Le combat devant les tribunaux d’une famille allemande dont le seul tort est de vouloir scolariser ses enfants à la maison
Par Léo Kersauzie (Medias-Presse.info)
MPI [Medias-Presse.info] vous a déjà parlé à plusieurs reprises des Wunderlich, une famille allemande victime d’un totalitarisme d’Etat qui fait tout pour briser les familles voulant échapper au formatage de leurs enfants.
CitizenGo revient sur le sujet.
Lire la suiteQue feriez-vous si vos enfants étaient emmenés loin de chez vous par la Police parce que le gouvernement désapprouvait la façon dont vous avez choisi de les éduquer ? En 2013, Dirk et Petra Wunderlich découvrent que des policiers et des travailleurs sociaux allemands sont venus leur confisquer la garde de leurs quatre enfants. Pourquoi ? Dirk et Petra ont choisi de scolariser leurs enfants à la maison. Malheureusement, en Allemagne, l’école à la maison est illégale. L’Allemagne est un cas unique ; car la plupart des pays d’Europe permettent aux parents l’école à la maison (avec plus ou moins de liberté).
Les crimes de Dirk et Petra ? Être coupables de prendre en charge l’éducation de leurs enfants. Leur vie privée a été interrompue. La famille a été séparée. L’interdiction allemande de l’enseignement à domicile est régie par des lois de 1919.
Depuis, l’Allemagne a signé plusieurs traités internationaux relatifs aux droits de l’homme (y compris art. 13 PIDESC, article 2, protocole 1 CEDH, article 18 du PIDCP). Par ailleurs, le pays s’érige en bastion de la tolérance en Europe. Tolérance pour les migrants peut-être, mais pas pour les Allemands qui souhaitent donner une éducation chrétienne à leurs enfants à la maison.
École à la maison et suppression du marxisme dans l’enseignement supérieur au Brésil
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : mohammed hassan/PxHere
Le président brésilien, Jair Bolsonaro, écrivait le 31 décembre dernier qu’il avait un plan « agressif » pour éradiquer le marxisme (plaie du Brésil) de l’enseignement supérieur, plan auquel il compte s’appliquer avec le concours du ministre de l’Éducation, Ricardo Vélez Rodriguez. Extrait de Breitbart :
Le président brésilien Jair Messias Bolsonaro a appelé à combattre les « inepties marxistes » dans les universités, affirmant que l’enseignement supérieur devrait « former des citoyens et non des militants politiques ».
Le président brésilien récemment élu, Jair Bolsonaro, a un plan ambitieux pour réformer l’enseignement supérieur dans tout son pays. Selon Bolsonaro, ce plan pourrait inclure la suppression de la doctrine marxiste dans les établissements d’enseignement supérieur de tout le Brésil.
De son côté, le ministre de la Femme, de la Famille et des Droits de l’Homme, Damares Alves, écrivait le 18 février sur son compte Twitter :
Je dois remercier le ministère de l’Éducation pour sa collaboration dans le dossier de l’enseignement à la maison, dirigé par le ministre Ricardo Vélez [Rodriguez]. Nous travaillons ensemble pour élaborer un projet complet qui apportera une sécurité juridique à cette importante politique publique.
Mme Damares Alves aurait pour projet de régulariser l’école à la maison dans le pays, d’après R7. « J'ai accordé une interview à TV Record pour parler de l'enseignement à domicile, une demande de milliers de familles brésiliennes, » toujours selon le compte Twitter de Mme Damares Alves.
Un évêque catholique : Les parents qui font l'école à la maison sont « un don pour notre diocèse et pour notre Église »
Michael Burbidge, évêque d'Arlington.
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Claire Chretien/LifeSiteNews
Il est bon que les évêques encouragent ces braves parents qui assument une lourde tâche en scolarisant leurs enfants à la maison, souvent parce qu'il n'y a pas d'autres solutions pour transmettre la foi à leurs enfants. Extrait de LifeSiteNews :
Les familles d'accueil sont un « cadeau » pour « notre diocèse et pour notre Église », a déclaré [... il y a deux semaines] l'évêque d'Arlington, Michael Burbidge.
Prenant la parole à l'occasion de la deuxième Messe annuelle pour les familles faisant l'école à domicile du diocèse d'Arlington, dans la paroisse Holy Trinity, Mgr Burbidge a remercié les parents qui scolarisent leurs enfants à la maison d'avoir « pris au sérieux la responsabilité d'être les premiers enseignants de [... leurs] enfants sur les voies de la foi ». Il a souligné que lors du baptême des bébés, l'on dit aux parents, qu'ils doivent être les principaux enseignants de leurs enfants.
[...]
