Grande-Bretagne : la prière même chez soi bientôt interdite aux abords des cliniques d’avortement
Par Clémentine Jallais (reinformation.tv) — Photo : Pixnio
Délit de pensée ! Les travaillistes l’avaient promis, le voilà. La nouvelle législation est entrée en vigueur le mois dernier en Ecosse et une similaire suivra fin octobre en Angleterre et au Pays de Galles. La prière, même silencieuse, même sur une propriété privée, même à l’intérieur d’une habitation, pourra être considérée comme une infraction pénale si elle est effectuée dans les zones dites « d’accès sécurisé » de 200 mètres établies autour de toutes les cliniques d’avortement.
Depuis que ces zones tampons ont été introduites par la loi sur l’ordre public (Public Spaces Protection Order) en 2023, la prière silencieuse est l’objet de tous les débats : pour les uns, c’est l’ultime outil de contrôle des anti-avortement haïs, pour les autres, c’est un cliquet majeur dans l’ingérence étatique et la violation des droits humains.
On argue que l’on vise ainsi tout ce qui « pourrait provoquer le sentiment d’être harcelé, de la peur ou de la détresse » chez le personnel et les patientes de ces cliniques. Mais c’est la liberté de pensée et de religion qu’on attaque, sans compter la vraie liberté de ces femmes qu’on empêche, ainsi, de savoir. Ce ne sont pas elles qui sont défendues, mais la culture de mort.
Lire la suiteUn tribunal écossais juge que la définition de la « femme » ne peut inclure les hommes
Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : beeboy/Adobe Stock
1er mars 2022, Édimbourg, Écosse (LifeSiteNews) — Un groupe pro-femme en Écosse a contesté avec succès la tentative du gouvernement de modifier la définition légale de « femme » pour y inclure les hommes qui s’identifient comme des femmes.
Le gouvernement écossais, dirigé par la première ministre nationaliste libérale Nicola Sturgeon, a tenté d’élargir la définition de « femme » en y incluant les soi-disant « transfemmes », dans sa Loi sur la représentation des sexes dans les conseils publics (Écosse) en 2018, ce qui a suscité la réaction du groupe écossais de campagne pour les droits des femmes, For Women Scotland.
La loi prévoyait que toute personne « vivant comme une femme » et qui au moins « propose de [devenir] une femme » par un « processus » non défini remplirait l’objectif de la loi, qui est de tenter d’avoir au moins 50 % des membres non exécutifs des conseils publics représentés par des femmes¹.
L’année dernière, For Women Scotland a contesté la loi dans le cadre d’une révision judiciaire, mais sans succès.
Toutefois, dans un arrêt du 18 février, la Cour de session a déterminé que le gouvernement avait outrepassé ses compétences législatives en redéfinissant le terme « femme » pour y inclure les hommes biologiques² dans le but d’accroître la représentation des femmes dans les conseils d’administration publics.
Le tribunal a ajouté que le gouvernement peut légiférer pour tenter d’augmenter la représentation des femmes et des personnes qui s’identifient comme étant du sexe opposé, mais séparément, étant donné que ces deux groupes bénéficient de protections spéciales en vertu de la loi sur l’égalité de 2010.
Suite à la décision, For Women Scotland a publié un article sur son site web, se réjouissant de son succès au tribunal et disant que la décision « confirme que le sexe est important en droit et que les préoccupations des femmes concernant l’affaiblissement de la caractéristique protégée [du sexe] sont valables ».
Lire la suiteUne loi qui criminalise la fessée progresse au Parlement écossais
Chateau d'Édimbourg, capitale de l'Écosse.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos : lino9999/Pixabay, waldomiguez/Pixabay
Le gouvernement d’Écosse est en train de s’ingérer dans un domaine qui n’est pas le sien, à savoir l’éducation des enfants. Les châtiments corporels peuvent être raisonnables et le gouvernement s’occupe déjà de sévir contre ce qui est manifestement une vraie violence. Si ce projet de loi n’est pas l’aboutissement ultime du pacifisme, je me demande ce que c’est… En fait, c’est plutôt la lente appropriation des enfants par l’État. Extrait de LifeSiteNews :
L’Écosse envisage d’adopter une loi qui rendrait illégale toute forme de correction physique d’un enfant.
Le « projet de Loi sur les enfants (l’Égalité de protection contre les agressions) (d’Écosse) » a été adopté hier à Holyrood, au Parlement écossais, lors de la première étape d'un processus en trois paliers.
Le projet de loi a reçu 80 voix pour et 29 voix contre. Tous les partisans du projet de loi étaient du Scottish National Party (SNP), le Labour Party et le Green Party, tandis que l’opposition venait des partis conservateurs écossais. Selon le magazine en ligne Holyrood, le projet de loi sera maintenant « examiné et amendé à l’étape du comité ».
John Finnie, membre du Parlement écossais (MSP) pour la région des Highlands et des îles, a présenté le projet de loi le 6 septembre 2018. Hier, il a dit aux autres MSP d’Holyrood qu’il voulait « envoyer un message clair » sur la correction des enfants.
« Mon intention en présentant ce projet de loi est de clarifier la loi en supprimant la protection du châtiment raisonnable, parfois appelé voies de fait justifiables, et d’envoyer un message clair que le châtiment corporel des enfants n’est pas acceptable, » disait-il.
Parlement d'Écosse, à Édimbourg.
Insanité transgenre : La police arrête maintenant les gens riant à la vue d’hommes habillés en femmes
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : www.houstondwiattorney.net/HoustondwiPhotos mp/Flickr
L’idéologie du genre s’impose de plus en plus comme vérité primordiale et comme droit intrinsèque. En Grande-Bretagne on peut se faire appeler par la police pour avoir critiqué la théorie du genre, on peut se faire emprisonner pour s’être adressé à un « transgenre, » aux prétentions féminines, comme à un homme qu’il est, enfin on peut se faire arrêter pour avoir ri d’un homme habillé en femme… Quelle est la prochaine étape ? Extrait d’un article de LifeSiteNews, par Jonathon Van Maren :
Lire la suiteUne anecdote circulait pendant la guerre froide au sujet d’un juge soviétique qui avait été vu retournant à son bureau en train de rire de bon cœur. Son collègue s’est approché de lui et lui a demandé ce qui était si drôle. « Oh, juste une blague hilarante que j’ai entendue, » dit le juge. « Eh bien, allez-y, dites-la-moi ! » répondit son collègue. « Oh, je ne pourrais pas faire ça », rétorqua le juge soviétique. « Je viens de donner dix ans à quelqu’un pour ça. »
Je me suis souvenu de cette petite anecdote lorsque j’ai vu dans le Edinburgh News la semaine dernière un article intitulé « Edinburgh labourer shouted abuse at transgender woman » (Des travailleurs manuels d’Édimbourg agressent verbalement une femme transgenre). Il s’avère qu’un certain Graham Spiers, père de deux enfants et ouvrier dans la construction employé sur le chantier de St. James, passait devant un pub de Bonnington dans Édimbourg, avec quelques copains, quand ils ont croisé une femme transgenre, c’est-à-dire un homme biologique. Bien que le journaliste qui écrit l’histoire se donne beaucoup de mal pour donner l’impression que Spiers « criait » sur la victime apparente, Spiers et ses amis étaient spécifiquement accusés de montrer du doigt cette personne et d’en rire ».