Cardinal Burke : Les catholiques fidèles doivent rester dans l’Église et demander des comptes aux évêques par rapport à la tradition apostolique
Le cardinal Raymond Leo Burke.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Alpha News/YouTube
29 août 2022 (LifeSiteNews) — Dans une entrevue accordée au média catholique allemand Die Tagespost, le cardinal Raymond Leo Burke a encouragé les catholiques fidèles à rester dans l’Église par fidélité au Christ, et à travailler de l’intérieur de l’Église pour une réforme ecclésiastique indispensable, même si cela doit nécessiter de corriger ouvertement les évêques lorsqu’ils trahissent la foi.
« Les catholiques doivent témoigner de la vérité de la foi », a déclaré le cardinal Burke. Répondant à la détresse des catholiques orthodoxes face à l’agenda des évêques pro-synode, tels ceux d’Allemagne et d’Irlande qui poussent agressivement à la création d’une « autre Église et d’une autre foi », Burke a tenté de soutenir les laïcs dans leur témoignage au Christ, en déclarant : « Dans la tradition de l’Église, un synode est un moyen de trouver comment défendre et promouvoir la foi catholique, et non de créer une autre Église et une autre foi. Je pense que ces bons catholiques, aussi douloureux que cela soit, doivent rester dans leurs communautés et se battre pour la vérité de la foi. »
« Si tout le monde partait, a-t-il poursuivi, l’Église tomberait alors entre les mains de ceux qui détruisent la foi catholique et sa pratique. Il est important que les fidèles ne quittent pas l’Église, car le Christ nous a promis de rester toujours avec nous dans l’Église. Nous restons donc avec le Christ, même si nous devons parler très ouvertement avec nos propres évêques lorsqu’ils proposent quelque chose qui ne correspond pas à la foi catholique. Nous devons revenir à la tradition sacrée ».
Soulignant la nécessité d’être fidèle à la tradition apostolique de l’Église, le cardinal a déclaré : « Appeler “rigidité” la fidélité à la doctrine catholique est tout simplement faux. » Le cardinal Burke a rappelé aux fidèles laïcs qu’ils ont le droit et le devoir d’exprimer leurs préoccupations concernant l’Église à leurs pasteurs. Il a également rappelé aux évêques leur devoir de maintenir la foi, ce dont ils ont fait serment lors de leur consécration épiscopale.
Lire la suiteConférence de Mgr Carlo Maria Vignò sur le Great Reset
Mgr Carlo Maria Viganò.
Conférence de Mgr Carlo Maria Viganò transcrite par Fabien Laurent (Médias Presse Info) — Photo : Civitas/YouTube
« Agere sequitur esse » : la vision « théologique » du Great Reset
Chers amis,
Je suis très heureux de cette opportunité qui m’a été accordée de participer à cette édition de votre Université d’Été. C’est pour moi un grand honneur de pouvoir offrir mes plus chaleureuses salutations aux militants de Civitas, en commençant par votre Président, M. Alain Escada, le Secrétaire général, M. Léon-Pierre Durin, votre cher Aumônier, le Père Joseph, ainsi que les Capucins de la Tradition.
Quand l’être humain agit, il agit en vue d’une fin. Son action, ce qu’il fait, représente un moyen ordonné à une fin, qui peut être moralement bonne ou mauvaise. L’action procède de la volonté, et elle naît de la pensée, qui est un acte de l’intelligence. Ce que nous faisons est déterminé par qui nous sommes (l’ensemble de nos facultés : mémoire, intelligence et volonté). La scolastique résume parfaitement ce concept en trois mots : agere sequitur esse.
Personne n’agit sans but. Et même ce qui se passe sous nos yeux depuis plus de deux ans maintenant est la conséquence d’un ensemble de causes concomitantes qui présupposent une pensée initiale, un principe informateur, pour ainsi dire. Et quand nous réalisons que les raisons qui nous sont données pour justifier les actions entreprises n’ont aucun caractère rationnel, cela signifie que ces raisons sont des prétextes, de fausses raisons, qui servent à cacher une vérité inavouable.
