Élections Canada 2019 : Pour qui voter ?
Par l’historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D. ― Photo : Capture d'écran du dernier débat des chefs 2019
Les élections, c’est comme la lutte. C’est arrangé, mais c’est amusant. Toutefois, la présente campagne fédérale est un spectacle raté. Aucun thème majeur, aucune idée nouvelle, aucune personnalité d’envergure. Je n’y ai pas porté beaucoup d’attention. Néanmoins, j’ai fait mon devoir de bon citoyen en écoutant le dernier débat des chefs. Voici mes impressions.
Justin Trudeau a mal paru. Son « charme » est usé. Le beau Brummel n’arrive plus à séduire. Il a défendu son bilan sans conviction, notamment dans l’affaire SNC-Lavalin. Il est toujours incapable de structurer correctement une phrase.
Andrew Scheer n’a pas eu peur, cette fois, de s’afficher pro-vie. Il a réparé la gaffe du premier débat. Mais en répétant, sans preuve convaincante, que Trudeau est un « menteur », il donne l’impression de vouloir cacher le fait que son programme n’est pas différent de celui de son adversaire. Néanmoins, il s’est démarqué sur la question de l’euthanasie en parlant de « protéger les plus vulnérables », alors que tous les autres chefs offraient une mort immédiate à la pauvre dame atteinte de sclérose en plaque qui posait la question. « Oui, ont-ils dit en chœur, nous élargirons la loi, car la vue de votre souffrance nous est insupportable. »
Jagmeet Singh m’a impressionné. Il est sympathique, il parle bien et il dit certaines vérités. Il faut du courage pour faire au Canada une carrière politique avec un turban sur la tête. Je lui accorde ce bon point. Mais il s’est trompé de pays. Il ferait mieux d’aller se battre pour l’indépendance du Pendjab.
Lire la suiteLe Parti conservateur chasse une candidate pro-vie pour des propos vieux de 10 ans sur les homosexuels
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : truthseeker08/Pixabay
Décidément, lors des élections, c’est à qui déterrera les paroles (maintenant) politiquement incorrectes les plus vieilles et les plus oubliées. C’est parce que les propos vieux de dix ans de Mme Heather Leung, au sujet des personnes de même sexe s’adonnant à des relations contre nature, ont été tirés du passé que le Parti conservateur l’a illico presto éjectée des rangs de ses candidats, laissant vide la circonscription de Burnaby North-Seymour en Colombie-Britannique. D’après Global news :
Le parti a déclaré vendredi que Mme Heather Leung ne représentera plus [les conservateurs dans] la circonscription de Burnaby North-Seymour, quelques heures après la rediffusion d’une vidéo où on la voit disant que « les homosexuels... recrutent de plus en plus de personnes dans leur camp ».
La vidéo réalisée en 2011 par le journal local Burnaby Now de Burnaby Now lors de manifestations contre une politique du conseil scolaire favorable aux LGBTQ2 montre Mme Leung en train de dénoncer les initiatives anti-intimidation, car promouvant « les actes homosexuels, transsexuels, de toutes sortes » aux élèves.
Mme Leung avait probablement raison dans ce qu’elle avait déclaré, si l'on considère l'endoctrinement LGBTQ2... XYZ actuel qui se trame dans les écoles, dans tout le Canada. Extrait de Burnaby Now :
Lire la suiteMme Leung dit dans la vidéo que les commissaires de l’école de Burnaby « creusent un trou profond et sombre pour la prochaine génération ». Parce que ces homosexuels ne peuvent pas produire la prochaine génération. Ils recrutent de plus en plus de gens dans leur camp. »
Le débat des chefs et l’avortement
Andrew Scheer et Justin Trudeau.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photos : Capture d'écran d'une vidéo de TVA Nouvelle
Le Face-à-face 2019, le débat des chefs en langue française, s’est ouvert sur la question de l’avortement, au détriment d’Andrew Scheer, chef du Parti conservateur, qui était sur la défensive, notamment sur sa position personnelle qu’il a refusé de répéter à ce débat, répondant à côté de la question en répétant, avec la constance d’un supplicié ne voulant pas révéler un secret, d'après TVA Nouvelle, « comme chef du Parti conservateur je vais voter contre les mesures de [sic] rouvrir ce débat », ou comme le rapporte le Journal de Montréal, « "Rien n’a changé sous un gouvernement conservateur et rien ne va changer sous un [prochain] gouvernement conservateur", s’est contenté de répondre M. Scheer. »
Les autres chefs étaient à fond la caisse pour l’avortement, Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, et Jagmeet Singh ayant déclaré qu’ils étaient pour ce « droit » des femmes de « disposer » de leur corps, et Justin Trudeau, chef du Parti libéral, s’étant fait présenter quasi dès le départ comme n’autorisant pas les candidats pro-vie dans son parti. Tous ont attaqué Scheer sur la question de l’avortement.
