Tucker Carlson interroge un exorciste catholique sur la réalité des démons et la puissance de Dieu
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie
11 juin 2022 (LifeSiteNews) — Dans un récent épisode de « Tucker Carlson Today », l’animateur de Fox News, Tucker Carlson, a interrogé un exorciste de l’archidiocèse d’Indianapolis, le père Vincent Lampert, sur le ministère de l’Église catholique auprès des personnes souffrant de possession démoniaque.
Dans cette entrevue, le père Lampert, exorciste depuis plus de 15 ans, a expliqué comment les gens ouvrent leur vie au démon, les différents niveaux et intensités de possession, le rite de l’exorcisme de l’Église et le pouvoir de Dieu sur les mauvais esprits.
Exorcisms aren't just in movies. Levitating, hissing, flying chairs– @FrVinceLampert has seen it all. As an appointed exorcist, he's spent years expelling demons. The full interview streams exclusively on @foxnation–plus: unlock free sign-up offers only at https://t.co/voL1Yti7Mo pic.twitter.com/qN0imugJLM
— Tucker Carlson Today (@TuckerToday) May 31, 2022
Les exorcismes ne sont pas seulement dans les films. Des chaises qui lévitent, qui sifflent, qui volent — le Père Vince Lampert a tout vu. En tant qu’exorciste, il a passé des années à expulser des démons. L’intrevue complète est diffusée en exclusivité sur @foxnation — plus : déverrouillez les offres d’inscription gratuites uniquement TuckerCarlson.com.
— Tucker Carlson Today (@TuckerToday) 31 mai 2022
Nommé en 2005 par Mgr Daniel Buechlein, archevêque d’Indianapolis, le père Lampert a suivi une formation d’exorciste à Rome, où il a assisté à 40 exorcismes. Les personnes possédées se rassemblaient souvent dans la cour de l’église italienne où il recevait sa formation et « se manifestaient », dit-il.
Le premier exorcisme auquel le père Lampert a assisté est encore « gravé dans mon esprit », a déclaré le prêtre de l’Indiana à Carlson.
« Donc, je suis dans cette petite pièce en train de parler à cette vieille dame italienne et à son mari. Elle m’explique pourquoi elle est possédée », se souvient-il. Et je lui parle en me disant : « Ça n’a pas l’air si grave ».
Mais c’est alors que le prêtre formateur bénit la femme avec de l’eau bénite.
« Dès que les gouttes d’eau ont touché son front, elle a commencé à réagir », a déclaré le père Lampert. « Ses yeux se sont retournés à l’arrière de sa tête. Elle a commencé à gronder et à grogner et à lancer des blasphèmes. Elle avait de l’écume à la bouche, et le prêtre s’est approché, a arraché une serviette en papier, a essuyé sa bouche, l’a jetée dans le sac en plastique, et a continué la prière de l’Église. »
« Et je me suis dit : “Dans quel pétrin mon évêque m’a-t-il mis ?” »
Lorsqu’il a été nommé, le père Lampert était l’un des 12 exorcistes des États-Unis, bien que ce nombre soit passé depuis à environ 125, dans un contexte de montée en flèche des requêtes concernant l’activité démoniaque.
« Je reçois actuellement environ 3 500 courriels, appels téléphoniques et lettres par an de personnes de tous les États-Unis et du monde entier », a déclaré le père Lampert. La moitié des personnes qu’il voit ne sont pas catholiques.
En tant que protestant, M. Carlson s’est dit choqué d’apprendre que les exorcismes sont toujours considérés comme réels et pratiqués par l’Église catholique.
L’animateur conservateur a toutefois souligné que Jésus lui-même a parlé directement de la possession démoniaque dans les Évangiles et a exorcisé des personnes, tout comme les apôtres. « Pour un chrétien croyant, il n’y a donc aucun doute que cela est réel », a déclaré M. Carlson, déplorant que l’Église épiscopale, dont il est membre, ne forme pas d’exorcistes.
« Je pense que beaucoup de gens, même des protestants comme moi, arrivent à la conclusion que nous n’avons pas toutes les réponses », a déclaré M. Carlson.
Lire la suiteUn nouveau cardinal choisi par le Pape François a un horrible dossier sur l’homosexualité et l’avortement
Mgr Robert McElroy.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie
3 juin 2022 (LifeSiteNews) — Le pape François a choqué l’Église dimanche en annonçant la nomination de 21 nouveaux cardinaux, dont 16 cardinaux électeurs, qui seront installés lors d’un consistoire le 27 août.