« Chers parents, merci pour votre fidélité, pour votre dévouement, et plus particulièrement à certains moments, j'en suis sûr, pour votre persévérance, » dit Mgr Burbidge. « Vous ne verrez peut-être pas toujours les résultats visibles et immédiats que vous désirez en tant qu'enseignants à la maison, mais vous pouvez être assurés que les semences que vous plantez, Dieu les utilisera miraculeusement. Merci pour le don que vous faites à notre diocèse et à notre Église. »
Une note inquiétante d'un groupe de discussion du Synode des jeunes sur l'école à la maison
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Dans un article de Catholic Culture, Phil Lawler, du Cardinal Newman Society, s'interroge sur un passage inquiétant du résumé d'une discussion s'étant déroulée dans un groupe de réflexion d'évêques anglophones, lors du Synode des jeunes.
Extrait, contenant le passage du résumé puis les réflexions de Phil Lawler, du Catholic Culture.org :
Les écoles à domicile, un modèle venant d'Amérique.
Beaucoup d'élèves étudient à la maison aux États-Unis — les évêques des États-Unis ne sont pas unis sur la question, car l'enseignement à domicile peut avoir une base idéologique — les enfants peuvent avoir des besoins spéciaux.
Les parents sont-ils qualifiés pour les éduquer à la maison ?
Répondons d'abord à cette dernière question. Oui, les parents sont qualifiés pour enseigner à leurs propres enfants. Dans des temps meilleurs, les catholiques pouvaient compter sur leurs évêques pour soutenir le rôle des parents comme « premiers éducateurs ».
Comment se fait-il alors que les « évêques des États-Unis ne soient pas unis » pour soutenir les élèves scolarisés à domicile ? La note fait froid dans le dos par sa réponse à cette question évidente ; les évêques du Cercle C de langue anglaise ont fait référence à « une base idéologique ». Comme le souligne Patrick Reilly, les opposants libéraux de l'enseignement à domicile utilisent régulièrement ce terme pour dénigrer le mouvement de l'enseignement à domicile. Les fidèles catholiques familiers de l'enseignement à la maison endurent fréquemment l'étiquette « idéologique » de la part d'autres catholiques, laïcs, prêtres et même évêques, remarque Reilly, et l'accusation d'être trop « conservateurs » et trop « moralistes »
La DPJ retire deux filles à leurs parents sur fond d’instruction à la maison
Un couple lance un cri du cœur contre la DPJ, qui lui a retiré ses deux filles il y a plus de trois ans. Au centre du désaccord, la scolarisation et un diagnostic d’autisme.
Lorsque Sylvie et François (prénoms modifiés) vont voir leurs deux filles, âgées de 10 et 11 ans, ils ne peuvent même pas les toucher. Ni les consoler. Ils ont le droit de les voir une heure et demie par semaine, sous supervision, dans un endroit déterminé par la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ). Sylvie et François se sont vu retirer leurs droits parentaux et tous les autres droits. Aussi bien dire qu’ils se sont fait retirer leurs enfants, point. Depuis plus de trois ans. L’histoire commence en région, leur première fille a huit mois, Sylvie et François font le choix de s’acheter une maison sur le bord d’un lac privé, dans les pays d’en haut, avec plein d’animaux, des poules, des canards, des lapins, des chèvres miniatures.
Ils ont un élevage de chiens de race.
Presque un an plus tard, ils ont eu une autre fille. « On est resté là pendant sept ans, les filles étaient libres, raconte Sylvie. C’est ce qu’on voulait, qu’elles grandissent dans la nature. Elles allaient se baigner dans le lac, avec une veste de sauvetage bien sûr, elles ont appris à faire du vélo, du quatre roues... »
Lisez le reste de l'article sur le journal Le Soleil.
Aux États-Unis, beaucoup de vocations au sacerdoce viennent des familles où l’on pratique l’école à la maison
Par reinformation.tv — Photo : FSSP
Une enquête réalisée à l’université de Georgetown par CARA, Centre de recherche appliquée pour l’apostolat en 2017 constate que les jeunes hommes instruits à la maison ont quatre fois plus de chances d’entrer au séminaire que ce ayant fréquenté des écoles catholiques.
En 2017, près d’un jeune homme sur 10 en cours de formation pour devenir prêtre était ainsi issu de la scolarisation à domicile.
C’est d’autant plus remarquable que le nombre d’Américains catholiques scolarisés à la maison ne dépasse pas les 100.000, contre 2 millions de jeunes catholiques fréquentant les établissements primaires et secondaires catholiques.
En moyenne, la scolarisation à domicile des séminaristes actuels avait duré sept ans, et en moyenne encore, l’âge moyen du discernement de la vocation est de 16 ans.
« Le fait d’être scolarisé à la maison n’a pas fait que j’ai voulu être prêtre, mais en revanche, il m’a aidé à répondre à cette vocation grâce à l’immersion dans la foi : l’école à la maison va de pair avec cet aspect de la foi », a commenté le séminariste Nikolai Brelinsky, qui a terminé ses études secondaires à domicile en 2015.