Telle est la façon de procéder du Malin. Quand il nous tente, il ment pour nous faire croire qu’il est notre ami, qu’il se soucie de notre bien. Tout comme un bonimenteur de foire, le diable nous propose ses trouvailles miraculeuses, ses élixirs de bonheur et de richesse, pour la somme modique de notre âme immortelle. Mais cela, comme un escroc, il omet de le dire, bien sûr, tout au plus il l’écrit en petits caractères dans les clauses du contrat.
Tout est mensonge quand il s’agit de Satan. Les prémisses sont fausses : Votre Dieu vous opprime avec de lourds préceptes. Les promesses sont fausses : vous pouvez décider et obtenir ce que vous voulez. Et tout est mensonge également quand les serviteurs de Satan s’organisent pour établir la dystopie du Nouvel Ordre Mondial.
Eh bien, puisque nous ne pouvons pas nous attendre à ce que les conspirateurs du Great Reset nous disent clairement quel est leur objectif final — puisqu’il s’agit de quelque chose d’inavouable et de criminel — nous pouvons néanmoins reconstruire la mens, la pensée qui guide leurs actions en connaissant les principes qui inspirent leur agir et en les étayant avec leurs propres mots. Et nous sommes également capables de comprendre que les raisons données ne sont que des prétextes. Or, justement les prétextes, tels qu’ils sont présentés, démontrent la malice et la préméditation, car si leur projet était honnête et bon, ils n’auraient pas besoin de le déguiser avec des excuses illogiques et incohérentes.
Mais qu’est-ce que c’est, ce Great Reset ? C’est l’imposition forcée d’une quatrième révolution industrielle qui conduira le système économique et social actuel à l’implosion, et permettra, par un appauvrissement général et une réduction drastique de la population, la centralisation du pouvoir entre les mains d’une élite d’aspirants à l’immortalité et à la domination du monde. Ils voudraient nous réduire à une masse amorphe de clients/esclaves confinés dans des box et perpétuellement connectés au réseau.
À travers le Great Reset, ils veulent effacer la société chrétienne occidentale afin d’instaurer une synarchie libérale-communiste sur le modèle de la dictature chinoise, dans laquelle toute la population est contrôlée et manœuvrable à volonté. Dans une société inspirée même en partie seulement par les valeurs du catholicisme, les groupes de pouvoir financier et l’élite du Nouvel Ordre Mondial n’auraient pas leur place. Mais cela ne doit pas nous laisser croire que leur opposition à la société chrétienne a une motivation simplement économique et politique. En réalité, ce qui déclenche cette haine, c’est qu’il puisse exister, même dans le coin le plus reculé de la planète, une alternative possible à la dystopie mondialiste, un monde dans lequel l’employeur peut honnêtement payer ses employés, dans lequel l’État impose des impôts raisonnables aux citoyens, dans lequel les œuvres de charité rendent gratuitement et sans spéculation les services, dans lequel l’innocence des enfants est respectée et la propagande LGBTQ+ n’est pas autorisée. Un monde dans lequel le Règne social de Jésus Christ se montre non seulement comme possible, mais comme la meilleure forme de société, administrée pour le bien commun et pour la gloire de Dieu.
Lire la suiteJ.-H. Westen bloqué par le père Martin sur Twitter pour une critique de sa vision LGBT et de son maintien en poste au Vatican
À gauche, James martin, à droite, le pape François.
Piero Maresca — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : James Martin/Twitter
25 août 2022 (LifeSiteNews) — L’éminent prêtre jésuite pro-LGBT, le père James Martin, a bloqué sur son compte personnel jeudi John-Henry Westen, de LifeSite, sur Twitter.
Cette décision intervient après que le cofondateur de LifeSite eût critiqué la reconduction de Martin par le pape François dans son rôle de conseiller pour les communications du Vatican. M. Westen avait également appelé à prier pour le pape et l’Église.
Martin a annoncé jeudi sur Twitter que le pape François l’avait nommé pour un nouveau mandat de cinq ans en tant que conseiller du Dicastère pour la communication du Vatican. Il a également mis en lien une lettre écrite par le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin, datée du 21 mars 2022.
