Un professeur canadien affirme que montrer des parties intimes d’adultes à de « petits enfants » est une « excellente idée éducative pour les parents »
Katja Thieme.
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Twitter
4 août 2023 — Un professeur agrégé de l’Université de Colombie-Britannique (UBC) a suggéré que les parents exposent leurs enfants à des « pénis » et des « vulves » de différents « âges » pour les préparer à des rencontres potentielles avec des hommes confus dans les espaces féminins et vice versa.
Katja Thieme, du département d’anglais de l’UBC, a posé la question sur X, anciennement connu sous le nom de Twitter : « Hé, tu veux connaître l’une de mes meilleures idées éducatives pour les parents ? »
« Laissez les petits enfants voir des pénis et des vulves de différents âges et tailles d’une manière décontractée, normalisée et totalement sûre », a-t-elle répondu, ajoutant que « le monde vous en remerciera. Et il en sera de même pour ces enfants lorsqu’ils grandiront ».
Les propos choquants du professeur étaient une réponse à un message posté sur les réseaux sociaux par la nageuse universitaire américaine Riley Gaines. La jeune athlète a acquis une grande popularité en ligne en défendant les sports féminins contre l’inclusion d’hommes tels que William « Lia » Thomas.
Selon True North, Thieme a d’abord répondu à un message de Gaines dans lequel cette dernière racontait l’histoire d’une nageuse de 16 ans qui aurait été « bannie du YMCA et expulsée de son équipe de natation pour s’être opposée à un homme nu dans leurs vestiaires ».
Lire la suiteUne jeune fille de 16 ans a été exclue du YMCA et renvoyée de son équipe de natation pour s’être opposée à la présence d’un homme nu dans les vestiaires.
Et pour ne rien arranger, sa sœur aînée a vécu exactement la même chose avec Lia Thomas. Mais ce n’est « pas vraiment en train de se produire »...
— Riley Gaines (@Riley_Gaines_) 9 juillet 2023
Un journaliste de la presse grand public dénonce les cours d’éducation sexuelle canadiens qui banalisent auprès des enfants le sadomasoschisme
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : sebra/Aobe Stock
26 juillet 2023 (LifeSiteNews) — Au cours des dix dernières années, les médias grand public se sont attachés à discréditer ceux qui s’opposent à l’éducation sexuelle de plus en plus radicale et obscène qui est devenue la norme dans les écoles publiques canadiennes. Avec la résurgence des manifestations à travers le pays en juin (et d’autres prévues en septembre), nous sommes peut-être enfin arrivés à un point de rupture. Le 23 juillet, par exemple, Adam Zivo du National Post a publié une série de photos de documents d’éducation sexuelle distribués dans une école publique de Nanaimo, en Colombie-Britannique. La discrétion du lecteur est fortement conseillée, même pour la description de Zivo — mais gardez à l’esprit que ce matériel est distribué à des enfants :
« Un membre inquiet de la communauté m’a envoyé des photos d’une brochure d’éducation sexuelle distribuée dans les écoles secondaires de Nanaimo. Cette brochure banalise la consommation de drogues dures pendant les rapports sexuels et aborde les thèmes du sadomasochisme, de la scatologie, du “fisting” et du “piss play”. Cette brochure est distribuée à des enfants de 14 ans. Le membre de la communauté a affirmé que plusieurs élèves se sont plaints du contenu de la brochure — et il n’est pas difficile de comprendre pourquoi. »
Zivo a fait remarquer : « Les jeunes ne devraient pas apprendre qu’il est acceptable de consommer des drogues dures tout en ayant des relations sexuelles. Et bien que les gens aient le droit d’avoir leurs fétiches, et qu’ils doivent savoir comment y participer en toute sécurité, ce genre de matériel est manifestement inapproprié pour les jeunes adolescents ». Il est évident que je soutiendrais une barre nettement plus élevée que Zivo, mais le fait que l’éducation sexuelle soit désormais si manifestement inappropriée (et je dirais même objectivement nuisible et immorale) que les journalistes des grands médias la jugent digne d’être commentée constitue sans aucun doute une évolution.
Lire la suiteLondres impose l’« éducation » sexuelle LGBT à l'Irlande du nord
Par Clémentine Jallais (reinformation.tv) — Photo : wavebreak3/Adobe Stock
Le gouvernement britannique vient mettre son grain de sel et son grain de sable dans les rouages des institutions éducatives de l’île d’Emeraude. Le nouveau rapport de la Commission des droits de l’homme d’Irlande du Nord (NIHRC) déplore en effet que de trop nombreuses écoles diffusent, en lieu et place de l’éducation sexuelle de mise, une vision rétrograde, sexiste, trop hétérosexuelle, bref pas assez libertaire. Il faut que ça change.
