Des élèves de 10 ans ne doivent pas révéler à leurs parents les questions posées en matière d’identification de genre
Par Pour une école libre au Québec — Photo : Gorodenkoff/AdobeStock
Une classe de quatrième année (9/10 ans) du Minnesota a été soumise à une question sur « l’équité » en matière de race et de genre. Une institutrice aurait dit aux enfants de ne pas parler à leurs parents des questions qui leur étaient posées même s’ils ne les comprenaient pas.
L’enquête a été menée à l’école intermédiaire Riverview du district scolaire de Sartell-St. Stephen au Minnesota par l’Equity Alliance of Minnesota.
L’élève Hayley Yasgar s’est adressée à un conseil scolaire le 19 juillet et leur a dit qu’elle se sentait « très nerveuse et mal à l’aise » lorsque son institutrice lui a demandé de ne pas parler du questionnaire à sa mère.
Dans une vidéo de la réunion publiée par Alpha News, elle a également déclaré qu’elle était obligée de répondre à toutes les questions même si elle ne les comprenait pas.
Une des questions du questionnaire demandait : « Vous identifiez-vous actuellement comme femme, homme, transgenre (les personnes transgenres ont une identité de genre ou une expression de genre qui diffère du sexe qui leur a été assigné. Par exemple, elles sont nées de sexe masculin, mais s’identifient maintenant comme femme) ou autre chose ? » Voir une copie de cette question ci-dessous :
Un jeune garçon de la classe de Hayley a demandé à son institutrice si sa mère pouvait lui expliquer la question.
L’enseignante a refusé la demande de l’élève en lui disant qu’il ne pouvait pas demander à sa mère et que la classe ne devait pas répéter les questions à leurs parents.
Hayley a relaté lors du conseil scolaire « à quel point cela la rendait mal à l’aise et nerveuse » alors qu’elle expliquait que « sa mère lui dit toujours qu’elle peut tout lui dire, mais lui dit également qu’elle pouvait également faire confiance à [ses] enseignants ».
Hayley Yasgar et sa mère Kelsey Yasgar
Elle a déclaré « qu’on lui ait dit de cacher cela à [sa] mère la mettait très mal à l’aise, comme si [elle] faisait quelque chose de mal ».
Une commission scolaire de Virginie rejette à l’unanimité les directives transgenres
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gorodenkoff/AdobeStock
21 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Un conseil scolaire de Virginie a rejeté les nouvelles politiques radicales de l’État en matière de transgenrisme lors d’un vote unanime la semaine dernière, à la suite de plaintes de parents indignés et d’autres membres de la communauté.
Le conseil scolaire du comté de Russell a voté à l’unanimité de ses sept voix jeudi pour rejeter les directives relatives aux étudiants transgenres, promues par le département de l’éducation de Virginie (VDOE), rapporte l’Epoch Times. Le conseil a également voté contre l’intégration de la théorie critique de la race dans les cours.
Au début de l’année, le VDOE a introduit des modèles de politiques imposant aux écoles publiques « d’accepter l’assertion d’un élève sur son identité de genre sans exiger de preuves particulières, y compris diagnostic, traitement ou documents juridiques ».
Ces politiques autorisent en outre les élèves à utiliser les vestiaires et les salles de bains en fonction de leur « identité de genre », et menacent de licencier les enseignants en cas de non-respect de ces règles. Selon le département de l’éducation, les écoles doivent « adopter des politiques qui sont conformes aux politiques modèles, mais pouvant être plus complètes que celles-ci », qui devraient être mises en œuvre cet automne.
« J’ai été élu par les gens de cette communauté, et j’ai l’intention de me tenir debout pour protéger chaque enfant et d’accomplir la volonté des gens du comté de Russell — et non celle d’un gouvernement d’État envahissant », déclarait jeudi Bob Gibson, membre du conseil scolaire du comté de Russell. « La chose la plus importante que nous puissions faire est de protéger chaque enfant et de leur fournir un endroit sûr et sécurisé pour apprendre. »
Lire la suiteUn prêtre conseille aux parents catholiques d’éviter d’envoyer leurs enfants aux écoles «catholiques» arborant le drapeau LGBT
Le Père Mark Goring, dans une vidéo le 28 mai 2021.
