Églises fermées et avortoirs ouverts au Québec et en Ontario
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo par David Iliff, license : CC BY-SA 3.0 — Wikimedia Commons
Quand les gouvernements d’Ontario et du Québec ont ordonné simultanément (le 24 mars) l’arrêt des services non essentiels, les avortoirs, ou une bonne partie d’entre eux, sont restés ouverts, comme quoi ils considèrent que l’avortement est un service essentiel, quelle qu’en soit la raison, et qu’il ne saurait souffrir aucun empêchement, dût-il être effectué sans vergogne durant un temps de pandémie coronaviresque (encore faut-il voir si c’est aussi sérieux qu’on le dit, si les moyens employés pour arrêter cette « pandémie » sont adéquats et non excessifs, et surtout si ce sont les bons, d’autres pays se passant merveilleusement bien du confinement général, par exemple), alors que ce n’est surtout pas un « soin essentiel ». Ainsi, du matériel médical est gaspillé, les avortoirs et leurs clientes brisent la règle du confinement, risquant ainsi un peu plus de propager le sinistre virus (si tel est le risque). Mais il semble que l’avortement fasse partie de l’antireligion de certains, ils le placent au-dessus de tout.
D’un autre côté, les églises catholiques, bien qu’au Québec elles eussent été fermées avant que le gouvernement n’eût décrété l’arrêt des services non essentiels, doivent forcément rester fermées, ne faisant pas partie de la liste des services « essentiels ». Voici la marque d’un gouvernement matérialiste et athée, laïciste jusqu’au bout des ongles. La messe et les sacrements, ces secours essentiels, ne sont pas considérés comme étant primordiaux. À Ottawa, la fermeture des églises a été spécifiquement ordonnée par les autorités.
L’accès à l’avortement maintenu, selon LifeSiteNews :
Lire la suite« L’accès à l’avortement est maintenu pour toute femme qui en fait la demande. Il n’a pas été prévu d’interrompre ces services », a déclaré Robert Maranda, porte-parole de Santé Québec, dans un courriel à LifeSiteNews.
De même, l’Ontario inclut les « institutions de santé indépendantes » dans sa liste des 74 services essentiels, ce qui inclut les centres d’avortement, le ministère de la Santé n’a cependant pas répondu aux questions de LifeSiteNews pour le confirmer.
La coalition pour le droit à l’avortement au Canada affirme également que les centres d’avortement restent ouverts pendant la pandémie, et ce fait se vérifie sur plusieurs sites internet d’établissements en avortement de l’Ontario.
Nouvelle-Écosse : projet de loi de zones bulles contre les manifestations pro-vie
Voici quelques redoutables pro-vie de Nouvelle-Écosse !
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (côtés flous rajoutés) : Campaign Life Coalition
À l’instigation d’une étudiante de l’Université St-Mary d’Halifax, un projet de loi visant à exclure les manifestations pro-vie d'autour des avortoirs a été introduit par le député néo-démocrate Claudia Chender à la Chambre d’assemblée de la Nouvelle-Écosse (système monocaméral) et adopté en deuxième lecture ; il sera examiné par une commission.
Ladite étudiante était apparemment courroucée de ce que des pro-vie eussent eu l’audace de manifester paisiblement, dans le cadre des 40 Jours pour la Vie, devant les lieux où des avortements sont perpétrés. Rien de sérieux au préalable, Mlle Megan Boudreau se lamentait, selon Radio-Canada, que l’avortement « c’est déjà une chose très traumatisante à faire, et devoir passer à travers un groupe de manifestants tenant des pancartes antiavortement sur le chemin d’une clinique ne fait qu’empirer les choses ». « Devoir passer à travers un groupe de manifestants » me semble être une exagération quant à la position et le comportement desdits manifestants, par ailleurs fort paisibles. Mais au fait, pourquoi d’après elle l’avortement est-il traumatisant ? Je serais curieux de le savoir…
« zones d’accès », selon LifeSiteNews :
Le projet de loi 242, Loi sur la protection de l’accès aux soins de santé reproductive, a été présenté par le député néo-démocrate de Nouvelle-Écosse Claudia Chender et a reçu le soutien du Stephen McNeil Premier ministre (autrefois catholique pro-vie) de Nouvelle-Écosse. Il a été adopté en deuxième lecture mercredi et attend maintenant d’être examiné par une commission.