Jusqu’à présent, chaque école d’Irlande du Nord prenait ses propres décisions sur la manière d’enseigner l’éducation sexuelle dans le cadre de son programme. La décision vient désormais de Westminster, et elle est woke, jusqu’au bout des ongles.
« Un long chemin »… de décadence pour les « droits » des enfants
La Commission a donc mené une enquête pour évaluer dans quelle mesure les écoles post-primaires dispensaient « une éducation adaptée à l’âge, complète et scientifiquement exacte sur la santé et les droits sexuels et reproductifs, couvrant la prévention des grossesses précoces et l’accès à l’avortement ». Le rapport est sans appel : la majorité en Irlande du Nord ne le fait pas.
Homosexualité : certaines écoles d’Irlande du Nord enseignent aux élèves que l’homosexualité est mauvaise. L’une d’entre elles écrit même, dit le rapport, que « la conviction que les actes homosexuels sont contraires à la nature et au but des relations humaines sera présentée aux élèves ». Un tiers des écoles ont déclaré qu’elles enseigneraient aux élèves que « les relations hétérosexuelles étaient le contexte “principal” ou “idéal” de l’intimité sexuelle ».
Sexisme : la plupart des écoles « contribuent indirectement au blâme sociétal des victimes et à la honte des femmes et des filles ».
Lire la suiteL’ONU veut imposer l’éducation sexuelle obligatoire pour tous les enfants, et aussi leur droit de refuser l’éducation religieuse
Par reinformation.tv — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
Le comité des droits de l’enfant de l’ONU a enjoint vendredi dernier au Royaume-Uni d’intégrer à tous les niveaux des cours d’éducation sexuelle « adaptés à l’âge », y compris « sur la diversité sexuelle », sans laisser « la possibilité pour les écoles religieuses ou les parents de se soustraire par choix à une telle éducation ». L’ONU impose donc sa version arc-en-ciel de l’éducation sexuelle à tous les établissements, parents et enfants, sans faire droit à l’objection de conscience. En même temps, le comité des droits de l’enfant invite enseignants et responsables à « s’assurer des droits de tous les enfants, y compris au-dessous de 16 ans, de se retirer des classes de religion sans le consentement des parents ». Voilà qui est triplement clair : sous couleur de « droits de l’enfant » l’ONU entend soustraire les enfants à l’autorité parentale, les soumettre à sa vision de l’homme, les inciter à s’éloigner de Dieu. Rien d’absolument nouveau, mais un discours et une action assumés contre la religion chrétienne et pour l’instauration d’un totalitarisme « laïc » et « humaniste ».
Une mère ontarienne demande au conseil scolaire catholique pourquoi on fait jouer des élèves de 4e année à des jeux de « préparation sexuelle » en classe
Patricia Castillo.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
25 mai 2023, Waterloo, Ontario (LifeSiteNews) — Un conseil scolaire catholique de l’Ontario a refusé de répondre aux questions des parents sur la raison pour laquelle on fait jouer leurs enfants à des jeux axés sur la sexualité dans une classe de quatrième année.
Au cours d’une réunion tenue le 1er mai, le conseil scolaire Waterloo Catholic District School Board (WCDSB) est resté silencieux lorsque Patricia Castillo, un parent inquiet, a révélé que sa fille de quatrième année jouait à un « jeu du pénis et du vagin » en classe de santé, sur les instructions de l’enseignant.
« Je veux mettre fin à l’endoctrinement des enfants par des adultes idéologiquement possédés à l’école », a déclaré Mme Castillo, qualifiant le jeu de « préparation sexuelle ».
« Cette tendance populaire à sexualiser les enfants ne devrait pas être encouragée dans les salles de classe ou dans les bibliothèques scolaires », a-t-elle ajouté.
Selon la fille de Mme Castillo, le jeu consistait à ce que deux élèves se tiennent devant la classe et se voient attribuer le mot « pénis » ou « vagin ». Les élèves prononçaient à tour de rôle le mot qui leur avait été attribué jusqu’à ce que l’un d’entre eux se mette à rire. L’élève qui riait le premier était le perdant du jeu.
