Canada : l’émergence du Parti populaire a-t-elle coûté l’élection aux conservateurs (progressistes) ?
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Tony Webster/Flickr
21 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Compte tenu de l’époque actuelle, marquée par les passeports vaccinaux, les fermetures et les divisions croissantes, il est utile d’évaluer les décisions de vote des Canadiens lors des élections fédérales qui viennent de s’achever, afin de déterminer si un changement dans le sentiment national peut être identifié.
Dans l’ensemble, le Parlement d’Ottawa restera essentiellement le même, avec quelques sièges renversés et un siège gagné ou perdu ici ou là pour les principaux partis. Toutefois, si nous examinons de plus près l’évolution du vote populaire national, ainsi que les chiffres et les marges de vote dans les différentes circonscriptions individuelles, nous constatons des tendances notables.
Une grande partie du battage médiatique qui a précédé l’élection était centrée sur le tout nouveau Parti populaire du Canada. On espérait une « vague violette » pour le PPC, car beaucoup de Canadiens ont exprimé leur soutien sur les médias sociaux pour ce parti à tendance libertaire. Pour de nombreux Canadiens, ce qu’ils ont vécu les 19 derniers mois les a poussés à se lasser des excès constants du gouvernement et Maxime Bernier — un homme engagé envers un gouvernement limité — a offert une solution.
Le PPC n’a pas réussi à obtenir de siège au Parlement. Mais son soutien populaire a presque triplé, et le parti s’est cimenté sur la scène nationale. Lors de l’élection de 2019, les candidats du PPC ont reçu moins de deux pour cent du vote national, et cette fois-ci, ils en ont obtenu plus de cinq pour cent. Le PPC a acquis deux fois plus de soutien que le Parti vert, qui a reçu moins de 2,5 % du vote national ; néanmoins, les Verts ont conservé deux sièges.
En fait, le soutien au Parti vert a chuté d’environ 75 % au niveau national, ce qui est frappant compte tenu de l’hystérie mondiale entourant le changement climatique. Il se pourrait que les grands partis nationaux aient tous donné aux enthousiastes du réchauffement climatique suffisamment d’énergie verte pour qu’ils la consomment avec leur rhétorique centrée sur le carbone. D’un autre côté, les partis de gauche ont toujours fait preuve d’une grande déférence à l’égard des initiatives écologiques, il pourrait donc y avoir autre chose.
Les électeurs verts peuvent être très hétérogènes, et c’est souvent l’orientation locale du mouvement vert qui attire les gens, autant, voire plus que l’environnementalisme. En outre, les électeurs verts veulent souvent voter pour quelqu’un qui n’appartient pas au pouvoir établi, car ils en ont assez du statu quo. Il est possible que de nombreux verts aient voté pour d’autres partis de gauche, et il est également possible que beaucoup aient été attirés par la plateforme du PPC, même si le climat n’était pas un domaine d’intérêt principal pour celui-ci. Une partie de la philosophie verte consiste à prêter attention aux produits chimiques toxiques pour l’environnement et pour le corps. Il n’est pas improbable qu’un nombre important de verts aient été attirés par la position pro-autonomie du corps du PPC de Bernier concernant les vaccins expérimentaux.
Lire la suiteLes libéraux remportent les élections canadiennes, mais ne peuvent former qu’un autre gouvernement minoritaire
Justin Trudeau.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Lovers Lounge/Flickr
Les pro-avortement libéraux gagnent à nouveau un gouvernement minoritaire, suivis des conservateurs (étrange mélange de pro-avortement majoritaire avec un pourcentage significatif de pro-vie — je parle des députés), suivis du NPD et du Bloc Québécois non moins pro-avortement, à l’ombre desquels le Parti vert ne pousse pas, tandis que le Parti populaire, où l’on trouve des pro-vie parmi les candidats, s’est contenté de ramasser plus de voix que la dernière fois, selon LifeSiteNews :
La scène politique canadienne est restée largement inchangée après l’élection de lundi, puisque chaque grand parti a conservé presque le même nombre de sièges que celui acquis lors de l’élection de 2019.