John-Henry Westen a réagi à cette nouvelle, notant sur Twitter que « le Vatican vient de doubler son soutien au prêtre pro-LGBT, le père James Martin. »
John-Henry a également appelé les catholiques à « prier pour la conversion du pape François. Priez pour l’Église ».
De nombreux fidèles ont été consternés au fil des ans par le bilan scandaleux du prêtre pro-LGBT, qui promeut les modes de vie homosexuels, contrairement à l’enseignement de l’Église catholique. Tous les reportages de LifeSite sur le père Martin peuvent être consultés en cliquant ici.
Contrairement à l’image d’une « Église de dialogue et d’inclusion » [promue par lui], Martin a utilisé son compte pour censurer les voix d’opposition.
En 2017, Martin a fait suspendre sur Twitter le groupe de défense catholique CatholicVote après s’être plaint d’un post fait dans l’humour qui aurait appelé à la violence.
Martin a également utilisé son compte Twitter pour promouvoir sa relation étroite avec le pape François. Au début du mois, il a révélé que François lui avait à nouveau écrit une lettre pour faire l’éloge de son « ministère » pro-LGBT.
Le pape aurait félicité le prêtre pour une conférence LGBT scandaleuse qu’il a récemment organisée et pour la « culture de la rencontre » qu’il promeut parmi les « catholiques LGBT. »
Les utilisateurs catholiques sur Twitter ont réagi avec sarcasme et humour à la décision de Martin de bloquer John-Henry Westen.
Assurez-vous de rester à l’écoute et de suivre tout le travail de John-Henry Westen sur Twitter en cliquant ici.
Un cardinal nommé pour enquêter sur la corruption au Vatican meurt à 98 ans, sans que ses conclusions aient été rendues publiques
Le Cardinal Jozef Tomko.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Twitter
12 août 2022 Citée du Vatican (LifeSiteNews) — Le jeudi 11 août 2022, le cardinal Giovanni Battista Re, doyen du Collège des cardinaux, a célébré la messe de funérailles du cardinal Jozef Tomko à l’autel de la Chaire dans la basilique Saint-Pierre de Rome. Le Saint-Père, qui était présent, a présidé la Commendatio et la Valedictio finales.
Le défunt cardinal, d’origine slovaque, est décédé à Rome le 8 août. Il était le préfet émérite de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples et avait été créé cardinal par Jean-Paul II en 1985.
Comme Vatican News l’a rapporté hier, dans son homélie funèbre, le cardinal Re a fait l’éloge de la vie toute de dévouement du cardinal Tomko, consacrée « à la création de nombreux nouveaux diocèses, à la construction de nouvelles églises, de centres éducatifs, de centres sociaux et au développement de la coopération missionnaire des sociétés missionnaires pontificales dans de nombreux pays ».
Le cardinal défunt a également été loué par le cardinal Joseph Zen dans son livre For the Love of My People I Will Not Keep Silent [Pour l’amour de mon peuple, je ne me tairai pas], pour la clarté et l’intégrité avec lesquelles il a aidé l’Église en Chine et traité avec le parti communiste chinois pendant son mandat à la Congrégation pour l’évangélisation des peuples.
Le cardinal Tomko avait été préparé à ce travail par son expérience avec les communistes dans son propre pays, la Slovaquie. Il a été ordonné prêtre en 1949 à Rome, pendant l’oppression communiste de l’Église catholique en Slovaquie. En raison de la persécution de l’Église, il n’a pas pu retourner dans l’archidiocèse de Kosice et, en 1962, il a commencé à travailler à la Congrégation pour la doctrine de la foi au Vatican, dont il a assumé la direction en 1966. À la Curie romaine, il a ensuite été sous-secrétaire de la Congrégation pour les évêques en 1974, secrétaire général du Synode des évêques en 1979, puis préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples en 1985. En 1985, il a également été élevé au Collège des cardinaux.
