La Hongrie annonce un référendum sur la loi contre la promotion LGBT et la pédophilie
Parlement hongrois à Budapest, sur le Danube.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Comofoto/Adobe Stock
7 février 2022, Budapest, Hongrie (LifeSiteNews) — La Hongrie a annoncé la tenue d’un référendum sur une loi récente qui réprime la pédophilie et la promotion de l’idéologie LGBT auprès des enfants, alors que l’Union européenne a engagé une action en justice pour saboter la législation.
Le parti hongrois au pouvoir, le Fidesz, a déclaré le mois dernier que le vote aurait lieu le 3 avril, le même jour que les élections législatives du pays. Le premier ministre Viktor Orbán brigue un cinquième mandat et se présente contre un opposant pro-LGBT soutenu par les mondialistes.
La loi hongroise sur la protection de l’enfance, adoptée en juin 2021 et entrée en vigueur le mois suivant, interdit les thèmes LGBT dans le matériel scolaire et le contenu des médias, y compris les publicités. La loi interdit explicitement « le contenu qui dépeint la sexualité pour elle-même, ou qui promeut ou affiche des déviations de l’identité du sexe de naissance, le changement de sexe ou l’homosexualité ».
La mesure renforce également les sanctions pour pornographie enfantine, crée un nouveau registre des délinquants sexuels et limite l’éducation sexuelle aux organisations approuvées par le gouvernement hongrois.
Lire la suiteFloride: projet de loi interdisant le matériel scolaire pornographique et exigeant l'accord des parents pour l’éducation sexuelle
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
28 janvier 2022, Tallahasse, Floride (LifeSiteNews) — En Floride, un nouveau projet de loi, accueilli très favorablement par les défenseurs de la famille, instaurerait des sanctions strictes concernant le matériel pornographique dans les écoles publiques et interdirait d’enseigner aux élèves l’éducation sexuelle sans la permission explicite des parents.
Rédigé par le sénateur d’État républicain Dennis Baxley, le projet de loi SB 1842 imposerait une série de changements destinés à protéger les enfants et à renforcer le contrôle parental sur le contenu [cours et matériel] à caractère sexuel dans les écoles de la maternelle à la douzième année.
La proposition de loi élargit la définition de la « pornographie enfantine » pour inclure tout texte décrivant un mineur impliqué dans un comportement sexuel et élargit également les définitions du matériel jugé « nuisible aux mineurs » ou « obscène ». Les contenus répondant à ces définitions seraient interdits dans les bibliothèques et les salles de classe des écoles publiques de la maternelle à la douzième année et sur les listes de lecture des écoles publiques.
Les districts scolaires qui ne « retirent pas de manière proactive tous ces documents » risquent d’être accusés de crime en vertu du projet de loi de Baxley.
« Si le conseil scolaire de district estime que tout matériel pédagogique, y compris le matériel utilisé en classe ou assigné ou offert comme matériel de lecture, viole cet article, le matériel doit être retiré de manière proactive. Cette action requise ne dépend pas de la plainte d’un parent ou d’un résident », précise le SB 1842. « Toute personne violant une disposition de cette section commet un crime du troisième degré concernant les écoles. »
Lire la suiteIl n’est pas bon de parler de la sexualité aux enfants de moins de douze ans à l’école (après est une autre question)
Par Solange Lefebvre-Pageau (CIREF) — Photo : Shutterstock
Première partie
Ces jours-ci, j’ai relu un article retenu dans l’un de mes fichiers, provenant du Journal Le Devoir, en date du 31 août et 1er septembre 2019 : La sexualité, une « vraie » matière — Le ministre Jean-François Roberge songe à l’intégrer au cours d’ÉCR. Je ne suis pas sans ignorer qu’au ministère de l’Éducation, la décision est maintenant prise d’intégrer l’éducation à la sexualité, tant au niveau primaire que secondaire, dans le cours prochain à venir : Citoyenneté.
Une bonne nouvelle ?
Ce n’est pas vraiment mon avis à moi, jadis infirmière de profession qui, en 1997, ai fondé le Centre international de recherche et d’éducation familiale (le CIREF), afin d’offrir un service spécialisé aux parents dans le domaine de l’éducation de leurs enfants, ados et jeunes adultes à l’amour et à la sexualité intégrés.
