Décès d'une grande éducatrice du Québec : Mme Isabelle Bayard Pallascio
Sur le site du journal La Presse du 17 avril 2014 :
(Photo : bob august sur flickr.com, licence creative commons)
Femme de convictions, Isabelle Bayard Pallascio a milité pendant des années pour que les enfants québécois profitent d'une éducation basée sur les valeurs catholiques. (...) Mme Pallascio, véritable pilier de l'Association des parents catholiques du Québec (APCQ), s'est éteinte le 27 mars à l'âge de 94 ans.
Membre fondatrice de l'association, Isabelle Bayard Pallascio y a travaillé bénévolement pendant une quarantaine d'années, notamment à titre de présidente de la section Montréal. «Son but était de veiller à l'éducation des enfants et à la transmission des valeurs familiales et religieuses», indique Diane Joyal, actuelle présidente de l'APCQ. Depuis 1966, l'APCQ a entre autres lutté contre la déconfessionnalisation des écoles, pour le droit à l'exemption des cours d'éducation sexuelle et pour la conservation des écoles privées.
Une contribution majeure dans le combat pour la liberté de conscience au Québec!
Le règne de l'enfant roi en Suède, modèle du Québec...
Sur le site du journal La Presse du 7 avril 2014, une entrevue du psychiatre David Eberhard, père de six enfants, auteur du livre Comment les enfants ont pris le pouvoir :
(photo : Ludo29880 sur flickr.com, licence creative commons)
Si la Suède est reconnue comme une pionnière en matière de défense des droits des enfants, ces droits vont aujourd'hui très loin, dénonce le psychiatre. Avec la popularité d'auteurs comme le Dr Spock, Penelope Leach et surtout Jesper Juul, le père de l'écoute active («Jesper Juul, l'auteur de Competent Child, a une influence énorme sur les parents suédois»), les parents n'ont plus le droit de punir leurs enfants. «Et je ne parle même pas de châtiments corporels, souligne le psychiatre. Un père a envoyé son enfant dans sa chambre 20 minutes, et il a été traîné en cour. Si un enfant a un mauvais comportement, il est interdit socialement, en Suède, de l'envoyer dans sa chambre! » Résultat? «Les parents n'ont aucun moyen de dire non à leurs enfants, dit-il. Et c'est là qu'on déraille.»
Comment peut-on pouvoir élever un enfant sans pouvoir lui dire non? C'est toute une génération d'enfants, digne émule d'Harry Potter, qui ont toujours raison de désobéir...
Excellent compte rendu du Colloque international sur l'éducation catholique, tenu à Montréal
Sur le site de Pour une école libre au Québec du 9 décembre 2013, un bilan de ce qui est fait et de ce qui pourrait être fait au Québec pour qu'une école de qualité respectant la responsabilité d'éducation première des parents voit le jour au Québec.
(Photo : Claude Robillard sur flickr.com, licence creative commons)
Pour lire le résumé, cliquez ici.
Colloque sur l'éducation catholique
(Photo : Mgr Christian Lépine par Peter Potrowl sur wikimedia, licence Creative Commons)
Vous êtes invités à un colloque sur l'éducation catholique, samedi le 7 décembre 2013, sous la présidence de Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal.
Au programme: ressaisir la mission éducative des parents, connaître le droit parental et les choix éducatifs, école et école-maison. Nous aurons aussi l'occasion de réfléchir sur le projet éducatif scolaire catholique, avec monsieur Paul Donovan, directeur du Collège Loyola.
De plus, notre invitée spéciale de France, Anne Coffinier, présidente et co-fondatrice de Créer son école, partagera avec nous son expérience avec les écoles indépendantes en France, souvent fondées et gérées par des parents.
voir: http://www.creer-son-ecole.com
SVP inscrivez-vous auprès de l'APCQ, dont le courriel et les téléphones sont tout en bas de ce courriel.
et partagez cette invitation.
Au plaisir de vous voir au colloque,
Marie Bourque
vice-présidente, APCQ
PS N'hésitez pas à me téléphoner pour plus d'information.
tél: 514 484-0524
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L’Association des parents catholiques du Québec – APCQ, sous la présidence de Mgr Christian Lépine, Archevêque de Montréal, présente
Colloque sur l’éducation catholique – L’éducation, un projet de famille et d’école
Samedi, le 7 décembre 2013 de 9H00 à 17H00
Au Grand séminaire de Montréal
2065, rue Sherbrooke Ouest, Montréal QC H3H 1G6
·Mgr Christian Lépine – L’éducation de l’enfant : noble mission des parents
·Anne Coffinier, de France, présidente et cofondatrice de l'Association Créer son école – Choix parental et liberté en éducation
·Jean-Yves Côté, avocat – Le droit parental et les choix éducatifs au Québec
·Paul Donovan, directeur de l'École secondaire Loyola – Le projet scolaire catholique
Animation pour enfants et adolescents, messe à 16H00. Dîner servi sur place ; possibilité d’apporter votre lunch.
