La théorie du genre vise les jeunes enfants
Par Patrice Hans-Perrier (Le Peuple) — Sources de l'article : The Daily Mail, CQV #1, #2, The Times, Le Journal de Montréal et Transgender Child Abuse / Source de la photo : Annimousey, CC0
La machine à diagnostiquer les « enfants transgenres » s’emballe et les conséquences risquent de faire mal.
La théorie du genre progresse à pas de géant au point où les jeunes enfants sont, désormais, exposés à tout un arsenal de propagande visant à leur inculquer des notions qui semblent sorties de nulle part. C'est ainsi que, dès l'âge de trois ans, certains bambins qui peuvent éprouver une hésitation concernant leur identité sexuelle seront confiés à des pédopsychologues et pourront être, dans certains cas, qualifiés d'« enfants transgenres ».
Ce phénomène inquiétant est observé par Jordan Peterson, psychologue clinicien et professeur de psychologie à l'Université de Toronto, un intervenant qui affirme qu'on assiste à une épidémie d'autodiagnostic chez les adolescents et les enfants, voire à une multiplication de pathologies qui étaient rarement détectées dans le passé. D'autres observateurs craignent, par ailleurs, qu'un effet de mode finisse par « contaminer » les enfants et les adolescents au point où les troubles identitaires et comportementaux se mettent à foisonner.
Un effet de mode
C'est en Angleterre que le phénomène fait florès, au point même où près de 2 000 enfants ont été suivis, en 2016, par des médecins à ce sujet. On parle d'une tendance qui a été multipliée par 20 depuis 2009, une véritable épidémie ! Le Gender Identity Development Service (GIDS), la plus importante institution de ce genre en Angleterre, a publié des statistiques qui démontrent que pas moins de 1 986 enfants, âgés de moins de 18 ans, ont « bénéficié » de traitements spéciaux cette année-là.
Lire la suiteLa transsexualité sera abordée avec les jeunes vers 12 ans
Par Pascal Bergeron (Le Peuple) — Sources de l’article : La Presse, Le Journal de Montréal n° 1, n° 2, 98,5 FM, Table nationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie des réseaux de l’éducation (p. 7) et MESS (pp. 3 et 11) — Photo : Pxfuel
Le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, a affirmé que les exemptions au cours d’éducation sexuelle seraient très rares.
Le Journal de Montréal a appris que le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES), dans le cadre de son cours de sexualité, comptait bel et bien parler de transsexualité aux jeunes — et ce, vers douze ans, alors qu’ils entrent dans l’adolescence.
Le gouvernement Couillard, dans des documents rendus publics, explique que l’une de ses missions est de « prendre en compte la diversité sexuelle et la pluralité de genre ». L’objectif est d’instaurer un « respect de la diversité sexuelle ».
Si on ignore la forme exacte que prendra cet enseignement, on sait que le MEES compte des représentants à la Table nationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie des réseaux de l’éducation. En janvier, cette dernière a publié un guide dans lequel elle recommande de normaliser le concept d’« identité de genre » auprès des jeunes.
Lire la suiteQuébec — Des parents inquiets du contenu du cours d’éducation à la sexualité
Même si le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec affirme que les adolescents sont favorables à l’implication de leurs parents dans ce domaine de la sexualité, le ministre de l’Éducation ne veut pas impliquer les parents dans ce processus éducatif. Éric Lanthier en parle :
Lettre de Jean-Léon Laffitte, Président de l’Association des parents catholiques du Québec, parue dans Le Droit de Gatineau :
« Le docteur Réjean Thomas a rappelé la montée fulgurante des maladies transmissibles sexuellement lors d’une entrevue à l’émission Les Francs-tireurs, sur les ondes de Télé-Québec, le 1er novembre dernier. À son avis, cela est dû en grande partie à l’absence de cours d’éducation sexuelle dans nos écoles. [Note du carnet : cette explication nous semble simpliste, on a assisté à une hausse des MTS dans des États et provinces qui enseignent l’éducation à la sexualité (...) En outre, les nouveaux cours d’éducation à la sexualité proposés au Québec vont beaucoup plus loin que l’enseignement de la prophylaxie...] Et ce dernier d’ajouter que ce qui le choquait le plus, c’était l’opposition de groupes de parents à la mise en place de ce cours.
Lire la suiteDes parents protestent contre le cours d’éducation sexuelle
Par Pascal Bergeron (Le Peuple) — Sources de l’article : Le Journal de Montréal, Sex Ed Sit Out n°1, n°2, n°3, n°4, The Star, OMS (p. 4) et UNESCO (pp. 34, 35, 40, 50 et 70)
Ils ont retiré leurs enfants de leur école pour une journée. Ils dénoncent une tentative pour les « endoctriner ».
Lundi, des dizaines de parents de la région de Montréal ont participé au mouvement « Sex Ed Sit Out », qui vise à dénoncer les cours d’éducation sexuelle. Pour cela, ils ont retiré leurs enfants de leur école pour une journée et certains ont envoyé une lettre aux directions pour expliquer leur geste.
