La Roumanie vote l’interdiction de l’idéologie du genre dans les écoles
Par Léo Kersauzie (Medias-Presse.info) ― Photo : Freepik
Roumanie ― Le Sénat a voté mardi l’interdiction de l’enseignement de l’idéologie de genre dans les écoles et l’enseignement supérieur. L’amendement avait déjà été adopté par la Chambre des représentants et doit maintenant être signé par le président Klaus Iohannis.
Selon plusieurs médias roumains, malgré le vote de cet amendement par les deux chambres parlementaires, le président pourrait refuser de signer sa promulgation.
De son côté, le lobby LGBT roumain et international mobilise tous ses réseaux pour faire pression sur le président de Roumanie.
Une fois de plus, on peut observer qu’il n’est question de respecter la démocratie et le vote que lorsque les résultats vont dans le sens des éléments subversifs qui sapent une Nation.
Grande-Bretagne : Des élèves de 11 ans se font demander la définition de la pornographie dure…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (modifiée) : Freepik
Encore un exemple de la perversité des cours d’« éducation sexuelle », absolument délirant ! Précisons au passage que ce n'est pas le seul. Selon LifeSiteNews :
Une école britannique s’est excusée auprès des parents, ceux-ci s’étant plaints que des élèves d’à peine 11 ans se vissent donner des devoirs leur demandant de définir des termes tels que pornographie dure et pornographie transgenre.
L’Archbishop Sentamu Academy, une école de l’Église anglicane à Hull, s’est « excusée pour toute offense causée » devant les parents en colère qui s’étaient plaints des devoirs, rapporte le Daily Mail.
Selon l'article, les enseignants ont demandé aux enfants âgés de 11 et 14 ans « de “définir” la pornographie, la pornographie douce, la pornographie dure (hardcore pornography) et la pornographie transsexuelle, ainsi que la mutilation génitale féminine [...] le trafic, la circoncision masculine [...] et plus encore ».
Je ne mettrais pas les autres turpitudes dont il était question…
Une mère a déclaré au journal britannique que la recherche de ces expressions en ligne, en vue de trouver leur définition, aurait « détruit » l’esprit de sa fille de onze ans et l’aurait « marquée à vie ».
« Ma fille est encore une enfant, elle est encore dans le monde des elfes magiques, sa chambre est faite dans le style My Little Pony [aïe]. Elle est très innocente et naïve », dit-elle.
« Elle n’était qu’à l’école primaire l’année dernière et une vie la plus belle possible, maintenant on lui demande de chercher : pornographie dure. »
Cette mère a déclaré qu’elle avait vu des plaintes provenant d’autres parents concernant les devoirs sur un groupe Facebook et avait donc empêché sa fille de chercher les termes en question.
« On leur a dit d’utiliser Google et elle aurait fait une recherche. J’ai entré le terme “porno dure” sur Google et certaines des images qui sont apparues [étaient] assez dérangeantes », ajouta-t-elle.
Le gouvernement britannique a décrété la mise en place d’un nouveau cours d’« éducation sexuelle », incluant les aspects de l’idéologie LGBT (comme si le précédent n’était pas assez pervers). Ce programme sera cependant retardé pour cause de coronavirus :
À partir de septembre prochain, de nouveaux cours sur les relations et l’éducation sexuelle (RSE) devaient entrer en vigueur au Royaume-Uni, ce qui a été reporté à septembre 2021.
De Soros à l’Union européenne, fortes pressions pour imposer l’idéologie LGBT à la Pologne
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
À l’approche des élections du président de la République, le 28 juin prochain, les pressions internationales contre la Pologne, pays considéré comme le dernier rempart catholique en Europe, se multiplient. La Commission européenne fait pression en faveur des LGBT en utilisant le chantage des subventions et des fonds. Auquel se rajoute celui des gros médias et des fondations.