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Fr. Mark Goring/YouTube
Ottawa, Ontario, 28 mai 2021 (LifeSiteNews) – Un prêtre catholique d’Ontario avertit les parents que les Commissions scolaires catholiques qui ont voté pour hisser le drapeau de la « Fierté » homosexuelle sur les écoles au mois de juin sont devenues un danger pour leurs enfants, et qu’ils devraient envisager d’autres méthodes d’éducation, comme les écoles catholiques privées et l’enseignement à domicile.
« La chose évidente est donc que si vous voulez que vos enfants soient préservés des idéologies du monde, vous devez trouver une alternative », a déclaré le Père Mark Goring, prêtre des Compagnons de la Croix et curé actuel de la paroisse St. Mary à Ottawa, dans une vidéo Youtube du 28 mai 2021.
Selon le père Goring, les enfants ne seront pas trompés par l’affirmation des militants LGBT selon laquelle le drapeau à rayures arc-en-ciel représente simplement la diversité, l’inclusion ou la tolérance.
« Les enfants sont très doués pour saisir les choses. Ils ne sont pas stupides. Vous pouvez leur dire que ce petit drapeau représente l’inclusion et le refus de l’intimidation. Mais ils savent, ou ils comprendront, que ce drapeau représente bien plus que cela », a-t-il déclaré.
« J’entends déjà des histoires. Des enfants de la première année du primaire rentrent à la maison en annonçant qu’ils ont des questions, qu’ils s’interrogent sur leur sexualité. En première année ! Est-ce pour cela que vous envoyez vos enfants à l’école pour qu’ils se préoccupent de leur sexualité, pour qu’ils commencent à se demander quelle lettre de la soupe alphabet leur correspond le mieux ? » a-t-il ajouté.
Le drapeau de la « Fierté » [n’est-ce pas plutôt de l’« Orgueil »] a été créé en 1978 par Gilbert Baker, homosexuel déclaré et drag queen. L’ensemble du drapeau, composé de bandes de différentes couleurs, est devenu un symbole international du mouvement homosexuel et de son idéologie, c’est-à-dire une vision de la personne humaine et de la sexualité qui est en contradiction avec la biologie, les sciences sociales, les principales religions du monde, et plus particulièrement avec la foi catholique.
Lire la suiteUn archevêque avertit une Commission scolaire catholique de ne pas arborer le drapeau LGBT ― il est aussitôt ignoré
Mgr Marcel Damphousse, archevêque d'Ottawa-Cornwall.
Par Pete Baklinski ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Archidiocese of Ottawa-Cornwall/YouTube
Ottawa, 26 mai 2021 (LifeSiteNews) ― L’archevêque d’Ottawa-Cornwall, Mgr Marcel Damphousse, a averti les administrateurs de la Commission des écoles catholiques d’Ottawa (OCSB), lors d’une réunion hier soir, de voter contre une motion visant à hisser le « drapeau de la fierté » homosexuelle sur le terrain des écoles catholiques au mois de juin, en leur disant que le drapeau est une « déclaration politique qui endosse des comportements et des styles de vie en contradiction avec l’enseignement de l’Église catholique ». Malgré cet avertissement, le conseil a voté à 9 contre 1 en faveur de l’utilisation du drapeau aux couleurs de l’arc-en-ciel, en commençant par le Centre éducatif de la Commission scolaire cette année, puis en l’arborant sur toutes les écoles l’année suivante, au mois de juin, à perpétuité.
Mgr Damphousse a commencé sa présentation en disant au conseil qu’au lieu d’unir la communauté, la motion visant à arborer le drapeau de la fierté homosexuelle a causé la « division » (voir la présentation ici à partir de 1:05:40).
« Le week-end dernier, j’ai reçu de très nombreux messages de parents, de grands-parents, de membres du personnel et de contribuables des écoles catholiques préoccupés par cette motion », a-t-il déclaré. Il a poursuivi en expliquant que, malgré ce qu’affirment les militants LGBT, le drapeau ne se borne pas à promouvoir l’inclusion, la diversité et la tolérance.
« Il est bien connu que les drapeaux peuvent avoir de nombreuses significations », a déclaré l’archevêque. « Le drapeau de la fierté homosexuelle n’est pas seulement une question d’inclusion. C’est une déclaration politique qui cautionne des comportements et des modes de vie en contradiction avec l’enseignement de l’Église catholique sur la dignité de la personne humaine. »
Mgr Damphousse a rappelé aux commissaires scolaires leur devoir et leur responsabilité de faire respecter et de promouvoir dans les écoles catholiques les enseignements de l’Église catholique.
