Messieurs, serez-vous condamnés à recourir à votre tour à la panoplie contraceptive ?
(Photo : mrhayata sur flickr.com, licence creative commons)
À l’heure où, au Québec, un débat de société est réclamé, suite à une importante remise en question du harcèlement sexuel masculin, il m’apparaît fort étrange et décevant de lire sous la plume de M. Daniel Caillas, dans le Journal Métro du 18 novembre 2014, sous le titre : La contraception de demain, ces mots : « Et surprise, ce sont les hommes qui seront les principaux protagonistes de la contraception du futur ».
Il semble que le jour approche où l’homme ne sera plus limité au condom et à la vasectomie pour prévenir la grossesse chez sa partenaire. Dorénavant, les hommes auront d’autres choix : pilules, vaccins ou injections. Avouons-le, cela soulagera peut-être les femmes aux prises avec les nombreux et graves dommages collatéraux de la contraception.
Face à cette nouveauté qui fait la nouvelle, je réagis spontanément : Quel mépris flagrant de l’écologie humaine ! Et quel mépris incontestable et de l’homme et de la femme, pourtant capables de progresser ensemble sur le chemin de l’humanisation sans recourir à la contraception ou à la dépendance médicale !
Il est vrai que devenir des êtres autonomes affectivement et sexuellement ne va pas de soi. Cela est pourtant possible si on s’éduque au processus continu de l’intégration de l’amour et de la sexualité (respectueux du don de la fertilité cyclique chez la femme et de la fertilité permanente chez l’homme). C’est ce que j’ai constaté personnellement pendant dix ans, alors que j’enseignais en milieu collégial le cours complémentaire : Fécondité, santé, autonomie.
Hélas, on a tout fait pour faire disparaître mon cours, pourtant fort apprécié de mes élèves, parce que, selon plusieurs, il les amenait à reconstruire leur être affectif et sexuel. Ce cours dérangeait des collègues ayant opté pour la mentalité contraceptive et abortive. Il fut donc éliminé aux dépens de la jeunesse appelée à se connaître en vérité, à se respecter et à se préparer à réussir leur projet couple-famille !
Messieurs, jeunes et moins jeunes, en ce moment où s’impose la reconstruction de notre société au plan affectif et sexuel, je vous présente trois propositions :
Résistez à la panoplie contraceptive contraire au bien-être de l’homme et de la femme.
Prenez le temps de découvrir le véritable sens de l’écologie humaine qui prévient la mutilation et la dénaturation de toute personne.
Acceptez avec courage et joie l’appel à transmettre généreusement et sagement la vie à des enfants et à bien les éduquer.
Puissiez-vous prendre le temps de réfléchir sur le bien-fondé de ces propositions pour le présent et surtout pour l’avenir de notre société.
Solange Lefebvre-Pageau
Solange Lefebvre-Pageau, M. Sc., infirmière à la retraite
Fondatrice et directrice
Centre international de recherche et d’éducation familiale
209-3500, av. Benny, Montréal, QC H4B 2R8
514.342.0695 [email protected] www.ciref.ca
Très bonne lettre sur l'éducation sexuelle à l'école
Éducation sexuelle : buts et résultats ?
(Photo : Claude Robillard sur flickr.com, licence creative commons)
Les enfants font l’objet d’une hypersexualisation dénoncée de toutes parts. Le rôle des éducateurs serait-il d’agresser de plus belle les enfants, surtout dans leur période de latence sexuelle naturelle jusqu’à douze ans, ou ne serait-il pas plutôt de de tenter de renverser cette vapeur si destructrice de leur personne ? Si éducation sexuelle signifie ce qui suit, alors c’est parfait : Chérir et renforcer la pudeur chez nos enfants, qualité essentielle à une relation de couple saine ; Informer qu’une grossesse trop difficile à assumer sur deux résulte de l’échec de la contraception et mène à plus de 100 000 avortements chaque année au Canada ; informer que bon nombre d’infections transmises sexuellement se transmettent par des régions du corps non couvertes par le condom ; informer que le vaccin contre le VPH n’est pas efficace contre toutes les souches de la maladie, laquelle mène à 90 % des cas de cancer du col de l’utérus ; freiner les pressions de la société vers la promiscuité, vers le désengagement (déresponsabilisation), vers le traitement de l’autre comme un objet dont on se sert pour notre propre plaisir personnel. Dans de tels buts, la responsabilité d’éducateur est bien assumée.