Les libéraux de Justin Trudeau ont gagné un siège, tout comme le Nouveau Parti démocratique de Jagmeet Singh. Le Bloc québécois d’Yves-François Blanchet a gagné deux sièges, et le Parti vert est resté le même avec deux sièges. Le Parti conservateur d’Erin O’Toole a perdu deux sièges, et le Parti populaire du Canada de Maxime Bernier n’a pas gagné un seul siège au Parlement.
Dans certaines circonscriptions aux marges très étroites, les bulletins de vote par correspondance pourraient changer le résultat actuel, car ils ne seront comptés que mardi. Les bulletins de vote par correspondance ne devraient pas aider les candidats conservateurs, car les tendances observées tout au long des élections provinciales ont montré que les progressistes votent plus souvent par correspondance. En outre, dans certaines circonscriptions, très peu de voix séparent les candidats, et certains bureaux de vote n’ont pas fini de compter les bulletins. On ne s’attend pas à de grands changements, mais un siège ici ou là pourrait basculer au cours du prochain ou des deux prochains jours.
Les conservateurs sont restés le parti le plus populaire, selon le décompte du vote populaire, obtenant 34 %, contre 32,2 % pour les libéraux.
[…]
Un changement notable dans la composition démographique du vote a été observé dans la hausse du soutien populaire au naissant PPC, qui est passé de 1,62 % en 2019 à 5,1 % en 2021. Cela changera la situation monétaire du CPP, car il n’avait pas reçu suffisamment de fonds lors de la dernière élection pour des remboursements importants. Selon les lois électorales canadiennes, les candidats des partis politiques qui reçoivent soit 2 % du vote national, soit 5 % du vote dans les circonscriptions où ils se sont présentés récupèrent 50 % de l’argent qu’ils ont dépensé.
Dans de nombreuses circonscriptions, les candidats conservateurs ont perdu la course par un nombre égal, ou proche, du pourcentage de votes exprimés en faveur du candidat du PPC dans la même circonscription. Tout au long de la campagne, les conservateurs n’ont pas pris position contre les mesures oppressives de confinement et de ségrégation vaccinale. Le PPC a attiré des électeurs centristes et de droite qui ne soutiennent pas les restrictions du covid.
Le PPC espérait remporter son premier siège, mais Maxime Bernier est resté positif lorsque les résultats sont tombés. Il a déclaré que son parti « avait fait l’histoire ». Bernier a de nouveau perdu sa circonscription de Beauce, au Québec, mais a déclaré : « Je préfère perdre debout, plutôt que de perdre à genoux sans principes. »
En outre, le Parti vert a perdu plus de trois quarts de million de voix, soit environ 75 % de la base électorale.
Hélas, Derek Sloan, ancien ex-député pro-vie du Parti conservateur, n’a pu remporter le siège qu’il briguait, tandis que son ex-concurrente à la course à la chefferie du Parti conservateur, que l’on pourrait aussi qualifier de pro-vie, a remporté son premier siège de député.
Sinon, A mari usque ad mare, tout reste semblable, les libéraux pourront continuer leur œuvre de destruction de la société avec l’appui du NPD, du Bloc, des verts, sinon du Parti conservateur, en promulguant passeport « sanitaire », ségrégation covid-19, financement de l’avortement, avancement de l’euthanasie, restriction des libertés des chrétiens, interdiction des thérapies réparatives, promotion de l'idéologie LGBT, censure, etc.
Le Canada vote en 2021 : pourquoi craindre s’exprimer ?
Par Everyday for Life — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : deagreez/AdobeStock
Avez-vous peur de vous exprimer sur cette « pandémie » et surtout sur les enjeux de cette élection fédérale ? Les grands partis nous ont dit quelle était leur position sur les questions morales, le port du masque, les confinements, les passeports vaccinaux et les mandats. Dans une démocratie, les croyants ne devraient pas s’autocensurer par peur des conséquences. Si c’était la règle, nous n’aurions pas de martyrs chrétiens.