« Nos écoles catholiques, et ceux qui représentent les membres de nos écoles catholiques, ont le devoir de défendre et de promouvoir les enseignements de l’Église catholique. Tous les adhérents du système scolaire catholique ont fait le choix conscient d’en faire partie, sachant quelles sont nos valeurs et ce qu’elles impliquent », a-t-il déclaré.
Lire la suiteLe Conseil scolaire catholique MonAvenir de Toronto décide d’arborer le drapeau LGBT dans les écoles au mois de juin
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Trey Musk/Unsplash
Le Conseil scolaire catholique MonAvenir de Toronto a décidé d’arborer le drapeau LGBT dans ses écoles, durant tout le mois de juin 2021, à l’initiative d’« élèves conseillers » agissant au nom de plusieurs « conseils d’élèves », selon un communiqué sur le site du conseil scolaire :
À compter du 1er juin 2021, le drapeau arc-en-ciel sera hissé devant toutes les écoles secondaires du Conseil scolaire catholique MonAvenir et ce, durant tout le mois de juin.
Cette décision a été entérinée par la Table du Conseil lors de sa réunion du 26 mai 2021. La motion a été présentée suite aux démarches des élèves conseillères qui ont agi au nom des élèves du secondaire, à la demande de plusieurs conseils d’élèves.
Le drapeau arc-en-ciel est un symbole qui souligne l’importance de reconnaître les droits et la voix des personnes LGBTQIA+. Ce drapeau a été remis aux écoles secondaires sous deux formes : le drapeau arc-en-ciel « classique » et le drapeau « Franco Fierté », qui est un drapeau franco-ontarien aux couleurs de l’arc-en-ciel. Chaque école décidera lequel sera hissé chez elle.
Le prétexte de ce geste aucunement catholique ? Arborer le drapeau LGBT symboliserait les valeurs « catholiques » de la communauté scolaire, à l’endroit particulier des gens se revendiquant comme étant LGBT :
Les élèves conseillères voient dans le lever du drapeau arc-en-ciel une célébration des valeurs qui animent leur communauté scolaire catholique.
« Apprendre à vivre ensemble en célébrant notre diversité fait partie de notre ADN », a soulevé Sophia Joseph. « Depuis notre plus jeune âge, on nous enseigne à tendre la main à notre prochain, à la manière de Jésus. Affirmer notre solidarité avec la communauté LGBTQIA+ va de soi ».
Si le Christ tendait la main à quelqu’un (lors de son ministère sur la terre), ce ne pouvait être qu’à un pécheur, puisque nous sommes tous pécheurs. Donc, quand le Christ tendait la main à un pécheur, quel qu’il soit, c’était pour le sauver de ses péchés, pour lui donner le salut éternel — et non l'approuver dans ses turpitudes. La « communauté LGBTQIA+ » prônant diverses dépravations qui crient vengeance au ciel, on ne saurait lui tendre la main que pour lui demander d’abandonner ces péchés monstrueux, pour se convertir. Non ! affirmer sa solidarité avec la « communauté LGBTQIA+ » ne va pas de soi, et arborer le drapeau LGBT c’est approuver leurs péchés.
Si vous désirez écrire, téléphoner au Conseil scolaire catholique MonAvenir ou communiquer avec lui pour manifester votre désaccord respectueux au sujet de sa décision d’arborer le drapeau LGBT, voici les coordonnés :
SIÈGE SOCIAL
110, avenue Drewry
Toronto (Ontario) M2M 1C8
Tél. : 416-397-6564 ou 1-800-274-3764
Téléc. : 416-397-6576
Courriel : [email protected]
Le Conseil scolaire du district catholique de Toronto fera arborer le drapeau LGBT en juin
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Le Toronto Catholic District School Board (TCDSB — Conseil scolaire du district catholique de Toronto) — qui rassemble plusieurs établissements catholiques de Toronto, supervise l’instruction d’environ 91 000 élèves et est, enfin, l’un des plus gros systèmes scolaires catholiques subventionnés par l’État — a décidé par sept voix contre cinq de planter le drapeau LGBT sur le terrain de toutes ses écoles, pour célébrer pendant le mois de juin ce qu’il appelle la « Fierté ». Et ce en dépit des protestations des parents catholiques et de prêtres, ainsi que des exhortations de l’archevêque de Toronto, le Cardinal Collins, qui avait écrit au TCDSB qu’arborer un tel drapeau diviserait la communauté — mais sans menacer de sanctions les conseillers hétérodoxes. Selon LifeSiteNews :
« Avec ce vote, le TCDSB est entré en apostasie. Il n’est plus catholique », déclare à LifeSiteNews Jack Fonseca, de l’organisation canadienne pro-vie et pro-famille Campaign Life Coalition.