Fort de sa longue expérience au sein de la Curie romaine, le cardinal Tomko, ainsi que les cardinaux Julian Herranz et Salvatore De Giorgi, ont notamment été chargés en 2012 par le pape Benoît XVI d’une enquête sur la corruption de la Curie autour du scandale « Vatileaks » de 2011, dans lequel des documents papaux confidentiels avaient été volés et divulgués à la presse.
Lire la suiteUn jésuite canadien de premier plan promeut l’accueil des « spiritualités indigènes »
Culte amérindien pratiqué en la présence du pape François le 27 juillet 2022.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CPAC/YouTube
2 août 2022 (LifeSiteNews) — À la différence des missionnaires jésuites connus sous le nom de Saints martyrs canadiens, les jésuites d’aujourd’hui ont redéfini leur mission auprès des tribus indigènes du Canada afin d’assimiler la spiritualité non chrétienne des indigènes à la nouvelle « spiritualité écologique » promue par l’Église [ou plutôt par des gens dans l’Église]*.
Dans une entrevue accordée à Vatican News, le Père Gilles Mongeau S.J., Vicaire provincial des Jésuites du Canada, a donné quelques détails sur l’approche moderne adoptée par la Compagnie de Jésus en matière d’évangélisation des tribus autochtones du Canada.
Cette approche moderne comprend l’enseignement des traditions spirituelles des autochtones et l’utilisation de rites indigènes dans les cérémonies religieuses catholiques, malgré le fait que les traditions spirituelles autochtones impliquent de faire appel aux esprits des morts et de vénérer les divinités de la nature comme la « terre mère », comme on l’a vu lors de la cérémonie de purification à laquelle le pape François a participé la semaine dernière.
« En ce qui concerne l’éducation, a déclaré le père Mongeau, nous soutenons activement deux écoles intermédiaires qui se concentrent principalement sur les enfants indigènes. Elles accordent beaucoup d’attention aux élèves individuels et à leurs familles et enseignent les traditions culturelles et spirituelles indigènes... En ce qui concerne la langue et la culture, nous encourageons l’utilisation des langues et rites indigènes dans les cérémonies religieuses catholiques. »
Contrairement à la tradition catholique qui considérait les coutumes et cérémonies spirituelles des tribus indigènes comme des superstitions païennes — dont le rejet était considéré comme essentiel par les missionnaires jésuites en tant que signe de la véritable acceptation de l’Évangile —, le vicaire provincial jésuite canadien a fustigé les efforts missionnaires antérieurs visant à convertir les indigènes au christianisme et a appelé à une « décolonisation » de « la pratique de la foi chrétienne ». En lieu et place, a-t-il dit, les catholiques canadiens doivent « reconnaître la richesse des spiritualités indigènes ».
« En septembre 2019 », explique Mongeau, « le provincial canadien, le père Erik Oland, SJ, a affecté un prêtre jésuite à temps plein pour promouvoir notre engagement de 2015, c’est-à-dire travailler à la décolonisation chez les jésuites de manière plus systématique, en encourageant nos ministères à développer des relations avec les peuples, les communautés et les organisations autochtones. Dans le cadre de ces efforts, les jésuites en formation participent à des expériences menées par des aînés indigènes. »
Lire la suiteLe pape François devant Justin Trudeau, le pro-avortement : la société a négligé ses « devoirs » envers les « enfants à naître »
Le pape François s'exprimant à la Citadelle de Québec, le 27 juillet 2022.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CPAC/YouTube
28 juillet 2022, Québec (LifeSiteNews) — S’exprimant en présence du premier ministre canadien pro-avortement Justin Trudeau, le pape François a critiqué les « colonisations idéologiques » qui visent « les enfants à naître », et a défendu le rôle de l’Église dans la protection de la vie de « la conception à la mort naturelle ».
Le souverain pontife a fait ses commentaires à la Citadelle de Québec, où il a rencontré plusieurs dignitaires, dont Justin Trudeau et la gouverneure générale du Canada, Mary Simon.
Après un rituel païen de « smudging » qui faisait appel au « cercle sacré des esprits » [auquel le pape a malheureusement assisté, faisant scandale]*, François a prononcé un discours au cours duquel il a déploré une « mentalité colonisatrice » et évoqué la nécessité pour l’Église catholique de « promouvoir les cultures autochtones ».