Pourquoi cette peur ? Est-ce la perte d’un emploi bien rémunéré ? De ne pas obtenir une bonne pension ? Le risque d’offenser la famille, les amis et les autres personnes avec lesquelles nous interagissons quotidiennement ?
Cependant, si nous ne nous exprimons pas et ne nous impliquons pas pour défendre ce que nous croyons, d’autres le feront, et ils feront la promotion de choses que nous ne soutenons pas. C’est parce que nous restons de côté que nous en sommes là où nous en sommes aujourd’hui. Où sont les actes des apôtres d’aujourd’hui ? Le silence ne nous mène nulle part en termes de morale solide. Le Canada est déjà une nation anti-chrétienne et anti-vie. La croyance et le culte religieux sont acceptables en privé, mais ne sont plus les bienvenus sur la place publique.
Considérez le projet de loi C-16. Cette loi a modifié la Loi canadienne sur les droits de la personne et le Code criminel. Cette loi non seulement contredit la vision catholique et chrétienne de la personne, mais rend également cette position illégale. Elle ajoute l’identité de genre, l’orientation sexuelle et l’expression de genre à la liste des motifs de discrimination interdits. Cette loi est entrée en vigueur en 2019.
Ensuite, il y a le projet de loi C-14. Cette loi a modifié le Code criminel pour permettre l’aide médicale à mourir. En bref, elle a légalisé l’euthanasie et le suicide assisté par un médecin. Le projet de loi a été adopté en 2016. Plus de 20 000 Canadiens ont été tués intentionnellement depuis que l’euthanasie est devenue légale. Et combien d’autres ont été tués pendant cette « pandémie », sans que nous le sachions ?
Lire la suiteLa position des chefs de partis canadiens sur la vie, la famille et la liberté
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ishmael n. daro/Flickr
Ottawa, Ontario, 16 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Les élections fédérales canadiennes approchent à grands pas et les Canadiens se demandent peut-être quelle est la position des différents candidats sur les questions relatives à la vie, à la famille et à la liberté. Cet article donne un aperçu des idées et des votes des chefs des partis fédéraux les plus en vue.
L’actuel premier ministre a constamment pris des positions contraires aux valeurs des Canadiens pro-vie et, bien qu’il soit un catholique baptisé qui s’est marié dans l’Église, il a admis être en décalage avec la foi catholique. En 2009, Justin Trudeau a déclaré : « En tant que politicien, j’ai des positions politiques sur le mariage gay et sur l’avortement qui ne ressemblent pas du tout à celles de l’Église catholique. »
Trudeau a constamment défendu des positions anti-vie, concernant à la fois l’avortement et l’euthanasie, et a même qualifié l’avortement de « droit fondamental » en faisant référence à son opposition à la motion d’un député conservateur visant à condamner l’avortement sélectif en fonction du sexe.
Sous la direction de Trudeau, l’euthanasie a été officiellement légalisée et il a voté pour étendre la portée de l’euthanasie en appuyant le projet de loi C-7. Ce projet de loi permet aux Canadiens d’être plus facilement tués par des médecins, même s’ils sont malades mentaux.
Trudeau a même voté contre le projet de loi C-510, qui visait à protéger les femmes enceintes contre la coercition à l’avortement.
Trudeau a soutenu publiquement diverses causes LGBT et a été le premier premier ministre canadien à défiler dans un défilé de la fierté.
Trudeau a soutenu le projet de loi C-10, qui permettrait au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes de réglementer l’Internet et les médias sociaux conformément à sa réglementation sur les services de radiodiffusion.
Récemment, Trudeau a également alimenté la peur et inculqué une mentalité de ségrégation aux Canadiens en diabolisant les Canadiens qui choisissent de ne pas prendre les nouveaux vaccins COVID-19 comme des « anti-vaxx », un danger pour la société.
