Québec : le ministère de l’Éducation étudie le moyen de réduire les exemptions au cours d’« éducation sexuelle »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : freepik
Ce ministère tient à ce que tous les enfants du Québec se fassent enseigner la « sexualité », les concepts de l’homosexualité, et du transgenrisme, etc… selon son point de vue.
Ayant appris plutôt dans l’année que la majorité des exemptions au cours d’« éducation sexuelle », imposé par le ministère de l’Éducation du Québec, venait de la Commission scolaire Portages-de-l’Outaouais (CSPO), Jean-François Roberge, en charge du ministère, a mis en marche la machinerie de cette institution d’État afin de trouver le moyen de réduire le nombre d’exemptions audit cours.
Les quelque 192 élèves exemptés (pour moins de 270 dans tout le Québec) l’ont été par la CSPO. Les parents ont été aidés par le groupe Parents engagés de l’Outaouais dans leur demande d’exemptions.
Une faille dans le système de bourrage de crâne collectif
Premièrement, la décision d’accorder l’exemption revient à la direction de l’école, selon Le Journal de Montréal :
Actuellement, les parents peuvent demander une dérogation pour des raisons religieuses à condition de prêter serment et de prouver le caractère « sérieux » de leur requête. La décision revient à la direction de l’école.
Deuxièmement, les balises du ministère ont été suivies :
Selon nos informations, M. Roberge a conclu que les balises ont été respectées par les écoles, mais qu’un groupe de parents a trouvé une « faille ».
Troisièmement, la direction doit s’assurer du caractère sérieux de la demande d’exemption :
Mais comment évaluer le « caractère sérieux » de ces demandes ? La CSPO se posait la question en février. Le directeur des ressources éducatives a contacté le ministère pour avoir des précisions, peut-on lire dans les échanges de courriels.
« La direction n’a pas à investiguer sur les motifs de la demande d’exemption, lui a alors répondu un responsable du ministère. [L’école] doit s’assurer (et non juger) du caractère sérieux [...] en fonction de l’atteinte alléguée.
Mais cette faille, si c’en est vraiment une, sera sans doute comblée par de nouvelles directives, rédigées spécialement à l’intention de parents récalcitrants.
Des parents rejettent l’« éducation sexuelle » de Planned Parenthood
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Shutterstock
Planned Parenthood ne s’occupe pas seulement d’exécuter des avortements, de distribuer de la contraception ou des bloqueurs de puberté (eh oui ! PP verse dans le transgenrisme aussi), mais de rédiger des cours d’« éducation sexuelle ». Mais vu ce qui y est mis et ce qui en résulte, on peut avoir quelques doutes sur les bonnes intentions de Planned Parenthood. Extrait de Church Militant :
Planned Parenthood redéfinit l’« abstinence » pour y inclure l’activité sexuelle explicite.
Worcester, la deuxième plus grande ville du Massachusetts, profondément bleu (démocrate), a été le théâtre d’une épreuve de force entre Planned Parenthood et les parents et chefs religieux sur la question de l’éducation sexuelle. En février dernier, plus de 75 de ces parents et dirigeants d’église se sont levés aux côtés du Massachusetts Family Institute, surpassant en nombre les voix en faveur de Planned Parenthood lors d’une réunion d’un comité scolaire local.
Les parents, les dirigeants d’églises et les représentants du Massachusetts Family Institute étaient là pour poser une question : que gagnerait Planned Parenthood à enseigner aux élèves des pratiques sexuelles sans risque qui réduiraient à la fois le nombre de grossesses et le nombre d’avortements ? En quoi cela profiterait-il à une entreprise qui dépend beaucoup des revenus tirés de l’avortement ?
Planned Parenthood ne voulait pas seulement redéfinir l’abstinence, il voulait introduire [dans les cours] une éducation sexuelle complète, dont un programme sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre.
Les défenseurs de Planned Parenthood ont fait valoir que leur programme d’études était adapté à l’âge, médicalement pertinent et fondé sur des données probantes. Mais lorsqu’il est lu à haute voix, comme je le fis lors de la réunion, le contenu du programme d’études paraît clairement ni adapté à l’âge ni médicalement exact.