Les « enfants à naître » sont les « oubliés »
Alors que le début de son discours était essentiellement consacré à la relation de l’Église catholique avec les peuples indigènes, François a ensuite abordé ce qu’il a décrit comme des « colonisations idéologiques » qui imprègnent la société moderne.
« Aujourd’hui encore, il ne manque pas de colonisations idéologiques qui contrastent avec la réalité de l’existence, étouffent l’attachement naturel aux valeurs des peuples et tentent d’éradiquer leurs traditions, leur histoire et leurs liens religieux », a-t-il déclaré.
La société moderne, remplie d’un sentiment de suffisance, « fait place à cette culture de l’annulation qui évalue le passé uniquement en fonction de certaines catégories actuelles », a-t-il déclaré.
Cela conduit à une « mode culturelle » qui néglige les « devoirs envers les plus faibles et les plus fragiles de nos frères et sœurs », a déclaré François, y compris « les enfants à naître ».
« Ainsi s’implante une mode culturelle qui uniformise, rend tout identique, ne tolère pas les différences et se concentre uniquement sur le moment présent, sur les besoins et les droits des individus, négligeant souvent les devoirs envers les plus faibles et les plus fragiles : les pauvres, les migrants, les personnes âgées, les malades, les enfants à naître », a déclaré François.
Ils deviennent les « oubliés des sociétés d’abondance », a-t-il poursuivi, et sont alors « jetés comme des feuilles sèches à brûler ».
Lire la suiteMgr Naumann critique le soutien du pape François aux politiciens pro-avortement Biden et Pelosi
Mgr Joseph Naumann, archevêque de Kansas City.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Archidiocese of Kansas City
15 juillet 2022 (LifeSiteNews) — L’ancien président du comité pro-vie des évêques américains, Mgr Joseph Naumann, archevêque, a critiqué le soutien du pape François aux politiciens pro-avortement en disant qu’il « fait exactement ce qu’il avertit les autres de ne pas faire ».
S’adressant au journal allemand Die Tagespost dans une interview publiée le 13 juillet mais réalisée au début du mois, Mgr Naumann, archevêque de Kansas City, a abordé la question de l’avortement et des politiciens catholiques, notant également que « de nombreux » catholiques baptisés ne font « pas vraiment partie de l’Église ».
Ces personnes sont « façonnées par la culture et la société » plutôt que par l’enseignement catholique, a-t-il déclaré, car « même au sein de l’Église, les catholiques sont souvent plus influencés par les médias séculiers que par l’Église elle-même ».
Joe Biden utilise le catholicisme à des fins politiques
Abordant le sujet du catholique autoproclamé Joe Biden, Mgr Naumann a réitéré ses critiques antérieures à l’encontre du président, déclarant que si M. Biden « prétend être un catholique fervent... cela ne ressort pas vraiment de ses actions ».
Mgr Naumann a qualifié d’outils politiques l’utilisation par M. Biden du « rosaire et de sa participation à la messe ». L’archevêque a déclaré que le président américain « a suivi la ligne démocrate, et non l’enseignement de l’Église ».
Joe Biden, qui est un fervent partisan de l’avortement, a répondu à la récente annulation de l’arrêt Roe v. Wade en signant un décret encourageant l’avortement sur demande vendredi dernier. Mgr Naumann a déclaré en réponse que le président « est allé à l’extrême » et qu’il est « préoccupé par le nombre de personnes qu’il trompe avec cela ».
Si Biden est « intègre, il devrait s’abstenir volontairement de recevoir la communion », a ajouté le prélat du Kansas. Toutefois, Mgr Naumann s’est expressément abstenu de suggérer qu’il soit interdit à M. Biden de recevoir la communion.
« Son évêque est responsable de cette décision. Mais Joe Biden sait ce qui est juste à cet égard », a déclaré Mgr Naumann.