Lire la suiteÉlections canadiennes : les fidèles laissés à eux-mêmes par la hiérarchie de l’Église pour voter
Par Everyday For Life Canada — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : stokkete/AdobeStock
The Catholic Register est publié par l’un des plus grands diocèses catholiques du Canada, celui de Toronto, qui comprend plus de 1,3 million de catholiques. Cette publication a choisi d’abandonner les fidèles pendant l’élection fédérale 2021, une fois de plus.
Voici les deux premières phrases de l’éditorial du 11 septembre 2021, intitulé « Faites votre devoir » : « The Catholic Register ne va pas vous dire pour qui vous devriez voter lors de cette élection fédérale. En tant qu’organisme de bienfaisance enregistré, nous devons rester non-partisans. » Vraiment ? Ne blâmez pas Revenu Canada pour votre non-décision. La décision vient des dirigeants catholiques.
En tant qu’organisme de bienfaisance enregistré, The Catholic Register n’est pas obligé de rester neutre, au contraire, il s’assoit intentionnellement sur la barrière. Pourquoi ? Pour pouvoir servir le monde temporel avant le monde spirituel. Il peut faire passer l’argent avant Dieu. Le journal demande aux fidèles de faire leur devoir, tout en refusant de faire le sien. C’est de l’hypocrisie. L’Église catholique à travers le Canada fait exactement ce que fait The Catholic Register. Ils savent qui beurre leur pain. Les évêques également sont soit silencieux sur les choix sérieux qui doivent être faits dans cette élection, soit refusent tout simplement de s’engager, sauf pour dire : suivez votre conscience. Nous avons emprunté cette voie. Et elle mène à une culture de mort.
Les bergers du Canada n’ont rien appris de la grave erreur morale qu’ils ont commise au sujet de l’avortement, de la contraception et du divorce, avec leur Déclaration de Winnipeg de 1968. En fait, sur ces questions morales importantes, ils ont indiqué aux fidèles qu’« en accord avec les principes acceptés de la théologie morale, si ces personnes ont essayé sincèrement mais sans succès de poursuivre une ligne de conduite en accord avec les directives données, elles peuvent être assurées en toute sécurité que, quiconque choisit honnêtement la voie qui lui semble juste le fait en bonne conscience. » C’est une morale de cafétéria, « ma façon ». En bref, faites ce que votre conscience vous dit qui est la bonne chose à faire. Et The Catholic Register vous offre le même conseil pour cette élection de 2021. Comme le dit la dernière phrase de l’éditorial, « Laissez votre conscience être votre guide ». Au fil des décennies, le relativisme a été notre guide, et malheureusement, il s’est répandu comme un cancer détruisant la foi et la vérité.
Lire la suiteLe programme électoral du Parti libéral du Canada s’en prend aux groupes pro-vie
Justin Trudeau
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lovers Lounge/Flickr
2 septembre 2021, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Le Parti libéral du Canada du Premier ministre Justin Trudeau s’en prend aux groupes pro-vie dans son programme de campagne électorale publié plus tôt cette semaine.
« Un gouvernement libéral réélu s’engage à : ... Ne plus accorder un statut d’organisme de bienfaisance à des organisations antiavortement (par exemple, les centres de crise de grossesse) qui fournissent des services de consultation malhonnêtes aux femmes au sujet de leurs droits et des options qui sont à leur disposition à toutes les étapes de la grossesse », peut-on lire dans une partie du programme de 86 pages intitulé « Avançons ensemble ».