En effet, la Commission européenne intervient pour favoriser l’idéologie LGBT en Pologne, menaçant de couper les fonds de cohésion réaffectés dans la lutte contre l’impact de la pandémie de coronavirus. Dans une lettre du 27 mai 2020 adressée aux présidents de cinq voïvodies (communautés administratives polonaises), d’une part, la Commission assure que sa priorité est de répondre à la menace posée par le Covid-19 en Europe, d’autre part qu’elle n’a pas l’intention pour autant de négliger d’autres questions « importantes ». La Commission écrit que ces derniers mois elle a reçu « de nombreuses plaintes concernant l’augmentation de la rhétorique anti-LGBT en Pologne ». La dernière plainte des citoyens, mentionnée dans la lettre, concernait « directement le fait que diverses autorités locales et régionales ont adopté des déclarations ou résolutions discriminatoires contre les personnes LGBT ». Cependant, ces mêmes communautés utilisent des fonds européens, continue la lettre… Les deux signataires de la lettre sont deux hauts fonctionnaires de l’UE : Marc Lemaître, directeur général de la direction politique régionale et urbaine, et Joost Korte, directeur général de la direction Occupation, Affaires sociales et Inclusion.
Avec cette lettre, la Commission européenne rappelle que les fonds européens sont conditionnés au respect du droit européen et à la nécessité de respecter les valeurs fondamentales énumérées à l’article 2 du traité sur l’Union européenne et dans la charte des droits fondamentaux, qui ne comprend toutefois pas la promotion de l’idéologie LGBT mais uniquement le principe de non-discrimination.
Pour bien mesurer le chantage de l’UE, seules les communautés administratives familiales pro-famille qui ont approuvé la « Charte des autorités locales pour les droits de la famille » (Łódź, Lubelskie, Małopolskie, Podkarpackie et Świętokrzyskie) font l’objet de menaces de la part de la Commission européenne. Promouvoir le droit des parents à la liberté d’éducation, les valeurs de la sexualité biologique et du mariage homme-femme est considéré comme discriminatoires pour les technocrates bruxellois.
Lire la suiteLe Président polonais promet de « protéger les enfants contre l’idéologie LGBT » s’il est réélu
Andrzej Duda, président de la Pologne.
Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info) — Photo : Radosław Czarnecki/Wikimedia Commons
Pologne – Le président Andrzej Duda, 48 ans, est candidat à sa réélection le 28 juin. L’un des documents distribués dans le cadre de la campagne électorale rappelle toutes les mesures qu’il a prises et celles qu’il compte prendre en faveur de la famille. Le document électoral contient un chapitre intitulé « Protection des enfants contre l’idéologie LGBT ».
Ce chapitre promet « la fin de la propagande idéologique LGBT dans les institutions publiques » et « le droit des parents de décider dans quel esprit éduquer leurs enfants ». Il souligne que « les parents sont seuls responsables de l’éducation sexuelle de leurs enfants ».
Le président polonais propose également « une aide aux familles qui souhaitent pratiquer l’école à la maison ».
Le 10 juin, le président Duda a rappelé à ses partisans que la famille est cruciale pour la Pologne et que la définition traditionnelle du mariage prévaudra.
« La famille mérite un soutien spécial de l’État », a-t-il déclaré. « La famille protège et construit la société. »
« La famille polonaise a préservé nos valeurs [...] Le mariage est une union entre une femme et un homme, et il le restera donc. »
Le militant polonais pro-vie Jacek Kotula, conseiller régional de Karpackie, a déclaré :
« Duda est un homme très religieux et ne signera jamais de loi pour les LGBT »
« Il y a un combat en cours pour l’avenir du peuple polonais, pour les âmes de la jeune génération de Polonais. Le président Duda soutient, tout comme la majorité des Polonais, la forme traditionnelle de la famille. »
En revanche, le principal rival de Duda à la présidence, le maire de Varsovie Rafał Trzaskowski, 48 ans, est connu pour promouvoir l’agenda LGBT. En tant que maire, il a déjà introduit une éducation sexuelle progressive dans certaines écoles de Varsovie.