Mme Castillo a déclaré que sa fille lui avait parlé du jeu pendant les vacances d’été. En septembre 2022, elle s’est adressée au directeur de l’école, lui demandant si le jeu était toujours pratiqué et quel en était l’objectif. Toutefois, Mme Castillo n’a toujours pas reçu de réponse de sa part.
Bien que Mme Castillo ait été autorisée à présenter ses préoccupations au conseil d’administration, ce dernier avait annoncé que les administrateurs ne répondraient pas aux questions au cours de la réunion.
Lire la suiteL’OMS préconise l’éducation sexuelle dès la naissance et la « masturbation précoce » depuis 2010
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Guilhem Vellut/Wikimeida Commons
17 mai 2023 (LifeSiteNews) — Les directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en matière d’éducation sexuelle pour l’Europe ont provoqué un tollé au Royaume-Uni. Ces directives préconisent l’éducation sexuelle dès la naissance et conseillent aux éducateurs d’enseigner aux nourrissons et aux tout-petits la « masturbation précoce ».
Le document de 68 pages intitulé « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe » indique qu’« il a été délibérément décidé de préconiser une approche dans laquelle l’éducation sexuelle commence dès la naissance ».
Le document de l’OMS comprend une « matrice d’éducation sexuelle » qui fournit des lignes directrices aux éducateurs sur la manière d’« éduquer » les enfants de différentes tranches d’âge. Voici quelques-unes des instructions qui ont suscité l’indignation :
- Les lignes directrices conseillent aux éducateurs d’informer les enfants âgés de zéro à quatre ans sur « la jouissance et le plaisir de toucher son propre corps » et « la masturbation chez les jeunes enfants ».
- Les enfants de quatre à six ans doivent « consolider leur identité sexuelle » et s’informer sur les relations entre personnes du même sexe.
- Les enfants âgés de six à neuf ans doivent recevoir un enseignement sur « la sexualité dans les médias (y compris l’internet) ».
- Pour les enfants de neuf à douze ans, l’OMS conseille aux éducateurs de permettre aux enfants de « prendre la décision consciente d’avoir ou non des expériences sexuelles », ce qui implique à tort que les enfants sont capables de consentir à des relations sexuelles à un si jeune âge.
Trois tactiques majeures du mouvement pro-avortement
Par John Smeaton (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : puhimec/Adobe Stock
Deux des principales tactiques des groupes de pression pro-avortement dans la dernière partie du vingtième siècle ont été la promotion de politiques visant à détruire l’innocence des enfants par le biais de l’éducation sexuelle et relationnelle (ESR) et le retrait des parents en tant que premiers éducateurs de leurs enfants. Ces deux tactiques sont intimement liées à une troisième, à savoir l’établissement d’alliances avec l’Église catholique afin d’atteindre ces objectifs.
L’ESR inclut la fourniture de contraception et d’avortement aux enfants sans le consentement des parents. Par ce biais, les groupes de pression pro-avortement cherchent à rendre permanente la révolution de l’avortement, en ancrant la culture de l’avortement dans l’âme des générations futures.
Dès 1945, C.P. Blacker, secrétaire de la Société eugénique de Grande-Bretagne (1931-1952), préconisait l’éducation sexuelle à l’école, la planification familiale imposée, l’avortement, la stérilisation et le divorce facilité, comme l’indique Ann Farmer dans son ouvrage érudit intitulé By Their Fruits (Par leurs fruits). [1] Son objectif était de décourager la parentalité chez les personnes « socialement irresponsables ou eugéniquement indésirables ».
En 1967, le Parlement britannique a adopté la loi sur la planification familiale, qui a rendu la contraception facilement accessible par le biais du service national de santé, et la loi sur l’avortement, qui a rapidement conduit à l’avortement virtuel sur demande. En 1967 également, les Brook Advisory Centres du Royaume-Uni ont enfreint la loi en donnant des conseils en matière de contraception à des mineures.
En 1974, la note d’orientation du ministère britannique de la Santé et des services sociaux a indiqué aux médecins qu’ils pouvaient fournir des contraceptifs aux jeunes filles, « quel que soit leur âge » sans que leurs parents en aient connaissance ni y consentent.
Lire la suiteLa Floride étend l’interdiction de l’endoctrinement LGBT à tous les niveaux scolaires
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Hero Images/Adobe Stock
20 avril 2023, Tallahassee, Floride (LifeSiteNews) — Dans la dernière mesure visant à renforcer les gains politiques conservateurs du « Sunshine State » (l’État ensoleillé), le ministère de l’Éducation de la Floride (DOE) sous le gouverneur républicain Ron DeSantis a approuvé des règles étendant l’interdiction du matériel LGBT dans les écoles publiques à tous les niveaux scolaires.