« En voyant le débat des administrateurs hier soir, je ne pouvais pas croire que j’étais témoin du fait qu’un bras officiel de l’Église catholique romaine acceptait de célébrer le péché sexuel. C’était horrifiant », ajoute-t-il.
Ce vote intervient à la suite des recommandations du nouveau comité consultatif 2SLGBTQ+ du TCDSB de proclamer le mois de juin comme mois de la fierté et de hisser le drapeau de la fierté « au Catholic Education Centre et dans toutes les écoles du système ».
Déclarer que le mois de juin est le mois de la fierté « nous exhorte à être compatissants, accueillants et inclusifs envers les personnes marginalisées, y compris les 2SLGBTQ+, comme exemple de notre foi en action », prononçait le comité pro-LGBT dans un rapport soumis au conseil pour la réunion d’hier soir.
Les recommandations ont été adoptées par sept voix contre cinq. Parmi les délégations présentes à la réunion — qui s’est terminée vers 2 heures du matin — figurait l’ancien premier ministre d’Ontario et actuel député provincial Kathleen Wynne, une lesbienne qui, en tant qu’ancien ministre de l’Éducation il y a dix ans, avait lancé, le plan pro-homosexualité Equity and Inclusive Education (EIE), qui encourageait les conseils scolaires à participer aux défilés de la Fierté Gay, à utiliser des textes d’auteurs homosexuels et à introduire dans les écoles des clubs d’alliance gay-hétéro. La conseillère municipale pro-homosexuelle de Toronto, Kristyn Wong-Tam, faisait également partie de la délégation.
Un autre délégué était présent, le père Michael Simoes, prêtre local et aumônier du ministère approuvé par le Vatican auprès des homosexuels, appelé Courage. Il déclara aux administrateurs que proclamer le mois de juin comme mois de la Fierté et arborer le drapeau de la Fierté reviendrait à « saper fatalement la mission du TCDSB ».
« Partout où [le pavillon de la Fierté est] hissé, les croyances traditionnelles sur la vie et la famille sont compromises et finalement éliminées. Et les âmes courageuses qui défendent ces croyances sont vilipendées, pourchassées et exclues », déclara-t-il.
Certains administrateurs, tels que Nancy Crawford, Michael Del Grande et Teresa Lubinski, ont souligné que le fait d’arborer le drapeau de la Fierté signifiait soutenir des comportements sexuels qui sont en contradiction avec l’enseignement moral catholique en matière de sexualité.
Le diocèse de Hamilton soutient la motion visant à faire arborer le drapeau LGBT sur les écoles catholiques de Halton
Mgr Douglas Crosby.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton — Campagne Québec-Vie — Photo : Hamiltondiocese.com
Les démêlés entourant le conseil scolaire catholique de Halton en Ontario ont pris des allures de plus en plus affligeantes. Ainsi, on a pu apprendre que le diocèse de Hamilton avait soutenu la motion présentée au conseil scolaire visant à faire hisser le pavillon LGBT sur le terrain de toutes les écoles en dépendant, et avait interdit aux prêtres de s’insurger en chaire contre l’étendard de la perversité. Selon LifeSiteNews :
Le diocèse de Hamilton, dirigé par Mgr Douglas Crosby, a non seulement soutenu la proposition du conseil scolaire catholique local de faire flotter les drapeaux de la fierté homosexuelle dans les écoles catholiques du conseil, mais a également interdit aux prêtres des paroisses locales de s’opposer à cette question en chaire.
La motion a été soutenu par le père Cornelius O'Mahony, vicaire épiscopal, relate LifeSiteNews :
En préparation de la réunion de mardi soir, le père Cornelius O’Mahony, vicaire épiscopal pour l’éducation pour les partenaires catholiques du diocèse de Hamilton, a soumis un document préparé à sa demande par Tamara Nugent et Yvonne Runstedler qui plaide en faveur des drapeaux de fierté.
