants ».
Deux femmes pro-vie noires arrêtées devant un avortoir, mais Black Lives Matter manifeste
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Il y a un évident parti pris dans la façon de traiter les pro-vie et les manifestants « antiracistes ». On ne sait trop pourquoi, si ce n’est que les autorités de l’État de New York sont pro-avortement, deux personnes éminemment noires ne peuvent pas protester contre le fléau de l’avortement devant un avortoir alors que des foules de plusieurs milliers de personnes manifestent comme bon leur semble. Selon LifeSiteNews :
Le 30 mai, Bevelyn Beatty et Edmee Chavannes se tenaient devant le Margaret Sanger Center Planned Parenthood de Manhattan dans l’espoir de persuader les femmes y entrant de ne pas se faire avorter, rapporte Live Action. Un garde de sécurité appela la police, qui leur ordonna de partir pour raison de « distanciation sociale ». N’obtempérant pas à l’injonction, elles furent arrêtées.
Planned Parenthood, ne suis « pas la distanciation sociale, remarquez-le bien - la personne avec qui je me trouve vit avec moi, aussi nous n’avons pas besoin d’observer une certaine distance entre nous. Mais la police disait que nous violions la distance sociale et les seuls qui étant censés être là sont ceux qui travaillent [à la clinique] », déclara Beatty à Live Action News. « Nous pensons que c’est un prétexte de plus employé par le maire de Blasio et le gouverneur Cuomo pour faire avancer ce plan [de l’avortement], car la réalité est la suivante : en quoi l’avortement est-il essentiel ? Comment se fait-il que les magasins soient fermés et que nous ne puissions pas aller au Red Lobster, que nous ne puissions pas aller à l’église ou fraterniser, mais que vous puissiez quand même aller tuer un bébé ? »
Un traitement inégal :
Beatty et Chavannes dirent à Fox News que l’hypocrisie de la situation était manifeste. « C’est une déclaration évidente de leur partialité maintenant. C’est flagrant maintenant », affirma Beatty. « C’est vraiment un parti pris contre les chrétiens, contre les abolitionnistes pro-vie. »
Le pro-avortement Black Lives Matter :
« Nous sommes des femmes noires mais nous ne soutenons pas Black Lives Matter parce que ce groupe marche la main dans la main avec le Planned Parenthood qui tue les bébés afro-américains », poursuivit-elle. « Ce sont de fourbes hypocrites... »
Nombreux décès attribués au coronavirus dans les maisons de soins de New York et peu dans celles de Floride: deux méthodes différentes
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Le gouverneur démocrate de l’État de New York, Andrew Cuomo, diffère grandement du gouverneur républicain de la Floride, Ron DeSantis, dans son approche du coronavirus, virus sur lequel les médias, organismes internationaux et gouvernements ont braqué les projecteurs de la scène depuis quelques mois.
Andrew Cuomo, qui a légalisé l’avortement tardif pour à peu près n’importe quelle raison en 2019 dans son État, avait ordonné au mois de mars dernier que les patients atteints de coronavirus, étant dans un état stable, devaient être renvoyés des hôpitaux aux maisons de soins, sans avoir été auparavant testés, ce qui eut, selon Fox News, des résultats désastreux :
« En conséquence, beaucoup de ces personnes sont retournées dans les maisons de soins ; les gens sont tombés malades — les maisons de soins qui n’avaient pas été touchées par le COVID-19 sont soudainement devenues des foyers de COVID-19 — et malheureusement beaucoup de personnes âgées ont commencé à mourir en grand nombre dans les maisons de soins », fit remarquer Murdock. « Le nombre de décès s’élève actuellement à environ 5 300 [ou] quelque chose comme ça [autour du 14 mai] ».
Cuomo a modifié son décret depuis.
Aux États-Unis, vers le 14 mai, on comptait 25 000 décès attribués au coronavirus dans les maisons de soins, ce qui représente environ le tiers des 86 000 décès comptabilisés (on ne va pas aborder ici la question de savoir si tous les gens dits décédés du coronavirus le sont vraiment). Ce qui montre en tout cas que ce sont plutôt des personnes âgées et malades qui en meurent (d’où la stupidité d’un confinement englobant toute la population).