« En tant que maire de Varsovie, il a fait beaucoup pour l’agenda LGBT, en offrant aux homosexuels des auberges spéciales, l’entrée dans les écoles pour délivrer des cours d’éducation sexuelle, etc. », souligne le journaliste Krystian Kratiuk
Le président Duda devra également tenir compte de la candidature de Krzysztof Bosak, 38 ans, catholique traditionaliste et eurosceptique, qui représente le parti nationaliste Ruch Naradowy (Mouvement national) et est en hausse dans les sondages.
L’OMS, le sexe et les enfants
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Piqsels
Je vous avais déjà parlé du document du Bureau central de l’OMS pour l’Europe sur l’« éducation à la sexualité », qui recommandait l’enseignement de la masturbation aux enfants de quatre ans et moins… et autres horreurs de ce genre. Notons aussi que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) prône l’avortement dès un âge très tendre, par son approbation de la Déclaration des droits sexuels en 2015, déclaration produite par l’International Planned Parenthood Federation (IPPF).
Je vous propose ici une vidéo de l’historienne française Marion Sigaut, qui analyse en profondeur le contenu sulfureux en la même matière de diverses déclarations de l’OMS et autres organismes internationaux comme l’IPPF, grand fournisseur d’avortements.
Nouveau rapport contre la Pologne au Parlement européen : entre autres sur l’avortement et l’idéologie LGBT
Par Olivier Bault (Visegrád Post)
Pologne — Alors qu’il n’avait pas encore été publié, le projet de rapport du Parlement européen contre la Pologne a été envoyé mardi matin aux membres de la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (« Commission LIBE »). Ce projet de rapport est en même temps une proposition de résolution du Parlement européen dans le cadre de la procédure de sanction sous le régime de l’article 7.
Les reproches faits à la Pologne
Les auteurs du document y font part de leurs inquiétudes pour le processus électoral, l’indépendance de la justice et la protection des droits fondamentaux en Pologne. On y trouve une nouvelle fois toute la litanie des reproches faits aux gouvernements du PiS en Pologne, à commencer par la « politisation » du Tribunal constitutionnel en 2016 et en passant par le fait que le parlement polonais se permet aujourd’hui de voter des lois importantes en l’absence d’un Tribunal constitutionnel indépendant du pouvoir politique. En même temps, ce projet de rapport de la Commission LIBE est un aveu d’impuissance du Parlement européen. Il regrette en effet amèrement le fait que le Conseil européen refuse toujours de se saisir de la procédure de sanction sous le régime de l’article 7 lancée en décembre 2017 par la Commission européenne. Le Conseil (et donc les États membres) est critiqué parce que cette question n’a plus été abordée en son sein depuis décembre 2018. Les eurodéputés se plaignent aussi dans ce rapport que l’article 7 du Traité sur l’Union européenne a une portée de toute façon trop réduite, estimant qu’il faudrait élargir son application à tous les types de menaces pour la démocratie et les droits fondamentaux. La conclusion du rapporteur est qu’il faut absolument mettre en place un nouveau mécanisme de surveillance de la démocratie, de l’État de droit et des droits fondamentaux qui donnerait la possibilité (en contournant les traités) de suspendre le versement des fonds européens en cas de constatation d’une violation des « valeurs européennes » dans un État membre de l’UE.
L’avortement érigé au rang de droit fondamental par les eurodéputés
Par ailleurs, le projet de rapport mentionne le droit à l’avortement parmi les droits fondamentaux — alors qu’un tel droit n’est pas reconnu au niveau européen et international — et il critique la Pologne pour le fait que son parlement a débattu, pendant la pandémie de COVID-19, d’initiatives citoyennes en matière d’avortement et d’éducation sexuelle. Le rapport oublie à cette occasion de préciser que la Diète nouvellement élue (en octobre 2019) avait 6 mois pour examiner ou réexaminer ces projets en première lecture à compter du début de sa première session, et qu’elle n’avait donc pas d’autre choix que de se saisir de ces initiatives citoyennes pendant la crise sanitaire. Du reste, la Pologne est même attaquée dans ce rapport pour le fait qu’il y a eu des discussions au parlement sur l’éventualité d’un prolongement du mandat du président Andrzej Duda, ce qui nécessiterait une modification de la Constitution. En fait, toutes les grandes réformes autres que sociales mises en œuvre par le PiS depuis 2015 y sont critiquées, ce qui rappelle l’approche du rapport Sargentini sur la Hongrie qui avait servi de base au lancement de la procédure de l’article 7 contre ce pays en septembre 2018 (au moyen d’un vote d’ailleurs contesté). D’autres questions sont encore abordées, telle l’apparition en Pologne de « zones libres de la prétendue "idéologie LGBT" ». Plus loin, dans l’explication accompagnant le projet de résolution, il est écrit : « Le rapporteur regrette beaucoup de voir apparaître au sein de l’Union européenne des zones se déclarant libres d’idéologies qui n’existent même pas ».