Isabelle O’Connor
Gatineau (Québec)
Retour du cours d'« éducation sexuelle » obligatoire à l'école primaire et secondaire au Québec
Sur le site du journal La Presse du 7 novembre 2014 :
(Photo : Ryan Somma sur flickr.com, licence creative commons)
(...)Ces cours ont disparu dans la foulée de la réforme scolaire, avec le retrait du programme de «formation personnelle et sociale». Le ministère de l'Éducation ne veut pas les rétablir tels quels. L'objectif est plutôt d'intégrer quelques heures obligatoires d'éducation à la sexualité dans des matières existantes à chaque niveau du primaire et du secondaire.
Le projet-pilote se ferait dans quelques écoles à la rentrée 2015. (...)
Et un cours d'éducation à l'amour au rythme de l'enfant, sous la responsabilité des parents ?
Lire la suitePropagande sur l'homosexualité dès la 3e année dans les écoles Ontariennes
Sur le site de actualitegouvernementale.ca du 31 octobre 2014 :
(Photo : OliBac sur flickr.com, licence creative commons)
Dès septembre prochain, les élèves du primaire vont suivre des cours d’éducation sexuelle a fait savoir la ministre de l’Éducation de l’Ontario, Liz Sandals. En 3e année, les jeunes vont en apprendre plus sur l’homosexualité et les couples du même sexe.
Encore une fois, on veut usurper la responsabilité des parents de donner une éducation sexuelle selon le rythme de l'enfant pour s'assurer que ces derniers reçoivent un endoctrinement et une promotion de l'homosexualité qui ne fait que troubler les enfants de l'école primaire.
Lire la suiteHausse de 55 % des cas de Chlamydia entre 2005 et 2011 chez les jeunes de 15 à 24 ans : les Québécois plus actifs sexuellement
Sur le site du Journal de Montréal du 4 juillet 2014 :
(Photo : tbone_sandwich sur flickr.com, licence creative commons)
Les jeunes de 15-24 ans représentaient en 2011 la plupart des cas de chlamydia et de gonorrhée. (...)
les infections transmises sexuellement et par le sang (ITSS) sont en forte progression chez les jeunes. Entre 2005 et 2011, les cas de chlamydia chez les 15 à 24 ans ont bondi de 55 % (...)
Certains aimeraient ramener les cours de fornication à l'école qui ont conduit à un tel désastre. Alors que ce dont les jeunes ont besoin, c'est une éducation à la sexualité qui ne soit pas séparée de l'amour, de la responsabilité et de l'engagement pour la vie.
Les jeunes Québécois utilisent les moyens contraceptifs et cela ne les protège guère... Sur le site du journal La Presse du 4 juillet 2014 :
La majorité des jeunes actifs sexuellement ont l'habitude d'utiliser des méthodes de contraception (...)
Les auteurs de l'étude ont également noté que les jeunes qui ont eu leur première relation sexuelle avant l'âge de 15 ans sont plus susceptibles d'avoir des comportements sexuels à risque.
76 % des jeunes québécois de 15 à 24 ans ont eu au moins une relation sexuelle. 90 % utilisent une méthode contraceptive.
En Allemagne, des parents vont en prison parce qu'ils ont refusé l'enseignement de la théorie du genre à leurs enfants
Sur le site de ruvr.ru du 22 janvier 2014 :
(Qui ne se souvient de la bêtise des cours d' « éducation sexuelle », qui n'enseignait qu'une conception pornographique de la sexualité sans rien connaître de l'amour et de la responsabilité?)
(Photo : wikimedia.org, sans copyright)
Le 18 janvier 2014, des parents ont organisé en Allemagne, à Cologne, une manifestation contre les cours obligatoires d'éducation sexuelle version gender, où les enfants dès la maternelle sont confrontés à un contenu pornographique explicite les invitant à tester sur eux des pratiques pas encore connues à leur âge.
L'organisateur Besorgte Eltern annonce la présence de plus de 1000 parents lors de cette manifestation. En Suisse, les parents n'ont pas pu interdire la mise en place des cours d'éducation sexuelle dès la maternelle. En Allemagne, plusieurs parents ont déjà été mis en prison 40 jours pour n'avoir pas laissé leurs enfants suivre ces cours. Ainsi l'éducation des enfants n'appartient plus aux parents même dans le domaine si intime de la sexualité. Les effets pervers de ces nouveaux projets se font ressentir chez nos voisins.
(...)
Des parents au Québec ont dénoncé déjà le matériel érotique retrouvé dans les bibliothèques nos écoles primaires. Le manque d'éducation sexuelle des professeurs et des fonctionnaires du Ministère de l'Éducation leur fait transmettre une vision irresponsable de la sexualité, quand elle n'est pas simplement une forme de bestialité.