Le projet de loi interdirait tout type de manifestation pro-vie contre un patient ou un médecin dans une « zone d’accès » qui « s’étend sur une étendue de 50 mètres depuis les limites de toute parcelle de terrain sur laquelle l’établissement est situé ».
Il interdirait également de photographier, de réaliser des enregistrements vidéos et audios de toute personne se trouvant dans la « zone d’accès », ce qui comprend les hôpitaux qui pratiquent des avortements, mais pourrait également s’étendre aux bureaux et même aux résidences des personnes pratiquant les avortements, car « le gouverneur en conseil peut, par règlement, » décider de le faire.
L’avortement est actuellement pratiqué dans quatre hôpitaux en Nouvelle-Écosse. Si le projet de loi néo-écossais reçoit finalement la sanction royale, la province rejoindra la Colombie-Britannique, l’Alberta, l’Ontario, le Québec et Terre-Neuve en matière de zones interdites.
L’article 15 est libellé comme suit « Un agent de police peut arrêter, sans mandat, une personne sur laquelle il a des motifs raisonnables et probables de croire qu’elle a commis ou est en train de commettre une infraction à la présente loi ».
Cette partie est très préoccupante pour les libertés des personnes, selon Campaign Life Coalition (CLC), qui affirme que la façon dont cette partie est actuellement rédigée pourrait signifier qu’un simple appel téléphonique à la police suffirait pour faire arrêter quelqu’un qui manifeste, en violation de son droit à une procédure régulière.
Précisons que le projet de loi empêcherait toute forme de manifestation, pro-vie ou non.
Amende salée et prison :
Un premier délit est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 5 000 dollars ou d’une peine de prison de six mois, ou des deux, allant jusqu’à une amende maximale de 10 000 dollars, ou d’un an de prison, ou des deux, pour un deuxième délit.
Si un organisme est reconnu coupable d’avoir enfreint la loi, il est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 25 000 dollars pour un premier délit, puis de 100 000 dollars pour un deuxième délit.
Faits divers de la Chaîne de la Vie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Dimanche dernier, nous avons tenu la Chaîne de la Vie, événement de manifestation statique, paisible et priante pour défendre l’enfant à naître, au coin du Boulevard Décarie et de la Rue Jean-Talon.
Ç’a été une heure tranquille, dans le sens que nous n'avons pas été importuné physiquement, mais dans le bruit de la circulation automobile et des joyeux klaxons de nos sympathisants de passage. Tranquille malgré les quelques personnes hostiles (et qui le faisaient savoir) et malgré les contre-manifestants pro-avortement qui s’étaient placés de l’autre côté de la Rue Jean-Talon, devant l’édifice de la station de métro Namur. Il faut dire que nous pouvions être assez certains qu’ils se tiendraient cois, la police étant en permanence sur place. Ils étaient une quinzaine, et nous quarante et un.
Les pro-avortement d'en face.
Comme vous pouvez le constater, les pro-avortement aiment arborer des insignes ésotériques et se déguiser en diables... En quoi cela fera-t-il mieux passer leur message ? Je n’en ai aucune idée. À moins qu’ils ne montrent là le lien entre satanisme et avortement.
Les pro-avortement d'en face.
« Antichoix n’est pas pro-vie, c’est un contrôle violent et sexiste dessus (sur la vie ?) » peut-on lire sur cette pancarte tenue par deux pro-avortement dont un cornu. Pour eux, être contre l’avortement c’est vouloir imposer « un contrôle violent et sexiste » sur la vie, pourtant l’avortement tue les enfants à naître et parfois les femmes qui les portent, aussi l’avortement est l’une des violences les plus grandes qui puissent exister, s’y opposer ou même l’empêcher c’est contrer la violence.