Le programme du parti libéral affirme que « les organisations anti-choix travaillent activement à la diffusion de fausses informations sur l’avortement, mettant ainsi en danger la santé et la sécurité de jeunes et de femmes vulnérables. »
À la page 4 (ou page 13 du PDF) du document « Avançons ensemble », sous la rubrique « Protection de votre santé sexuelle et reproductive et de vos droits à cet égard », les libéraux affirment que s’ils sont élus, ils établiront des règlements en vertu de la Loi canadienne sur la santé régissant l’accessibilité des services de santé sexuelle et reproductive afin qu’il ne fasse aucun doute, peu importe où une personne vit, qu’elle ait accès à des services de santé sexuelle et reproductive accessibles au public. »
« Si une province ne respecte pas cette norme, cela entraînerait une pénalité automatique appliquée aux transferts fédéraux en matière de santé », peut-on lire dans le document.
Les libéraux promettent également de fournir jusqu’à « 10 millions de dollars à Santé Canada pour l’élaboration d’un portail facilement accessible qui fournit des informations exactes, sans jugement et fondées sur des données sur la santé et les droits sexuels et reproductifs, qui comprendra une section qui dévoile des renseignements erronés sur l’avortement. »
Lire la suiteNotre devoir le 20 septembre, aux urnes, en tant que pro-vie
Par The Interim — Traduit et publié par Campagne Québec-Vie avec la permission du The Interim — 24 août 2021 — Photo : Atlas/AdobeStock
Le bref électoral a été émis et, un peu moins de deux ans après le début du mandat minoritaire du Premier ministre Justin Trudeau, les Canadiens retournent dans l’isoloir pour décider de 338 élections de députés. Il est utile de se rappeler qu’il ne s’agit pas d’une élection unique, mais de plusieurs élections simultanées. Nous n’élisons pas un Premier ministre pour nous diriger ou un parti pour gouverner, mais 338 députés pour nous représenter au Parlement. En tant que Canadiens pro-vie, nous devons donner la priorité au droit à la vie lorsque nous voterons le 20 septembre. Comme le dit Campaign Life Coalition dans son bulletin national de septembre :
Nous soutenons les candidats pro-vie, quel que soit leur parti. Au fil des ans, nous avons soutenu des candidats pro-vie du Parti libéral, du NPD et du Parti vert. Cependant, sous la direction des récents chefs, ces partis ont interdit aux pro-vie de se présenter sous leur bannière. Justin Trudeau est l’exemple le plus infâme de cette gouvernance autoritaire, annonçant en 2014 que les candidats libéraux ne pouvaient pas avoir d’opinion pro-vie ou, s’ils en avaient, parler ou voter en faveur d’initiatives pro-vie au Parlement. Nous soutenons les conservateurs pro-vie, les candidats du Parti de l’héritage chrétien et tous les pro-vie. En 2019, nous avons soutenu les candidats pro-vie du Parti populaire du Canada de Maxime Bernier, et nous le ferons à nouveau. De même, nous soutiendrons les candidats pro-vie du nouveau parti de Derek Sloan. Le 28 juillet, Sloan a annoncé qu’il formait un nouveau parti, mais au moment de mettre sous presse, les détails de son nom et de son programme n’avaient pas encore été annoncés, car l’ancien candidat à la direction du Parti conservateur attend l’approbation d’Élections Canada [qu'il n'aura pas pour ces élections]*. Certains d’entre vous craignent de diviser le vote de la droite et du centre et de permettre aux libéraux d’être réélus. Nous vous rappelons que le seul vote gaspillé est celui qui est accordé à un candidat qui ne reflète pas vos valeurs. Nous vous encourageons vivement à vous renseigner sur les candidats qui se présentent aux élections dans votre circonscription et à ne soutenir que les candidats pro-vie. Les partis doivent comprendre qu’ils ne peuvent pas gagner notre soutien en étant « la moins mauvaise option » ou « la meilleure alternative » à un autre mauvais parti. La regrettée Heather Stilwell… a un jour lancé une boutade : « Si vous votez pour le moindre des maux, tout ce que vous avez, c’est le mal. » Les partis et les dirigeants doivent mériter notre soutien en défendant la vie humaine innocente. Les candidats pro-vie individuels ont gagné notre soutien.