Mauvaise nouvelle : en Norvège, un enfant de 12 ans séparé de force de ses parents et pourchassé par la police pour cause de « mauvaise socialisation »
Par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
Une nouvelle affaire de prise de force d’un enfant en Norvège pour le séparer de ses parents provoque la colère du milieu de la scolarisation à domicile. Cette fois, il s’agit d’un couple canado-norvégien installé dans la petite ville d’As : Terese et Leif Kristiansen, qui ont pris la décision d’instruire leur fils Kai, 12 ans, à la maison parce qu’il était victime de harcèlement à l’école. Sans crier gare, mandatés par le « Barnevernet » — l’agence d’Etat chargé de la « protection des enfants » — des travailleurs sont venus flanqués de policiers pour embarquer le jeune garçon. Celui-ci a été coursé dans la neige, essayant désespérément d’échapper aux hommes des forces de l’ordre, jusqu’à ce que ceux-ci parviennent à le plaquer au sol et à l’emmener vers une destination inconnue, sous les yeux paniqués de sa mère. Chassé par la police comme un criminel.
Terese Kristiansen a filmé et commenté toute la scène tout en criant au secours pour essayer d’empêcher la police de se saisir de son fils. La vidéo a été placée sur Internet.
Lire la suiteL’école à la maison en plein essor dans ce pays
Par Reinformation.tv
Le nombre d’enfants scolarisés à domicile y a doublé en six ans, selon les statistiques officielles compilées d’après des données locales et qui se reconnaissent « incomplètes ». Il atteint un total d’au moins 30.000 élèves pour l’année scolaire 2016-2017, contre 15.000 environ en 2011, et pourrait même avoisiner les 50.000.
Alors qu’une belle part de ces enfants bénéficiant de l’école à la maison a sûrement profité de la lucidité des parents affolés par le décervelage programmé dans les écoles sous contrôle étatique au Royaume-Uni – comme en France – plusieurs institutions éducatives et parlementaires britanniques se sont alarmés de cette tendance, craignant que ces jeunes ne reçoivent une « instruction médiocre ».
Pourtant les recherches montrent que l’éducation à la maison garantit de bien meilleurs résultats scolaires que ceux des enfants passés par les écoles qui en outre se chargent de leur « lavage de cerveau », observe Alex Newman de freedomproject.com. C’est dans les écoles sous contrôle du gouvernement dans les pays développés que l’instruction est par nature « médiocre »…
Au Royaume-Uni, la réponse des autorités face à l’engouement pour l’école à la maison consiste pour l’heure à réclamer davantage de contrôles et l’enregistrement obligatoire des enfants qui en bénéficient.
Projet de loi 144 : des craintes pour les parents qui font l’école à la maison
Assemblée nationale du Québec — Photo : Wikimedia Commons
(pouruneécolelibre) — Radio-Canada communique :
« Les parents qui font l’école à la maison ont suivi attentivement cette semaine la commission parlementaire sur le projet de loi 144. Ce projet de loi, qui vise à garantir à tous les enfants de 6 à 16 ans l’accès à l’éducation, encadrera mieux les familles qui ont fait ce choix. »
Admirez l’euphémisme : on pourrait presque croire que l’État va aider les parents. Il s’agit en réalité de contrôler de plus près les parents et de les empêcher, si le gouvernement le décide, de faire les choix éducatifs qu’ils préfèrent. Bref, de serrer encore la vis.
« Le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, souhaite mettre de l’ordre dans les règles encadrant ce choix éducatif. »
Qui peut être contre l’ordre ? Mais y avait-il désordre ? De quelle manière ? À nouveau, il s’agit d’une présentation méliorative et non objective. Rappelons qu’il n’y a aucune preuve que plus de contrôles tatillons améliorent les résultats des enfants instruits à domicile.
Lire la suite« Plus tôt cette semaine, il a laissé entendre qu’il voulait respecter les droits des parents tout en évitant les abus et les laisser-aller. »
Les étonnants bénéfices de l'école à la maison : 22 milliards d'économie
Par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
Il a suffi d’un calcul simple pour estimer les économies réalisées par les caisses publiques aux Etats-Unis grâce à l’essor du « homeschooling ». Le Pioneer Institute américain s’est contenté de comptabiliser le nombre d’enfants bénéficiant de l’école à la maison dans les Etats où leur enregistrement est obligatoire, et de le multiplier par le coût moyen d’un élève fréquentant une école financée par les pouvoirs publics. Cela a permis de faire une projection au niveau national : en moyenne, chaque année, cette pratique épargne aux contribuables américains la coquette somme de 22 milliards de dollars, soit près de 19 milliards d’euros.
Dans l’Etat du Wisconsin, les économies représentent plus de 200 millions de dollars par an. En Californie, beaucoup plus peuplé, on atteint près de 2 milliards de dollars, tandis que les sommes épargnées grâce aux homeschoolers de New York et du Texas se montent respectivement à 1,7 et à 1,2 milliards.
22 milliards dollars économisés aux Etats-Unis chaque année grâce au “homeschooling”
Ce sont d’ailleurs des chiffres en augmentation constante. D’une part, les pouvoirs publics dépensent de plus en plus pour le financement des écoles gouvernementales, alors même qu’un nombre croissant d’enfants sont sortis du système public du fait de ses résultats désastreux : ainsi le coût de la scolarisation publique d’un élève ne cesse de gonfler (l’économie correspondante augmente d’autant).
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