Le projet absurde de planter le drapeau LGBT fut décrié par nombre de catholiques, dont Jack Fonseca de Campaign Life Coalition, rapporte LifeSiteNews :
Lire la suite« Le drapeau arc-en-ciel gay est un symbole politique qui célèbre le péché sexuel et rejette la loi de Dieu », affirmait à LifeSiteNews Jack Fonseca de l’organisation pro-vie et pro-famille canadienne Campaign Life Coalition dans une récente entrevue. « Les militants homosexuels et la société en général le comprennent comme signifiant que la sodomie est moralement acceptable, que le “mariage” homosexuel est un droit, et que les chrétiens qui défendent l’enseignement biblique sur l’homosexualité devraient être conspués et exclus de la société. »
« Ce drapeau est aussi un signe de conquête sur l’Église catholique, de la même manière qu’un envahisseur plante son drapeau sur un territoire conquis pour affirmer sa domination sur la terre et la soumission des habitants à sa volonté », ajoutait-il.
Professeure de Harvard : les enfants scolarisés à domicile devraient suivre quelques cours à l’école publique
Elizabeth Bartholet.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : YouTube
Cette idée pour le moins farfelue provient d’une professeure en droit de Harvard (comme quoi le nombre de diplômes n’assure pas le bon sens), Elizabeth Bartholet, selon LifeSiteNews :
Elizabeth Bartholet, professeure de droit à Harvard, qui voulait [...] imposer « une interdiction préalable » de l’enseignement à domicile, a maintenant plaidé en faveur d’un « régime réglementaire » obligeant les enfants qui sont éduqués à la maison à suivre néanmoins quelques cours dans une école publique.
Selon Mme Bartholet, les enfants éduqués par leurs parents à la maison « devraient avoir une certaine exposition à l’environnement des écoles publiques ». Elle « pense qu’ils devraient suivre un cours ou deux chaque année à l’école publique et s’engager dans certaines activités extrascolaires ».
Mais quelle incidence peuvent bien avoir deux cours dans toute l’année ? À moins qu’il ne s’agisse de ces cours d’« éducation sexuelle » qui marquent malheureusement longtemps l’esprit des jeunes qui y sont exposés…
Les enfants ont le droit ? :
Son argument était que « les enfants ont le droit d’être exposés à des opinions et des valeurs autres que celles de leurs parents, but qu’il est impossible de garantir si ces enfants sont à la maison 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 ».
Pourriez-vous me dire au nom de quel principe les enfants ont le devoir ou le droit d’être exposés à des opinions ou à des « valeurs » autres que celles de leurs parents ?
Loin des yeux du gouvernement :
Lors d’une entrevue passée la fin de semaine dernière avec Off-Trail Learning, une baladodiffusion de Blake Boles, défenseur de l’éducation non institutionnelle, Bartholet a déclaré : « c’est l’éducation non réglementée à domicile qui me préoccupe ».
Mme Bartholet s’inquiète des abus qui surviendraient aux enfants qui font l’école à la maison, oubliant que l’école en est également source :
Outre le fait que les abus d’enfants ne sont pas détectés, la professeure craint également que certains parents « ne soient absolument pas en mesure de fournir les bases de, vous savez, l’éducation, que, je pense, presque tout le monde aux États-Unis serait d’accord pour dire que les enfants doivent avoir ; certaines compétences pour leur donner divers choix d’emploi et autres dans l’avenir ».
Je ne suis pas sûr de ce qu’elle croit que la population américaine approuverait absolument, mais ce qui est certain, c’est que le gouvernement ne doit pas s’immiscer entre les parents et les enfants dans le domaine de l’éducation, son champ d’action devrait se limiter à s’occuper des maltraitances (attention ! hein ! il n’y a pas de quoi fouetter un chat pour une fessée ou quelques gifles).
La charge de la preuve revient aux parents :
Elle a proposé de mettre « la charge de la preuve sur les parents de démontrer qu’ils ont réellement la capacité de procurer une éducation adéquate à la maison ». [...]
« Je pense que les parents doivent justifier le retrait de leurs enfants et avoir une raison de penser que l’éducation de leurs enfants leur permettra de mieux réussir ». Ils ont également besoin d’une « justification », a-t-elle souligné, « en termes de comment et pourquoi ils sont qualifiés pour enseigner ».