L’année dernière, M. DeSantis a signé la loi sur les droits parentaux en matière d’éducation, qui interdit aux écoles d’enseigner le transgenrisme et d’autres questions liées à la sexualité aux enfants de la maternelle à la troisième année, limite les discussions sur la sexualité avec les enfants plus âgés à un contenu « adapté à leur âge » et exige que les parents soient informés de tout changement susceptible d’affecter le bien-être physique, émotionnel ou mental de leur enfant.
Les militants de gauche et leurs alliés des médias ont abusivement surnommé cette mesure « Don’t-Say-Gay Bill » (« Loi Ne-dites-pas-gai »), la présentant comme une attaque haineuse contre les enseignants et les élèves LGBT et se moquant de l’idée qu’elle s’attaque à un problème réel, malgré les nombreux exemples d’enseignants s’engageant dans l’activisme LGBT dans les écoles.
Le mois dernier, le Conseil de l’éducation de Floride a publié une proposition de règlement visant à étendre les nouvelles normes, qui modifieraient les « principes de conduite professionnelle » des écoles de Floride afin d’interdire les cours sur le genre et l’identité sexuelle à tous les niveaux scolaires à partir de la maternelle, tandis qu’aux niveaux 4 à 12, ces cours seraient interdits à moins qu’ils ne soient « expressément requis » par les normes pédagogiques de Floride ou dans le cadre d’un cours sur la santé génésique, auquel cas les parents pourraient décider de retirer leurs enfants de la classe.
Lire la suiteVictoire pour la Vie et la Famille à l’ONU
Par Matt Wojciechowski (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Le soutien trop zélé du gouvernement fédéral à l’éducation sexuelle radicale et à l’idéologie du genre s’est-il retourné contre Justin Trudeau aux Nations unies ?
En tout cas, c’est ce qu’il semble.
Alors que le relativisme moral et la perversion sexuelle sont peut-être en train de gagner ici au Canada, avec toutes les heures du conte des drag-queens dont nous entendons parler, et les autorités scolaires qui punissent les adolescents qui tentent d’empêcher les hommes d’utiliser les toilettes des femmes, et alors que les progressistes continuent d’être obsédés par le meurtre d’enfants à naître...
Il semble que d’autres pays en aient eu assez de ce que Justin Trudeau préconise, et ils ont pris position contre le Canada lors du récent sommet de la Commission de la population et du développement des Nations unies à New York.
Je vais décrire ce qui s’est passé comme une victoire pour les gentils.
C’était vraiment sans précédent et un véritable signe d’espoir, et les représentants de la Coalition nationale pour la Vie (CNV)* étaient sur place pour participer et laisser notre marque...
Laissez-moi donc vous parler de cette victoire pro-vie et pro-famille dont la plupart des gens ignorent l’existence.
Lire la suiteLe but de l’éducation : l’enseignement catholique sur la fausseté de l’idéologie transsexuelle
Par John Smeaton (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : BestPhotoStudio/Adobe Stock
Cet article est le cinquième d’une série d’articles, enracinés dans l’enseignement de Divini Illius Magistri, qui vise à aider les parents à préparer leurs enfants à vivre en chrétiens matures en des temps dangereux. Cette série a débuté le 18 janvier 2023 avec Le but de l’éducation : le message intemporel pour les parents du Lion de Münster.
L’idéologie transsexuelle est enseignée aux petits enfants dans les écoles, y compris celles du secteur catholique. Elle est également défendue par des organismes laïques tels que Childline, un service de conseil pour les enfants et les jeunes du Royaume-Uni jusqu’à leur dix-neuvième anniversaire. Les services de conseil de Childline sont promus dans d’innombrables écoles catholiques du Royaume-Uni.
James Esses, ancien conseiller bénévole de Childline, a écrit le mois dernier un article pour The Spectator intitulé « How Childline was captured by trans ideology » (Comment Childline a été capturé par l’idéologie trans). [1]
Alors qu’il travaillait pour Childline, James Esses a pris conscience de l’influence de Stonewall, qui serait le plus grand groupe d’Europe à faire campagne pour des politiques dites LGBTQ+. Stonewall se vante :
Lire la suite« Aujourd’hui, nous avons les mêmes droits d’aimer, de nous marier et d’avoir des enfants, et nos vies, nos familles et nos relations sont représentées dans le cadre du programme scolaire national du Royaume-Uni. »