Lire la suiteIl n’a aucune excuse. Il ne devrait pas continuer à se présenter comme un fervent catholique. En agissant ainsi, il s’arroge le rôle des évêques. Et il enseigne aux gens : « Je soutiens les avortements légaux et je suis un fervent catholique en même temps, donc vous pouvez aussi le faire. » Les politiciens franchissent une ligne lorsqu’ils affichent leur foi catholique et prônent un tel mal.
Le Vatican rejoint l’accord de Paris sur le climat bien que l’avortement et le contrôle de la population y soient inclus
Le pape François.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Vatican News/YouTube
8 juillet 2022, Citée du Vatican (LifeSiteNews) — Le Vatican a annoncé le 8 juillet qu’il avait officiellement rejoint l’Accord de Paris sur le climat, connu pour son programme sous-jacent d’avortement et de contrôle de la population.
Une déclaration publiée par le Bureau de presse du Saint-Siège indique que l’archevêque Gabriele Giordano Caccia, observateur permanent auprès des Nations unies, a déposé le 6 juin devant le Secrétaire général des Nations unies l’Instrument d’adhésion du Saint-Siège, le document officiel par lequel le Vatican a rejoint l’Accord de Paris sur le climat.
« Le Saint-Siège, lit-on dans la déclaration, au nom et pour le compte de l’État de la Cité du Vatican, a l’intention de contribuer et d’apporter son soutien moral aux efforts de tous les États pour coopérer […] à une réponse efficace et appropriée aux défis que le changement climatique pose à l’humanité et à notre maison commune. »
Le Vatican affirme qu’en adhérant à l’Accord de Paris, il exprime sa solidarité avec les pauvres et les générations futures, qui sont les plus touchés par le « changement climatique ».
Cependant, comme LifeSiteNews l’avait déjà rapporté, les défenseurs de la vie ont remarqué depuis longtemps que l’Accord de 2015 comprend un programme sous-jacent de promotion de l’avortement, de la contraception et de la stérilisation comme moyens nécessaires pour contrôler la population et minimiser la consommation humaine et l’utilisation des ressources de la terre. La façon dont ces choses sont imposées aux pays les plus pauvres est de les lier aux fonds et aux ressources que ceux-ci sollicitent.
Dans le texte de l’accord, ces questions sont dissimulées sous des expressions telles qu’« égalité des sexes » et « autonomisation des femmes », et sont associées à la nécessité présumée de faire face au changement climatique dans le cadre d’une approche « tout compris ». L’Accord stipule :
Les parties devraient, lorsqu’elles prennent des mesures pour faire face au changement climatique, respecter, promouvoir et prendre en considération leurs obligations respectives en matière de droits de l’homme, de droit à la santé, de droits des peuples autochtones, des communautés locales, des migrants, des enfants, des personnes handicapées et des personnes en situation de vulnérabilité, et de droit au développement, ainsi que d’égalité des sexes, d’autonomisation des femmes et d’équité intergénérationnelle.
Le groupe de défense pro-vie Voice of the Family a souligné en 2015, lors de la première rédaction de l’Accord sur le climat, que les « Objectifs de développement durable de l’ONU utilisent “l’égalité des sexes” et “l’autonomisation des femmes” pour faire progresser l’avortement et la contraception. »
Lire la suiteMgr Schneider : Par ses communions « sacrilèges », Nancy Pelosi « mange sa condamnation »
Mgr Athanasius Schneider.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Marcellus/YouTube
5 juillet 2022 (LifeSiteNews) — Mgr Athanasius Schneider a condamné la réception « sacrilège » de la Sainte Communion par Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, qualifiant cette action de « chemin qui conduit à la damnation de son âme ».
En réponse à l’obstination de Pelosi à recevoir la Sainte Communion, même après avoir été exclue de l’Eucharistie par son évêque local, Mgr Schneider l’a désignée comme la figure « la plus misérable » « dans le scénario horrible de cette communion sacrilège » lors d’une entrevue mardi avec Terry Barber pendant le Terry and Jesse Show.