Comment travailler à former des fonctionnaires ayant une vision adulte et humaine de la sexualité? L'éducation progressive vers une sexualité humaine doit se faire d'abord par les parents, soutenus par l'école, et non l'inverse...
Des auteurs de pornographie écrivent pour la jeunesse et se retrouvent dans les bibliothèques scolaires.
Sur le site du Journal de Montréal du 20 janvier 2014 :
(Des livres érotiques, versions adolescentes, de l'auteur pornographique Marie Gray (Histoires à faire rougir) se trouvent dans nos bibliothèques scolaires.)
(photo : Yves Lacombe sur wikimedia.org, licence creative commons)
Outrées de ce que leurs enfants peuvent parfois lire à l’école primaire, deux mères ont lancé un site internet pour sensibiliser les parents et les professeurs aux livres dans lesquels pourraient se trouver des passages à connotation sexuelle. (...)
«Ces livres montrent des comportements plus vieux et plus matures que nos enfants. Ça leur donne des idées, ça entre à l’intérieur et ça les bouleverse», a commenté Nicole.
Parmi les titres qu’elles montrent du doigt se trouvent entre autres Le blogue de Namasté, Le journal d’Aurélie Laflamme et la série Pandora. (...)
La sexologue Geneviève Labelle n’était pas étonnée d’apprendre que des livres dans lesquels il est explicitement question de sexe se retrouvent à l’école primaire. (...)
Des lectures trop explicites pourraient affecter la construction de la sexualité des enfants, d’après la sexologue.
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a un programme sexuel dépravé pour vos enfants
Sur le site de Citizen Go, ces informations et une pétition :
(OMS)
(Photo : fotosinteresantes sur flickr.com, licence creative commons)
Connaissez-vous le rapport “Normes d’éducation sexuelle en Europe” ? Il s’agit d’un guide à l’attention des gouvernements, élaboré par le bureau européen de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), conjointement avec l’Agence du Gouvernement Allemand pour l’ Éducation à la Santé.Ce document arrive actuellement sur la table de tous les ministères de l’ Éducation et de la Santé européens. Or, il s’agit en fait d’un abrégé de corruption de mineurs inspiré par la théorie du Genre !
Voici quelques “connaissances” que l’OMS recommande de transmettre aux enfants de 0 à 16 ans :
•Entre 0 et 4 ans ,le rapport prescrit l’apprentissage de "la jouissance et du plaisir quand nous touchons notre propre corps : la masturbation infantile". Cette période de l’enfance serait appropriée pour "la découverte de son corps et en particulier des organes génitaux".
•À 4 ans, l’OMS affirme que les enfants sont aptes pour "exprimer besoins, désirs et limites, par exemple dans le contexte de “jouer au docteur".
•Entre 4 et 6 ans, nos enfant doivent savoir que l’histoire de la cigogne qui apporte les bébés est un mythe. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé cette période de l’enfance serait excellente pour "parler de sujets sexuels", explorer les "relations du même sexe" et "consolider l’identité de genre"
•Entre 6 et 9 ans, les experts de l’OMS soutiennent que nos enfants sont prêts pour connaître et défendre les "droits sexuels des garçons et des filles "
•Entre 9 et 12, les enfants doivent être alertés sur le problème que représente une grossesse imprévue ainsi que les enjeux qui y sont liés : l’éducation des enfants, la planification familiale, le choix d’un projet de vie, la contraception, l’interruption de grossesse... Autrement dit, avant même la puberté nos enfants sont traités comme des clients potentiels de “l’industrie” de l’avortement !
•Dès l’âge de 9 ans, il est recommandable que les enfants sachent où trouver des contraceptifs et où pratiquer un avortement.
•Entre 9 et 15 ans, l’OMS suggère que le gouvernement avertisse nos enfants quant à l’obstacle que représenterait la religion chrétienne pour la jouissance et le plaisir sexuel
•À 15 ans, il convient d’ouvrir les adolescents aux diverses réalités sexuelles... Autrement dit, l’école doit leur suggérer la possibilité de l’homosexualité, de la bisexualité et autres pratiques...
•15 ans serait également l’âge adéquat pour connaître "les relations sexuelles tarifées, la pornographie, l’addiction au sexe ".
Tout aussi éloquent que le contenu concret du guide, sont les principes dont il se réclame ouvertement :•l’État est la "source formelle" et "scientique" de l’éducation des enfants, les parents ne sont que des “sources informelles”,
•l’éducation sexuelle et affective des enfants européens doit être planifiée en conformité avec les dogmes de la théories du Genre
•l’éducation sexuelle "commence dès la naissance" et doit adopter un point de vue holistique.
