Une alliance pour contrer le mondialisme se forme en Europe
Par Eric Pilon (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : Breitbart et The National Post/Voici la source de la photo : ActuaLité/Wikimedia Commons, CC BY-SA 2.0, Leewarrior/Pixabay
Vous aurez peut-être remarqué que Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur d’Italie, et Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie ont une orientation sensiblement chrétienne dans leurs politiques et parti respectifs, ainsi que certains partis, bien qu’à des degrés différents, comme le PiS, au pouvoir en Pologne, Vox en Espagne, etc. Ils ont à cœur de défendre la famille normale saine et chrétienne. Viktor Orbán propose un plan en sept point, dont celui-ci, le sixième, « personne ne devrait être discriminé parce qu'il se déclare chrétien, » d'après Breitbart.— A. H.
Beaucoup de fil à retordre attend le duo Allemagne-France en vue des prochaines élections européennes.
Emmanuel Macron, président de France,
et Angela Merkel, chancellier d'Allemagne.
Des partis politiques sous la direction du ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, ont scellé lundi une nouvelle alliance dont l’ambition est de former la faction la plus puissante du parlement européen et de revoir les politiques de l’Union européenne (UE) en matière de migration, de sécurité, de famille et d’environnement. Lors d’une conférence de presse à Milan, Matteo Salvini a déclaré que l’objectif premier du nouveau mouvement, appelé « Vers une Europe du bon sens », est de « gagner et transformer l’Europe ». Le ministre italien y était accompagné de représentants de partis populistes de l’Allemagne, de la Finlande et du Danemark.
Lire la suiteUn Espagnol arrêté pour avoir aidé sa femme à se suicider : le débat sur l’euthanasie est rouvert en Espagne
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Marco Verch/Flickr
Encore un crime répugnant qui risque de faire pencher du côté de l'euthanasie ceux qui n'auront pas compris l'aspect hideux de ce geste. Extrait de Gènéthique :
Maria-José Carrasco, 61 ans, souffrait de sclérose en plaques depuis trente ans. Son mari Angel Fernandez, 69 ans, lui a administré mercredi une substance létale, à leur domicile de Madrid. Immédiatement arrêté, il a reconnu « qu'il lui avait administré une substance, pour provoquer sa mort, afin qu'elle ne souffre plus ». Il a été remis en liberté sur décision du juge. Une enquête est ouverte pour « délit d’aide au suicide ».
A un mois des élections législatives espagnoles, le débat sur l’euthanasie est relancé.
Un eurodéputé polonais : « Nous voulons défendre les valeurs chrétiennes avec Vox »
Abbaye du mont-St-Michel, France.
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Diliff/Wikimedia Commons
Vox est ce parti espagnol assez récent qui, ayant été formé le 12 décembre 2013, remporta d’un seul coup ses douze premiers sièges au parlement andalous, semant l’inquiétude parmi les partis de gauche du pays. Vox s’oppose à un certain nombre de choses, dont l’avortement.
Le PiS, Prawo i Sprawiedliwość (Droit et justice), est le parti au pouvoir en Pologne. Les deux partis se sont rencontrés et songent apparemment à s’allier en prévision des élections européennes, et ils ont tous deux ceci en commun : la défense des valeurs chrétiennes. D’après Countingstars :
Le président de Vox, Santiago Abascal, s’est rendu en Pologne accompagné d’Iván Espinosa de los Monteros, le vice-secrétaire aux relations internationales de Vox, qui connaît bien ce pays slave, y ayant travaillé pendant quelques années [...]
Mercredi matin, Abascal et Espinosa de los Monteros ont été reçus à la Chancellerie du Premier ministre, de sorte que le parcours des dirigeants Vox a acquis les caractéristiques d’une visite institutionnelle de haut niveau. Ils y ont rencontré Adam Lipiński, secrétaire d’État à la Chancellerie du Premier ministre, et Łukasz Schreiber, secrétaire d’État responsable des relations avec le Cortes [Assemblée nationale d’Espagne]. Selon M. Schreiber, Marek Suski, chef du cabinet politique du Premier ministre polonais, et l’eurodéputé Kosma ont également assisté à la réunion, ainsi que M. Kosma Złotowski [...]