Sur la question de l’euthanasie (« aide médicale à mourir ») la position la moins mauvaise était encore celle de Scheer qui disait que comme gouvernement il irait en appel de la décision de la Cour supérieure du Québec, qui a récemment exigé des gouvernements fédéraux et provinciaux de revoir leurs lois sur le sujet, pour qu’une instance plus haute se prononce (quoique ça pourrait donner quelque chose de pire). Ce n’est sûrement pas M. Scheer qui ferait activement avancer une loi étendant l’accès à l’euthanasie.
Au milieu des diverses bouffonneries des chefs de parti, ceux qui ont remporté le palmarès des déclarations les plus « progressistes » étaient Jagmeet Singh et Yves-François Blanchet au sujet du « mariage gay » et de l'euthanasie.
Mais au fait et pour finir, qu’est-ce que cela pouvait bien faire aux autres chefs que Scheer fut « personnellement pro-vie » ? Et qu’est-ce que ça pouvait bien faire à Scheer de dire qu’il l’était ? Bien sûr, s’il l’avait avoué, les autres en auraient profité pour lui tomber dessus, mais pourquoi ne se serait-il pas défendu en défendant la position pro-vie ?
Le programme d'avortement international de Trudeau coûtera 7,1 milliards de dollars aux canadiens
Justin Trudeau, Premier ministre du Canada.
Par Emily Price — traduit par Campagne Québec-Vie—Photo: Pete Baklinski/LifeSiteNews
Le 27 septembre 2019 (LifeSiteNews) — Les commentaires ne manquent pas sur l’héritage de politique étrangère du premier ministre Justin Trudeau. Avec la récente annulation du Débat des chefs sur la politique étrangère de 2019 organisé par l’Institut Munk, en raison du refus de M. Trudeau d’y assister, les Canadiens sont privés d’une occasion importante de voir sa politique contestée de façon importante. Les partis de l’opposition ont critiqué le gouvernement Trudeau à plusieurs égards : Trudeau n’a pas réussi à maintenir des relations de travail décentes avec l’allié le plus proche et le plus important du Canada dans le Sud, les États-Unis d’Amérique ; il a continué de participer à des opérations d’armement avec l’Arabie saoudite ; il aurait fraternisé avec des séparatistes sikhs pendant son séjour en Inde ; sa façon de gérer l’arrestation de deux Canadiens par le gouvernement chinois pour espionnage.
Bien qu’il s’agisse là de questions graves qui méritent d’être examinées de près, ce dont personne ne parle, c’est de sa politique étrangère sur la question de l’avortement et de la propagation qu’il en fait dans le monde, qui a non seulement d’importantes répercussions sociales, mais qui a aussi des conséquences financières pour les Canadiens qui paient l’impôt.
Le gouvernement Trudeau a fait de nombreuses déclarations sur la primauté de l’avortement dans sa politique, tant au pays qu’à l’étranger, mais aucune n’était aussi effrontée que celle-ci : En 2017, tout en exposant les nouvelles priorités de la politique étrangère du Canada à la Chambre des communes, le ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, a proclamé que l’avortement était une valeur canadienne et qu’il était « au cœur de la politique étrangère [canadienne] ».
