Floride : Ron DeSantis signe une loi interdisant l’avortement au-delà de 15 semaines
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock
Le gouverneur de la Floride, Ron DeSantis, a signé le 14 avril une loi interdisant l’avortement au-delà de la quinzième semaine de grossesse (mais elle prévoit des exceptions, comme d’habitude…). Cette même loi prévoit 1,6 million de dollars afin de réduire la mortalité infantile. Selon Gènéthique :
Jeudi 14 avril, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a signé une loi interdisant l’avortement après 15 semaines de grossesse. La loi n’envisage pas d’exception en cas de viol ou d’inceste. Le texte prévoit un financement de 1,6 million de dollars consacré à des programmes visant à réduire la mortalité et la morbidité infantiles. « La vie est un don sacré qui mérite notre protection », a déclaré le gouverneur, qui s’est dit « fier » de signer ce texte.
La Floride raccourcit la période d’avortement de 24 à 15 semaines
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock
La Floride vient d’adopter un projet de loi qui, une fois signé par le gouverneur et s’il survit à toutes les cours américaines, limiterait l’avortement à 15 semaines de grossesse au lieu de 24. Selon LifeSiteNews :
Le Sénat de Floride a adopté jeudi une loi interdisant l’avortement dans l’État après 15 semaines de grossesse, envoyant le projet de loi au gouverneur de l’État pro-vie Ron DeSantis (républicain) qui a promis de signer le projet de loi « dans les plus brefs délais. »
Le Sénat, dirigé par les républicains, a voté par 23 voix contre 15 en faveur du projet de loi, H.B. 5, jeudi soir, qui rendra les avortements illégaux en Floride quand il est déterminé qu’un enfant a été conçu au moins 15 semaines auparavant. La législation anticipe une éventuelle décision de la Cour suprême d’annuler Roe v. Wade plus tard cette année.
Mais comme la plupart des lois sur l’avortement, elle prévoit hélas des exceptions :
Le projet de loi prévoit des exceptions pour deux cas : premièrement, lorsque « la suppression de la grossesse est nécessaire pour sauver la vie de la femme enceinte ou éviter un risque sérieux d’altération physique substantielle et irréversible d’une fonction corporelle majeure de la femme enceinte, autre qu’un état psychologique » ; et deuxièmement, lorsqu’un bébé est considéré comme souffrant d’une « anomalie fœtale fatale », que le projet de loi décrit comme « un état terminal qui, selon un jugement médical raisonnable, indépendamment de la fourniture d’un traitement médical de sauvetage, est incompatible avec la vie en dehors de l’utérus et entraînera la mort à la naissance ou de façon imminente par la suite ».
Le problème avec ces exceptions et la permission gestationnelle, outre qu’elles permettent de tuer des enfants à naître, c’est que rien ne les justifie, pas même le prétexte de la « vie de la mère », car l’avortement à cette fin est techniquement inutile.
Le stade de 15 semaines a été choisi, car, affirme Ron DeSantis, gouverneur de Floride :
« Il s’agit de protections pour des bébés qui ont le cœur qui bat, qui peuvent ressentir la douleur, et ceci est très, très tardif ».
Mais les animaux aussi peuvent ressentir de la douleur et avoir un cœur qui bat, aussi ce n’est pas au fond pour cette raison que les législateurs veulent empêcher l’avortement, mais parce qu’il s’agit d’êtres humains. Mais s’il s’agit d’êtres humains, ce sont tous les êtres humains qu’il faut protéger, même s’ils n’ont pas encore de cœur qui bat.
Floride : un projet de loi interdisant l'avortement à 15 semaines, soutenu par le gouverneur DeSantis
Ron DeSantis, gouverneur de Floride.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : State of Florida/Wikimedia Commons
24 janvier, Tallahasse, Floride (LifeSiteNews) — Le corps législatif de Floride, dominé par les républicains, a présenté mercredi un projet de loi qui interdirait presque tous les avortements dans l'État après 15 semaines de grossesse. Le projet de loi reflète une loi similaire au Mississippi, qui fait l'objet d'une cause très attendue, Dobbs v. Jackson Women's Health Organization, actuellement devant la Cour suprême des États-Unis.