Ghana – Les évêques s’opposent aux «intérêts supranationaux» venus pervertir les enfants africains
Par Nsango ya Biyu (Medias-Presse.info) — Photo : PxHere
Ghana — Réagissant à une vaste campagne d’éducation sexuelle en direction des plus petits lancée par l’UNESCO, la Conférence des évêques du Ghana (GDBC) a déclaré que l’Eglise catholique s’opposerait à toute tentative de falsification des valeurs morales au sein de la société, appelant les parents à jouer un rôle plus actif dans l’éducation de leurs enfants, en leur inculquant les valeurs religieuses et morales.
Mgr Philip Naameh, archevêque de Tamale et président de la GCBC, a évoqué devant les médias la récente tentative gouvernementale d’introduire un cycle complet d’éducation sexuelle dans le programme des écoles primaires, rappelant que l’Eglise y demeure fermement opposée, car « l’acte de reproduction n’est pas quelque chose que l’on peut exercer de façon arbitraire : c’est ce qui différencie essentiellement l’être humain de l’animal dénué de raison ».
Le contexte de la sexualité est le mariage. Si vous n’êtes pas marié, vous ne devez pas exercer la sexualité et c’est de là que vient la principale objection de l’Eglise. Vouloir enseigner aux petits garçons de cinq à six ans comment exercer la sexualité et tout le reste, est mal. Notre culture traditionnelle contient une initiation dans ce domaine. Quand quelqu’un atteint l’âge où le mariage peut être envisagé, il reçoit une initiation. On n’enseigne pas la sexualité dans le vide.
Le prélat a encore ajouté :
« Il n’appartient pas à des intérêts supranationaux de financer le gouvernement afin d’appliquer une telle politique, ce sont les parents qui sont les premiers responsables » de leurs enfants.
Au Ghana, comme dans d’autres pays émergents, c’est l’Unesco qui a lancé, conjointement avec le gouvernement, le programme « Comprehensive Sexuality Education » (CSE).
Le contenu de ce programme d’éducation sexuelle est dicté par les lobbies LGBT et mondialistes afin de transformer les mentalités des plus jeunes générations.
Face aux réactions des évêques et des parents, le président de la République Nana Akufo-Addo a décidé de suspendre ce programme d’éducation sexuelle. Le message final de l’Assemblée plénière des évêques s’est donc terminé par une adresse au président du Ghana pour le remercier de sa décision, l’encourageant à prendre d’autres mesures afin de prévenir toute tentative de réintroduire ce programme.
« Nous nous opposons très fermement à tout CSE qui enseigne l’acceptation des LGBTQ et le mariage homosexuel comme normal », ont ajouté les évêques.
Durant son intervention, Mgr Naameh a également rappelé les autres défis auxquels l’Eglise catholique doit faire face au Ghana : « la prolifération des sectes », le rapport des chrétiens à « l’argent roi », « le manque de foi » et « l’apathie » spirituelle.
La famille et la révolution
Roberto de Mattei.
Par le professeur Roberto de Mattei (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le discours ci-dessous a été prononcé lors de la conférence « Transmettre le dépôt de la foi — la mission de la famille catholique d’aujourd’hui », organisée par Voice of the Family et tenue du 6 au 8 septembre 2019 au Newman Hall de l'Aumônerie catholique universitaire, à Cardiff.
Les paroles de sœur Lucie de Fatima
Dans un discours prononcé en mai 2017 au Rome Life Forum, le cardinal Carlo Caffarra a confirmé avoir reçu une longue lettre manuscrite de sœur Lucie en 1983 ou 1984 qui se terminait ainsi :
Père, il viendra un moment où la bataille finale entre le Seigneur et le royaume de Satan portera sur le mariage et la famille, et ceux qui travaillent pour le bien de la famille connaîtront la persécution et les tribulations. Mais, il n’y a rien à craindre, parce que Notre Dame a déjà écrasé sa tête.*
Le Cardinal Caffarra est décédé quelques mois plus tard, en septembre 2017 alors qu’il se trouvait au centre de la bataille sur la famille qui est survenue au sein de l’Église après la publication de l’exhortation apostolique Amoris Lætitia du Pape François. Mais cette bataille, que nous continuons à vivre aujourd’hui, n’est qu’une bataille dans une guerre plus vaste entre deux villes qui ont combattu tout au long de l’histoire ; les deux villes desquelles saint Augustin d’Hippone a écrit : la Cité de Dieu et la Cité de Satan. La Cité de Dieu composée par l’Église de Jésus-Christ et l’autre par les disciples de Satan. Ces deux villes s’opposent comme deux armées : le but de chacune est d’annihiler l’autre et par conséquent leur conflit est continu et sans fin.