Lire la suiteMontée de la haine en Pologne : les pro-avortements et les pro-LGBT se déchaînent
Par Olivier Bault (Visegrád Post)
Pologne — Même si les initiatives citoyennes visant à restreindre les possibilités d’avorter en Pologne ont jusqu’ici été bloquées par la majorité parlementaire PiS, depuis l’arrivée des conservateurs au pouvoir à l’automne 2015 une partie de l’opposition s’est saisie du sujet pour tenter de retourner les électeurs en leur faveur. Les campagnes de désinformation menées par certains leaders politiques et certains médias ont ainsi contribué à instaurer un climat de haine à l’encontre des défenseurs du droit à la vie. Ceux-ci sont malheureusement le plus en plus souvent l’objet d’attaques verbales d’une rare violence qui dégénèrent parfois en violences physiques. C’est ainsi que le 26 avril dans une rue de Varsovie, plusieurs voitures conduites par des hommes ont barré la route à une fourgonnette de la fondation pro-vie Pro-Prawo do Życia (Pro-Droit à la vie). Les agresseurs ont alors crié au chauffeur de la fourgonnette d’aller se faire […] qu’il était une ordure et qu’ils allaient lui « casser la gueule ».
Photo de l’agression du 26 avril, partagée sur Twitter par le président d’Ordo Iuris.
Ce qui a très probablement énervé les agresseurs, ce sont les inscriptions sur la fourgonnette dans le cadre d’une campagne contre la pédophilie et l’imposition dans certaines grandes villes dirigées par les libéraux de la Plateforme civique (PO), dont Varsovie, des Standards pour l’éducation sexuelle en Europe de l’OMS, avec notamment sur le côté du camion les mots suivants, écrits en lettres majuscules :
Qu’est-ce que le lobby LGBT veut enseigner aux enfants ?
- La masturbation à 4 ans,
- Le consentement au sexe à 6 ans,
- Les premières expériences sexuelles et l’orgasme à 9 ans
Des inscriptions que la justice polonaise a refusé d’interdire au motif que « les informations présentées sur ce panneau et concernant l’éducation sexuelle ne sont pas fausses puisqu’elles proviennent de la matrice de l’éducation sexuelle élaborée par le bureau régional de l’OMS pour l’Europe et le BZgA » et qu’« il est de notoriété publique que le mouvement LGBT est favorable à l’éducation sexuelle selon les standards de l’OMS » (jugement du tribunal de Gdańsk prononcé en 2019, quand le juge a ordonné le retrait provisoire de plusieurs banderoles en attente d’un jugement définitif face à une plainte déposée par des organisations LGBT, tout en autorisant la Fondation Pro-Prawo do Życia à continuer de déployer les banderoles portant l’inscription ci-dessus).
Lire la suiteL’OMS prône la masturbation pour les enfants entre 0 et 4 ans…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Pickpik
Un document du Bureau régional de l’OMS pour l’Europe recommande d’enseigner la masturbation aux enfants âgés de zéro et quatre ans, selon Breitbart :
Le document du Bureau régional de l’OMS pour l’Europe et du Centre fédéral d’éducation pour la santé (BZgA), intitulé « Standards pour l’éducation à la sexualité en Europe », contient une « grille d’éducation à la sexualité » qui recommande, entre autres, que les enfants de 0 à 4 ans reçoivent des informations sur « le plaisir et la jouissance de toucher son propre corps, la masturbation dans la petite enfance » et « le droit d’explorer les identités de genres ».