Les nominations comprennent, sans surprise, plusieurs libéraux déclarés, comme l’archevêque brésilien pro-LGBT Mgr Leonardo Ulrich Steiner et le chef de la liturgie du Vatican, Mgr Arthur Roche, opposé à la messe latine.
Mais le choix le plus radical du pape est celui de Mgr Robert McElroy de San Diego, connu des catholiques fidèles comme étant sans doute le prélat de gauche le plus favorable des États-Unis aux homosexuels.
Ces dernières années, Mgr McElroy a suscité l’indignation en célébrant des « messes LGBT », en rejetant la position de l’Église sur les actes homosexuels, en préconisant des rites funéraires catholiques pour les homosexuels actifs et en soutenant le père James Martin, jésuite dissident, tout en dénonçant les attitudes « destructrices » des conservateurs sur la sexualité.
Son bilan sur les questions de vie n’est guère meilleur. Aucun évêque n’a défendu aussi vigoureusement que Mgr McElroy le fait de donner la communion à des politiciens favorables à l’avortement ; il met aussi en équation l’avortement et le « changement climatique », et rejette l’idée que l’avortement est le problème moral unique et « prééminent » auquel l’Église américaine est confrontée.
Après que le pape François ait publié de nouvelles restrictions sur la messe en latin l’année dernière, McElroy a rapidement éliminé deux des trois églises où était célébrée la messe traditionnelle dans son diocèse. Pendant le déploiement de la piqûre COVID, il a prôné la vaccination comme la « seule voie » vers le retour à la normale. Et en ce qui concerne les abus sexuels commis par des membres du clergé, même les militants libéraux tirent la sonnette d’alarme sur son passé.
Mgr McElroy est depuis longtemps un favori du pape François, qui l’a nommé au diocèse de San Diego en 2015, lui a confié la fonction de père synodal du synode panaméricain de 2019 et l’a choisi l’année dernière pour rejoindre le Dicastère du Vatican pour la promotion du développement humain intégral. L’évêque de San Diego est également un proche allié des autres cardinaux américains de gauche et pro-LGBT du pape, notamment le cardinal Joseph Tobin et le cardinal Blase Cupich.
Les positions ultra-libérales de Mgr McElroy et son ascension rapide sont d’autant plus significatives qu’il a une vision révolutionnaire de l’Église catholique. Dans un long article pour America Magazine, deux jours après sa nomination au cardinalat, Mgr McElroy a détaillé son objectif de « transformation » de l’Église par le biais du Synode sur la synodalité et d’une « synodalité soutenue ».
Le « processus synodal » vise « rien de moins qu’une refonte de la culture de l’Église qui perdurera pendant des générations », a déclaré Mgr McElroy. « Le dépôt de la foi n’est pas un corps d’enseignement inerte et abstrait », a-t-il insisté, suggérant des changements à la « doctrine réformable de l’Église ».
« La doctrine réformable de l’Église », a répondu le père Gerald Murray, juriste canonique et collaborateur d’EWTN, « est une catégorie qui ne m’est pas très familière, car la doctrine est enseignée comme une vérité venant du Christ, enseignée par les apôtres ».
La nomination de Mgr McElroy envoie un signal sans équivoque sur la direction que le pape François entend donner à l’Église au cours de son pontificat déclinant ─ un signal confirmé par une série d’autres nominations de haut niveau au Vatican annoncées cette semaine.
Vous trouverez ci-dessous un examen approfondi des antécédents horribles de l’évêque de San Diego, depuis sa promotion incessante des LGBT et ses liens troublants avec les abus sexuels commis par des clercs, jusqu’à son habitude de longue date de minimiser l’importance de l’avortement et ses prises de position politiques.
Lire la suiteUn sondage américain montre que les fidèles allant à l'église chaque semaine sont le dernier bastion d’opposants au « mariage » homosexuel
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie
3 juin juin, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Un nouveau sondage Gallup montre que les Américains qui vont à l’église toutes les semaines sont le « dernier bastion de l’opposition » au « mariage » homosexuel.
Un sondage annuel réalisé par l’institut de sondage de gauche entre le 2 et le 22 mai a révélé que si 71 % des Américains sont globalement favorables au « mariage légal entre personnes de même sexe », une part nettement plus faible des personnes qui vont à l’église toutes les semaines sont favorables au « mariage » homosexuel : 40 % d’entre eux l’approuvent, et 58 % y restent opposés.