Et ce n’était pas la place qui manquait dans les hôpitaux apparemment :
« Et, ç’aurait été une chose si tous les autres hôpitaux avaient été pleins. Mais, nous avons le Javits Center qu’à un tiers de sa capacité. Nous avions le USNS Comfort — le navire-hôpital que le président Trump a mis en place ici — qui avait 182 lits remplis sur un millier », poursuivit-il. « Ce n’est donc pas comme s’il n’y avait pas eu d’autres solutions pour envoyer les gens là où ils pouvaient aller et être isolés, évitant par-là de contaminer des personnes âgées qui en sont ultimement mortes. »
Tandis qu’en Floride, le gouverneur DeSantis a plutôt veillé à ce que les maisons de soins eussent le nécessaire pour s’occuper de leurs patients :
« Ils ont envoyé du monde pour s’assurer que les maisons de soins disposaient de tout l’équipement nécessaire. Ils y ont donné une formation supplémentaire sur la manière d’éviter la contamination. Et, le résultat jusqu’à présent est qu’environ 665 personnes âgées sont mortes dans les maisons de retraite en Floride », souligna-t-il.
« Le taux de mortalité en Floride est d’environ 3 pour 100 000. Dans l’État de New York, il est de 27,5 pour 100 000. C’est donc neuf fois pire », ajouta-t-il. « Absolument tragique, totalement, totalement inutile ! »
Prenons quand même soin de souligner que ces nombres ne sont pas des plus fiables, vus qu’ils reposent et sur le nombre de décès que l’on attribue au coronavirus, et sur le nombre de tests réalisé, or il est évident que plus vous testerez, plus vous trouverez de cas asymptomatiques, dans le cas contraire, vous avez le champ large pour vous imaginer que le coronavirus tue une large proportion de ceux qu’il atteint.
Remarquez que l’État de New York n’est pas le seul à avoir une façon désastreuse de s’occuper des personnes âgées confinées dans leur maison de retraite, au Québec par exemple. L’on avait interdit aux familles de visiter leurs parents ou les membres âgés des leurs, sous prétexte de ne pas les contaminer, résultat, plusieurs se sont laissés mourir de faim, car ces visites étaient ce qui leur donnait encore le goût de vivre. Ajoutez à cela que l’on a tellement effrayé la population avec Le virus qu’une partie du personnel de ces établissements quitta son travail, de crainte de contracter l’épouvantable maladie…
Le président du conseil municipal de New York ne veut plus l’aide d’un groupe soignant les malades du coronavirus, il est anti-LGBT
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : PxHere
Que l’on considère le coronavirus d'une gravissime importance ou non, cette affaire est intéressante. La ville de New York avait accepté l’aide d’un groupe d’aide entre autres médicale, le Samaritan’s Purse, pour aider l’hôpital Mount Sinai à s’occuper des malades du coronavirus, l’autorisant donc à dresser un hôpital de campagne pour ce faire. Quelques agités ont protesté de ce qu’on acceptât l’aide d’un groupe (et sans doute qu’on lui trouvât quelque utilité) qui ne reconnaît de mariage que le normal et qui rejette l’idéologie LGBT. Maintenant, c’est Corey Johnson, président du conseil municipal, qui veut le départ du groupe.
Si l’on se penche sur l’attitude de ces activistes LGBT et celle de Corey Johnson on ne manquera pas d’y voir une certaine incohérence, accompagnée d’une superbe ingratitude, ou tout simplement le fait qu’ils considèrent que le coronavirus n’est pas si dangereux que ça, ou alors qu’ils placent l’idéologie LGBT au-dessus du tout (surtout les manifestants)… Selon LifeSiteNews :
Lire la suiteMa cousine qui est infirmière travaille à l’hôpital de campagne, et elle m’a dit que des policiers y avaient été affectés pour éviter que des manifestants LGBT (oui, il y avait des gens qui protestaient contre un hôpital de campagne pendant une pandémie parce que l’organisation qui finance l’hôpital de campagne a une vision différente de l’éthique sexuelle) ne devinssent pas turbulents. À un moment donné, me rapporta-t-elle, un militant LGBT sauta la clôture pour aller planter un drapeau. Ces activistes, qui travaillent avec un groupe appelé Reclaim Pride Coalition, agitaient, sans ironie, des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Aider pas haïr ».