PiS veut « défendre les valeurs chrétiennes avec Vox ».
Après la rencontre à la Chancellerie du Premier ministre, les dirigeants des Vox ont été reçus à la Chancellerie du ministère des Affaires étrangères, où ils ont rencontré le vice-ministre des Affaires étrangères et de la Politique européenne, Szymon Szynkowski vel Sęk. Vox a indiqué qu’ils ont traité avec lui « des questions liées à l’avenir de l’Union européenne, au contrôle de l’immigration illégale, aux relations avec l’OTAN et à la défense des États-nations ». Enfin, en fin de matinée, Abascal et Espinosa de los Monteros se sont rendus au siège national du PiS, rue Nowogrodzka, où Jarosław Kaczyński les a reçus. L’eurodéputé Złotowski, qui a également assisté à cette réunion, a déclaré : « Nous voulons défendre les valeurs chrétiennes conjointement avec Vox au Parlement européen et renforcer le rôle des États nationaux dans l’UE. » Le bilan d’Abascal est très similaire : « Tisser des alliances pour défendre la seule Europe possible, fondée sur le respect de la souveraineté de ses États et de ses racines culturelles chrétiennes ». Il semble qu’il y ait une bonne harmonie entre le PiS et Vox.
2,4 millions de pro-vie marchent dans les rues d’Argentine
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Campagne Québec-Vie participera aussi à la Marche pour la Vie du 9 mai à Ottawa, venez nombreux que nous puissions l’être autant qu’en Argentine ! Nous préparons d’ailleurs quelques autobus pour transporter les pro-vie désireux de marcher pour la Vie. Extrait de Gènéthique :
Ils étaient 300 000 dans les rues de Buenos Aires samedi dernier, selon les organisateurs. Et d’autres Marches pour la Vie étaient aussi organisées dans 200 villes à travers l’Argentine, « 2 400 000 en additionnant tous les participants aux différentes marches du pays ».
Devant la foule réunie avenue du Libérateur, majoritairement composée de jeunes, l’organisateur de cette Marcha por la Vida, Alejandro Geyer, a expliqué que « cette marche nous invite à continuer à défendre trois principes majeurs : la vie de l’enfant à naître, le droit pour les familles d’éduquer librement leurs enfants loin de l’idéologie du genre, et la prise de conscience que nous sommes dans une année d’élections, nous allons donc décider de l’avenir de la Patrie, de notre famille et de millions d’enfants à naître.
Le ministre de la Famille d’Italie œuvre au projet d’une coalition pour les élections européennes : « L’Europe doit revenir à son identité et ses racines judéo-chrétiennes »
Lorenzo Fontana, ministre de la Famille d'Italie.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le ministre de la Famillle d’Italie, Lorenzo Fontana, serait la cheville ouvrière d’un vaste projet du gouvernement italien pour une coalition de partis nationalistes en vue des élections européennes. Ce catholique pratiquant, tenant de la messe tridentine, s’oppose ouvertement à l’avortement et aux duos homosexuels. Espérons que ce projet réussira, en regroupant notamment les partis au pouvoir de Pologne, de Hongrie et d’Italie, qui trouveront sûrement un terrain d’entente dans le christianisme. Voici un extrait du journal Le Monde, qui bien sûr parle d’ultraconservateurs et d’extrême droite radicale ou dure quand il s’agit des divers acteurs de cet imposant projet :
Lire la suiteLe ministre de l’intérieur italien, Matteo Salvini, à Varsovie pour y rencontrer, mercredi 9 janvier, les dirigeants du parti ultraconservateur au pouvoir, Droit et justice (PiS), et évoquer une grande alliance des droites radicales aux élections européennes de mai. Marine Le Pen réunissant, à Paris, des correspondants étrangers pour leur dire comment « l’Europe peut changer, de l’intérieur et radicalement » après ce scrutin. Des déclarations à la presse belge de Gerolf Annemans, du parti Vlaams Belang et vice-président de l’Europe des nations et des libertés (ENL, le groupe d’extrême droite qui rassemble actuellement 34 élus de 8 pays, dont 15 Français du Rassemblement national, RN) annonçant notamment un possible ralliement des Italiens du Mouvement 5 étoiles au lendemain du vote.