Pour se construire harmonieusement
Au cours de leur première enfance, à l’école de la famille, les enfants ont à recevoir les plus importantes « leçons » d’éducation à l’amour et à la sexualité de toute leur vie. Cela se fait par le bon exemple de leurs parents et par une réponse adéquate à leurs questions intimes. Or, pour que les parents leur offrent ce précieux héritage, il est essentiel qu’ils aient acquis eux-mêmes une connaissance mûre des concepts amour, sexualité, intégration.
Au cours de leur seconde enfance — période de latence, dite aussi période d’intériorité —, tant en leur foyer qu’à leur école, les enfants de 6 à 11-12 ans ont le besoin et le droit de vivre un repos sexuel bien mérité, après avoir assimilé cette grande réalité : « Je suis un garçon. » « Je suis une fille. » À ce stade, les parents, les éducateurs, etc., ont à bien saisir la signification de silence sexuel nécessaire aux 6 à 12 ans, pour le respecter et le favoriser. Il s’agit d’un élément essentiel de l’éducation à l’intégration de l’amour et de la sexualité. Le mot d’ordre devrait être :
« Chut ! Ils dorment ! »
« Ne les réveillons pas ! »
Cette période de silence sur la sexualité permettra aux enfants d’entrer sereinement dans la période de la puberté et de réclamer, partout, une éducation respectueuse de leur démarche d’intégration affective et sexuelle.
Cet élément-clé de la période de latence de l’enfance, est amplement élaboré dans la première formation L’intégration de l’amour et de la sexualité chez l’enfant, présentée par notre CIREF. Cette formation (comme le seront les trois suivantes) est offerte gratuitement, sur le Campus virtuel de notre site Web www.ciref.ca. S’il est vrai qu’elle est dédiée aux parents un jour, parents toujours, tous pourront en profiter, en sachant que l’éducation est l’affaire de tous.
Un peu d’esprit critique !
À l’heure où l’on tend à inviter nos enfants à développer un esprit critique, ne revient-il pas à nous, adultes, de développer aussi un esprit critique face au programme d’éducation à la sexualité en milieu scolaire, pour le bien de nos enfants ? Se pourrait-il que cette question reliée à l’éducation de nos enfants soit l’une des plus essentielles à défendre pour que se développe un projet de société, pour un monde plus beau, meilleur et en santé ?
Quant à moi, œuvrant au service de la famille depuis plus de deux décennies, je le crois fermement.
Solange Lefebvre-Pageau, inf. M. Sc.
Fondatrice et directrice
Centre international de recherche et d’éducation familiale
209-3500, avenue Benny, Montréal, QC H4B 2R8
514-342-0695 [email protected] [email protected]
Le 31 décembre 2021
*Je doute que l’école soit le bon endroit. — A.H.
La « théorie critique » et la corruption des enfants
Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gorodenkoff/Adobe Stock
Parmi les nombreux développements politiques qui ont eu lieu aux États-Unis en 2021, l’émergence des droits parentaux en tant que question électorale est sans doute l’un des plus importants. [1] Les inquiétudes concernant le contenu des programmes de l’école publique se sont lentement développées depuis des années, mais le passage à l’apprentissage en ligne pendant les confinements de Covid-19 a contribué à mettre en lumière la nature extrême de certaines des choses que l’on enseigne aux enfants américains.
Dans plusieurs régions du pays, les réunions des conseils d’administration des écoles ont donné lieu à des scènes passionnées, alors que des parents en colère s’insurgeaient contre l’endoctrinement politique de leurs enfants. L’un après l’autre, ils ont dénoncé le matériel sexuellement explicite, la théorie critique des races et les politiques relatives aux transgenres qui obligent les filles à partager les toilettes et les vestiaires avec des garçons qui s’identifient en tant que filles. Le Commonwealth de Virginie est au cœur de la tempête qui balaie le système éducatif américain.