Le document recommande en outre que les enfants âgés de 4 à 6 ans reçoivent des informations sur les « relations homosexuelles » et les « aptitudes » pour « consolider leur identité sexuelle » ; que les enfants âgés de 6 à 9 ans reçoivent des informations sur « l’influence positive de la sexualité sur la santé et le bien-être » ; et que les enfants âgés de 9 à 12 ans reçoivent des informations sur la « première expérience sexuelle » et l’« orientation de genre » ainsi que les « aptitudes » pour « permettre aux enfants de... prendre une décision consciente d’entrer ou non dans des expériences sexuelles ».
Mais comment donc renseignera-t-on un enfant de deux ans sur le « le plaisir et la jouissance de toucher son propre corps », et qui en sera chargé ? La maternelle je gage. Et pourquoi donc enseigner une chose pareille à des enfants qui n’en auront autrement pas l’idée ? Sans compter l’aspect immoral de la chose. Songez aussi qu'un tel programme, s'il est appliqué, sera enseigné dans les écoles publiques, et où il sera souvent obligatoire.
Les « relations homosexuelles » à quatre ou six ans (comment concevront-ils sainement l’amitié après çà ?) ! On détruit la notion de sexualité avant même que les enfants aient pu s'en faire une de l'amitié. Quant à « l’influence positive de la sexualité sur la santé et le bien-être », cela laisse entendre que l’abstinence pourrait être préjudiciable, et je doute que la « sexualité » proposée soit très saine, comme les « relations homosexuelles ». En outre, je doute que les enfants puissent « prendre une décision consciente d’entrer ou non dans des expériences sexuelles » alors qu’ils sont immatures, que cela n’est visiblement pas pertinent pour des enfants de neuf à douze ans et qu’on leur farcit la tête avec des théories pseudo-scientifiques d’« orientation de genre ». Tout cela se moque éperdument de la période de latence et représente tout au plus une « éducation » à la perversité. Évidemment, si l’on apprend à des enfants dès le plus jeune âge les plaisirs de la chair, comment voulez-vous qu’ils comprennent lucidement les dangers de se livrer à celui qui les sollicite si on leur a donné l’habitude de la sensualité ? Pour finir, ce putride enseignement rejette implicitement le but objectif de la sexualité, ou la procréation, et tout ce qu’elle entraîne : innocence, pudeur, abstinence et mariage.
La « thérapie de conversion » destinée aux mineurs interdite en Allemagne
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : jcomp/Freepik
Le Parlement allemand a interdit ce qu’il appelle la « thérapie de conversion » destinée aux mineurs, ou toute tentative visant à les aider à rejeter une attirance pour les personnes de même sexe, que l’aide provienne de leurs parents ou de professionnels de la santé. Et les activistes LGBT veulent déjà étendre aux adultes cette loi qui devrait entrer en vigueur vers le milieu de l’année, selon International Family News :
Une nouvelle loi adoptée par le Bundestag allemand a interdit les conseils aux mineurs (de moins de 18 ans) ayant des sentiments non désirés d’attraction pour les personnes de même sexe, qualifiant toutes ces tentatives de « thérapie de conversion ».
[…] Elle limite les choix des jeunes eux-mêmes en matière de conseil et soumet également les parents à des sanctions. Tout parent qui aide un enfant à chercher à atténuer les attraits sexuels non désirés serait considéré comme manquant à son « devoir d’élever un enfant ».
Précisons que les détracteurs de ladite « thérapie de conversion » l’interdisent bien sûr sous prétexte qu’elle serait préjudiciable à ceux qui en seraient l’objet.
Parents, psychologues et psychothérapeutes condamnés :
Les lobbyistes ont travaillé dur pour élargir le terme « thérapie de conversion », considéré juridiquement pour être aussi large que possible. Même une éducation appropriée pourrait être considérée comme punissable — des psychologues ou psychothérapeutes confessionnels qui pourraient mettre en garde contre les qualités morales et les dangers des actes homosexuels, par exemple, seraient punis.