Les 40 Jours pour la Vie aussi se sont passés pour une heure au coin du Boulevard Décarie et de la Rue Jean-Talon, puisque Brian Jenkins, l’organisateur des 40 Jours à Montréal, était présent avec tout son matériel (croix et pancartes) et ses volontaires, au lieu de se trouver au coin des rues Berri et Sainte-Catherine.
Venez l'année prochaine à la Chaîne de la Vie !
Subjectivisme journalistique des médias : « Unplanned, un tissu de mensonges »
Par Pour une école libre au Québec — Photo : Maik Meid/Flickr
La pression médiatique ne se relâche pas sur le film Unplanned. Malgré la campagne médiatique et politique contre les cinémas Guzzo qui diffusent Unplanned au Québec, peu de gens se sont mobilisés contre la projection de ce film [...]
Isabelle Hachey de La Presse en rajoute une couche aujourd’hui et intitule sans ambages son article sur Unplanned « Un tissu de mensonges ». Elle reprend les critiques (peut-être fondées) à l’égard du témoignage d’Abby Johnson. L’ennui c’est que son article est uniquement à charge et qu’il ne reprend que les arguments des partisans proavortement sans jamais ne fût-ce qu’évoquer les réponses d’Abby Johnson aux diverses accusations.
Puisque l’information n’est pas facile à obtenir en français, voici notre traduction de la notice Wikipédia sur Abby Johnson uniquement disponible en anglais, elle comprend des éléments que Mme Hachey aurait dû relater. Nous avons aussi précisé, résumant des articles de presse sourcés, quelques points comme le 3 % que représenteraient les avortements pour Planned Parenthood ou la nature des documents produits par Planned Parenthood pour affirmer qu’aucun avortement du type décrit par Abby Johnson n’aurait eu lieu le jour donné.
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Jeunesse
Abby Johnson a grandi à Rockdale, au Texas. Elle est diplômée de la Rockdale High School. Elle a obtenu un baccalauréat ès sciences en psychologie de la Texas A and M University et une maîtrise ès arts en conseil de la Sam Houston State University [2].
Emploi à Planned Parenthood
Bien qu’élevée dans une famille conservatrice opposée à l’avortement, Johnson a commencé à faire du bénévolat pour Planned Parenthood après avoir vu leur stand à une foire du bénévolat dans son université [3]. Elle dit n’avoir jamais entendu parler du groupe auparavant et ne pas avoir su qu’on y pratiquait des avortements et que Planned Parenthood lui a dit alors qu’ils voulaient réduire le nombre d’avortements [3]. Johnson y a fait du bénévolat en 2001 et a accédé par la suite au poste de directrice des services communautaires. Se disant alors « extrêmement pro-choix », elle a travaillé pendant huit ans à la clinique Planned Parenthood de Bryan, au Texas, escortant les femmes de leur voiture à la clinique et finissant par en occuper le poste de directrice [4]. Johnson a régulièrement rencontré des militants de la Coalition pour la vie [Coalition for Life] (désormais connue sous le nom de 40 Jours pour la vie), un groupe local pro-vie qui manifestait devant la clôture de la clinique et a décrit le harcèlement généralisé du personnel de la clinique par ces activistes antiavortement [5]. Décrivant des menaces de mort proférées contre elle-même et sa famille, elle a déclaré : « C’est très effrayant, ce groupe de personnes qui prétendent être ces guerriers de la prière pacifiques, ou peu importe comment ils s’appellent, c’est ironique que certains envoient des menaces de mort. »[5] La clinique de Planned Parenthood a nommé Johnson comme employée de l’année en 2008 [5].
Lire la suiteRichard Martineau et la croix des 40 Jours pour la Vie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Weyenbergh Jacky/PublicDomainPictures
Nous vous avions déjà informés chers lecteurs, sur notre page Facebook, celle du site 40 Jours pour la Vie à Montréal et sur ce site, des récents déboires de l’un des bénévoles priants remplaçant Brian Jenkins l’organisateur des 40 Jours de Campagne Québec-Vie. Il tenait en main la croix des 40 Jours et portait deux pancartes à thème pro-vie. Les 40 Jours pour la Vie est une forme d'action auprès des femmes pensant avorter, pour qu'elles décident de renoncer à tuer leur enfant à naître, et ce grâce à la prière et à l'exposition de messages pro-vie à leurs regards. Les 40 Jours ont généralement lieu près d'avortoirs.