Le mouvement « Sex Ed Sit Out » regroupe des parents du Canada, des États-Unis ainsi que de l’Australie. Il reproche aux cours d’éducation sexuelle d’« endoctriner » les enfants avec une idéologie qui est promue par les « grandes compagnies » et les « activistes radicaux ». En outre, il déplore que les écoles ne soient pas toujours transparentes au sujet du contenu de ces cours.
Le responsable des relations de presse du ministère de l’Éducation, Bryan St-Louis, a prétendu que de telles affirmations étaient infondées. Il est pourtant vrai qu’on ignore ce qui sera enseigné exactement dès septembre prochain. M. St-Louis a néanmoins précisé que les cours d’éducation sexuelle seront basés sur, entre autres, les recommandations de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Lire la suiteLa dictature des minorités
Pétition: Non à la discrimination injuste de Justin Trudeau contre les chrétiens et les pro-vie
Par Paul-André Deschesnes
Toute la planète terre constate depuis la dernière élection fédérale que le Canada a porté au pouvoir un gouvernement libéral de gauche avec à sa tête un premier ministre, Justin Trudeau, qui fait rire de lui dans le monde entier. Son voyage en Inde en février 2018 a été une catastrophe historique.
Justin Trudeau n’a aucune colonne vertébrale. Il s’écrase devant la dictature et les puissants lobbies des minorités religieuses, ethniques et sexuelles. Il voue un culte maladif à tous ces groupes. Son obsession pour un multiculturalisme tous azimuts l’empêche de réfléchir. Il gobe béatement toutes les idéologies à la mode.
Le 21 mars 2018, le gouvernement Trudeau, probablement très troublé par les pressions des communautés LGBTQR2, a émis une directive pour faire plaisir aux personnes transgenres ; celles-ci sont indisposées par les mots « père, mère, papa, maman, monsieur, madame, homme, femme ». Alors, une sévère directive a été envoyée partout au Canada à tous les fonctionnaires, tous les bureaux fédéraux et toutes les personnes qui doivent servir des clients soit oralement, au téléphone, sur internet ou par écrit. À l’avenir, il faudra donc utiliser des termes NEUTRES pour communiquer avec tout le monde. Les groupes LGBTQR2 et les féministes ont fortement applaudi le « courage » de Justin Trudeau.
Pétition: Non à la discrimination injuste de Justin Trudeau contre les chrétiens et les pro-vie
Lire la suiteQuébec — Éducation à la sexualité (uniformisée) — revue de presse commentée
Après avoir été abolie il y a plus de 15 ans en tant que matière autonome obligatoire, l’éducation à la sexualité sera de retour dans toutes les écoles du Québec et à tous les niveaux du préscolaire, primaire et secondaire, dès l’automne prochain.
Québec veut imposer (« offrir » dans la novlangue du ministère) un programme formaté et uniformisé d’éducation à la sexualité. Rappelons cependant que les écoles donnent déjà des cours de ce type, mais pas en tant que matière autonome au programme : son contenu et la pédagogie adoptée peuvent être très variables d’une école à l’autre.
Revue de presse commentée sur l’imposition de ce nouveau programme gouvernemental.
L’opposition à Québec a dénoncé mercredi les retards « inadmissibles » et le « cafouillage » du ministère de l’Éducation dans la préparation du programme d’éducation à la sexualité.
Lire la suiteTable ronde organisée par L’Entraide : « Le cours d’éducation sexuelle dans les écoles du Québec »
Entraide Bois-de-Boulogne
et le Rassemblement des chrétiens du Moyen-Orient vous invitent assister à une table ronde sur
« Le cours d’éducation sexuelle dans les écoles du Québec »
Le Ministère de l’Éducation du Québec implantera en septembre 2018 un nouveau cours d’éducation sexuelle pour tous les élèves des écoles au Québec à partir de la maternelle. Le but avoué est de réduire les grossesses non désirées, les maladies transmises sexuellement, le refus de l’homosexualité et des familles alternatives, la lutte contre la transphobie.
De nos jours les parents qui veulent élever leurs enfants selon leurs principes religieux dérangent. Même nos écoles ont perdu leur autonomie aux mains des idéologues de la pédagogie. Le programme que nous propose le Ministère traite le sexe d’une façon souvent mécanique alors que nos enfants ont besoin pour s’épanouir d’une intégration de l’amour et de la sexualité. Pour en débattre :
M. Émile Robichaud : Éducateur, historien et ex-directeur d’école.
Mme Solange Lefebvre-Pageau : Infirmière, fondatrice du Centre de recherche d’éducation à la vie familiale.
M. Raymond Ayas : Homme d’affaires et père de 3 jeunes enfants.
Soyez nombreux à participer à ce débat qui nous concerne tous. Invitez vos enfants, vos petits — enfants, leurs professeurs.