[…]
Le principal artisan des tentatives de rapprochement est, pour l’instant, Matteo Salvini, le ministre italien de l’intérieur. L’agenda de sa Ligue, et même de son gouvernement, est organisé autour de l’échéance européenne. L’opposition aux politiques de la Commission de Bruxelles semble d’ailleurs être le principal facteur de cohésion entre la Ligue et son allié, le Mouvement 5 étoiles.
Scrutin : François Legault ne fera pas comme Justin Trudeau
François Legault, Premier ministre du Québec.
Par Patrick Bergeron (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : Journal de Montréal / Voici la source de la photo : Courtoisie
La réforme du système électoral a été mise en branle et le gouvernement veut présenter son projet de loi avant octobre 2019.
Mercredi dernier, la ministre québécoise de la Justice, Sonia LeBel, a annoncé par le biais d'un communiqué de presse que son gouvernement avait amorcé les procédures pour réformer le mode de scrutin. Les caquistes ont adopté un décret qui leur permet de consulter le directeur général des élections (DGEQ) afin qu'il leur prête assistance dans la rédaction du projet de loi.
Mme LeBel a déclaré que « la réforme du mode de scrutin est un dossier non seulement important, mais non partisan. Le DGEQ jouera un rôle-clé dans cette réforme en raison de son expertise en matière d'organisation des élections ».
« Cette mesure est nécessaire pour respecter notre engagement de présenter un projet de loi avant octobre 2019 », a-t-elle ajouté.
Notons que François Legault tient mordicus à procéder à ce changement majeur. Durant la dernière campagne électorale, il avait même assuré aux Québécois qu'il ne se comporterait pas comme Justin Trudeau, lui qui, une fois élu premier ministre du Canada, avait abandonné sa promesse de réformer le mode de scrutin à l'échelle fédérale.
Tous les partis à l'Assemblée nationale veulent aller de l'avant avec ce changement, sauf le Parti libéral du Québec (PLQ). Quoi qu'il en soit, M. Legault « ne voit pas pourquoi les libéraux auraient un veto » et il a l'intention d'agir dans les meilleurs délais pour respecter ses engagements.
En Australie 33 sexes différents sur le certificat de naissance
Sidney, Australie.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo : horstmueller_HH/Pixabay
En novembre 2019, les Australiens sont appelés aux urnes pour changer de gouvernement. Si le parti Labour (les travaillistes) remportait les élections, une loi pourrait être adoptée : celle qui prévoit que lors de la naissance d’un enfant, les parents auraient la possibilité de choisir entre 33 sexes différents outre masculin et féminin. Parmi les variantes on trouve « omni-gender », « neutrois », « intersex ».
Évidemment la proposition de loi est faite pour ne discriminer personne !
Au secours, le monde est devenu fou : il est atteint de genderofolie aiguë…
Analyse : Ce parti pro-vie met fin à 40 ans de régime socialiste dans la plus grande région d’Espagne
Santiago Abascal, chef du Parti Vox.
Par Gualberto Garcia Jones, Esq. — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Vox España/Flickr
Espagne, 4 décembre 2018 (LifeSiteNews) — Le philosophe français Joseph de Maistre a écrit qu’une contre-révolution n’est pas le contraire d’une révolution, mais plutôt une révolution opposée active.
Les derniers signes de la révolution opposée à la mondialisation laïque moderne sont apparus dimanche, lorsque les élections en Andalousie — la région autonome la plus peuplée d’Espagne (semblable à un État américain) — ont donné au Parti socialiste espagnol (PSOE) sa première défaite depuis l’ère constitutionnelle moderne (1982).
La montée d’une contre-révolution sans honte pour Dieu et la Patrie contre la mondialisation laïque est une réalité en Amérique du Nord (États-Unis), en Amérique du Sud (Brésil), en Europe de l’Est (Hongrie et Russie), et maintenant, comme le révèle l’élection en Andalousie, même dans certains lieux d’Europe occidentale.