En bref, le 27 mars, un peu avant 14 h, un groupe d’une quinzaine de jeunes est venu s’installer non loin de lui sur le même coin de trottoir, devant l’édicule de la station de métro Berri-UQAM, procédant à une espèce de cérémonie de magie grotesque. Peu après, cinq ou six d’entre eux se sont jetés sur la croix que le bénévole tenait en main, ont tiré dessus comme des forcenés, essayant aussi de décramponner en tirant sur ses mains le pro-vie qui se tenait de toutes ses forces après la croix, ont ôté l’image de la croix, en ont arraché la partie transversale, celui l’ayant se mit à taper (faiblement) sur le bras gauche du pro-vie avec. Pour finir, ils ont arraché ce qui restait de la croix des mains du bénévole et se sont enfuis, emportant leur prise.
Hier matin, à partir des 13 minutes 7 secondes à la fin d'une émission radio du programme Politiquement incorrect de Richard Martineau, dans une émission portant le titre Dorion, Trump, le même combat, M. Martineau raconta l’incident qui s’était déroulé juste sous les fenêtres des bureaux de Qub Radio.
Lire la suiteUnplanned : un film pro-vie, 6 millions $ le 1er jour, son compte Twitter suspendu
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Unplanned est un film pro-vie racontant l’histoire de la conversion d’Abby Johnson, ancienne directrice d’avortoir, qui maintenant depuis des années défend la vie des enfants à naître et concentre ses efforts à aider les employés et les cadres d’avortoir à comprendre l’enfant à naître, et à les aider à se retirer de l’industrie de l’avortement. Abby Johnson a fondé l’organisme And Then There Were None.
Le film est actuellement en salle aux États-Unis depuis quelques jours, obtenant dès le premier un succès deux fois supérieur à celui escompté et une recette de 6 millions de dollars.
Ce film avait reçu la cote R, signifiant que c’est un film que les mineurs ne peuvent regarder qu’accompagnés d’un adulte, ce qui est assez injuste si l’on considère que bien des films mériteraient cette cote alors qu’ils ne l’ont pas (il faudrait en fait les jeter).
Le compte Twitter pour la promotion du film a été suspendu et remis à zéro suite à son succès, d’où l’injustice flagrante si l’on compare ce film à bien d’autres qui devraient pour le moins voir leur compte suspendu.
Cependant, comme Unplanned est un film produit à notre époque et il se ressent de ses défauts, la décence laisse à désirer. Je m’explique, il n’y a aucune scène comportant de la sexualité, ni personnes nues. Ce que je reproche au film, d’après ce qu’en laisse voir la bande-annonce est de mettre en scène les actrices avec quelques fois un habillement couvrant mal, ou d’une manière revenant au même.
Aucune sortie officielle du film n’a été annoncée au Québec pour l’instant.
La Presse : « Des militants antiavortement [pro-vie] veulent manifester près des cliniques [avortoirs] »
Brian Jenkins, organisateur des 40 Jours pour la Vie à Montréal.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : CampagneQuebecVie/Flickr
Dernièrement, Campagne Québec-Vie a déposé une plainte devant la Cour supérieure du Québec, afin qu’elle annule la loi québécoise de 2016 qui interdit les manifestations pro-vie dans un périmètre de 50 mètres autour des avortoirs. Le journal La Presse a donc écrit un article pour rapporter à sa manière les faits.
Soulignons qu’il nous désigne d’entrée de jeu comme « antiavortement », nous affublant du nom inventé par nos opposants au lieu de mettre celui que nous nous donnons, à savoir « pro-vie ». On peut donc voir le parti pris de l’article.
Ensuite, ce n’est pas nouveau que nous voulons être présents près des avortoirs, ce qui est nouveau c’est que nous contestions la loi votée en 2016 à notre encontre, interdisant à tout pro-vie (le montrant) d’approcher de moins de 50 mètres des lieux où se perpètrent les avortements. L’article explique que ladite zone a été instaurée pour protéger le libre accès des femmes :
Lire la suiteLa loi avait été adoptée en 2016 pour protéger le libre accès des femmes, mais les militants disent qu’elle brime leur liberté d’expression.