La famille constitue une image terrestre de la Cité de Dieu, qui est l’Église. Aussi, la destruction de la famille a toujours été un objectif permanent des ennemis de Celle-ci.
La famille base de l’État
L’Église enseigne que la famille n’est pas une simple union entre deux individus, mais une institution sociale. Et elle n’est pas une simple institution sociale comme tant d’autres, mais une institution sociale basée sur un sacrement : le sacrement du mariage, ce qui a de nombreuses conséquences.
Dans un discours prononcé en 1946, Pie XII a affirmé que les deux piliers de l’ordre civil conçus et voulus par Dieu sont la famille et l’État. [1]
Il y a un lien inséparable entre la famille et l’État. La prospérité des nations dépend de la prospérité des familles et vice versa. Le déclin des nations est donc lié au déclin de l’institution de la famille.
Lire la suiteUn conseil scolaire vote pour laisser les garçons qui prétendent être filles utiliser les vestiaires de celles-ci
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pressfoto/freepik
15 novembre 2019 (LifeSiteNews) — Les soi-disant « guerres des toilettes » continuent de faire rage aux États-Unis, déchirant les communautés scolaires autour d’une question fondamentale : l’intimité et le bien-être des filles devraient-ils être sacrifiés au profit d’une poignée d’élèves qui prétendent être nés dans le mauvais corps, souvent poussés par une éducation sexuelle idéologique ? Le mouvement LGBT, sans surprise, répond à cette question par un oui catégorique.
À Palatine en Illinois, un débat de quatre ans sur « l’accès aux vestiaires pour les élèves transgenres » s’est terminé cette semaine lorsque le conseil scolaire du district scolaire 211 a voté à 5 contre 2 pour permettre aux élèves s’identifiant comme filles d’utiliser les vestiaires pour filles. La lutte a commencé en 2015, lorsque le ministère de l’Éducation du président Obama a accusé le district d’enfreindre la loi en refusant qu’un garçon s’identifiant comme filles entre dans les vestiaires des filles.
Après deux poursuites fédérales, le conseil a décidé de voter la permission aux élèves qui s’identifient comme transgenres d’utiliser les toilettes ou les vestiaires qui leur conviennent le mieux. La nouvelle politique stipule entre autres que les élèves transgenres « doivent être traités et soutenus d’une manière compatible avec leur identité sexuelle, ce qui comprend les élèves ayant accès aux toilettes et aux vestiaires qui correspondent à leur identité sexuelle ».
Les étudiantes ont été bouleversées par cette décision, d’autant plus que leur bien-être ne semblait pas avoir beaucoup d’importance ou d’importance pour la direction. « Je ne veux pas voir un étudiant transgenre nu dans les vestiaires », a dit une fille. Une autre élève, Julia Burca, de l’école secondaire Fremd, a été tout aussi directe : « Je me sens très mal à l’aise et je sens que c’est contre mes droits en tant qu’élève. »
Malheureusement pour ces filles, nous sommes en 2019, et leurs paroles sont considérées comme haineuses et transphobes. Leur désir de protéger leur corps des yeux des élèves masculins lorsqu’elles se changent, un instinct qui aurait été considéré comme admirable il y a peu de temps, est maintenant considéré comme la preuve que ces filles sont intolérantes. Intolérantes, ou peut-être tout simplement trop stupides pour se rendre compte que notre culture a récemment décidé que les filles peuvent aussi avoir un organe bien particulier, et que, par conséquent, leur malaise naturel devra être surmonté. Il est temps de se conformer au programme.
