Le cours de Culture et citoyenneté québécoise imposera l’idéologie du genre à la rentrée
Jean-Léon Laffitte, président de l'Association des parents catholiques du Québec.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton — (Campagne Québec-Vie) — Photo : Jordaniste/YouTube
Le nouveau cours Culture et citoyenneté québécoise, qui remplacera l’ancien cours d’ÉCR à la prochaine rentrée, comprendra dans son volet d’éducation sexuelle (déjà néfaste) l’idéologie du genre.
Dans une entrevue avec Michel Lizotte, journaliste indépendant, Jean-Léon Laffitte, président de l’Association des parents catholiques du Québec (APCQ), explique les fondements de l’idéologie du genre, qui prétend que le sexe est « assigné » à la naissance et est une construction sociale.
La théorie du genre est-elle fondée scientifiquement ? M. Laffitte nous parle du tout récent rapport Cass produit en Grande-Bretagne, où des milliers de personnes ayant subi une « transition de genre » regrettent maintenant d’avoir suivi cette procédure irréversible, qui affirme qu’aucune étude probante ne soutient les prétentions de la théorie du genre, à savoir que les « traitements » comme les bloqueurs de puberté, les hormones transsexuelles ou les opérations sont bénéfiques aux enfants atteints de dysphorie du genre.
Le suicide des jeunes à qui on ne procurerait pas de transition est souvent brandi comme argument pour forcer les parents à approuver la transition de leur enfant atteint de dysphorie. Pour répondre à cet argument, M. Laffitte mentionne une autre étude qui démontre que le taux de suicide chez les jeunes n’est pas plus élevé si on s’occupe de leur santé mentale plutôt que de les transitionner.
Le gouvernement britannique, sur le fondement du rapport Cass est en train de revenir sur l’expérience de l’idéologie du genre. Pourtant, au Québec, souligne M. Laffitte, nous ne profitons pas de l’expérience britannique et persévérons dans la même erreur (Errare humanum est, perseverare diabolicum...).
Lire la suiteLe premier ministre du Nouveau-Brunswick interdit à un groupe d’éducation sexuelle de venir dans les écoles
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
27 mai 2024 (LifeSiteNews) — Une fois de plus, le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, montre aux politiciens canadiens comment défendre efficacement des politiques socialement conservatrices et sensées. Le 24 mai, il a publié sur X une photo d’une diapositive d’une présentation d’éducation sexuelle donnée dans une école du Nouveau-Brunswick. On y voit des lèvres rouges se refermant sur une sucette, le titre « Thirsty For The Talk » (Assoiffé de discussions) et les questions suivantes : « Est-ce normal de regarder de la porno comme on regarde des séries télévisées ? » « Les filles se masturbent-elles ? » et : « Est-ce que c’est bien ou mal de faire de l’anal ? »
Le premier ministre Higgs a publié sa réponse :
Lire la suiteUn certain nombre de parents inquiets m’ont fait part de photos et de captures d’écran de matériel clairement inapproprié qui a été présenté récemment dans au moins quatre écoles secondaires du Nouveau-Brunswick.
Dire que je suis furieux serait un euphémisme.
Cette présentation ne faisait pas partie du programme d’études du Nouveau-Brunswick et son contenu n’a pas été signalé aux parents à l’avance. Des fonctionnaires du ministère de l’Éducation ont dit à mon bureau que cela devait être une présentation sur le Virus du papillome humain (VPH).
Cependant, le groupe a partagé des documents qui dépassent largement le cadre d’une présentation sur le VPH. Le fait que ces documents aient été diffusés montre qu’un contrôle inadéquat a été effectué, que le groupe a présenté de manière erronée le contenu qu’il allait partager... ou les deux.
Ce groupe ne sera plus autorisé à faire des présentations dans les écoles du Nouveau-Brunswick, et ce dès maintenant.
Notre gouvernement poursuivra les discussions afin de déterminer si des règles supplémentaires concernant les présentations par des tiers doivent être mises à jour.
Les enfants doivent être protégés et les parents doivent être respectés.
Je veux que les parents sachent que nous sommes avec eux. Nous continuerons à prendre des décisions basées sur le principe que les parents doivent être informés de ce qui se passe dans les écoles, afin de pouvoir prendre des décisions parentales en connaissance de cause.