Le 22 juin, Scott Smith, 48 ans, a été arrêté lors d’une réunion du conseil scolaire du comté de Loudoun. Smith — dont la fille avait été victime d’une grave agression sexuelle dans les toilettes des filles d’une école d’Ashburn, en Virginie, par un garçon de 15 ans portant une jupe — est devenu furieux lorsque le surintendant du district, Scott Ziegler, a déclaré que « l’étudiant ou la personne transgenre prédateur n’existe tout simplement pas », et qu’à sa connaissance, il n’y avait aucun dossier d’agressions. [2]
Smith a passé 10 jours en garde à vue, puis a été reconnu coupable de trouble à l’ordre public et condamné à une peine avec sursis. Au cours de l’accusation, il a été révélé que Ziegler avait envoyé un courriel à des collègues en mai montrant qu’il était, en fait, au courant de l’incident. La publicité entourant l’affaire a forcé les autorités à admettre que le garçon qui avait attaqué la fille de Smith avait été accusé d’avoir agressé une deuxième fille, après son transfert dans une autre école. L’adolescent de 15 ans a ensuite été reconnu coupable des deux agressions et enregistré comme délinquant sexuel.
Lire la suiteHoracio Arruda démissionne !
Horacio Arruda, portant l'épinglette des Objectifs de développements durables de l'ONU (à droite).
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : CTV News/YouTube
Ça y est ; Arruda démissionne. Pour apaiser l’insatisfaction montante des Québécois, le Directeur national de santé publique s’est sacrifié en « offrant la possibilité » à Legault de le remplacer.
La « certaine érosion de l’adhésion de la population » ou sa frustration et scepticisme envers le système de la santé a fini par causer cette petite victoire.
Pourquoi une victoire ? Cette démission prouve qu’assez de Québécois se posaient des questions et mettaient en doute les « stratégies » d’Arruda pour provoquer sa démission. Mais la victoire s’applique surtout à l’élimination d’un promoteur des Nations Unies et de ses idées néfastes.
Arruda était connu pour sa petite épinglette des Objectifs de développement durable (ODD), qui portait témoignage aux 17 objectifs établis en 2015 par les Nations Unies. Dans notre article phare, L’impact des dangereux Objectifs de développement durable des Nations unies sur les enfants et la famille, Matthew McCusker révèle pourquoi ces objectifs menacent gravement le monde.
Les ODD représentent une menace entre autres parce qu’ils, « comprennent des points précis qui appellent à un “accès universel à la santé sexuelle et reproductive” » et l’OMS « considère que l’avortement fait partie intégrante de la “santé sexuelle et reproductive” »
Matthew McCuscker rapporte que « des clubs de jeunes ont été créés dans l’intention de les utiliser pour promouvoir l’avortement et la contraception auprès des enfants et des adolescents. »
Non seulement « l’OMS s’emploie activement à “améliorer l’accès à l’avortement et la qualité de leurs services d’avortement” », mais elle vise particulièrement à endoctriner les enfants et les jeunes de ses idées perverses.
Un Arruda de moins, une épinglette des ODD de moins. Cette épinglette multicolore (ce n’est pas un hasard !) représente le système de perversion qui imprègne tous les niveaux de notre société ; malheureusement, ce n’est pas une démission de plus qui l’empêchera de continuer à s’étendre. Et qui sait, le remplaçant d’Arruda sera-t-il pire ?
Le Vermont oblige les écoles publiques à donner des préservatifs aux enfants
Par Fabien Laurent (Médias Presse Info) — Photo : WaveBreakMediaMicro/Adobe Stock
Une nouvelle loi du Vermont qui vient d’entrer en vigueur oblige toutes les écoles secondaires publiques à fournir des préservatifs à tout élève qui en fait la demande, et ce dès l’âge de 12 ans. Le gouverneur Phil Scott, un républicain pro-avortement, a signé la loi à la fin de l’année dernière.
Le géant de l’avortement Planned Parenthood (le planning familial) est directement impliqué. Selon le rapport, « les écoles n’ont pas à payer pour les préservatifs, ils sont fournis par Planned Parenthood of Northern New England ».
Planned Parenthood est une chaîne d’avortements multimilliardaire qui réalise environ 40 % de tous les avortements aux Etats-Unis.
Le Vermont Right to Life Committee s’est inquiété du fait que le nouveau programme a le « potentiel d’augmenter les taux d’avortement dans le Vermont », rapporte CBN News. Ce qui n’est pas sans fondement comme la suite le montrera.
Le Vermont est le premier Etat américain à exiger la distribution gratuite de préservatifs dans tous les collèges et lycées publics. Les législateurs ont déclaré que le programme contribuera à prévenir et à réduire les taux de grossesses non désirées et de maladies sexuellement transmissibles.