Lire la suiteL’Union Européenne condamne la Pologne anti-avortement
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Press.info)
Le Parlement européen attaque la Pologne et sa politique nettement en faveur de la vie et de la protection de l’enfance. Au centre de la discussion, un projet de loi polonais intitulé Stop à la pédophilie qui prévoit jusqu’à 5 ans de prison pour les enseignants qui propagent l’éducation sexuelle [certaines sortes]. Les Polonais, pas hypocrites sur la question de la pédophilie comme le sont les immoraux parangons de vertus de la bien-pensance qui sévissent à l’ouest, font ainsi le lien entre l’éducation sexuelle en direction des jeunes et l’apprentissage de la pédophilie. Ainsi ils estiment que l’éducation sexuelle fait « la promotion de l’homosexualité, de la masturbation et d’autres activités sexuelles, encouragerait des relations sexuelles précoces et serait une source de dépendance à la pornographie… »
Hier, l‘assemblée des euro-députés s’est réunie en séance plénière à Bruxelles et a exprimé sa profonde préoccupation concernant ce projet de loi. Dans un texte approuvé par 471 députés, 28 contre et 57 abstentions, le Parlement européen invite le Parlement de Varsovie à ne pas adopter cette loi qui selon eux entend « criminaliser l’éducation sexuelle ».
La résolution européenne va plus loin encore : elle encourage tous les Etats membres à donner une éducation sexuelle complète dans les écoles. Il faut selon l’Union Européenne que les écoles enseignent aux jeunes l’existence de « relations basées sur l’égalité de genre, sur le consensus et sur le respect réciproque » afin « de prévenir et combattre les stéréotypes et la violence de genre, l’homophobie et la transphobie ». De conseils, voire obligation, à l’enseignement de l’éducation sexuelle sous couvert de protéger les enfants contre d’éventuels abus et violences, les euro-députés glissent ainsi à la promotion des droits arc-en-ciel. Promotion dont ils votent le financement en demandant que soient allouées des subventions aux différentes organisations ayant pour mission l‘éducation sexuelle et la lutte contre les stéréotypes de genre, à travers notamment le programme Droits et valeurs et autres projets pilotes.
Le Parlement européen montre ainsi sa totale adéquation avec les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé qui en matière d’éducation et de protection des jeunes soutient l’inclusion des « aspects tels que l’orientation sexuelle et l’identité de genre » et la promotion de l’avortement en tant que « liberté fondamentale ».
Avec la résolution d‘hier, les députés européens ont donc condamné la proposition de loi polonaise et invité le pays à « s’abstenir d’adopter ce projet de loi proposé qui peut être vu comme une autre tentative en Pologne de limiter les droits sexuels et reproducteurs, comme le droit à l’avortement ».
Ainsi cette même Union Européenne qui n’entreprend sérieusement rien pour limiter l’invasion du Vieux Continent par des populations extra-européennes, ainsi que le lui demande d’ailleurs cette Pologne qu’elle a dans le viseur, devient très péremptoire, très active, quand il s’agit de limiter la natalité des Européens et d’ériger la civilisation du nihilisme en modèle de vie.
Le ministre de l’Éducation du Québec : « on va resserrer les balises » des exemptions au cours d’éducation sexuelle
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Shutterstock
Le prédécesseur de Jean-François Roberge ministre de l’Éducation du Québec, Sébastien Proulx, avait déjà dit au sujet des exemptions au cours d’« éducation sexuelle », imposé à tout le Québec, qu'« il ne saurait être question qu'un élève en soit privé », son intention était que la dérogation fût rare. Et maintenant que l’on sait que 81 % des exemptions accordées proviennent d’une seule et même commission scolaire, soit 192 sur 237, l'actuel ministre veut serrer la visse. Selon le Journal de Montréal :
Une commission scolaire de l’Outaouais devra rendre des comptes au ministre de l’Éducation parce que ses écoles ont accepté que près de 200 élèves soient soustraits à des contenus d’éducation à la sexualité, un nombre gigantesque par rapport au reste du Québec.
Un nombre sans doute gigantesque si on le compare à celui de tout le Québec, mais ridicule si on considère le contenu du cours. D’après le Journal de Montréal :
« Si on se rend compte qu’il y a des failles qui sont exploitées par des groupes de parents, on va resserrer les balises, dit le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge. Les exemptions, ça doit être vraiment, vraiment exceptionnel. »
Depuis un an, l’éducation à la sexualité est censée être de retour dans toutes les écoles du Québec. Les parents qui souhaitent que leurs enfants soient sortis de la classe lorsque certains sujets sont abordés doivent se plier à une procédure établie par le ministère.