Et si, par hasard, les paroles du gouvernement Trudeau n’avaient pas suffi à exprimer leur [les libéraux] obsession pour l’avortement et les « droits » reproductifs, leurs habitudes de dépenses internationales superflues sont suffisantes pour faire de l’avortement une pandémie universelle.
Le 2 mars 2017, en réponse directe au rétablissement de la politique de Mexico opéré par le président Donald Trump, le gouvernement Trudeau s’est joint à une initiative néerlandaise pour combler le « déficit » de 600 millions de dollars causé par le retrait de l’argent des contribuables américains des organisations internationales qui pratiquent ou encouragent l’avortement. Le Canada a annoncé qu’il donnerait 20 millions de dollars à cinq organismes pro-avortement, dont Marie Stopes International, qui fait l’objet de controverses et d’allégations de mauvaises pratiques et d’abus, y compris l’accusation de pratiquer des avortements illégaux.
Lire la suiteAndrew Scheer ne coupera pas le financement de l’avortement à l'étranger s’il devient Premier ministre
Andrew Scheer, chef du parti conservateur du Canada.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Flickr
Dans sa crainte de ne pas toucher à la question de l’avortement, M. Scheer tombe dans l’excès de prudence (sa position était déjà par trop pusillanime) en s’engageant à ne pas sabrer le financement de l’avortement à l’étranger, mis en place par le gouvernement Trudeau, dans son plan de coupes des dépenses étrangères. S’il maintenait un potentiel gouvernement parfaitement indifférent à l’avortement (ce qui est impossible), il ne se soucierait pas de couper ou de ne pas couper dans les dépenses touchant à l’avortement, c’est-à-dire qu’il pourrait très bien amputer indifféremment le budget de l’avortement aussi bien qu’un autre, tandis que dans un cas futur absurde et éventuel, il couperait les vivres à des projets ou des actions peut-être utiles, alors qu’il continuera à dépenser des flots d’argent pour cette nuisance. À ce compte-là, Trudeau n’a qu’à augmenter le nombre de milliards pour le financement de l’avortement de par le vaste monde, il pourra être tranquille, M. Scheer conservera fidèlement son héritage… à moins que la charge ne devienne trop pesante. Extrait de LifeSiteNews :
Le 1er octobre, le chef conservateur Andrew Scheer a dissipé tous doutes quant à sa position s’il était élu Premier ministre le 21 octobre, son gouvernement conservateur ne réduira en rien le financement massif de l’avortement dans les pays en développement instauré par Justin Trudeau.
Scheer a déclaré aux journalistes de Toronto que le plan conservateur visant à réduire d’un quart le budget de l’aide étrangère du Canada ne touchera pas les milliards de dollars que les libéraux de Trudeau avaient destinés au financement de l’avortement à l’étranger, selon le Globe and Mail :
« Nous ne rouvrirons ce débat à aucun niveau », a déclaré M. Scheer, ajoutant que les réductions proposées par son parti en matière d’aide étrangère « ne toucheraient pas les groupes ou les programmes à venir ».
LifeSiteNews a rapporté le 31 septembre que M. Scheer avait dit la même chose la semaine dernière au journal Le Devoir, mais que le Parti conservateur n’avait pas confirmé si un gouvernement qui serait le sien subventionnerait l’avortement pratiqué à l’étranger.
Le financement de l’avortement avait été retiré dans le cadre de l’aide internationale en vertu de l’initiative du Premier ministre conservateur Stephen Harper pour la santé maternelle et infantile de Muskoka.
Mais en vertu des programmes mis en place par la suite par les libéraux de Trudeau, les contribuables canadiens paieront 7,1 milliards de dollars d’ici 2030 pour financer et promouvoir l’avortement dans les pays en développement.