« Comment ce groupe a-t-il pu apporter sa haine et son vitriol dans notre ville en ce temps de crise, alors que nos gens luttent contre une pandémie ? » s’indignait Jay. W. Walker de Reclaim Pride. Il n’a pas daigné expliquer en quoi une organisation médicale qui sauve littéralement des vies, alors que les hôpitaux sont submergés, apportait « sa haine et son vitriol » ni en quoi les professionnels de la santé qui risquent leur vie pour sauver des inconnus étaient « haineux », alors que lui, protestant contre l’aide apportée aux malades et aux mourants, serait en quelque sorte « bienveillant ». C’est une personne tellement aveuglée par la haine qu’elle ne peut même pas comprendre à quel point elle a l’air ridicule.
Ambulance appelée au Planned Parenthood de New York pour la 13e fois cette année
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Operation Rescue a appris par des témoins pro-vie qu’une ambulance s’est rendue à l’établissement de Planned Parenthood, Margaret Sanger, de la ville de New York, le 14 novembre afin de transporter pour la 13e fois cette année une patiente vers un hôpital de la région.
Ce centre de Planned Parenthood est réputé pour mettre les femmes en danger. Se conformant sans doute à une demande faite lors de l’appel au 911, l’ambulance éteignit ses sirènes plusieurs pâtés de maisons avant l’établissement. Elle fut donc obligée de louvoyer à travers le trafic et les travaux de voirie, plus lentement qu’à l’ordinaire, alors qu’une femme à l’intérieur de l’établissement souffrait, en situation d’urgence médicale. Une fois arrivés, les ambulanciers paramédicaux ne purent apporter un brancard à l’intérieur à cause de l’ascenseur de l’immeuble qui était trop exigu pour contenir cet appareil médical nécessaire. Plus tard, une femme les suivit à pied et, peu de temps après, elle fut transportée vers un hôpital de la région. L’ambulance ne mit pas en marche ses sirènes avant d’avoir mis plusieurs pâtés de maisons entre elle et le centre.
Les ambulanciers se font souvent demander de venir sans sirène ni lumières, ce qui les retarde, parce que les employés des avortoirs ne veulent pas attirer l’attention sur les accidents qui s’y produisent. Cet établissement a également manqué à l’obligation d’apporter des améliorations à l’édifice afin de mieux répondre aux besoins d’une femme en état d’urgence médicale. Bien que cet avortoir prétende être un flambeau des soins de santé des femmes, des actes comme ceux-ci prouvent que Planned Parenthood se soucie peu du bien-être de ses patientes.
Ce dernier fait est loin d’être inhabituel au Planned Parenthood, Margaret Sanger. Cette dernière urgence médicale constitue le 33e cas documenté par Operation Rescue depuis 2016. Il est fort probable qu’il y en ait eu d’autres, car Operation Rescue se fie uniquement à des témoins oculaires pro-vie pour ce genre d’information. Comme les dossiers du 911 ne sont pas accessibles au public à New York, il est impossible de connaître la nature de ces urgences médicales. Néanmoins, lorsqu’au moins 13 femmes ont été blessées en un an, c’est une source d’immense préoccupation.
Operation Rescue et ses homologues pro-vie ont constaté une augmentation d’interventions d’ambulances dans cet établissement depuis l’adoption cette année de la Reproductive Health Act de New York, qui a retiré presque toutes les restrictions sur l’avortement dans cet État. Avec l’abrogation des règlements, les urgences médicales ont été à la hausse.
« New York est un exemple concret pour les législations pro-vie qui protègent les femmes contre les pratiques d’avortement bâclé », a déclaré Troy Newman, président d’Operation Rescue. « Quand les États reculent par rapport au bon sens en matière d’avortement et sur les règles de sécurité, les femmes en subissent les conséquences dans les urgences, les blessures traumatiques, et parfois dans la mort. »
New York : sainte Françoise Xavier Cabrini écartée d’un projet de monument au profit personnages douteux
Sainte Françoise Xavier Cabrini.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Wikimedia Commons
Sainte Françoise Xavier Cabrini, fondatrice d’un ordre aux États-Unis, d’écoles et d’orphelinats, bienfaitrice donc de New York à la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, a été écartée d’un projet de statues féminines pour la ville, bien qu’elle ait reçu bien plus de votes (219) que quiconque dans le cadre d’un programme qui soumettait à la volonté populaire le choix des personnages féminins qui seraient représentés dans ce projet de monuments. Pendant ce temps-là, deux « transgenres », des hommes, qui ne comptaient à eux deux que quatre-vingt-six votes, et une promotrice de l’avortement qui n’avait que sept votes, auront droit à leur statue dans la ville de New York, selon Catholic News Agency :
She Built NYC a été fondée en juin 2018 sous le patronage de Chirlane McCray, épouse du maire de New York, Bill De Blasio, afin d’augmenter le nombre de statues de femmes dans la ville de New York. Le public a été invité à proposer des femmes à la candidature d’une potentielle statue. La campagne a reçu plus de 2 000 votes pour plus de 300 femmes.