Le premier sondage Gallup sur la question en 1996 a révélé que seuls 27 % des Américains étaient alors favorables au « mariage » légal entre personnes de même sexe. Ce soutien a atteint le niveau de la majorité de la population en 2011, et a dépassé 60 % en 2015, un mois seulement avant que la décision Obergefell v. Hodges de la Cour suprême des États-Unis ne légalise essentiellement le prétendu « mariage » homosexuel à l’échelle nationale.
Au cours des dernières années, les sondages Gallup ont montré une augmentation constante du soutien au « mariage » homosexuel, même parmi les groupes qui y sont traditionnellement opposés dans leur ensemble. Par exemple, selon Gallup, les adultes âgés de 65 ans et plus « y sont devenus majoritairement favorables en 2016 ─ tout comme les protestants en 2017 et les républicains en 2021 ».
Lire la suiteLes grands médias admettent que le récit anticatholique du « charnier » de Trudeau était un canular
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pikist
26 mai 2022 (LifeSiteNews) — Il y a un an, des affirmations affligeantes ont été faites selon lesquelles des « fosses communes » d’enfants autochtones canadiens morts et abandonnés avaient été découvertes sur les terrains d’anciens pensionnats indiens. La nouvelle de ce qui était censé être une tache sanglante sur l’héritage de l’Église catholique et du gouvernement canadien s’est répandue dans le monde plus vite que la propagande du coronavirus.
Dans l’esprit d’un public de plus en plus bigot et anticatholique, l’Église catholique était une fois de plus prise en flagrant délit d’atrocité envers les enfants.
En conséquence, des douzaines d’églises au Canada ont été incendiées, d’autres ont été vandalisées, et les catholiques ont été fustigés par leurs amis et leur famille pour leur appartenance à une organisation aussi condamnable qui pouvait désormais ajouter le « meurtre en masse d’enfants autochtones » à sa litanie de caractéristiques indésirables.
La colère qui s’est répandue dans tout le Canada était palpable, et les catholiques étaient l’ennemi numéro un.
Justin Trudeau, toujours prompt à prouver son profond engagement dans l’apostasie, n’a pas manqué d’exiger que le Saint-Père vienne faire amende honorable au Canada pour les « près de 1000 corps » retrouvés dans des fosses communes.
Prime Minister Justin Trudeau said he asked the pope to come to Canada to apologize for the Catholic Church's role in running residential schools for indigenous children, after nearly 1,000 bodies were found in two mass graves https://t.co/BT7OKjcrsj pic.twitter.com/X2gxNt5Nqb
— Reuters (@Reuters) June 26, 2021
Or, il s’avère que tout cela n’était qu’une farce — une imposture, un canular, une fausseté totale.
Après une année de chaos et de haine envers les catholiques romains, ce sont les médias traditionnels qui admettent maintenant à quel point toute cette affaire était fausse.
The year of the graves: How the world’s media got it wrong on residential school graves https://t.co/hSphZHNKPC
— National Post (@nationalpost) May 26, 2022
Bien sûr, nous en avons parlé pendant des mois sur LifeSiteNews.
Chaque enfant compte, mais pas un seul n’a été retrouvé
Ce n’est pas souvent que l’on peut dire que les journalistes qui travaillent dans les agences de presse « agréées » sont dignes du titre de « journaliste » ; cependant, il y a des diamants à l’état brut.
M. Terry Glavin, du National Post, a écrit un article magistral qui pourrait passer à l’histoire comme le « déboulonnage » définitif des affirmations condamnables de Trudeau sur des fosses communes qui n’ont jamais existé.
C’est une longue lecture, qui vaut chaque minute. Néanmoins, certaines choses que Glavin a écrites méritent une attention particulière.
À juste titre, Glavin souligne que « rien de nouveau n’a été ajouté au dossier public » concernant l’histoire des pensionnats au Canada.
Lire la suiteL’annulation de Roe v Wade pourrait transformer la bataille de l’avortement, mais seulement avec l’aide des évêques
Par John Smeaton (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Edward Pentin, correspondant à Rome du National Catholic Register d’EWTN, m’a récemment demandé de faire une déclaration sur l’impact probable au Royaume-Uni de l’éventuelle annulation de la décision de la Cour suprême des États-Unis de 1973 dans l’affaire Roe v Wade : la décision qui a, dans les faits, légalisé l’avortement sur demande dans tous les États-Unis à n’importe quel stade de la grossesse. Dans l’entretien qui a suivi, j’ai exprimé l’espoir que cette annulation transformerait la bataille contre l’avortement dans le monde entier ; une évolution qui dépendrait des évêques catholiques s’ils tiraient le meilleur parti de cette occasion donnée par Dieu pour condamner sans équivoque le massacre d’innocents qui a lieu dans le monde entier dans ce qui constitue le plus grand massacre de l’histoire humaine. Pour qu’un tel renversement de la législation porte des fruits durables, nous avons besoin d’une forte autorité épiscopale catholique.