Inscription : 20 $/adulte ; dîner : 10 $/personne, gratuit pour les 12 ans et moins.
Réservations: [email protected] – Téléphone : 514-276-8068 ou 514-279-0670
L'enseignement des chakras à l'école
On a souvent reproché à l'Église d'enseigner la religion chrétienne à l'école. Maintenant que cette religion n'y est plus présente, on peut parler de chakras, de salut au soleil et d'autres croyances diversifiées selon la foi du professeur. Et les enfants n'ont pas l'option d'un cours de morale. Sur le site de Pour une école libre du 30 septembre 2012:
On vous l'avait déjà montré ici, le cours gouvernemental obligatoire d'éthique et de culture religieuse (ECR) et l'animation « spirituelle » des écoles québécoises sont souvent prétextes à l'introduction d'une pléthore de spiritualités, de pratiques douteuses et aux visites de gourous. Les parents s'en sont inquiétés dès le début, on ne les a pas écoutés même en séance publique. Pire, le représentant du gouvernement, Pierre Pettigrew, a même recommandé de mettre fin à ces réunions publiques qui donnaient une tribune aux parents inquiets.
Les enfants sont donc invités à « laisser entrer un animal en eux », on leur raconte que Jésus était un emmerdeur, qu'il fréquentait des prostituées, ailleurs on apprend que Bouddha, Mahomet et Jésus c'est la même chose. Dans une autre école on nous a communiqué que « Hare Krishna ! Hare Krishna ! » était en visite régulière au cours d'ECR. Des parents nous ont raconté que leur enfant avait commencé à s'intéresser à la spiritualité autochtone depuis ses cours d'ECR, qu'il s'était acheté un capteur de rêves et priait la Terre-Mère, un autre encore consultait désormais sa roche dans ses exercices spirituels. La liste est longue, la spiritualité amérindienne rentre en force dans les écoles québécoises : tant au primaire dans les manuels, que dans les activités scolaires ou parascolaires (les journées de la Terre, les heures de la Terre et autres célébrations écologistes qui rentrent en grand dans l'école québécoise).
C'est donc sans surprise que nous avons pu lire ceci dans La Presse de ce vendredi :
La théorie des chakras au primaire
Trois écoles primaires de Lanaudière ont récemment permis à une enseignante et orthopédagogue de donner des ateliers parascolaires pour aider les élèves « à réorganiser leur énergie » en utilisant une approche basée sur la théorie des chakras.
Et d'après ce qu'elle nous a indiqué, d'autres écoles et une autre commission scolaire envisagent d'offrir le même atelier, possiblement durant les heures de classe, dans le cadre du cours d'éthique et de culture religieuse. Depuis quatre ans, au moins 10 intervenants ont payé 1 100 $ pour apprendre aux enfants à harmoniser leurs supposés « champs électromagnétiques », représentés sous forme de treillis connecté à l'univers. L'approche a été inventée par l'Américaine Peggy Dubro, qui dit canaliser des esprits. Au Québec, elle est enseignée par une coach de vie des Laurentides, Gisèle Proulx. Sa lettre type propose d'aider les directions d'école à répondre à la montée des cas de déficit d'attention. Connaître « leur nature énergétique » aide les enfants à se concentrer et à gérer leurs émotions, dit-elle. Allergique à l'ésotérisme, le chercheur en psychoéducation Serge Larivée est choqué. « Les enseignants sont une courroie de transmission du paranormal », dénonce-t-il.
Quand trois élèves sont devenus psychotiques à quelques semaines d'intervalle, la directrice elle-même est rentrée un dimanche « pour faire chasser les mauvais esprits » de son école, confirme une professionnelle (à condition que nous ne nommions pas l'endroit).
Nous sommes dans une société qui ne croit plus en Dieu, remplacé par toutes les croyances non fondées sur la raison que constitue la nébuleuse nouvel-âge. Vous pouvez trouver dans votre pharmacie Jean Coutu des livres pour enfants leur enseignant la pratique de la Wicca, en d'autres termes, la sorcellerie. Le non respect du droit des parents d'éduquer leurs enfants selon leurs convictions est un mal répandu dans la quasi totalité des écoles du Québec.