Un comité de la Chambre des représentants de Floride a adopté la mesure, HB 5, le 19 janvier par un vote de 12 à 6, donnant au projet de loi son premier feu vert législatif. Le projet de loi va maintenant être examiné par deux autres commissions de la Chambre. Un projet de loi complémentaire, le SB 146, a été déposé au Sénat.
Le gouverneur républicain de Floride, Ron DeSantis, qui devrait être réélu cette année et qui pourrait être un candidat sérieux à la présidence des États-Unis en 2024, a déjà indiqué qu'il soutiendrait une législation limitant l'avortement dans le Sunshine State.
Au début du mois, M. DeSantis a déclaré aux journalistes qu' « il y a beaucoup de lois pro-vie » en préparation au sein de l'assemblée législative de Floride, et que « nous allons les accueillir ».
Interrogé spécifiquement sur une interdiction des avortements après 15 semaines, DeSantis a déclaré qu'une telle mesure « a beaucoup de sens »*.
« Je pense que si vous regardez ce qui a été fait dans certains de ces autres États - je veux dire, quand vous commencez à parler de fœtus de 15 semaines qui peuvent vraiment ressentir la douleur et dont les battements de cœur sont perceptibles et toutes ces choses ─ avoir des protections, je pense que c'est quelque chose qui a beaucoup de sens », a déclaré le gouverneur catholique.
La législation pro-vie proposée par la Floride réduirait fortement la fenêtre d'avortement légal dans l'État, qui est actuellement limitée à 24 semaines de gestation.
Toutefois, selon les rapports d'analyse législative, l'interdiction n'aurait pas un grand impact sur la diminution des taux d'avortement réels : La plupart des avortements commis en Floride l'ont été à 12 semaines de gestation ou moins.
Selon le Florida Phoenix, en 2020, « 74 868 avortements ont été pratiqués en Floride », dont « la grande majorité - 70 594 - a été réalisée au cours du premier trimestre, c'est-à-dire à 12 semaines ou moins. Seuls 4 274 avortements ont été pratiqués au cours du deuxième trimestre, c'est-à-dire entre 13 et 24 semaines. Aucun avortement n'a été pratiqué au cours du troisième trimestre, selon l'analyse. »
Lire la suiteÀ quoi ressemble un être humain de 15 semaines dans l’utérus ?
Bébé née par fausse-couche à 15 semaines.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
La Cour suprême des États-Unis a accepté de se saisir du cas de la restriction de 15 semaines imposée par le Mississippi en matière d’avortement. La loi stipule que le délai de 15 semaines a été choisi pour deux raisons principales :
- La forme d’avortement la plus couramment utilisée au deuxième trimestre est la procédure d’avortement D&E, également appelée avortement par démembrement. L’avortement D&E est violent et consiste à arracher les bras et les jambes d’un bébé avant de lui écraser le crâne. Cette procédure est carrément inhumaine et, selon des recherches récentes, les enfants à naître sont susceptibles de ressentir de la douleur avant la fin du premier trimestre.
- Les risques physiques de l’avortement pour la femme augmentent avec l’âge gestationnel de son enfant à naître.
Mais le plus important est peut-être le fait qu’à 15 semaines l’humanité de l’enfant à naître ne peut être niée*.
Alors, à quoi ressemble un enfant à naître de 15 semaines et où en est-il dans son développement ?
14 semaines
Il ressemble à un être humain
La loi du Mississippi sur l’âge gestationnel définit 15 semaines comme l’âge de l’enfant à naître après la dernière période menstruelle (semaines d’aménorrhée ou SA) de la mère. Cela correspond à 13 semaines après la fécondation. Un enfant à naître de 15 semaines d’âge gestationnel ressemble à un être humain ─ parce qu’il est un être humain et qu’il l’est depuis le moment de la fécondation. Son nez et ses lèvres sont complètement formés et il peut réaliser des mimiques complexes. Il a des jambes qu’il peut faire gigoter et des bras qu’il peut agiter. Il a même le hoquet. Il est minuscule, mais la taille ne détermine pas l’humanité.
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