Mgr Schneider a dit à Barber qu’en recevant l’Eucharistie malgré son péché mortel de soutenir le meurtre d’innocents par avortement, Pelosi doit être prise en pitié, parce qu’« elle mange consciemment, obstinément son jugement ».
Mgr Schneider s’est fait l’écho des paroles de saint Paul, dont voici la mise en garde : « C’est pourquoi quiconque mangera ce pain ou boira le calice du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que l’homme s’éprouve donc lui-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de ce calice. Car celui qui mange et boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne discernant pas le corps du Seigneur. » (1 Corinthiens 11:27-29, Traduction Fillion)
Le fidèle prélat a dit à Barber que notre première réaction face à une telle offense de Pelosi doit être de réparer pour « consoler notre Seigneur qui est si horriblement outragé dans ce saint Sacrement, par cet acte objectivement sacrilège » que Pelosi « a accompli dans le lieu le plus saint de la chrétienté : dans la Basilique Saint-Pierre, en présence du pape ».
Le pape François « n’a pas donné lui-même la sainte communion à Pelosi, grâce à Dieu, mais il était présent », a ajouté Mgr Schneider.
« Ce blasphème et ces actes sacrilèges ─ cela ne peut que provoquer en nous de la souffrance, parce que nous croyons et nous aimons Jésus-Christ dans l’Eucharistie », a déclaré Mgr Schneider. « Nous souffrons qu’Il soit ainsi outragé. »
Lire la suiteLe pape François rompt le silence au sujet de l’annulation de Roe et critique le refus de communion aux politiciens pro-avortement
Le pape François en entretien avec le journaliste Philip Pullella.
Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Philip Pullella/Twitter
4 juillet 2022, Citée du Vatican (LifeSiteNews) — Le pape François a rompu son silence à propos de la décision de la Cour suprême des États-Unis d’annuler Roe v. Wade, qui accorde aux États le pouvoir d’interdire l’avortement, en disant que les évêques doivent être « pastoraux » avec les politiciens pro-avortement.
Dans un entretien de 90 minutes avec le correspondant de Reuters au Vatican, Philip Pullella, publié le 4 juillet, le pape a déclaré que s’il respectait la décision de la Cour suprême d’annuler l’arrêt historique de 1973 qui imposait l’avortement dans les 50 États, il ne pouvait pas « en parler d’un point de vue juridique », car il n’avait pas étudié la loi, indique l’article.
Bien qu’il ait refusé de faire des commentaires sur le « droit » à l’avortement aux États-Unis, autrefois prétendu et aujourd’hui annulé, le pontife a déclaré son opposition à l’avortement, comparant cette pratique barbare à « l’embauche d’un tueur à gages ». Ces remarques rappellent sa condamnation de l’avortement en 2018.
Le pape a demandé : « Est-il légitime, est-il juste, d’éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ? »
Pullella aurait interrogé François sur la question controversée des politiciens catholiques qui reçoivent la sainte communion tout en soutenant ouvertement le « droit » de tuer les enfants dans le ventre de leur mère, sachant que la présidente catholique de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, reçoit régulièrement l’eucharistie. Pelosi a plaidé en faveur de l’avortement et a par la suite été privée de la Sainte Communion par son évêque local, l’archevêque Salvatore Cordileone de San Francisco.
L’Église catholique enseigne que l’Eucharistie est littéralement le corps, le sang, l’âme et la divinité de Jésus-Christ et, par conséquent, quiconque a commis un péché mortel ne peut se présenter à la Sainte Communion avant de s’être repenti et confessé dans le sacrement de la réconciliation.
En outre, le Canon 915 du Code de droit canonique de l’Église stipule que : « Ceux qui ont été excommuniés ou interdits après l’imposition ou la déclaration de la peine et les autres qui persévèrent obstinément dans un péché grave manifeste ne doivent pas être admis à la sainte communion. »
Au sujet de la distribution de la communion aux politiciens pro-avortement comme Pelosi, François, qui s’est exprimé en italien et sans la présence d’assistants, a déclaré : « Quand l’Église perd sa nature pastorale, quand un évêque perd sa nature pastorale, cela cause un problème politique. C’est tout ce que je peux dire ».
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