Les résultats de la période de nomination ont été publiés en décembre, avec Mère Cabrini ayant reçu 219 votes, plus du double que ce que Jane Jacobs, la seconde en place, s’est vue attribuer.
Malgré le vote du public, comme rapporte le New York Post du 10 août, le comité de sélection, dirigé par McCray et l’ancienne mairesse adjointe de New York Alicia Glen, avait exclu le premier saint américain des statues prévues, choisissant plutôt d’honorer Shirley Chisolm, Katherine Walker, Marsha P. Johnson, Sylvia Rivera, Elizabeth Jennings Graham, Billie Holiday et Dr Helen Rodriguez-Trias. Ils s’étaient respectivement retrouvés en troisième, cinquième, septième, dix-neuvième, vingt-deuxième, vingt-quatrième et quarante-deuxième place.
Les militants des droits des LGBT Johnson et Rivera étaient des hommes biologiques* et seront représentés ensemble sur le même monument. Tous deux s’identifiaient comme des « drag queens » et étaient cofondateurs des Street Transvestite Action Revolutionaries. La paire a reçu un total de 86 votes.
Rodriguez-Trias, la première Latine à être élue à l’American Public Health Association, a été l’un des membres fondateurs du Comité pour le droit à l’avortement et contre la stérilisation abusive, et n’a reçu seulement que sept votes contre les 219 de Mme Cabrini.
Sainte Françoise Xavier Cabrini, bienfaitrice de New York, rapporte le Catholic News Agency :
Mme Cabrini, immigrante italienne, est arrivée à New York à la fin du XIXe siècle. Elle a fondé l’Institut des Sœurs missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus et a ouvert de nombreuses écoles et orphelinats à New York. Elle fut canonisée par le Pape Pie XII en 1946, qui la nomma patronne des immigrants en 1950.
*Remarquez que puisqu’un homme l’est du fait de sa biologie, de sa génétique même, il ne peut donc pas devenir femme, d’où il est absurde de parler d’« homme biologique » quand on veut mentionner un vrai homme, car en fait d’homme, il n’y a que des hommes biologiques. La même chose est vraie pour les « femmes biologiques ». ― A. H.
La nouvelle stratégie des enfants à naître dans l’État de New York, où l’on n’exécute pas les tueurs
Fable par The Babylone Bee — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : JESHOOTS-com/Pixabay
New York — Selon un nouveau reportage, les enfants à naître de l’État de New York ont adopté une nouvelle stratégie pour rester en vie malgré les nouvelles lois barbares de l’État sur l’avortement : s’identifier comme criminels reconnus afin de ne pas être éligibles à la peine capitale en vertu de la Constitution de l’État.
Depuis que la peine capitale a été interdite dans l’État, mais que l’avortement y est légal quand et comme vous le voulez, les bébés à naître ont rapidement formulé la stratégie de survie consistant à s’identifier comme meurtriers, violeurs et fous génocidaires.
« Je m’identifie maintenant comme tueur en série inculpé de cinq chefs d’accusation de meurtre », a déclaré un bébé à naître de six mois dont la mère envisageait l’avortement. « Par conséquent, en vertu de la loi de l’État, je ne peux être exécuté. Désolé, maman. »
« J’imagine qu’il va falloir que tu aimes être maman ou quelque chose comme ça », a-t-il ajouté, haussant les épaules.
Les dirigeants de l’État ont été pris au dépourvu par cette stratégie et ne savent s’ils doivent restreindre l’avortement ou annuler l’interdiction de la peine capitale. « Nous sommes définitivement dans le pétrin », a déclaré le gouverneur Andrew Cuomo. « Nous devons respecter l’identité choisie de ces bébés en tant que tueurs en série, et nous ne pouvons évidemment pas faire une injection mortelle sur un tueur en série. »
« Ce serait tout simplement inhumain », a-t-il ajouté en hochant la tête.