•la théorie du genre est nécessairement "scientifique" et "neutre"; ce qu’enseigne les parents doit en revanche être considéré avec prudence.
Vous avez bien lu : avec l’OMS le “Meilleurs des Mondes” imaginé par A. Huxley devient réalité !Le rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé a 83 pages et les paroles"amour"et responsabilité n’apparaissent presque jamais ; quand c’est néanmoins le cas, leur poids et leur signification sont dérisoires. Par contre, le guide fait constamment référence au"plaisir" "bien être personnel et à “(l’)instinct". L’Organisation Mondiale de la Santé est une agence des Nations Unies. Avec son guide “Normes d’éducation sexuelle en Europe” cet organisme prétend définir les principes et les contenus de base que les États doivent développer dans le cadre de l’éducation à la vie affective et sexuelle des enfants européens, suivant les principes de l’idéologie du genre.
Il est possible d'aller signer une pétition contre ce programme en cliquant ici.
Un livre de Soeur Marie-Paul Ross sur la sexualité des adolescents paraîtra ce 24 février
Le journal La Presse du 20 février nous donne cette nouvelle:
Soeur Marie-Paul Ross, sexologue, porte un regard plutôt sombre sur la sexualité des adolescents d'aujourd'hui. Dans un livre à paraître vendredi, Sexualité des jeunes, petit manuel pour les parents, elle s'inquiète de voir les ados initiés de plus en plus tôt au «full sexe», victimes de l'omniprésence de la pornographie. On assiste chez eux à une «dégradation des valeurs», dit-elle. Un discours alarmiste ou une crainte justifiée?
«La seule connaissance de la sexualité qu'ont les jeunes est celle de la porno. Ils en arrivent à croire que c'est ce qui représente une sexualité épanouie. Plusieurs pratiquent le «full sexe», tandis que d'autres en sont incapables et se croient anormaux. La sexualité saine? Ils ne connaissent pas, déplore Marie-Paul Ross, en entrevue téléphonique. Les jeunes font des fellations et pratiquent de plus en plus le sadomasochisme. Ils sont dans une intimité propre à des gens plus âgés, parfois teintée de violence. Les parents n'en savent rien. Avec ce manuel, je souhaite remettre les pendules à l'heure et favoriser le dialogue entre les parents et leurs jeunes.»
Les adultes ont le devoir d'agir, insiste-t-elle. «Si on ne fait rien, nous les laissons baigner dans une société «pro-pornographique» et «pro-déviante». On considère le coït au même rang que le petit bec sur la joue. T'as le goût, fais-le. T'as le goût de prendre un coca, prends-le. On a minimisé l'effet profond que cela a dans la psyché. On en a fait un jeu, comme les concours de fellation dans les cours d'école. Le préado doit être capable d'être en relation et d'y aller selon son rythme.»
Les conséquences de l'hypersexualisation de la société peuvent être lourdes et mener à «une dégradation des valeurs», dit-elle. Elle écrit: «Cette dégénérescence produit presque inévitablement des femmes et des hommes désabusés sinon dégoûtés de leur image corporelle, aux prises avec du sexe sans amour, de l'initiation précoce, des compulsions incontrôlables les amenant à se désorienter, à se détourner de l'amour pour se fixer sur leurs performances sexuelles.»
Question de limiter les dégâts, soeur Ross y va de réflexions qui rappellent une autre époque: les jeunes devraient être abstinents jusqu'à l'âge adulte (voire plus); ne pas succomber au coup de foudre et ne pas se perdre dans les sensations fortes et l'euphorie; se méfier des fêtes de sous-sols propices aux dérapages; éviter de vivre des expériences sexuelles sans amour ou atypiques (ex.: homosexuelles pour un hétérosexuel); ne pas se masturber lors d'émotions négatives.
«Nos jeunes sont en crise, on leur dit: être un gars, c'est être performant et avoir la fille à tes pieds. Être une fille, c'est bien sucer. Ça crée un désordre psychique, affectif, sexuel et social. Ce qui me désole, c'est de voir à quel point la fille est devenue dominée par l'homme au plan sexuel. Avant, il y avait une crainte pour les filles d'être prises. Elles n'ont plus cette prudence. Et on montre aux garçons des trucs pour les appâter. Je rencontre des filles qui, à 20 ans, ont eu 30 ou 40 partenaires sexuels. Les brisures sont incroyables.»
L'article de La Presse tente par la suite de tempérer les propos de Soeur Marie-Paule Ross. Il n'est faut pas s'attaquer à la liberté sexuelle des jeunes! Tant pis pour les conséquences...