Cette contre-révolution antimondialiste est souvent identifiée à un « effet Trump » mondial. La comparaison est appropriée non pas tant pour ce qu’est Trump en tant qu’individu, mais pour l’ensemble des électeurs que le président Trump représente. Dans l’ère moderne postsoviétique où le marxisme culturel était en train de vaincre la civilisation occidentale avec une efficacité dont l’armée rouge n’aurait jamais pu rêver, la victoire improbable de Trump sur les marxistes culturels du parti démocratique moderne a donné espoir à de nombreuses personnes patriotiques dans le monde qui ne sont pas à l’aise à l’idée d’échanger leur propre identité nationale contre la citoyenneté mondiale utopique d’Obama.
Même après les victoires de Donald Trump, Viktor Orbán et Jair Bolsonaro, les médias libéraux monolithiques restent incapables de croire que cette contre-révolution n’est pas un phénomène isolé, de type redneck [« Nuque rouge », ou pour ceux qui l’utilise péjorativement : péquenaud].
Lire la suiteLes premiers députés d’un parti chrétien et pro-vie
Santiago Abascal, chef du Parti Vox.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Contando Estrelas/Flickr
Vox, parti espagnol formé le 12 décembre 2013 par d’anciens membres du Parti Populaire dont ils se sont séparés, a récolté ses premiers députés en Espagne le 2 décembre, et 12 d’un coup (mieux que le petit tailleur), au Parlement d'Andalousie, lors d'élections régionales.
Le Parti Vox, dirigé par Santiago Abascal, prône entre autres, d’après Wikipédia, « la monarchie, la démocratie chrétienne et les valeurs de la famille traditionnelle, » ce qui est déjà pas mal pour un parti politique. En outre, « Vox se distingue d’autres partis d’implantation récente comme UPyD, Podemos et Ciudadanos par sa position totalement hostile à l’avortement. » Santiago Abascal a d’ailleurs participé, si l’on en croit encore Wikipédia, à des Marches pour la Vie d’Espagne. Enfin, Vox est pour « la promotion de la natalité moyennant des aides familiales. » Le parti se fait bien sûr étiqueter « extrême droite » par les journalistes des grands journaux. Extrait du Journal de Montréal :
Un petit parti d’extrême droite Vox, a fait son entrée dimanche dans un parlement régional, une première en Espagne, en remportant 12 sièges aux élections en Andalousie et mis fin à la domination de la gauche dans la région la plus peuplée du pays […]
Après dépouillement de plus de 99 % des bulletins de vote, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) enregistre le pire résultat de son histoire en Andalousie, une région méridionale de 8,4 millions d’habitants.
Il tombe de 47 à 33 sièges (sur 109). Ceux obtenus par ses alliés de la gauche radicale ne lui suffiront pas pour parvenir à la majorité absolue de 55 sièges sur 109 et donc pour former un gouvernement.
Le PSOE dirige l’Andalousie, seul ou en coalition, depuis 1982 mais n’a pas réussi à faire reculer le chômage et a été éclaboussé par un vaste scandale dans lequel sont impliqués deux anciens présidents de la région […]
Vox, né en 2013 et opposé à l’immigration illégale et à l’indépendantisme catalan, a dépassé les prévisions des sondages qui le créditaient au mieux de cinq sièges.
[…]
Mathématiquement, en s’alliant à Vox, les deux partis de droite auraient une majorité de gouvernement avec 59 sièges. Aucun parti n’a exclu cette alliance sans précédent.
Trump perd la majorité à la Chambre des représentants mais conserve le Sénat avec gains
Donald Trump, président des États-Unis.
Blog d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Aaron P. Bernstein/Getty Images (trouvée sur LifeSiteNews)
Il sera désormais plus difficile pour le président de faire avancer un agenda pro-vie, et ce jusqu’à la fin de son mandat. Extrait du Figaro :
Les démocrates reprennent de justesse la Chambre des représentants aux républicains. Ils comptent désormais 219 élus contre 193 lors de la précédente mandature, la majorité étant à 218 sièges. Les républicains conservent toutefois le Sénat avec 51 sièges contre 45 pour les démocrates. Mieux, ils progressent de deux sièges par rapport à 2016. Cinquante postes de gouverneurs étaient en jeu. Les républicains en remportent 25 contre 22 pour les démocrates.