La loi demande aux responsables des districts scolaires et aux infirmières scolaires de déterminer « la meilleure façon de mettre des préservatifs à la disposition des élèves ». Les préservatifs doivent être placés dans des endroits sûrs et facilement accessibles aux élèves, notamment dans le bureau de l’infirmière scolaire.
Lire la suiteLe cours d’Éthique et culture religieuse sera remplacé par celui de Culture et citoyenneté québécoise… assez peu différent
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : WaveBreakMediaMicro/AdobeStock
Le ministre de l’Éducation du Québec, François Roberge, a annoncé le remplacement du cours d’« Éthique et culture religieuse » par un cours de « Culture et citoyenneté québécoise » sensé être basé, comme l’indique son nom, sur la culture et la citoyenneté québécoise, ainsi que le dialogue et la pensée critique.
François Roberge affirme, en guise d’explication, que l’ancien cours comportait un « dogme » erroné selon lequel la religion était le seul prisme par lequel on devait voir la personne humaine, selon Le Devoir :
Il a insisté à plusieurs reprises pour dire que le cours d’ECR était « vicié à la base » et « reposait sur un dogme qui est une erreur », soit que la religion est l’unique « lunette à travers on regarde la personne ». L’analyse des identités religieuses demeurera au programme, mais perdra son aspect « prépondérant ». « On ne peut plus tolérer ce genre de biais dans nos écoles. »
Certes, la religion n’est pas le seul angle de vue sous lequel on peut voir la personne humaine, on n’étudie par le corps humain par le biais de la religion, mais par celui de la biologie, science expérimentale ; d’autre part, on n’étudiera pas la morale humaine (puisqu’elle concerne l’Homme) par le biais de la biologie ou d’une autre science expérimentale, mais par le biais de la religion ou de la philosophie (il est vrai que la Loi naturelle repose souvent sur des considérations sur la biologie humaine et de son bon usage, mais ce sont souvent des faits évidents). Mais je doute que ce fût ce que le ministre voulait dire.
Sans doute veut-il que l’on mette en parallèle le matérialisme et l’athéisme (à une place prépondérante), ou « laïcisme québécois », avec les religions. Au fond, l'angle de vue (mais non l'approche) ne sera pas tellement différent puisqu'on opposera areligion à religion.
Lire la suiteMarche pour la vie et la famille à Varsovie — la Pologne face à l’Union européenne pro-LGBT
Défilé de la Marche pour la Vie et la Famille à Varsovie passant devant l'église de la Sainte Croix, le 19 septembre 2021.
Par Agnieszka Golańska-Bault (Visegrád Post)
Pologne – Le dimanche 19 septembre, les rues du centre historique de Varsovie se sont remplies de participants de la Marche pour la Vie et la Famille. L’événement était organisé pour la seizième année consécutive. L’année dernière, des marches de ce type s’étaient déroulées le même jour dans 140 villes de Pologne, mais cette année, du fait de la [prétendue]* situation sanitaire, la manifestation n’avait été organisée que dans la capitale. Le slogan de cette édition de la marche était « Papa, soit auprès de moi, conduis-moi, protège-moi », et les organisateurs ont voulu rendre un hommage particulier au cardinal Stefan Wyszyński, proclamé bienheureux une semaine plus tôt. Celui que les Polonais surnomment le primat du Millénaire était en effet connu pour son attachement à la défense du mariage et de la famille ainsi que pour son opposition à l’avortement qui avait été légalisé et banalisé par les communistes, sur le modèle de ce qui se pratique aujourd’hui dans plusieurs pays d’Europe occidentale, au premier rang desquels la France et la Grande-Bretagne qui ont de loin le plus grand nombre d’avortements parmi les pays d’Europe, après la Russie.