Un candidat mis en examen pour position «pro-vie» par le Parti vert
Mark Vercouteren, candidat du Parti vert dans la circonscription Chatham-Kent-Leamington.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (datant de 2011 et rognée) : Wikimedia Commons
Le Parti vert est tellement proavortement qu’il passe au crible les candidats dont on révélerait les horribles antécédents pro-vie… ou à teinte pro-vie. C’est le cas de Mark Vercouteren, candidat du parti dans la circonscription de Chatham-Kent-Leamington, qui avait fait quelques faibles déclarations « pro-vie » par le passé, d’après la CBC. Maintenant, selon The London Free Press, M. Vercouteren s’excuse d’avoir causé de « la confusion ». La CBC rapporte :
Le chef du Parti vert, Elizabeth May, affirme que son parti est en train de « revérifier » au moins un candidat, préalablement autorisé à se présenter pour le parti, à la suite de questions sur les déclarations passées de certains candidats sur l’avortement et le nationalisme québécois.
Dans une entrevue de l’émission Power & Politics Friday de la CBC, Mme May a déclaré qu’elle réexaminait la candidature de Mark Vercouteren de la circonscription ontarienne de Chatham-Kent-Leamington, après que CBC News eût rapporté qu’il avait émis des déclarations antiavortement dans deux questionnaires de Campaign Life Coalition — dans un cas aussi récent que la campagne électorale provinciale d’Ontario en 2018.
Remarquez au passage le beau biais proavortement de la CBC qui appelle les personnes se dressant pour la protection des enfants à naître « antiavortement », au lieu de leur donner le nom qu’ils se sont donné : « pro-vie ». On notera également que le même procédé n’est pas appliqué aux partisans de l’avortement, vu qu’ils sont nommés « pro-choix » plus loin. La CBC continue, imperturbable :
Lire la suiteUn porte-parole du parti a d’abord déclaré que M. Vercouteren ne se souvenait pas avoir rempli les questionnaires ou avoir écrit un message sur Facebook en 2015 dans lequel il demandait aux éventuels électeurs conservateurs antiavortement de considérer sa candidature.
« Personnellement, je suis pro-vie parce que je ne pourrais pas donner plus de droits aux animaux et enlever des droits aux humains potentiels », a déclaré M. Vercouteren dans son article.
Yves Gilbert, candidat québécois du Parti héritage chrétien
Yves Gilbert, candidat du Parti héritage chrétien de la circonscription de Bellechasse — Les Etchemins — Lévis. — Photo : Parti héritage chrétien
Monsieur Yves Gilbert est candidat du Parti héritage chrétien dans la circonscription de Bellechasse — Les Etchemins — Lévis. Voici ci-dessous ses réponses à quelques questions que nous lui avions adressées. — Mise à jour : 13 septembre 2019.
Réponses à Monsieur Buscemi de Québec-Vie.
Bonjour, Georges voici mes réponses :
1) Décrivez pour nous les objectifs principaux du Parti de l'héritage chrétien.*
Le Parti de l'héritage du Canada existe pour promouvoir les valeurs chrétiennes au pays, ce sont ces valeurs qui ont permis de fonder notre beau et grand pays. Le partage, la justice, la famille, le droit à la vie et un système d'immigration juste et honnête.
2) Pourquoi êtes-vous candidat de ce parti ?
Je suis en politique car il y a environ 3 ans j'ai reçu une prophétie que j'aurais une voix forte pour notre Seigneur, mon épouse prie pour moi depuis longtemps afin que je parle de Dieu comme j'aime parler des navires, sa prière est accomplie.
Aussi comme je suis chrétien alors je veux faire le bon combat et comme peu de gens ont le courage de faire un combat public quand j'ai reçu l'appel j'ai dit oui moi, moi Seigneur, moi Seigneur comme un enfant qui veut participer à un jeu avec les amis.
3) N'est-il pas dangereux de "diviser le vote", compte rendu du fait que, selon les sondages, seul le parti conservateur est en moyen de déloger Justin Trudeau et son parti Libéral ?
Oui je désire diviser le vote car Jésus a dit je ne suis pas venu ici pour unir mais pour diviser, alors je fais comme il nous a enseigné, je divise... car plus le vote seras divisé plus nous avons de chances de gagner un comté. Alors oui je désire diviser le vote. Ceux qui parlent de diviser le vote parle avec la chair moi je fais de la politique avec l'Esprit, alors Dieu accomplira sa volonté et non la mienne. Notre Dieu est le Dieu de l'impossible, mais il faut croire aux choses impossibles car rien n'est impossible à Dieu, il accomplira les miracles qui sont dans ses plans. Amen.