Pensez-vous que nous ayons besoin de règles plus strictes concernant les présentations par des tiers dans nos écoles ? Je souhaite vous entendre directement. Répondez à notre enquête en cliquant ici : https://newbrunswickpc.ca/school
L’Alberta soutient la Saskatchewan dans sa bataille juridique pour défendre l’autorité parentale face aux « changements de pronoms »
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
11 avril 2024, Alberta (LifeSiteNews) — L’Alberta a annoncé son soutien à la politique de la Saskatchewan exigeant le consentement parental lorsque les enfants veulent utiliser des pronoms différents à l’école, au milieu d’un procès intenté contre cette politique par un groupe d’activistes LGBT.
Le 9 avril, Mickey Amery, ministre de la Justice et procureur général de l’Alberta, et Bronwyn Eyre, ministre de la Justice et procureur général de la Saskatchewan, ont révélé que l’Alberta interviendrait dans le procès où est contestée la Loi des droits des parents de la Saskatchewan, la nouvelle loi pro-famille de cette province.
« La Saskatchewan et l’Alberta conviennent que les figures clés dans la vie des enfants sont leurs parents, et nos provinces sont toutes deux déterminées à soutenir les familles et les enfants afin qu’ils puissent faire face ensemble à leurs besoins uniques », peut-on lire dans la déclaration commune.
« Le fait d’informer les parents et d’exiger leur consentement avant que le nom ou les pronoms d’un enfant puissent être changés à l’école, et avant que des discussions en classe sur l’identité de genre et d’autres sujets sensibles aient lieu, garantit que la relation parent-enfant est respectée et primordiale », poursuit la déclaration.
La politique relative aux pronoms n’est qu’une partie des nouvelles « politiques d’inclusion et de consentement parental » de la Saskatchewan, qui comprennent également des dispositions garantissant que les parents sont autorisés à exclure leurs enfants des cours d’éducation sexuelle et que les présentations par des tiers de groupes tels que Planned Parenthood seront interdites.
Lire la suiteDeSantis recule devant les idéologues LGBT au sujet de la loi sur les droits parentaux en éducation
Ron DeSantis.
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr/Wikimedia Commons
22 mars 2024 (LifeSiteNews) — L’administration DeSantis a inexplicablement déclaré victoire pour le maintien de sa loi surnommée « Ne dites pas Gay » après avoir signé un accord qui neutralise l’intention de la loi, permettant aux influenceurs LGBT dans les systèmes scolaires de Floride de continuer pratiquement sans entrave leurs efforts d’endoctrinement des enfants dans les écoles publiques.
La semaine dernière, l’État de Floride a conclu un accord avec le groupe pro -LGBT Equality Florida et d’autres plaignants dans une affaire contestant la loi sur les droits parentaux en éducation (Parental Rights in Education Act), promulguée en 2022 pour restreindre l’enseignement de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre dans les écoles publiques.
Le règlement, qui a été accepté par l’administration DeSantis, laisse la loi en place mais contient un langage très inquiétant que la Christian Family Coalition (CFC) de Floride pense que les enseignants et administrateurs activistes LGBT utiliseront pour violer l’intention et l’esprit originaux de la loi, qui a été créée en réponse à l’indignation croissante des parents face à l’endoctrinement LGBT omniprésent dans les salles de classe à travers la Floride.
Lire la suiteL’Indiana lance un site permettant aux parents de dénoncer l’endoctrinement sur le genre et les races dans les écoles
Todd Rokita, procureur général de l'Indiana.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Office of the Indiana Attorney General/YouTube
9 février 2024, Indianapolis (LifeSiteNews) — Le bureau du procureur général républicain de l’Indiana, Todd Rokita, a lancé un site internet pour permettre aux parents de l’État de signaler plus facilement les cas d’endoctrinement idéologique dans les salles de classe de leurs enfants.
La page officielle « Eyes on Education » de l’État contient un formulaire que les résidents peuvent remplir pour soumettre leurs plaintes, accompagnées de photos ou de documents le cas échéant, un lien vers la Charte des droits des parents de l’Indiana qui précise les garanties d’implication des parents et les options de recours, ainsi que des liens vers la documentation sur les politiques pertinentes et le matériel répréhensible provenant de nombreux districts scolaires de l’État.
« Nos enfants doivent se concentrer sur les éléments fondamentaux de l’éducation, et non sur l’idéologie politique, qu’elle soit de gauche ou de droite », peut-on lire sur la page. « Eyes on Education est une plateforme permettant aux étudiants, aux parents et aux éducateurs de soumettre et de visionner des exemples réels provenant de salles de classe de tout l’État. Le bureau du procureur général assurera le suivi des documents soumis au portail qui pourraient enfreindre la loi de l’Indiana en utilisant nos outils d’investigation, y compris les demandes d’archives publiques, et publiera également ses conclusions sur le portail ».