Voici l’entrevue reproduite dans son intégralité.
Pentin : Quel est votre point de vue sur cette décision ? Quelle importance revêt-elle pour le mouvement pro-vie au Royaume-Uni si elle est adoptée ?
Smeaton : Cette décision serait une victoire colossale. Le mouvement anti-avortement aux États-Unis s’est totalement concentré pendant près de cinquante ans sur l’obtention d’un tel résultat, et ils mériteront les chaleureuses félicitations et la profonde gratitude du monde entier. Il serait toutefois impossible d’expliquer une telle décision en termes purement humains, puisqu’elle intervient si peu de temps après la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie par le Pape François, en union avec les évêques du monde entier.
Pentin : Comment cela pourrait-il affecter directement les lois sur l’avortement au Royaume-Uni et ailleurs ?
Smeaton : Si la Cour Suprême annule la décision Roe v Wade sur l’avortement, cela transformerait la bataille contre l’avortement dans le monde entier, y compris au Royaume-Uni, où le mouvement pro-vie a commencé avec le lancement de la Société pour la protection des enfants à naître en 1966 ─ à condition seulement que les évêques catholiques exploitent cette opportunité donnée par Dieu pour condamner sans équivoque le massacre d’innocents qui a lieu ici et dans le monde entier, le plus grand massacre d’êtres humains dans l’histoire de l’humanité. Pour créer un véritable élan au Royaume-Uni, nous avons besoin d’une forte autorité épiscopale catholique.
Lire la suiteUn tribunal allemand condamne deux prêtres à une amende pour un article critiquant l’homosexualité dans le clergé
Le Père Dariusz Oko.
Par Pierre Boralevi — Traduit par Campagne Québec-Vie
20 mai 2022, Cologne, Allemagne (LifeSiteNews) — Un tribunal allemand a infligé une amende de plusieurs milliers d’euros à un prêtre polonais et à son éditeur allemand, suite à leur appel d’un précédent verdict selon lequel ils étaient coupables de « discours de haine » contre les homosexuels.
Après l’audience d’aujourd’hui à Cologne, le père Dariusz Oko a été condamné à une amende pour discours de haine et incitation à la haine pour un article qu’il a publié dans la revue théologique allemande Theologisches en janvier 2021. Il a été condamné à une amende de 3 150 € (3 325 $ US). Le deuxième accusé, le père Johannes Stöhr, 91 ans, rédacteur en chef de la revue, devra payer une amende de 4 000 € (4 222 $ US). L’argent sera versé à une organisation caritative.
Mais selon le site d’information polonais Polonia Christiana, Oko et Stöhr n’ont pas été condamnés pour quoi que ce soit.
« Le père Oko doit verser une restitution à une organisation caritative ; le tribunal a abandonné les poursuites. Il n’y a donc pas de condamnation parce que les procureurs ont abandonné les poursuites », rapporte le site.
Polonia Christiana a écrit que le prêtre polonais était satisfait de la décision d’aujourd’hui, affirmant que c’était « un match nul ».
« Comme le dit le père Oko, c’est un match nul ; le prêtre a exprimé des regrets dans la salle d’audience pour avoir utilisé des mots trop forts [dans son article controversé]. Selon le prêtre, si l’offre de payer une amende à une organisation caritative n’était pas acceptée, le tribunal pourrait demander le retrait de l’article dans les instances suivantes. »
Selon le journal régional rhénan Neue Ruhr Zietung (NRZ), Oko a déclaré : « Je regrette d’avoir utilisé des termes aussi forts. Je ferai attention à l’avenir à ne pas utiliser de telles expressions qui peuvent blesser les autres. Ce n’était pas mon intention ».
NRZ rapporte que le juge a décidé d’abandonner l’affaire « parce que les accusés avaient fait preuve de remords et n’avaient pas de casier judiciaire ».
Il ajoute que le juge Schwartz et les avocats ont « débattu du montant de l’amende ».
Les prêtres devront verser l’argent à « Weisser Ring », une association d’aide aux victimes de crimes.