En somme, la question latente à tout ce discours est : à qui « appartiennent » les enfants ?
Un district scolaire public qui « change » le « genre » des enfants sans le consentement des parents
Par Martin Bürger ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : jcomp/freepik
Madison, Wisconsin, 19 février 2020 (LifeSiteNews) ― Des parents poursuivent le Madison Metropolitan School District du Wisconsin pour avoir permis à leurs enfants de transiter socialement en membre du sexe opposé à l'école, sans avis ni consentement parental. Les enseignants ont pour consigne de tromper les parents en utilisant le nom de naissance et le sexe biologique* de l'enfant chaque fois qu’il y a un risque que les parents en aient vent.
Les demandeurs du procès affirment que le district scolaire viole les droits des parents « en adoptant une politique visant à contourner l'implication des parents dans une décision cruciale affectant la santé et l'avenir de leurs enfants ».
« La politique permet aux enfants, quel que soit leur âge, de passer socialement à une identité sexuelle différente à l'école sans avis ou consentement parental, elle exige de tous les enseignants de permettre cette transition, puis interdit aux enseignants de communiquer sans le consentement de l’enfant avec les parents au sujet de ce choix qui pourrait changer la vie de l'enfant », ajoute la poursuite.
Le district scolaire « ordonne également à ses enseignants et à son personnel de tromper les parents en revenant au nom de naissance de l'enfant et aux pronoms correspondants lorsque les parents de l'enfant sont à proximité ». Selon la plainte déposée mardi le 18 février, il s'agit d'une violation du « droit fondamental et constitutionnel des parents à diriger l'éducation de leurs enfants ».
Rick Esenberg, président et directeur juridique du Wisconsin Institute for Law and Liberty (WILL), a dit dans une déclaration : « Les écoles Madison ont adopté des politiques qui violent des droits parentaux reconnus par la constitution. Un district scolaire public ne devrait pas, et ne peut pas, prendre des décisions réservées aux parents ».
Lire la suiteUn évêque américain déclare : «personne ne peut changer son sexe» dans un nouveau guide pastoral
Mgr Thomas Paprocki, évêque de Springfield en Illinois.
Par Doug Mainwaring ― Traduit par Campagne Québec-Vie
Sprinfield, Illinois, 11 février 2020 (LifeSiteNews) ― Dans un guide pastoral, formulé avec sensibilité mais fondé sur la vérité, concernant le traitement des questions d'identité sexuelle dans son diocèse, l'évêque Thomas Paprocki a déclaré sans équivoque : « Une personne ne peut changer son sexe » et « doit accepter et chercher à vivre en conformité avec son identité sexuelle telle qu'elle a été déterminée à sa naissance ».
Alors que le diocèse encourage la dispensation de conseils professionnels à ceux qui souffrent de dysphorie de genre, Mgr Paprocki a clairement indiqué que certaines politiques concernant le diocèse de Springfield ne sont pas négociables :
- Toute personne se fera appeler par des pronoms en accord avec son sexe biologique³, et on fera référence à elle de même ;
- Toute la correspondance, tous les documents et tous les dossiers refléteront le sexe biologique de la personne concernée ;
- Toute personne utilisera les salles de bain et les vestiaires correspondant à son sexe biologique lorsqu'elle se trouvera sur la propriété du diocèse ou d’une paroisse.
Ces directives s'appliquent non seulement aux écoles diocésaines, mais aussi à tous les employés et bénévoles de l'Église.
Cette claire déclaration des politiques arrive à point nommé, car les écoles catholiques et les autres entités diocésaines sont de plus en plus confrontées à des situations qui remettent en question des normes jusqu'alors incontestées et largement acceptées.
« Dans un climat politique, agressivement activiste ― souvent alimenté par les médias sociaux ― nos pasteurs, directeurs et administrateurs de paroisses, d'écoles et de groupes et institutions affiliés méritent des politiques cohérentes et sans équivoque de la part du diocèse, et qui les protégeront sur la question de l'identité sexuelle », a déclaré Mgr Paprocki.
« Une telle politique protège nos dirigeants de la nécessité de faire le tri dans ces questions complexes et sensibles de manière réactive, sous la pression de situations inévitablement sensibles », poursuit-il. « Une telle politique protège également nos dirigeants en leur milieu contre les pressions et les intimidations fondées sur ce que certains croient être leur propre interprétation et opinion personnelle ».
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