En fait, le cours d’« éducation sexuelle » n’a jamais cessé d’être enseigné au Québec, du moins n’était-il pas dispensé dans toute la province. L’article du Journal de Montréal continue :
Lire la suiteDans l’ensemble de la province, les écoles ont reçu 540 demandes d’exemption, dont 237 ont été acceptées par les directions, selon le ministère.
Or, 81 % de ces dérogations accordées viennent de la même commission scolaire, soit Portages-de-l’Outaouais (CSPO). Ailleurs, moins d’une cinquantaine d’élèves à travers le Québec ont pu sortir de la classe pendant les ateliers.
Pologne ― Un projet de loi citoyen contre la sexualisation des enfants
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Shutterstock
Le projet de loi d’initiative citoyenne, Stop Pedofilii (« Stop à la pédophilie ») qui a ramassé 265 000 signatures, sera examiné par une commission du Parlement polonais, selon le Visegrad Post :
Le projet de loi citoyen en question, intitulé Stop Pedofilii (« Stop à la pédophilie »), sera donc examiné en commission par la nouvelle Diète. Il a été lancé par l’organisation pro-vie Pro-Prawo do Życia (« Pro-Droit à la Vie »). Présenté par une partie de l’opposition comme interdisant l’éducation sexuelle à l’école, ce projet de loi prévoit en réalité d’interdire et punir toute action entreprise par des adultes en vue d’inciter les mineurs à avoir des relations sexuelles, ce qui inclut les ateliers d’éducation sexuelle conduits par des militants souvent liés aux milieux LGBT qui, avec l’accord de directeurs d’école naïfs ou idéologisés, viennent expliquer aux enfants, à l’insu des parents, que se masturber et regarder de la pornographie est quelque chose de tout à fait naturel et même de très sain, que les identités sexuelles et les sexualités sont fluctuantes et se valent toutes, qu’en cas de problème pour ceux qui choisiront l’hétérosexualité il y a l’avortement (même si l’avortement est interdit dans la majeure partie des cas en Pologne), et que tout ce qui compte est le consentement mutuel des participants à l’acte sexuel. En bref, il s’agit avec ce projet de loi de s’opposer à cette approche de l’éducation sexuelle proposée dans un document élaboré en 2010 en Allemagne par l’OMS […]
L’initiative citoyenne attribuée à tort au PiS par ses critiques et par certains médias n’interdit donc pas l’éducation sexuelle en tant que telle, contrairement à ce qu’a prétendu le député polonais et militant LGBT Robert Biedroń, chef du parti d’extrême gauche Wiosna, lors du débat au Parlement européen. En réalité, il stipule des peines de 2 à 3 ans de prison pour toute personne « qui promeut ou vante publiquement les comportements à caractère pédophile » ou « qui promeut ou vante publiquement les actes sexuels chez les mineurs ». Ces clauses visent aussi les personnes qui agiraient ainsi par le biais des médias ou en relation avec leur poste ou leur profession ou encore en relation avec une activité liée à l’éducation ou l’enseignement.
Mais rien n’est encore gagné, le PiS pourrait très bien faire échouer le projet de loi citoyen « Stop à la pédophilie », comme cela est arrivé en 2017 pour un autre projet de loi citoyen qui visait à interdire les avortements eugéniques.
Le Parti polonais Droit et justice veut condamner certaines formes d’«éducation sexuelle»
Jarosław Kaczyński, chef du Parti Droit et justice.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Sejm RP/Flickr/Wikimedia Commons
Un autre geste à mettre au crédit de ce parti qui a été réélu il y a peu avec une plus large majorité que précédemment. C’est plutôt le contraire qui se passe au Québec. Extrait de CNA :
Le parti au pouvoir au Parlement polonais a présenté un projet de loi qui pourrait condamner certaines formes d'éducation sexuelle dans les écoles.
Le Parti Droit et justice (PiS), qui a remporté la majorité lors des récentes élections du pays, soutient une loi « Halte à la pédophilie » au Sejm, la chambre basse du Parlement. La loi érigerait en infraction pénale la « promotion d'activités sexuelles chez les mineurs » en mettant cet acte parmi les autres crimes contre les mineurs.
Actuellement, les écoles polonaises n'offrent pas d'éducation sexuelle officielle mais, selon Reuters, elles sont chargées de dispenser des cours visant à aider les élèves à se « préparer à la vie familiale ». L'organisation et l'administration des cours diffèrent d'une autorité locale à l'autre.