Les organisateurs du Centre de la vie et de la famille (Centrum Życia i Rodziny) et du Congrès social chrétien (Chrześcijański Kongres Społeczny) ont été accueillis avant la manifestation par le Président Andrzej Duda, qui avait déjà rejoint la marche en tant que simple participant l’année dernière. L’initiative a aussi bénéficié du soutien de nombreux médias conservateurs et organisations catholiques, journalistes, sportifs, acteurs et prêtres. Les participants ont été salués sur Twitter par le président de la conférence épiscopale polonaise, l’archevêque Stanisław Gądecki, et la marche a été suivie d’une messe célébrée en l’église de la Sainte Croix, rue Krakowskie Przedmieście, non loin du palais présidentiel. De nombreuses personnalités publiques connues pour leurs opinions pro-vie ont rejoint le cortège des familles, parmi lesquels le médiateur des droits des enfants Mikołaj Pawlak, les députés nationalistes Robert Winnicki et Krzysztof Bosak du groupe Confédération (Konfederacja) et le vice-ministre du climat Jacek Ozdoba de Solidarna Polska, le parti du ministre de la Justice Zbigniew Ziobro entrant dans la coalition de gouvernement Droite unie conduite par le PiS. Le PiS n’était pas lui-même représenté à la marche du 19 septembre, du moins officiellement.
Ulice Warszawy pełne uśmiechniętych i szczęśliwych rodzin! Dziękujemy, że jesteście z nami! ♥️🤩 pic.twitter.com/KSwPIbwoly
— Paweł Ozdoba (@PawelOzdoba) September 19, 2021
« Les rues de Varsovie pleines de familles souriantes et heureuses ! Merci d’être avec nous ! »
Lire la suiteIl est monstrueux que l’«éducation sexuelle» obligatoire soit soutenue par les évêques catholiques d’Angleterre et du Pays de Galles
Par John Smeaton (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gorodenkoff/AdobeStock
Dans un billet pour le Digest de la semaine dernière, je citais le discours d’un ministre du gouvernement britannique au Parlement, en avril 2019, dans lequel il soulignait l’importance politique du soutien apporté par les évêques catholiques d’Angleterre et du Pays de Galles à la législation gouvernementale qui met en place l’enseignement obligatoire portant sur relations et la sexualité. Parmi de nombreuses autres choses, cette législation prévoit l’obligation pour les écoles d’enseigner des contenus LGBT et de présenter l’avortement comme l’une des options disponibles pendant la grossesse, vers laquelle les élèves doivent être orientées sans avertir les parents.
La terrifiante gravité morale de ce que la Conférence des évêques catholiques (CBCEW) d’Angleterre et du Pays de Galles a fait et continue de faire peut être mieux comprise en réfléchissant au discours inoubliable prononcé par feu le cardinal Carlo Caffarra, président de l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille (de 1981 à 1995) et l’un des quatre cardinaux qui ont présenté au pape François les dubia concernant Amoris Lætitia. Le 19 mai 2017, lors du quatrième Forum de Rome sur la vie organisé par Voice of the Family, Son Éminence a déclaré :
Lire la suite« … Dans notre culture occidentale, y a-t-il eu des développements qui mettent en évidence avec une clarté particulière le conflit entre le pouvoir d’attraction du Seigneur crucifié et ressuscité et la culture du mensonge construite par Satan ? Je réponds par l’affirmative, et je souhaite souligner deux développements en particulier … Le premier développement est la transformation du crime de l’avortement (nefandum crimen, “crime indicible”, selon les termes du Concile Vatican II) en un droit. Notez bien que je ne parle pas ici de l’avortement en tant qu’acte. Je parle de la plus grande légitimation que l’ordre juridique puisse accorder à un comportement : celle de le faire entrer dans la catégorie du droit personnel, qui est une catégorie éthique. Cela signifie appeler le mal bien, l’obscurité lumière. “Quand il ment, il parle selon sa propre nature, car il est menteur et père du mensonge”. Il s’agit d’une tentative de produire une “anti-révélation”. Quelle est la logique qui préside à cet anoblissement de l’avortement ? C’est d’abord la négation la plus totale de la vérité de l’homme … »
« … Le second développement est l’anoblissement de l’homosexualité. Nous trouvons ici le rejet complet de la vérité du mariage, de la pensée du Dieu Créateur en ce qui concerne le mariage. La Révélation divine nous a communiqué le dessein de Dieu sur le mariage : l’union légitime de l’homme et de la femme, source de vie nouvelle. Dans la pensée de Dieu, le mariage a une structure permanente enracinée dans la dualité du mode humain d’être : féminin et masculin. Non pas deux pôles opposés, mais l’un avec et pour l’autre. Ce n’est que de cette manière que l’homme sort de sa solitude originelle. L’une des lois fondamentales de Dieu dans la gestion de l’univers est qu’il n’agit pas seul, mais qu’il fait appel à notre coopération. L’union de l’homme et de la femme qui deviennent une seule chair constitue la coopération de l’homme à l’acte créateur de Dieu ... »
