Un activiste pro-vie de 19 ans scolarisé à la maison remporte les élections en Ontario par une large majorité
Sam Oosterhoff, 19 ans, est le plus jeune député de l'histoire de l'Ontario
Lianne Lawrence (LifeSiteNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Le 18 novembre 2016 — Un jeune diplômé de 19 ans scolarisé à la maison et défenseur de la vie a remporté une élection provinciale par une large majorité jeudi soir, devenant ainsi le plus jeune membre d’un Parlement provincial de l’histoire de l’Ontario.
Sam Oosterhoff, qui a interrompu sa première année d’études en sciences politiques à la Brock University pour pouvoir se présenter aux élections, a survolé les débats à Niagara-Ouest–Glanbrook, remportant 54 % des suffrages dans la circonscription tenue auparavant par l’ancien chef progressiste-conservateur, Tim Hudak.
Jack Fonseca, membre de Campaign Life Coalition (CLC), note que le jeune homme a remporté une victoire éclatante malgré une « campagne de dénigrement irréfrénée » menée par le parti libéral majoritaire et les médias grand public.
Lire la suiteLe ministre Bolduc menace de retirer les enfants des familles qui ne suivent pas la doctrine du ministère de l'éducation
Sur le site du Journal de Montréal du 20 juin 2014 :
(Photo : St. Paul's Indian Industrial School, Middlechurch, Manitoba, 1901)
(Photo : Library and Archives Canada sur wikimédia sans copyright)
«On doit se donner les outils légaux pour s’assurer que tous les enfants aient accès à l’école. L’enfant pourrait être retiré du milieu familial et être obligé d’aller à une école conforme aux normes», a expliqué M. Bolduc.
Le ministre de l’Éducation n’écarte pas la possibilité de modifier la Loi sur l’instruction publique. Une telle modification pourrait inclure l’obligation de fréquenter une école conforme à la loi du lundi au vendredi aux heures normales de classe.
Nous avons reçu cette excellente réplique :
Démission du Ministre de l’Éducation, Yves Bolduc
Avec la récente déclaration que nous pourrions qualifier de du ministre de l’éducation, Yves Bolduc, qui a déclaré récemment qu’il allait arracher à leurs parents les enfants qui vont dans des écoles considérées comme illégales au Québec, cela est une démonstration de l’incompétence et du total manque de jugement de la part de M. Bolduc.
Cette déclaration n’est pas sans rappeler l’affaire des pensionnats Autochtones où les enfants ont été retirés de force à leur parents par le gouvernement pour être envoyés de force dans des pensionnats pour y recevoir une éducation forcée, les arrachant à leur racines, leur milieu et à leurs traditions, ce qui a coûté très cher au gouvernement. C’est ici l’histoire qui se répète.
Les parents sont les premiers responsables de leurs enfants et de l’éducation de leurs enfants. Apprendre à lire et à compter et à se comporter en société, oui, mais pour le bourrage de crâne des enfants du Québec, par des cours obligatoires qui ne répondent aucunement aux attentes ni aux valeurs profondes des parents, plusieurs parents ne sont pas du tout d’accord et cela va bien au-delà des parents insatisfaits du système scolaire, leur nombre est incalculable.
Les enfants ne sont pas la propriété de l’État, Monsieur Bolduc. Faut-il vous le rappeler et l’école n’est pas une prison et on doit tenir compte des valeurs religieuses ou traditionnelles de leurs familles et de leur milieu dans le choix de l’éducation dispensée aux élèves ?
L’opposition devrait exiger la démission de M. Bolduc pour de telles menaces proférées à l’endroit des parents du Québec de leur enlever leurs enfants à cause de leurs valeurs et de leurs traditions.
Jocelyne Dumont
En France, un projet de loi pour interdire l'école à la maison...
Sur le site de Pour une école libre du 24 janvier 2014 :
(Photo : IowaPolitics.com, sur flickr.com, licence creative commons)
Le mauvais exemple de l’Allemagne et de la Suède qui interdisent l’instruction à la maison (sauf cas de force majeure) semble vouloir s’étendre à la France. Rappelons que l’Allemagne persécute les parents qui osent instruire leurs enfants à la maison et va jusqu’à enlever leurs enfants et mettre les parents en prison. La Suède n’est pas plus tendre.
En effet, un nouveau projet de loi a été déposé par des sénateurs français « visant à limiter la possibilité d’instruction obligatoire donnée par la famille à domicile aux seuls cas d’incapacité ».
(...)cette volonté de contrôle des enfants est apparente, en creux, dans les motifs des sénateurs français : il faut lutter contre l’instruction à domicile, car elle peut être destinée « à soumettre l’enfant, particulièrement vulnérable, à un conditionnement psychique, idéologique ou religieux ».
Y-a-t-il quelqu'un pour contester que les écoles sont devenues de véritables ordinateurs visant à formater les élèves dans une pensée unique incapable de s'exprimer correctement ?