4) Quels résultats comptez vous obtenir lors de la prochaine élection, au Canada et au Québec ? Quels sont vos objectifs ?
Le résultat [recherché] : avoir le premier candidat du parti de l'héritage chrétien élu à Ottawa donc un député chrétien pour le droit de parole au parlement. Dieu ne fait pas d'erreur il ne m'a pas choisi par erreur ou accident il ne se trompe jamais. Alors je fais le travail pour lequel j'ai été choisi et je lui fais confiance. Il faut absolument marcher par la foi et l'Esprit et oublier la chair.
5) Comment peut-on vous aider dans votre démarche ?
Votre organisation est bien connue et a un très beau site internet, donc nous vous demandons de promouvoir notre parti car nos valeurs sont les mêmes [pour les sujets de], justice, pro-vie, immigration, mort assistée, la famille, éducation sexuelle, transgenre, etc. Nous savons tous que Jésus revient bientôt mais nous devons faire le combat juste jusqu'à la fin et être uni ensemble, tous les chrétiens du pays, quand cela arrivera Jésus reviendra sur la terre. Avec votre aide, il est possible de faire un grand pas en avant. J'ai promis à mon parti d'avoir 1000 membres actifs au Québec pour octobre 2019 à présent nous sommes seulement 100 membres actifs.
Merci et que Dieu vous bénisse,
Yves Gilbert
*Les passages mis en gras sont rajoutés par moi, ce sont les questions qui ont été posées à M. Yves Gilbert, et auxquelles il répond dans un courriel que je publie ci-haut. — A. H.
Était-il une personne humaine ?
Échographie 3D d'un enfant à naître.
Par Paul-André Deschesnes
Un procès historique devait débuter à Montréal le 6 septembre 2019. Un individu qui a poignardé son épouse enceinte de neuf mois, était accusé du meurtre de son bébé.
Pourquoi parler d’un procès historique? Transportée à l’hôpital, sa conjointe a été sauvée, mais, malgré une césarienne, le bébé « serait » décédé quinze secondes après être sorti du sein de sa mère. Le père a donc été accusé de meurtre.
Les avocats qui défendent monsieur affirment au contraire que l’enfant est mort dans le sein maternel quelques minutes avant d’en sortir complètement. Alors, c’est très clair, on ne peut pas l’accuser de meurtre selon la loi en vigueur au Canada.
Avant même le début de ce sulfureux procès, le juge a déclaré haut et fort qu’on est en face d’un procès très difficile. La bataille juridique qui pointe à l’horizon est la suivante: à quel moment ce bébé est-il mort? Nous aurons droit à une meute d’experts de tout acabit qui viendra témoigner pour la défense et la couronne. Actuellement, les mouvements féministes suivent à la loupe ce procès.
Il faut rappeler ici la monstrueuse loi canadienne qui dit « que l’enfant doit être complètement sorti du ventre de sa mère pour être considéré comme une personne humaine ». À trois heures une minute et cinq secondes, le fœtus est dans le sein maternel. Il n’est rien. Il n’est surtout pas une personne humaine. Il n’est qu’un amas de cellules qu’on peut jeter aux déchets. Vingt secondes plus tard, il sort complètement du ventre de sa mère. Alors, il devient instantanément une personne humaine et il a des droits; si quelqu’un le tue, il sera accusé de meurtre [Journal de Montréal].
Lire la suiteLes pestiférés
Pro-vie manifestant devant la Cour suprême à Washington DC, le 1er février 2006.
Paul-André Deschesnes — Photo : Ben Schumin/Wikimedia Commons
Le 21 octobre 2019, il y aura au Canada une élection fédérale. La campagne électorale est commencée dans une atmosphère sulfureuse. Les forces du Mal fourbissent leurs armes.
