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Souffrant de cinq avortements antérieurs, elle a appelé Dieu à l'aide... et tout a changé

Par Lisa Bast (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Aramyan/Adobe Stock

« Gigi » Davis était ravie de partir à l'université — elle serait la première de sa famille à obtenir un baccalauréat. Mais alors qu'elle préparait ses affaires en vue de son déménagement, elle a commencé à avoir des nausées et elle s'est demandé si elle n'était pas enceinte.

Mme Davis a déclaré à Live Action News : « J'étais anxieuse et effrayée. Lorsque j'ai parlé de ma grossesse à mon petit ami, il m'a essentiellement dit qu'il me soutiendrait quoi que je veuille faire. Ses parents voulaient adopter notre bébé, mais j'étais terrifiée à l'idée que mes parents et mon église découvrent ce que j'avais fait ».

Sa mère et sa sœur ayant été toutes deux des mères adolescentes célibataires, Mme Davis se souvenait trop bien de la honte et de l'humiliation subie par sa sœur, jugée sévèrement pour sa transgression.

« Je ne voulais pas subir cette condamnation et j'ai donc décidé de me faire avorter », explique Davis. « L'avortement, les grossesses non désirées, rien de tout cela n'avait jamais été abordé dans ma famille, ni à mon église. Je n'ai jamais su où trouver de l'aide ».

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Elle a programmé l'intervention à Planned Parenthood, mais a fait savoir qu'elle n'était pas en mesure de payer la totalité de la somme demandée.

Mme Davis raconte : « Ils m'ont dit qu'ils subventionneraient le solde de ce que je devais pour que je puisse avorter. Mon petit ami m'a accompagnée en ce jour qui restera à jamais gravé dans mon esprit ».

Bien qu'elle ait été mise sous sédatif, Mme Davis a pu entendre la succion de l'aspirateur lorsque l'instrument a arraché son bébé de l'utérus.

« J'ai commencé à pleurer en entendant ce son horrible », a déclaré Mme Davis. « Ensuite, on m'a placée dans une salle commune avec d'autres femmes, toutes alignées contre un mur. Je pouvais entendre leurs pleurs ; il n'y avait pas d'espace privé pour faire son deuil ».

Cette nuit-là, alors que Mme Davis dormait dans la maison de son petit ami, l'horrible secret enfoui au plus profond d'elle-même, des rêves saisissants de son bébé criant de désespoir l’ont hantée.

Mme Davis a déclaré : « L'avortement a eu un impact émotionnel sur moi, mais à peine un an plus tard, j'étais enceinte et j'ai fait une fausse couche. »

À cette époque, le père de Mme Davis était en train de devenir pasteur, et elle était parfaitement consciente de son obligation de garder une réputation irréprochable pour ne pas le mettre dans l'embarras.

« Pourtant, une année de plus s'est écoulée et je me suis retrouvée à nouveau enceinte », a déclaré Mme Davis. « Je ne pouvais pas être celle qui salirait son nom, alors j'ai avorté à nouveau. Mon désir de protéger mon père l'a emporté sur le traumatisme que j'avais subi lors du premier avortement ».

Peu de temps après, elle s'est mise à fréquenter un homme violent et s’est rendu compte qu'elle attendait un enfant de lui — sa quatrième grossesse en l'espace de trois ans. Mais Mme Davis avait décidé de mettre fin à leur relation et, bien qu'elle ait senti que son partenaire ne voulait pas qu'elle avorte, il ne le lui a jamais dit.

Mme Davis a déclaré : « Il est clair que je menais une vie de promiscuité. Ma peur intense d'être enceinte avant le mariage et que mes parents l'apprennent était si forte que j'ai avorté une troisième fois ».

La confession sans guérison n'arrête pas le cycle de l'avortement

Après une intense dispute avec ses parents, au cours de laquelle elle les a accusés de ne pas savoir qui elle était en tant que personne, elle a organisé une réunion dans le bureau de l'église de son père dans le but de mettre à nu tout ce qu'elle avait fait.

« Une amie m'a accompagnée pour me soutenir pendant que j'avouais mes avortements à mes parents », a déclaré Mme Davis. « Ma mère a sangloté et m'a serrée dans ses bras. Mon père m'a demandé si je pensais qu'ils m'auraient abandonnée si j'étais venue les voir. Ils m'ont assuré qu'ils me trouveraient de l'aide, mais ils ne l'ont jamais fait ».