Alors que les parents sont les premiers responsables de l'éducation de leurs enfants, les différents gouvernements usurpent de plus en plus ce droit des parents de transmettre leurs valeurs et convictions, différentes de celles des gouvernants actuels, nécessairement athées puisque tout croyant fervent est expulsé des partis politiques.
Un gouvernement allemand barbare : des enfants sont retirés de force d'une famille pour cause d'école à la maison...
Sur le blog de Jeanne Smits du 31 août 2013 :
(La famille Wunderlich en compagnie du fondateur de la Home School Legal Defense Fund)
Jeudi matin, 8 heures. La famille Wunderlich, Dirk et Petra et leurs quatre enfants, entame sa journée d’école à la maison. Tout semble calme autour de leur maison dans les environs de Darmstadt. Mais soudain, la sonnette retentit. A travers la fenêtre, le père de famille voit une véritable armée qui investit la paisible demeure. Une vingtaine de personnes : travailleurs sociaux, officiers de police et même des agents spéciaux armés. A travers la porte, on lui signifie qu’on veut lui parler. Dirk essaie de poser une question, mais en quelques secondes trois policiers approchent avec un engin pour défoncer la porte. Il obtempère.
Brusquement, Dirk Wunderlich est poussé dans un fauteuil et immobilisé. Les forces de l’ordre sont là pour embarquer les enfants. Le tort, le seul tort des Wunderlich ? Celui de vouloir faire l’école à la maison : c’est interdit en Allemagne (comme au temps des Nazis) et même la Cour européenne des droits de l’homme – surtout elle – reconnaît le droit des Etats signataires de la Convention d’organiser comme ils l’entendent l’obligation d’instruction, pour assurer l’intégration au sein de la communauté et la mixité sociale de tous les enfants.A cette aune les Wunderlich sont de dangereux malfaiteurs et ils ont été traités comme tels. Dirk montre-t-il le moindre signe de vouloir bouger ? Les agents spéciaux sont là pour le saisir de force.Les quatre enfants, âgés de 7 à 14 ans, ont été emmenés sans ménagements, sans même que leur maman puisse les embrasser : « C’est trop tard maintenant », lui lance un agent spécial en l’écartant violemment. L’aînée, Machsejah, est embarquée entre deux gros policiers.Les voisins, témoins de la scène, pleurent.Aussitôt les enfants emmenés – kidnappés ! – les parents Wunderlich ont été convoqués par la direction des services sociaux, et ils s’y sont rendus, rejoints par leur avocat Andreas Vogt qui a sauté dans le premier train pour pouvoir venir les assister. Bien sûr, ils ont contesté l’opération de force par laquelle leurs enfants leur ont été enlevés. Réponse : il va falloir attendre que le juge rentre de ses vacances. Comme on pouvait s’y attendre, et comme l’a précisé Me Vogt au Home School Legal Defense Association (HSLDA), les Wunderlich n’ont reçu aucune marque de sympathie de la part des autorités.HSDLA a eu accès à l’ordonnance judiciaire du 28 août, signée du juge Koenig de Darmstadt, qui a autorisé à l’emploi de la force pour faire « saisir » les enfants : il n’est question que du fait que les Wunderlich continuent de les scolariser à la maison, aucune allégation de mauvais traitements ou d’autres manquements n’y figure. Pas même une accusation d’instruction insuffisante.Mieux, l’ordonnance précisait que l’utilisation de la force à l’encontre des enfants, si nécessaire, était autorisée, au motif que les enfants avaient « adopté les opinions de leurs parents » en ce qui concerne l’école à la maison et qu’on pouvait s’attendre à ce qu’il n’y ait « aucune coopération » de la part des parents comme des enfants.Michael Farris, président de HSLD, a dénoncé l’opération en affirmant que « l’Allemagne a brutalement violé les droits de cette famille ». « Ce dernier épisode, la saisie de quatre beaux enfants innocente, est un acte abominable de la part d’un Etat voyou. » Et de souligner qu’une telle opération contrevient directement aux droits fondamentaux de l’homme : « L’Allemagne est partie à de nombreux traités de sauvegarde des droits de l’homme qui reconnaissent le droit des parents de donner une éducation conforme à leurs convictions religieuses. L’Allemagne a totalement méconnu ses obligations de partie à ces traités et d’Etat de démocratie libérale. »(...)Les Wunderlich ont derrière eux un parcours semé d’embûches, faisant face – parfois avec succès – aux manœuvres totalitaires qui tentent de les priver de leur droit d’éducation. Pour fuir l’interdiction de l’école à la maison dans leur pays ils ont tenté de s’établir dans d’autres pays de l’Union européenne mais les difficultés matérielles – Dirk Wunderlich n’ayant pas réussi à trouver du travail – les a contraints de retourner en Allemagne. Dès leur arrivée l’an dernier, les passeports des enfants furent saisis pour empêcher toute nouvelle tentative de « fuite ».Petra, son épouse, s’est dite « dévastée » par la descente des forces de l’ordre et la saisie des enfants : « Nous sommes vides. Nous avons besoin d’aide. Nous nous battons mais nous avons besoin d’aide. »
http://www.international.gc.ca/religious_freedom-liberte_de_religion/index.aspx