Notre Premier ministre postmoderne Justin Trudeau est très excité et parle beaucoup de l’avortement. Il se vante sur toutes les tribunes que tous ses candidats et candidates sont pro-avortement et que les pro-vie n’existent pas dans le Parti libéral, car ils sont indignes d’en être membres. Il annonce également que le Canada est le meilleur pays au monde pour le droit des femmes d’avorter. Il oublie volontairement de dire que notre pays n’a aucune balise face à l’avortement, comme la Chine et la Corée du Nord, deux pays communistes très purs et durs. Tant et aussi longtemps que le bébé n’est pas complètement sorti de sa mère, on peut le tuer en toute légalité. Justin Trudeau, oubli également de dire que le Canada est le paradis de l’avortement (100 000 par année, dont 30 000 au Québec).
Aux yeux de cet abominable personnage, les personnes pro-vie sont des ultra-catholiques de droite qu’il faut rayer de la carte. Ces individus souffrent d’une maladie honteuse. Ils sont arriérés et méprisables. Il faudrait même les empêcher de parler !
Mensonges, agressivité, violence et menaces règnent en maître contre les personnes pro-vie. On les insulte, on les écrase et on les ridiculise. Il faut les faire disparaître de la place publique et du paysage politique. En mai 2019, devant le Parlement à Ottawa, il y a eu une importante manifestation pro-vie où 20 000 personnes ont marché et prié pour le droit des fœtus à être reconnues comme de véritables personnes humaines.
La plupart de nos médias biaisés et tordus n’ont même pas parlé de cet événement unique et annuel au Canada. On a plutôt dénoncé haut et fort la présence honteuse de quelques députés conservateurs pro-vie présents à cette manifestation comme de vulgaires brebis galeuses qui seraient les ennemis des femmes et des féministes.
Lire la suiteLes craintes d’une féministe pro-avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Maxwell GS/Flickr
C’est dans un éditorial publié dans Le Devoir, portant le titre évocateur L’allumette dans la poudrière que Marie-Andrée Chouinard expose ses craintes sur les supposés progrès du mouvement pro-vie au Canada, et notamment aux États-Unis, ainsi que sur les tentatives de ses insidieux membres.
Ce titre, L’allumette dans la poudrière, vu la teneur de l’article, voudrait-il signifier que les pro-vie (l’allumette) sont un réel élément déclencheur dans cette société pro-avortement (la poudrière), propre à faire basculer la balance en faveur de la protection de la vie commençante ? J’aimerais qu’il en soit ainsi.
Mais voyons ce qui aux yeux de Mme Chouinard éveille en elle ces alarmes, d’après Le Devoir de plus en plus de candidats aux élections fédérales se proposent de limiter l’accès à l’avortement, dont une trentaine de candidats du Parti populaire du Canada (PPC) (sans compter ceux du Parti conservateur et du Parti héritage chrétien). Deux candidats albertains du PPC, Laura-Lynn Thomson et Paul Mitchell proposent aux électeurs un projet de loi qui criminaliserait l’avortement au-delà de la 24e semaine (stade auquel l’enfant à naître est déjà viable). Selon Le Devoir :
Leur idée est soutenue par une trentaine d’autres candidats du Parti populaire, dont deux Québécois. Elle cible les avortements pratiqués au 3e trimestre (une quantité négligeable), et prévoit une peine maximale de cinq ans de prison pour une femme prise en faute, excluant trois contextes particuliers : santé de la mère compromise, grossesse provoquée par un viol, fœtus atteint d’une malformation létale.
« Une quantité négligeable » d’avortements pratiqués dans le 3e trimestre, autant dire qu’il ne s’agit que d’une quantité négligeable de meurtre, comme je ne vois pas ce qui empêcherait un pro-avortement de reconnaître au moins en un enfant à naître, rendu à son 3e trimestre de développement, un être humain qui lui est semblable et viable, il s'agit bien pour lui de parler de meurtres. Comme si « le droit à l’avortement » devait être préservé de toute atteinte au prix de vies innocentes (de peur que le « droit » à l’avortement ne s’effondre entièrement).
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