Lire la suiteLa guerre non déclarée contre les parents
Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gajus/Adobe Stock
Le 28 février 1395, Isidore Glabas, évêque de Thessalonique, en Grèce du Nord, prononça un sermon dans lequel il commença par poser la question suivante :
« Que dois-je dire et comment dois-je considérer l’ampleur du malheur présent ? ... J’ai entendu le dur décret concernant nos êtres les plus chers, et je tremble comme quelqu’un devant un feu trop chaud pour en être approché, ou comme quelqu’un qui se trouve face à un escrimeur invincible. ... Mes lèvres se transforment en lamentations, mon esprit se voile d’un nuage de découragement et je suis presque fou. Mes yeux sont remplis de larmes et je ne peux plus supporter de voir mes bien-aimés. » (1)
Ce qu’il raconte ensuite est l’une des premières descriptions que nous ayons du devshirme (du mot turc signifiant « rassemblement »), également connu sous le nom d’impôt sur le sang : le tribut sur les enfants exigé des peuples de Roumanie, de Grèce et des Balkans. Tous les cinq ans environ, sur les terres chrétiennes de l’Empire ottoman, les garçons âgés de huit à quinze ans étaient « rassemblés » et les plus grands, les plus forts et les plus beaux étaient ramenés en Anatolie en tant qu’esclaves. Là, ils étaient convertis de force à l’islam et recevaient des noms musulmans. Ils étaient soumis à des travaux forcés pour les endurcir avant de suivre une formation militaire. Les meilleurs et les plus brillants rejoignaient les rangs privilégiés des janissaires, les troupes d’élite du sultan. Fanatiquement fidèles à leur nouveau maître, ils étaient utilisés pour soumettre leur propre peuple et conquérir de nouveaux territoires pour les Turcs. C’est ainsi que les fils de parents chrétiens ont contribué à perpétuer le régime qui les avait réduits en esclavage ainsi que les générations de garçons qui leur ont succédé.
Lire la suiteViktor Orbán est un héros parce qu’il ne sacrifie pas sa nation pour l’argent de l’UE
Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Alan Santos/PR/Palácio do Planalto/Flickr
22 janvier 2024 (LifeSiteNews) — Si vous voulez savoir pourquoi le premier ministre hongrois Viktor Orbán est un héros pour de nombreux conservateurs, prenez une minute pour regarder cette brillante vidéo :
#Hungary cannot be blackmailed! There is not enough money in the world to force us to accept mass #migration and to put our children in the hands of LGBTQ activists. This is impossible! pic.twitter.com/RXobNStYMy
— Orbán Viktor (@PM_ViktorOrban) January 19, 2024
« Il n’y a pas assez d’argent dans le monde pour nous forcer à laisser entrer les migrants », déclare M. Orbán. « Et il n’y a pas assez d’argent dans le monde pour lequel nous mettrions nos enfants ou nos petits-enfants entre les mains d’activistes LGBTQ. C’est impossible. »
Pourquoi, demande M. Orbán, le commissaire européen retient-il des fonds auxquels la Hongrie a droit ? Pour deux raisons. Premièrement, leur position sur l’immigration. Deuxièmement, » [les Hongrois] ne permettent pas aux militants LGBTQ d’être parmi leurs enfants. Et c’est une erreur d’un point de vue européen, selon leur idée de l’Europe, et ils veulent changer ces lois par tous les moyens, y compris la pression financière. La seule chose que nous pouvons dire — très calmement — en guise de réponse, c’est qu’il n’y a pas assez d’argent dans le monde ».
Depuis des mois, la Commission européenne à Bruxelles, qui fait partie de l’exécutif de l’Union européenne, bloque environ 20 milliards d’euros de fonds européens destinés à Budapest en raison de sa position sur les questions de migration et d’idéologie LGBT. M. Orbán s’est attiré les foudres de l’Union européenne après avoir interdit la propagande LGBT destinée aux jeunes, ce qui a valu à la Hongrie d’être traduite devant la Cour de justice de l’Union européenne. En 2010, le parti d’Orbán a également adopté une loi consacrant la définition du mariage comme étant l’union d’un homme et d’une femme.