Mercredi 21 mars 2018
Centre des loisirs de Saint-Laurent
1375, rue Grenet, salle 225
19 h 30 Rafraîchissements
20 h Débat
21 h Discussion ouverte
Mauvaise nouvelle, l’UNESCO publie ses nouvelles normes pour l’éducation sexuelle complète : l’idéologie du genre pour les enfants de 5 ans
Par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
Sous la signature d’Audrey Azoulay, directice générale de l’UNESCO, l’agence culturelle de l’ONU vient de publier ses nouvelles normes pour une éducation sexuelle complète, en particulier pour obtenir une meilleure mise en œuvre des Objectifs du développement durable (ODD) qui expriment le plan politique de l’ONU pour 2030. Pour chaque classe d’âge, l’UNESCO prévoit les connaissances et attitudes à inculquer aux jeunes. A l’information sur la prévention des grossesses non désirées (contraception partout, avortement « là où il est légal ») et sur les droits de la santé reproductive s’ajoutent en bonne place l’égalité de genre et la promotion de l’idéologie du genre. Il y en a même pour les enfants de cinq à huit ans.
Dans sa présentation de 139 pages, l’UNESCO insiste lourdement sur le respect de l’orientation sexuelle, le rejet des stéréotypes, le droit de profiter des plaisirs de la chair, le tout habillé d’un discours sur le respect et la responsabilité qu’il ne faut en aucun cas prendre pour une justification de la morale traditionnelle. Au contraire, en prônant une information sexuelle précoce donnée dans le cadre scolaire et non par les parents, c’est une véritable spoliation des droits parentaux qui continue ici d’être organisée en même temps que la prudente éducation à la chasteté est de fait vouée au gémonies.
Lire la suiteBlasphémer l’amour
Montréal.
Par Paul-André Deschesnes — Photo : abdallahh/Flickr
Chers lecteurs, trouvez-vous mon titre trop provocateur ? Pourtant, c’est la triste réalité !
En janvier 2018, tous les médias du Québec nous ont invités à nous rendre à la grande salle de la place Bonaventure de Montréal, afin d’admirer le « Salon de l’amour et de la séduction », un événement « jouissif et instructif », un incontournable rendez-vous dans notre Métropole hyper décadente qui s’est tenu les 19, 20 et 21 janvier 2018.
Annuellement, tous les commerçants du sexe se ruent en très grand nombre pour annoncer leur « bonne nouvelle », pour exposer leur cochonnerie et pour faire des affaires d’or devant la foule en délire qui en redemande toujours plus.
Cette année, on nous a annoncé que l’on peut satisfaire tous les groupes d’âge (bientôt les enfants, pourquoi pas ?) en quête de jouissances sexuelles tous azimuts. Il paraît que les aînés sont maintenant présents en très grand nombre à ce salon de l’ordure, car ils s’autoproclament très actifs et très performants sur le plan sexuel.
Lire la suiteMgr Giampaolo Crepaldi de l'Institut Cardinal Van Thuan dénonce la mainmise de l'État sur nos enfants
Par Giampaolo Crepaldi, archevêque de Trieste — traduit par Jeanne Smits (Reinformation.tv) — Photo : Pixabay
Une véritable « expropriation » : c’est ainsi que Mgr Giampaolo Crepaldi, de l’Institut Cardinal Van Thuan – ce prélat qui a payé dans sa chair sa résistance au communisme, lui qui fut incarcéré par le régime vietnamien de 1975 à 1988 – accuse la mainmise actuelle des démocraties occidentales d’un totalitarisme aussi tyrannique que celui des pays ouvertement dictatoriaux. Nous vous proposons ici la traduction de sa réflexion initialement publiée sur le site de l’Observatoire international Cardinal Van Thuan. Un texte à méditer… J.S.
La mainmise de l’Etat sur les enfants : un nouveau totalitarisme
A qui sont les enfants ? Les enfants ne sont à personne puisqu’ils sont à Dieu. Il fut un temps où l’idée que l’enfant était un don était ancrée dans le cœur et dans l’esprit de tous, et pas seulement des mères. Un don qui vient de Dieu et qu’il est nécessaire d’éduquer pour qu’il retourne à Lui. On sentait que la procréation appartenait à un cycle de signification qui arrachait l’enfant aux mains de quelque pouvoir terrestre que ce soit, parce qu’il était « au Seigneur ».
Ce sens commun est encore bien vivant chez beaucoup de parents, mais toujours moins en raison de la rationalisation technique et politique qui a assumé également cette forme de domination : la domination sur les fils et les filles. Les utopies politiques sont celles qui ont produit, au cours des siècles passés, des exceptions graves à l’idée que les enfants appartiennent au Seigneur, à commencer par l’ancienne utopie de Platon selon laquelle les enfants nouveau-nés devaient passer immédiatement sous la protection de l’Etat, qui se chargerait de les élever dans des structures publiques afin qu’ainsi, chaque citoyen, voyant les jeunes dans les rues et sur les places, puisse dire : « Cela pourrait être mon fils ». La négation de la famille était nécessaire pour créer une communauté politique d’égaux ayant de solides liens réciproques. On croyait que si les enfants restaient avec leur géniteur, l’unité interne de la communauté deviendrait plus fragile et fragmentée. Cette idée s’est prolongée au cours de l’histoire et passe par la communion des femmes dans les phalanstères du nouveau monde de Fourier, les indications du manifeste de Marx, pour arriver aux Etats totalitaires de la fin du siècle dernier.
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