Votez selon votre conscience, mais assurez-vous que votre conscience est bien informée. Nous n’élirons jamais un Parlement pro-vie ou n’obtiendrons jamais de lois pro-vie si nous, les pro-vie, ne faisons pas de l’opposition à l’avortement et à l’euthanasie un test décisif pour ceux qui cherchent à gagner notre soutien. Il ne suffit pas de vaincre le gouvernement Trudeau, aussi terrible qu’il ait été en matière de vie et de famille, avec ses attaques constantes contre la vérité morale. Remplacer un gouvernement libéral anti-vie par un gouvernement conservateur anti-vie ne fait rien pour protéger ceux qui sont vulnérables à la culture de mort. Le 20 septembre, votez pro-vie.
*Commentaire d'A.H.
Trudeau déclenche des élections fédérales au Canada pour le 20 septembre
Justin Trudeau.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : taylor hartley/Flickr
Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Après que le déclenchement possible d’élections fédérales ait fait l’objet de nombreuses spéculations, le premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé dimanche que les Canadiens se rendront aux urnes le 20 septembre 2021.
« Après avoir traversé 17 mois comme nous n’en avons jamais connu, les Canadiens méritent de choisir à quoi ressembleront les 17 prochains mois, les 17 prochaines années et au-delà », a déclaré Trudeau.
Le gouverneur général du Canada, Mary Simon, a accédé à la demande de Trudeau de dissoudre le Parlement.
Le déclenchement des élections par M. Trudeau ne laisse que 36 jours aux partis pour faire campagne, soit le délai le plus court autorisé par la loi.
Au Canada, bien que les élections soient fixées et organisées tous les quatre ans, le parti au pouvoir peut à tout moment demander au chef d’État officiel du Canada, le Gouverneur général, de dissoudre le Parlement. Si le Gouverneur général accepte, ce qui est la coutume, une élection doit être organisée.
Lors d’un entretien avec les médias dimanche, M. Trudeau a affirmé qu’une élection était maintenant nécessaire, car « en ce moment crucial et lourd de conséquences, qui ne voudrait pas avoir son mot à dire ».
Le député Erin O’Toole, chef du Parti conservateur du Canada (PCC) et catholique pro-avortement, a déclaré à plusieurs reprises qu’il ne voulait pas d’élections pour le moment. De nombreux sondages le montrent à la traîne derrière Trudeau.
O’Toole a ouvertement déclaré à plusieurs reprises qu’il est « pro-choix ».
Le député canadien indépendant Derek Sloan, qui a été évincé du PCC début janvier, a récemment annoncé qu’il allait créer son propre parti fédéral pour « reconquérir le Canada ».
« Le parti sera explicitement pro-vie. La façon dont nous y parviendrons sera discutée, mais l’avortement ne sera pas une idée neutre dans le parti », a déclaré Sloan à LifeSiteNews.
Le PCC permet toujours aux candidats d’avoir des opinions pro-vie. Le Parti populaire du Canada, dirigé par l’ancien député du PCC Maxime Bernier, permet également à ses candidats d’exprimer des opinions pro-vie.
Bernier est le seul chef de parti fédéral qui s’est prononcé fermement contre les vaccins obligatoires COVID-19 et les passeports vaccinaux.
À l’heure actuelle, M. Trudeau détient un gouvernement minoritaire avec 155 sièges, tandis que le PCC de M. O’Toole détient 119 sièges. Le parti séparatiste Bloc Québécois détient 32 sièges, et le NPD en a 24. Il y a cinq députés indépendants, deux députés verts et un siège vacant.
La Chambre des communes du Canada compte 338 sièges au total. Pour qu’un parti forme un gouvernement majoritaire, il lui faut au moins 170 sièges.