Lire la suiteLe gouvernement néo-zélandais va retirer l’endoctrinement LGBT des écoles
Par David James — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pressfoto/Freepik
15 décembre 2023, Wellington (LifeSiteNews) — Le nouveau gouvernement de la Nouvelle-Zélande, une coalition entre le Parti national de centre droit, le parti libertaire ACT New Zealand, et le parti populiste Nouvelle-Zélande d’abord, a signalé qu’il supprimerait les lignes directrices portant sur le genre, la sexualité et les relations des écoles.
Cette annonce fait partie de « guerre au wokisme » du nouveau gouvernement. Les lignes directrices visant à replacer les autres restent à définir mais, selon le premier dirigeant néo-zélandais Winston Peters, l’intention est de les rendre plus transparentes. Il a dit que les parents ont le droit de savoir ce que leur enfant apprend « avant et non après l’événement ».
Selon l’organisme de bienfaisance néo-zélandais Family First, le programme précédent visait à « injecter l’éducation sexuelle dans le reste du programme », mettant ainsi « les écoles à risque de devenir des espaces d’idéologies et d’endoctrinement ». Les enfants d’âge primaire devaient « être traités par leur nom et leurs pronoms préférés ». L’accès aux toilettes devait « correspondre à leur identité de genre ». Les étudiants trans n’étaient pas tenus d’utiliser des toilettes neutres, mais pouvaient choisir les toilettes pour hommes ou femmes au choix. L’ancien programme s’étendait même à l’enseignement des sciences, les élèves étant invités à examiner comment le sexe biologique est « construit ».
Lire la suiteLettre ouverte au ministre de l’Éducation Bernard Drainville
Par Solange Lefebvre-Pageau — Photo : goodluz/Adobe Stock
Le 10 novembre 2023
Monsieur Bernard Drainville
Ministre de l’Éducation du Québec
Bonjour Monsieur Drainville !
En tant que fondatrice et directrice du Centre international de recherche et d’éducation familiale, (CIREF), je me sens poussée à vous revenir. Cette fois, c’est dans le but de vous exprimer ce qui m’est monté au cœur et à l’esprit à la suite de la présentation de votre Plan pour combattre la violence et l’intimidation dans les écoles. J’y vois, sans aucun doute, un projet qui s’impose dans notre société actuelle marquée par une violence qui demande d’être prévenue en tout lieu.
Avant tout, Monsieur Drainville, je tiens à vous dire grand merci d’avoir souligné cette phrase qui m’a beaucoup plu et qui m’invite à m’adresser à vous, en toute confiance :
« L’éducation, ça commence à la maison ! »
Combien je souhaiterais que ces quelques mots soient retenus par l’ensemble de notre société québécoise ! Cela aiderait un grand nombre de nos concitoyens à reconnaître l’importance pour tout enfant, dans le cadre de son éducation familiale, d’être aidé dans le développement des fondements de la construction de sa personne.
Cela exige, aujourd’hui comme hier, de faire l’expérience d’être aimé par ses deux parents, afin d’apprendre à s’accepter et à s’aimer et pour apprendre, au fil des années, à aimer autrui par le don généreux de soi-même. Cela s’apprend, avant tout, à l’école de sa famille.
Ne dit-on pas :
Lire la suite« Qui sait vivre en famille, sait vivre en société » ?
Les politiciens canadiens commencent à prendre position en faveur des droits parentaux en matière d’éducation
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :gpointstudio/Adobe Stock
13 novembre 2023 (LifeSiteNews) — L’un des aspects les plus encourageants de la conversation publique sur les droits parentaux au Canada est le fait que les politiciens, qui sont principalement libertaires dans leurs perspectives — tels que le chef conservateur fédéral Pierre Poilievre et le premier ministre de l’Alberta Danielle Smith — expriment également leur soutien aux droits parentaux dans l’éducation. Lors du récent congrès du Parti conservateur uni à Calgary, par exemple, Mme Smith a rendu ce soutien explicite, ce qui lui a valu des applaudissements nourris de la part des députés.
« Je veux que tous les parents qui m’écoutent aujourd’hui m’entendent haut et fort : les parents sont les premiers responsables et éducateurs de leurs enfants », a déclaré Mme Smith. « Nous ne pouvons pas avoir une province ou une société prospère sans des familles fortes et épanouies. Et même si l’extrême gauche sape souvent le rôle des parents, je veux que vous sachiez que les droits parentaux et le choix de l’éducation de votre enfant sont et resteront un principe fondamental de notre parti et de notre gouvernement, et nous ne nous excuserons jamais pour cela. »
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