Mme Davis a eu l'impression que tout ce qu'elle avait révélé avait été rapidement balayé sous le tapis, pour ne plus jamais en parler.

Mme Davis a déclaré : « Comme pour me racheter, j'ai essayé de faire plus, de servir plus, mais je continuais à étouffer la douleur. Je n'avais pas encore fait face à ce que j'avais fait des années auparavant et cela me rongeait ».

Deux ans plus tard, Mme Davis a commencé à fréquenter un homme qui officiait en tant que responsable du culte à l'église et elle est devenue enceinte.

« J'ai été franche avec lui au sujet de mon passé », dit-elle. « Mais à l'époque de notre idylle naissante, nous occupions tous deux des postes de direction à l'église, et j'étais très préoccupée par les conséquences d'une grossesse non planifiée. Bien qu'il m'ait suppliée de ne pas le faire, j'ai subi mon quatrième avortement ».

Comme auparavant, Davis n'a rien dit. Quelques mois plus tard, enceinte pour la sixième fois, elle a discrètement demandé un cinquième avortement.

« J'ai choisi de ne pas dire à mon petit ami que j'étais enceinte ; l'avortement précédent l'avait déchiré à l'intérieur, alors cette fois-ci, il ne le saurait pas », explique-t-elle.

Une bouée de sauvetage arrive après avoir demandé de l'aide dans la prière

Comme une toxicomane qui ne peut pas s'arrêter, Davis avait maintenant un passé entaché de cinq avortements, apparemment incapable d'arrêter le besoin désespéré d'effacer le résultat de ses aventures sexuelles pré-maritales.

« Un jour, j'ai eu une révélation en réalisant que j'en étais à ma "neuvième vie" », a déclaré Mme Davis. « J'ai prié Dieu car j’ai compris que si je recommençais, je ne m'en sortirais pas vivante. Je lui ai dit : "Je ne sais pas comment briser le cycle de l'avortement, Seigneur, alors tu vas devoir m'aider à le faire" ».

Peu de temps après, elle est allée dans un lieu de prière et en a ramené un bracelet en caoutchouc sur lequel était inscrite la phrase « Bound4Life ». Elle a contacté l'organisation et a rencontré une femme qui priait devant les cliniques d'avortement.

Mme Davis raconte : « Je l'ai accompagnée un jour et j'ai réalisé que j'avais enfin rencontré quelqu'un qui me disait la vérité sans fard sur ce que j'avais fait. Elle m'a parlé d’une séance d'étude biblique post-avortement intitulée "Surrendering the secret" ("Abandonner le secret"). Ce programme m'a permis d'affronter enfin mes démons et de guérir ».

Avec un esprit renouvelé, Mme Davis a partagé son histoire d'avortements avec la congrégation de son église, où son père était pasteur, incitant d'autres femmes à sortir de l'ombre de la honte.

L'animateur de culte est aujourd'hui son mari, et ils ont deux jeunes fils. Elle est reconnaissante à Dieu de l'avoir bénie en lui donnant des enfants, malgré ses multiples avortements.

« Je ne considère pas comme allant de soi le fait d'avoir ces précieux bébés », a déclaré Mme Davis.

Grâce aux stratégies des médias sociaux, Mme Davis a mis au point un outil puissant pour atteindre les femmes qui ont besoin d'aide pour entamer leur propre parcours de guérison. En outre, elle a lancé un ministère — www.shamefreegigi.com — qui constitue un autre moyen d'entrer en contact avec des femmes désespérées et blessées pour leur transmettre son témoignage. Depuis 2018, elle a pu constater l'impact positif de son action sur les femmes ayant subi un avortement et sur celles qui envisagent d'en subir un.

Mme Davis a déclaré : « Nous devons poursuivre la conversation afin de combler les failles. Il y a des femmes assises sur les bancs de l'église qui ont avorté ou qui pensent à avorter. Lorsque nous tendons la main à ces femmes avec compassion, compréhension et soutien, des vies peuvent être transformées par la rédemption et la grâce de Dieu ».



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