« … Résumons donc. Les piliers de la création sont au nombre de deux : la personne humaine dans son irréductibilité à l’univers matériel, et l’union conjugale entre l’homme et la femme, lieu où Dieu crée de nouvelles personnes humaines “à son image et à sa ressemblance”. L’élévation axiologique de l’avortement au rang de droit personnel est la démolition du premier pilier. L’ennoblissement des relations homosexuelles comme équivalentes au mariage est la destruction du deuxième pilier. À la base de tout cela, il y a l’œuvre de Satan, qui veut construire une véritable anti-création. Il lance à Dieu un dernier et terrible défi. “Je vais te montrer que je peux créer une alternative à ta création. Et l’homme dira qu’il est mieux dans ma création alternative que dans la tienne”. En utilisant une horrible stratégie du mensonge, construite sur un profond mépris de l’homme, Satan déclare que la personne humaine est incapable de s’élever jusqu’à la splendeur de la Vérité ; qu’elle est incapable de supporter le paradoxe d’un désir infini de bonheur ; qu’il ne lui est pas possible de se trouver dans le don sincère de lui-même. »
L’impact des dangereux Objectifs de développement durable des Nations unies sur les enfants et la famille, et leur déplorable approbation par le Vatican
Par Matthew McCusker (Society for the Protection of Unborn Children) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (rognée) : Kostia/AdobeStock
Les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies, approuvés par les États membres le 25 septembre 2015, comprennent des points précis qui appellent à un « accès universel à la santé sexuelle et reproductive » d’ici 2030. Ce terme est entendu par les organes de l’ONU, de nombreux gouvernements internationaux et des agences internationales pour désigner, entre autres, l’accès à l’avortement et à la contraception. Ces objectifs favoriseront également l’imposition de « programmes complets d’éducation sexuelle » nuisibles. Dans ce document d’information, nous expliquerons comment l’approbation des ODD par le pape François en septembre 2016 et le soutien antérieur offert à ces derniers par d’autres organes du Saint-Siège ont intensifié la menace que représentent les ODD pour les membres les plus vulnérables de la famille humaine.
1. Les Objectifs de développement durable des Nations unies appellent à un « accès universel à la santé sexuelle et reproductive »
Les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies consistent en 17 objectifs et 169 points qui doivent être atteints d’ici 2030.
L’objectif 3 des ODD est d’« Assurer une vie saine et promouvoir le bien-être de tous à tout âge ».
Le point 7 de cet objectif appelle les États-nations à :
« assurer l’accès universel aux services de soins de santé sexuelle et reproductive, notamment pour la planification familiale, l’information et l’éducation, et l’intégration de la santé reproductive dans les stratégies et programmes nationaux ».
L’objectif 5 des ODD consiste à « Réaliser l’égalité des sexes et rendre autonomes toutes les femmes et les filles. »
Le point 6 de cet objectif indique que les nations doivent :
« Assurer l’accès universel à la santé sexuelle et reproductive et aux droits en matière de procréation, comme convenu conformément au Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement et au Programme d’action de Beijing, ainsi qu’aux documents issus de leurs conférences de révision. » [1]
2. L’expression « accès universel à la santé sexuelle et reproductive » inclut l’accès universel à l’avortement et à la contraception.
L’expression ci-après, « santé sexuelle et reproductive et droits reproductifs » et d’autres formulations similaires sont couramment utilisées par les organes des Nations Unies et par de nombreux gouvernements nationaux et agences internationales pour désigner, entre autres, l’accès à l’avortement et à la contraception, y compris la contraception dont le mode d’action peut être abortif. Les mouvements de contrôle de la population et de « droits reproductifs » ont toujours voulu que ces termes incluent l’avortement, ainsi que la contraception, et ils les utilisent systématiquement dans ce sens ; il est toutefois important de noter que ces mouvements n’ont jamais réussi à établir un « droit à l’avortement » en droit international. [2]
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