Lire la suiteTrump va poursuivre Google, Facebook et Twitter pour l’avoir banni de leur plateforme, lui et d’autres Américains
Donald Trump.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Shealah Craighead/White House/Flickr
Bedminster, New Jersey, 7 juillet 2021 (LifeSiteNews) — L’ancien président Donald Trump a annoncé mercredi qu’il intentait un recours collectif contre le PDG de Google Sundar Pichai, le PDG de Facebook Mark Zuckerberg et le PDG de Twitter Jack Dorsey pour l’avoir banni de leurs plateformes de médias sociaux.
M. Trump a annoncé qu’il serait le principal — mais non le seul — plaignant dans une action en justice visant à annuler son retrait forcé « et celui d’autres courageux patriotes » des plus grandes plateformes de communication du monde, ainsi qu’à obtenir des dommages-intérêts punitifs. Le procès sera soutenu par l’America First Policy Institute, une organisation relativement nouvelle dirigée par d’anciens collaborateurs de Trump, Linda McMahon et Brooke Rollins.
Trump a fait valoir que si les entreprises Big Tech sont techniquement des entités privées, cela ne rend plus compte de toute la réalité de la situation à la lumière de la « collusion » avec et de la « coercition » du gouvernement pour faire taire les ennemis politiques des démocrates, entre la règle fédérale Article 230, qui les exonère de toute responsabilité juridique pour le contenu des utilisateurs qu’ils autorisent, et la pression des politiciens démocrates. Le mois dernier, des fuites de courriels ont révélé que la campagne 2020 du président Joe Biden avait exhorté Facebook à supprimer une vidéo du fils de leur opposant de l’époque, Donald Trump junior.
Facebook et Twitter ont tous deux utilisé la [soi-disant]* émeute du 6 janvier au Capitole américain, dont les démocrates et leurs alliés ont tenté de faire valoir qu’elle avait été « incitée » par Trump, comme prétexte pour bannir ce dernier de la plateforme, prétendant craindre de nouvelles violences qui seraient soi-disant inspirées par les propos de Trump. En juin, à la suite des appels du soi-disant « conseil de surveillance » de l’entreprise à élaborer de nouvelles règles en la matière, le vice-président des affaires mondiales de Facebook, Nick Clegg, a annoncé « de nouveaux protocoles d’application à appliquer dans des cas exceptionnels » comme celui de Trump, et que l’interdiction de l’ex-président restera en vigueur jusqu’au 7 janvier 2023, deux ans après le début de sa suspension au début de cette année.
*Commentaire d'A. H.
Lire la suiteMexique : Mgr Villareal rappelle aux catholiques de voter en fonction des enjeux de l’avortement et du mariage
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Nick Vangopoulos/Dreamstime
À l’approche des élections fédérales au Mexique, Mgr Hector Perez Villareal, évêque auxiliaire de Mexico, rappelle aux catholiques de voter en fonction des enjeux importants tels que la défense de l’enfant à naître et le mariage, rapporte la FSSPX.News :
« Pouvons-nous être libres en votant le 6 juin prochain ? Qui décidera de notre vote ? Les sondages, les campagnes médiatiques, les influenceurs ? Ceux qui en appellent au “vote utile” ou au choix du “moins mauvais” ne peuvent pas être de bons conseillers », écrit Mgr Hector Perez Villareal dans Desde la fe, le site officiel de l’archidiocèse, le 25 avril dernier.
Et pour que le message soit bien clair, le prélat ajoute : « nous devons éviter d’être complices de ces campagnes de désinformation, de soutenir les candidats qui sont opposés à la vie et à l’institution du mariage ».
Se sentant sans doute particulièrement visé, le gouvernement progressiste du Mexique a publié le lendemain, par le biais du ministère de l’Intérieur, un communiqué dans lequel il met en garde les associations religieuses sur le comportement qu’elles doivent adopter pendant des élections :
« Prenez garde de ne pas vous engager dans la propagande ou le prosélytisme politique, que ce soit en faveur ou contre des candidats, des idéologies partisanes ou des partis politiques ».
Au passage, rappelons simplement que 80 % de la population mexicaine se dit catholique.