Activités pour le respect de la foi, la famille et la vie — communautés chrétiennes
Photo : CampagneQuebecVie/Flickr
Vous pouvez, vous et votre communauté chrétienne, vous engager avec nous à bâtir une société chrétienne qui défend la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle :
1) En formulant des intentions de prière durant vos messes qui portent sur la promotion de la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle, ou bien en parlant de ces sujets lors de vos homélies. Nous avons à Campagne Québec-Vie des ressources pour vous aider à formuler des sermons et des intentions de prière.
2) En rendant disponibles nos bulletins mensuels à la communauté, et en invitant vos fidèles à en prendre. Nous serions heureux de vous fournir chaque mois de nouveaux bulletins sans aucuns frais.
3) En participant à nos témoignages publics en faveur de la foi, la famille et la vie : la vigile des 40 jours pour la Vie est un événement d’envergure internationale qui a lieu 2 fois par année, et qui, depuis ses débuts en 2007, a électrisé le mouvement pour le respect de la vie (voir dépliant ci-inclus). Cette activité encourage une chrétienté conséquente et publique, qui aidera vos fidèles à croître dans leur foi.
La Marche annuelle pour la vie, qui se tient normalement vers la fin de semaine de la 2e semaine du mois de mai, est un événement festif, positif, avec plusieurs milliers de participants, qui permettra à vos fidèles de constater qu’ils ne sont pas seuls à respecter la vie.
La Chaîne de la vie est un événement annuel qui se tient une fois par année dans quelque 1450 villes d’Amérique du Nord. Dans un ou plusieurs endroits dans chaque ville se forment les maillons d’une « chaîne » de la vie, c’est-à-dire des groupes de personnes qui, pendant 90 minutes, prient pacifiquement dans un lieu public pour la fin de l’avortement. Cette activité simple et efficace est facile à organiser.
4) En invitant un représentant de Campagne Québec-Vie à donner une présentation sur un sujet portant sur le respect de la foi, la famille et la vie. Ces présentations peuvent se faire après la messe, samedi en après-midi ou un soir de semaine. Souvent, les croyants ont de bonnes valeurs, mais ils ont de la difficulté à les expliquer à d’autres personnes et à les justifier. Ces présentations outilleront votre communauté et la rendront plus apte à défendre ses valeurs sur la place publique.
5) En faisant l’adoption d’un centre d’avortements. Chaque ville au Québec compte plusieurs centres d’avortements. Montréal, par exemple, en compte une vingtaine. Il est donc probable qu’il y en ait un près de votre église (nous avons une carte indiquant l’emplacement de tous les centres d’avortements du Québec). En faisant l’adoption d’un centre d’avortements, vous vous engagez à prier devant ce centre le plus souvent possible (une fois par mois, une fois par semaine ou tous les jours). Nous avons le matériel requis : prières, citations bibliques, pancartes si vous désirez, coordonnées des centres de grossesse fiables, etc. Cette activité évangélique sauve des bébés, des parents et des avorteurs en leur apportant, sur la place publique, la compassion et la guérison de Jésus.
6) En consacrant une fin de semaine au respect de la foi, de la famille et de la vie. Nous vous proposons la fin de semaine la plus proche du 25 mars, qui est à 9 mois du 25 décembre, mais toute autre date serait également bonne. Nous vous fournissons le matériel et les étapes à suivre pour organiser une fin de semaine sur le thème du respect de la vie pour sensibiliser vos fidèles. Cette activité peut très bien servir comme première activité « pour la vie » pour votre communauté, et peut comprendre une ou plusieurs des autres activités et suggestions ci-mentionnées.