L’article d’Oko, intitulé « On the need to curb homosexual cliques in the Church », met en lumière des cas d’abus commis par des prêtres et des évêques homosexuels et détaille les mécanismes utilisés par ce qu’il appelle des « homoclans » ou une « homomafia » de clercs prédateurs pour éviter de rendre des comptes.
Lire la suiteLe site internet du synode du Vatican fait l’éloge de l’homosexualité et de l’adoption d’enfants par les couples de même sexe
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie
10 mai 2022 (LifeSiteNews) — En une rupture radicale et monumentale par rapport à l’enseignement de l’Église catholique, le Vatican a fait l’éloge de « témoignages » d’adoption d’enfants par des couples homosexuels ainsi que de l’homosexualité elle-même.
Le site internet du Synode sur la synodalité, supervisé par le Secrétariat général du Synode des évêques, a souligné vendredi comme louables trois histoires d’adoption homosexuelle qui ont été partagées par Noelle Therese Thompson, la responsable synodale de la paroisse Immaculée Conception à Hendersonville, en Caroline du Nord.
La première, intitulée « L’histoire pro-vie de Parker », raconte comment une femme qui était sur le point d’avorter a décidé de faire adopter son enfant lorsqu’elle a su qu’un de ses amis, homosexuel vivant en couple, voulait un enfant. L’histoire attribue à la relation homosexuelle le mérite d’avoir sauvé la vie de l’enfant, concluant : « Aujourd’hui, Parker est un garçon de huit ans avec deux parents aimants, Karl et Diego, dont la relation a sauvé cet enfant de l’avortement. »
Le second, intitulé « L’histoire d’une sexualité qui donne la vie », raconte comment un couple homosexuel « marié » a adopté des adolescents locaux souffrant de handicaps mentaux. Il est intéressant de noter, compte tenu de l’impossibilité pour une sexualité gravement désordonnée de « donner la vie », que la page du site précise à propos de ces histoires : « Les titres sont de notre cru ».
La dernière histoire raconte comment un homme qui enseigne dans une école catholique et son partenaire « marié » « ont décidé d’accueillir, d’aimer et d’adopter de jeunes enfants à l’échelle internationale et, ce faisant, de les sortir de l’extrême pauvreté ».
La plus grande tristesse de l’enseignant est qu’il doit cacher sa sexualité pour garder son emploi dans une institution confessionnelle et qu’il ne se sent pas le bienvenu dans l’Église catholique, précisément à cause de sa sexualité qu’il considère pourtant comme un don de Dieu, et ce malgré sa tentative d’aimer les pauvres et les démunis par sa décision pro-vie d’adopter », conclut l’article.
La présentation de ces histoires d’adoption homosexuelle sous un jour positif par un porte-parole du Vatican est gravement scandaleuse, en partie parce qu’elle cautionne l’un des « péchés mortels particuliers qui sont si graves qu’on les dit péchés qui crient vengeance au ciel », comme l’affirme le Catéchisme catholique ─ à savoir la sodomie (Gn 18, 20-21, cf. CEC N°1867).
Lire la suiteLe pape François s’adresse aux « catholiques LGBT » par l’intermédiaire James Martin : une Église « sélective » est une « secte »…
Le père James Martin et le pape François.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie
9 mai 2022, Citée du Vatican (LifeSiteNews) — Le pape François a écrit une lettre aux « catholiques LGBT », par l’intermédiaire du père James Martin, prêtre jésuite dissident, déclarant qu’une Église « sélective » est « une secte », et décriant ce qu’il appelle le « rejet » par l’Église des « catholiques LGBT ».
La lettre a été annoncée le 8 mai, et publiée le 9 mai dans un article écrit par Martin pour Outreach, qui est « une nouvelle ressource catholique LGBTQ » qu’il a récemment créée.
Le P. Martin a indiqué qu’il avait lui-même écrit au pape François le 5 mai, lui demandant « s’il accepterait de répondre à quelques-unes des questions les plus courantes que me posent les catholiques LGBTQ et leurs familles ».
La demande a pris la forme de « trois questions », auxquelles le pape a répondu en espagnol, s’adressant à Martin en tant que « frère » dans la note manuscrite qui a été livrée à peine trois jours plus tard. (Texte intégral en français au bas de cet article)
L’Église « sélective » est une « secte »
En réponse à la première question de Martin — « Quelle est, selon vous, la chose la plus importante que les personnes LGBT doivent savoir sur Dieu ? » ─ François a écrit que « Dieu est père et il ne renie aucun de ses enfants ».
