Toute la vérité sur les 6700 victimes des CHSLD avec Sylvain Laforest
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : AdobeStock
Avons-nous euthanasié nos aînées dans les CHSLD entre le printemps 2020 et 2021?
Le documentaire « CHSLD - Je me souviens », portant sur l’hécatombe de près de 6700 aînés des CHSLD, circule sur les réseaux sociaux depuis le 30 septembre 2022.
Le groupe des Macarons de la dignité a organisé une projection privée du film en septembre à laquelle j’ai assisté et où j’ai rencontré le réalisateur du documentaire, Sylvain Laforest. Nous avons eu un premier entretien lors de cette soirée.
Sylvain Laforest lors de la projection privée du documentaire « CHSLD - Je me souviens »
Sylvain a réalisé plus d’une centaine de documentaires pour des chaînes majeures de diffusion, puis a travaillé comme journaliste pour la chaîne d’information RT-France ainsi qu’en vidéojournalisme pour Nous-TV St-Hyacinthe. Présentement, il vit de la vente de ses livres et dédie son temps à des projets qui lui tiennent réellement à cœur, comme la réalisation de ce documentaire sur les aînées abandonnées dans les CHSLD du Québec.
L’entrevue qui suit est notre deuxième entretien, qui approfondit le sujet du drame qui s’est produit dans les CHSLD du Québec. Avant notre entretien, monsieur Laforest a insisté pour que je le tutoie.
Joanna : À quel moment t’es-tu rendu compte que quelque chose ne tournait pas rond dans les CHSLD?
S.L: Dès mars 2020. D’ailleurs, j’ai écrit un livre en 2015 qui se nomme « La déprogrammation » dans lequel je parlais déjà d’une pandémie, donc quand ça a commencé, je savais que c’était ça qu’on lançait comme opération. Par contre, je ne pensais pas que ça allait durer longtemps. Quand j’ai vu l’hécatombe qu’on causait dans les CHSLD, je me suis informé pour savoir ce qui se passait et j’ai vu que c’était le gouvernement qui mettait des mesures en place qui étaient absolument grotesques et qui étaient certaines de faire des victimes, parce qu’on parlait en partant de manque de soin.
Un gouvernement qui encourage la panique plutôt que la résolution de problèmes, déjà en partant, tu vois qu’il est dans un mode de destruction du système.
Joanna : Comment as-tu trouvé les personnes pour les témoignages du documentaire « CHSLD - Je me souviens » ?
S.L: C’est le gang des Macarons de la dignité qui m’a approché. Au début, c’était pour faire de la promotion pour eux. Puis, ils proposaient d’interviewer des gens sur ce qui s’est passé et de monter une campagne de promotion à partir de ça. Alors, je leur ai dit « tant qu’à faire déplacer ces gens-là pour des entrevues, je peux faire des grosses entrevues et tirer un documentaire », donc, j’ai proposé des noms. J’ai approché Robert Béliveau et Lucie Mandeville. Alain Roy m’a été proposé et Claude Laferrière, c’est un avocat connu qui dénonçait beaucoup. L’infirmier anonyme s’est présenté quand j’ai fait un appel à tous pour avoir des histoires.
Je voulais toucher à plusieurs pans. Avec Lucie Mandeville, j’avais l’aspect psychologique, avec Dr Béliveau, j’avais l’aspect médical, etc. J’ai fait 115 documentaires jusqu’à présent et je suis très habitué à structurer ça. Les autres documentaires que j’ai faits, c’était pour les médias mainstream.
Joanna : Est-ce qu’on peut conclure aujourd’hui que la hausse subite des décès qui ont été dits « liés au coronavirus », comptés à ce jour dans les CHSLD au Québec, est complètement fausse ?
S.L: Ce qu’ils ont fait avec leurs mesures, c’est qu’ils ont accéléré les décès de personnes qui auraient toffé [survécu] un an ou deux de plus. Les CHSLD, les gens vont là en fin de vie, ils sont déjà très fragiles. Pour que la pandémie (qui est finalement la grippe) ait l’air d’une pandémie, ils devaient causer une espèce de pic de mortalité. Les faux cas, les fausses urgences, on peut les créer statistiquement, mais les décès, tu ne peux pas. Soit le monde meurt, soit le monde ne meurt pas. Quand le monde meurt, tu fais gonfler les statistiques.
Si on regarde au niveau des statistiques, les décès qui ont eu lieu le printemps 2020, c’est comme ça qu’on a créé la première vague. Mais le printemps 2020, avec l’année 2021 et 2022, ça se rééquilibre. Donc ce sont des gens pour qui on a accéléré leur mort. On peut observer le même stratagème un peu partout, en Italie, France, l’État de New York, etc.
On a créé cette première fausse vague-là avec un manque de soin.
Le documentaire nous fait réaliser que simplement de refuser l’accès à ces gens aux proches aidants, c’est la fin pour eux. À quoi bon continuer à vivre si tu ne vois même plus les gens que tu aimes ? Les gens qui sont ton dernier lien avec la vie… Tu ne peux pas juste mentir sur les statistiques et espérer de créer une vague à partir de la grippe ordinaire.
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