7) En participant à nos campagnes de levée de fonds : Monnaie pour la vie. Nous viendrions chez vous une ou deux fois par année distribuer aux fidèles des contenants en plastique qu’ils emporteraient chez eux et dans lesquels ils déposeraient les pièces de monnaie qu’ils auront dans leurs poches à la fin de chaque journée. Ils rapporteraient ensuite leur contenant plein à l’église, et nous viendrions les chercher dès qu’il y en aurait un certain nombre. Cette campagne est facile à mener et constitue un moyen simple de rappeler quotidiennement aux fidèles la question du respect de la vie.
Souper spaghetti/épluchette de blé d’Inde/concert bénéfice/déjeuner aux crêpes… tous ces moyens sont efficaces pour aborder la question du respect de la foi, de la famille et de la vie, dans une atmosphère conviviale.
Une quête spéciale : Une ou deux fois par année (disons, le dimanche proche du 25 mars [soit 9 mois avant Noël] et le dimanche de la fête des Pères), une deuxième quête peut être faite pour appuyer Campagne Québec-Vie ou d’autres organismes locaux pour la défense de la foi, de la famille et de la vie.
8) En fondant un groupe de prière pour le respect de la foi, de la famille et de la vie : un tel groupe de prière pourrait se rencontrer pour prier pour le respect de la vie une fois par mois.
Campagne Québec-Vie C.P. 55 053 Comptoir postal Maisonneuve, Montréal QC H1W 0A1 (514) 344-2686 Web : www.cqv.qc.ca
Le Manitoba rejette un projet de loi qui aurait empêché les manifestations pacifiques pro-vie devant les avortoirs
Par Calvin Freiburger — traduit par Campagne Québec-Vie - Photo : Indi Samarajiva/Wikimedia Commons
Manitoba, 10 décembre 2018 (LifeSiteNews) — L’Assemblée législative du Manitoba a rejeté jeudi un projet de loi qui aurait établi des « zones bulles » interdisant aux militants pro-vie de manifester ou de faire du conseil de trottoir à proximité de tout avortoir dans la province.
Introduite en novembre par le chef de l’opposition, Nahanni Fontaine, le soi-disant projet de loi Safe Access to Abortion Services Act aurait interdit toute expression « orale, écrite ou graphique » de « désapprobation concernant les questions relatives aux services d’avortement » à moins de 150 mètres d’un centre d’avortement, notamment toute tentative de dissuader les femmes d’entrer dans le bâtiment. Il aurait également interdit de filmer, de photographier, de dessiner ou même d’observer « répétitivement » quiconque entre dans l’immeuble.
« Je comprends la nécessité et le droit des individus de protester pour quelque chose qu’ils jugent important pour eux. Je comprends cela, je le soutiens », a affirmé Mme Fontaine. « Ce que je veux dire, c’est que les manifestations ne devraient pas avoir d’impact sur les droits des femmes et des filles du Manitoba. C’est un droit humain d’accéder à la santé reproductive. »
Lire la suiteUn projet de loi pour interdire les pro-vie des alentours des avortoirs au Manitoba
Embryon humain à 14 semaines de grossesse.
Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : X.Compagnion/Wikimedia Commons
Un député provincial du Manitoba a déposé un projet de loi visant à placer des « zones bulles » de 150 mètres autour des lieux où sont pratiqués les avortements, et ce, pour y interdire les pro-vie, sous prétexte que des pro-vie harcèleraient les femmes se rendant dans ces établissements pour un avortement. C’est plutôt les pro-vie, manifestant paisiblement devant ces boucheries, qui sont l’objet de harcèlement, injures, menaces, vol, détérioration de matériels et violences physiques.
Il existe déjà des « zones bulles » au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique. Extrait de LifeSiteNews :
Lire la suiteUn politicien tente de faire adopter une loi de « zones bulles » pour tenir les pro-vie à l’écart des cliniques d’avortement, prétendument pour les empêcher de harceler les femmes qui vont se faire avorter.
Mais Maria Slykerman, présidente de la section manitobaine de Campaign Life Coalition et organisatrice des veillées de prière annuelles des 40 Jours pour la vie, affirme qu’il n’y a pas eu de harcèlement.
Slykerman et habituellement deux autres personnes organisent leurs veillées de prière pro-vie en septembre, chaque année devant le Health Sciences Women’s Hospital.