[…] cette loi cible les droits parentaux même pour les parents qui prennent bien soin de leurs enfants. Cela donne aux parents peu de recours pour combattre la propagande enseignée dans les écoles, à la demande des lobbyistes, à propos de l’inhibition sexuelle et de l’incitation à céder à toute envie sexuelle, même si les parents ont des croyances religieuses profondément ancrées qui exigent une éthique sexuelle différente.
Ils veulent déjà élargir la loi :
[…] Mais la LSVD (Association des lesbiennes et des gays d’Allemagne) a déjà annoncé qu’elle allait travailler à étendre la loi. Ils veulent que les « thérapies de conversion » soient déclarées illégales sans exception, à tout âge ; et ils sont soutenus par le Parti vert. Ulle Schauws — porte-parole de la « politique queer » — a déjà exprimé sa demande d’élargir la loi.
Visiblement, la sorte de « liberté » que ces gens autrefois revendiquaient ne peut selon eux s’appliquer aux autres, ils veulent tout simplement renverser la société et la morale.
Canada : libéré de l’injonction au silence, un père dénonce ces juges qui placent l’idéologie LGBT entre lui et sa fille
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Le père de Colombie-Britannique qui avait lutté pour empêcher la « transition » de sa fille devant les tribunaux, qui lui donnèrent tort et lui imposèrent même une injonction au silence, est maintenant capable de s’exprimer légalement, l’injonction n’ayant pas été renouvelée pour cause de confinement (la bonne blague ! ― s’il y avait de quoi rire…), selon MassResistance :
Depuis plus de deux ans, des membres du personnel scolaire, des psychologues et des militants LGBT en Colombie-Britannique amenèrent la fille de Rob à croire que la raison de sa lutte contre la dépression, et autres problèmes, est qu’elle est vraiment un garçon. Ils encouragèrent et affermirent maintes fois sa nouvelle identité « masculine ». Ils travaillèrent avec des médecins pro-LGBT qui lui donnèrent des bloqueurs de puberté et des hormones masculines afin de la « changer » en garçon.
Rob n’en apprit rien avant qu’un an fût écoulé depuis le début de toute l’affaire. Il intenta une action en justice contre le district scolaire, le personnel, les médecins et d’autres personnes. On attribua un avocat militant LGBT à sa fille pour soutenir ses illusions et s’opposer à son propre père. Les tribunaux se sont prononcés contre lui et lui ont dit qu’il devait accepter cette folie transgenre, lui ordonnant même d’employer des pronoms masculins pour désigner sa fille.
Les tribunaux imposèrent également une injonction au silence à Rob. Il ne pouvait pas parler à la presse ou au public de ce que vivait sa fille, ni même discuter de la question avec sa fille. Il y a quelques mois, l’injonction au silence a été remaniée, lui permettant d’en parler avec sa fille et même de tenter de la dissuader, mais il ne pouvait toujours pas en parler à la presse. Le 15 avril, l’injonction au silence expira. Comme les tribunaux sont fermés en raison du virus COVID-19, l’ordonnance ne put être renouvelée.
Avant même la fin de l’injonction, ce courageux père tenta de s’exprimer publiquement, encourant donc la probable peine de 30 à 45 jours d’emprisonnement (RH c’est Rob Hoogland, le père, et MR, MassResistance, le journal à qui il a accordé une entrevue) :
Lire la suiteRH : Peu après la publication de l’entrevue passée avec MassResistance j’ai été au tribunal pendant quatre jours, devant le juge Tammen. À un moment donné, j’ai utilisé un pronom féminin en référence à ma fille, et il m’a réprimandé en disant « Comment osez-vous ! » En fait, il s’est levé et m’a crié dessus dans la salle d’audience pour avoir parlé de la sorte. Il me dit : « Pourquoi avez-vous fait cela ? » Et j’ai répondu : « Je l’ai fait parce que je suis le seul à agir dans l’intérêt de ma fille. » Il n’a vraiment pas aimé que je dise ça. C’est l’état épouvantable du système judiciaire actuel du Canada.