En tant que tel, « “le style” de Dieu est “proximité, miséricorde et tendresse” », a déclaré François. « C’est sur ce chemin que vous trouverez Dieu ».
Lire la suiteLa neutralité de l’État écrase les Chevaliers de Colomb à Sherbrooke
Des Chevaliers de Colomb lors de la Marche nationale pour la Vie à Ottawa, en 2016.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo :
« Les Chevaliers de Colomb ne seront plus reconnus comme organisme par la Ville de Sherbrooke en octobre 2023, en raison de leur lien avec l’Église catholique », annonce un article de La Tribune numérique.
Les restrictions qu’impose la laïcité se resserrent de plus en plus. Un simple « lien avec l’Église catholique » suffit pour être rejeté de l’État.
D’après le même article, « Adoptée en 2019, la Politique d’admissibilité des organismes évoque que ces derniers doivent être neutres en matière de religion et de politique afin d’être reconnus par Sherbrooke. La Ville indique exclure du processus d’admissibilité “les organismes qui ont comme mission de faire la promotion des croyances et des pratiques religieuses ou qui réalisent des activités similaires” ».
De même que dans la société laïque Dieu n’existe plus et que la seule vraie religion n’est plus reconnue, de même toute structure sociale portant une trace de la religion n’est pas reconnue.
Jean Bossé, membre des Chevaliers de Colomb depuis 20 ans, rappelle que « L’essentiel des activités des Chevaliers de Colomb, ce sont des œuvres caritatives sans distinction de religion et sans faire allusion à la religion ». Mais le seul fait que l’organisme porte une trace du catholicisme, suffit pour que l’État laïque l’écrase.
« Même si les activités des Chevaliers de Colomb sont laïques, Mme Beaudin [la mairesse de Sherbrooke] affirme qu’il faut “tracer une ligne quelque part” et “savoir à quoi on s’expose” si la Ville ouvre la porte à la reconnaissance d’organismes liés à la religion », rapporte l’article de La Tribune.
Que l’État « s’expose » à la religion semble lui paraître dangereux. En effet, si l’État s’exposait à la religion et conséquemment à ses lois, une réforme majeure lui serait nécessaire, d’où le « danger » de la reconnaissance du catholicisme.
Le pape François a invité tous les évêques catholiques à consacrer avec lui la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
En réponse à la demande des évêques catholiques d’Ukraine, le pape François avait annoncé son intention de consacrer la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie le 25 mars prochain, espérant ainsi éloigner le fléau de la guerre qui sévit entre les deux pays. Cette demande des évêques ukrainiens découle de celle que Notre-Dame de Fatima a formulée en 1917 aux enfants de Fatima. Le pape François a maintenant appelé les évêques du monde entier à réaliser avec lui cette consécration. Selon LifeSiteNews :
Le pape François a invité tous les évêques catholiques du monde à consacrer la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie le 25 mars prochain.
Le Vatican a confirmé la nouvelle vendredi. Matteo Bruni, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, a déclaré :
Je confirme que le pape François a invité les évêques du monde entier et leurs clercs à se joindre à lui pour prier pour la paix et pour consacrer et confier la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie. L’occasion, comme indiqué ces derniers jours, sera la célébration de la pénitence, prévue à 17 heures le vendredi 25 mars, en la fête de l’Annonciation, dans la basilique Saint-Pierre.
Après la première annonce du pape, les évêques de la conférence épiscopale d’Amérique latine avaient déclaré leur intention d’unir leur geste à celui du pape le 25 mars. À présent, les évêques des Philippines leur future participation au geste que le pape posera, selon un deuxième article de LifeSiteNews :
Lire la suiteLes évêques catholiques des Philippines ont annoncé leur intention de se joindre au Pape François pour consacrer la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie le 25 mars prochain.
Au cours d’une réunion tenue hier, le Conseil permanent de la Conférence des évêques catholiques des Philippines (CBCP) a décidé que l’ensemble de la conférence épiscopale s’unirait au Saint-Père pour consacrer la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie, comme l’a demandé la Vierge Marie aux voyants à Fatima en 1917.
CBCP News, l’organe médiatique officiel de la CBCP, a rapporté jeudi que les évêques du pays « effectueront le même acte de consécration le même jour dans leurs diocèses respectifs », rejoignant ainsi le pape qui procédera à la consécration à 17 heures dans la basilique Saint-Pierre au Vatican au cours d’une célébration pénitentielle le 25 mars.