La population et l'épiscopat, dont Mgr Ignacy Dec s'opposent à cette « éducation » pervertissante. Extrait de CNA :
Mgr Ignacy Dec, évêque de Swidnica, a récemment été cité dans un journal polonais exprimant son inquiétude au sujet des programmes d'éducation sexuelle.
« Il est inquiétant de voir que certaines autorités locales introduisent dans les maternelles et les écoles des programmes de sexualisation recommandés par l'Organisation mondiale de la santé. qui ne font que du mal aux enfants et aux jeunes », déclarait-il.
La loi doit être présentée au Sejm le 16 octobre et devrait être examinée par le Sénat dès vendredi.
Le projet de loi s'inscrit dans le cadre d'un vaste effort populaire visant à supprimer l'éducation sexuelle. Plus de 200 000 personnes ont participé aux Marches pour la Vie et la Famille dans 130 villes de Pologne en juin, pour protester contre l'éducation sexuelle appliquée dans les écoles.
É-U. — Forte augmentation de syphilis, de gonorrhée et de chlamydia
Par Pour une école libre au Québec — Photo : geralt/Pixabay
Les cas de syphilis, de gonorrhée et de chlamydia ont atteint un niveau record en Amérique en 2018, selon un rapport publié la semaine dernière par les Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (le CDC).
Les trois maladies sexuellement transmissibles (MST) les plus courantes ont atteint plus de 115 000 cas pour la syphilis, plus de 580 000 cas pour la gonorrhée et plus de 1,7 million de cas pour la chlamydia, a indiqué le CDC dans un communiqué de presse. Bien que toutes trois puissent être traitées avec des antibiotiques, en l’absence de traitement elles peuvent être transmises à d’autres personnes et entraîner un risque accru de VIH, de stérilité et de grossesse extra-utérine.
Parmi les informations les plus alarmantes dans ce nouveau rapport, l’on note une augmentation de 40 % du nombre (1300) de nourrissons nés avec la syphilis.
« Il existe des outils pour prévenir tous les cas de syphilis congénitale », a déclaré Gail Bolan de la Division de la prévention des MST du CDC. « Le test est simple et peut aider les femmes à protéger leur bébé de la syphilis — une maladie évitable aux conséquences potentielles irréversibles. »
Le rapport du CDC attribue ces augmentations en partie à l’usage de drogues et à la diminution de l’utilisation de préservatifs, ainsi qu’à « la pauvreté, la stigmatisation et les logements instables » réduisant « l’accès à la prévention et aux soins des MST » tant au niveau des États de la fédération qu’au niveau local.
Pour certains commentateurs, ces explications du CDC occultent des aspects fondamentaux. Le président du Family Research Council (FRC), Tony Perkins, a interviewé jeudi passé le Dr Michelle Cretella, de l’American College of Pediatricians sur le sujet.
Mme Cretella a reproché au communiqué du CDC de mettre l’accent sur le traitement secondaire, après coup, et de taire toute action de prévention primaire, c’est-à-dire de commencer par décourager les comportements à risque. Elle a noté que le gouvernement et la société n’hésitaient pas à dire de façon très catégorique et très franche aux jeunes de s’abstenir de fumer (en employant souvent un langage sans fioriture et des images effrayantes), mais tend à traiter différemment la promiscuité sexuelle à la base de la recrudescence de ces maladies vénériennes.
C’est ainsi que les cours d’éducation sexuelle à l’école ne mettent nullement en avant l’abstinence, mais valorisent souvent l’expérience et le plaisir sexuel pour peu que l’adolescent se protège. Il n’est pas évident que ces cours d’éducation sexuelle, en banalisant la sexualité, ne contribuent pas à une certaine promiscuité qui se révèle bien peu prudente. Un rapport en 2016 (sous Obama) du Bureau de la santé des adolescents avait ainsi constaté que les 3500 élèves de 87 écoles affiliées à Planned Parenthood (un organisme de « planification familiale » à gauche du spectre politique) qui avaient suivi un programme d’éducation sexuelle soutenu par Planned Parenthood étaient « beaucoup plus susceptibles d’avoir déjà été enceintes ou d’avoir provoqué une grossesse que les élèves témoins » n’ayant pas suivi ces cours d’éducation sexuelle.