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Son sauvetage et celui de son bébé, après une tentative d’avortement illégal, ont changé le cœur d’une maman

Par Sarah Terzo (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Africa Studio/Adobe Stock

Le Dr Thomas Hilgers est un gynécologue-obstétricien qui exerçait avant Roe v. Wade. Il a suivi une formation à la faculté de médecine de l’Université du Minnesota, puis une résidence à Mayo Graduate School of Medicine.

Dans son livre publié en 2020, « The Fake and Deceptive Science Behind Roe v. Wade » [« La science fausse et trompeuse derrière Roe v. Wade »], Hilgers témoigne que, malgré les affirmations des partisans de l’avortement selon lesquelles les avortements illégaux étaient courants avant Roe, il n’a rencontré, au cours de toutes ses années de pratique, qu’une seule femme ayant tenté de provoquer un avortement illégal.

L’incident, écrit-il, a eu lieu en 1972, alors que la femme était enceinte de 18 semaines. Elle s’est présentée aux urgences une nuit avec une fièvre de 103,6 °F et des douleurs et une sensibilité abdominales. Hilgers écrit : « Les signes et symptômes ─ ainsi que la fièvre ─ sont caractéristiques d’une chorioamnionite aiguë ─ une infection présente dans les membranes et dans l’utérus entourant la grossesse ».

Hilgers voulait savoir si le bébé était encore en vie. Il a utilisé un appareil Doppler pour vérifier les battements de cœur du fœtus. Il a découvert que le cœur du bébé battait toujours. Il écrit :

Honnêtement, je ne savais pas quoi faire à ce moment-là. On nous avait enseigné ─ et j’ajouterais que les jeunes médecins le font encore aujourd’hui ─ que le seul traitement était de vider l’utérus. Je savais donc que l’approche serait de commencer par lui donner du Pitocin, de la mettre en travail et de vider l’utérus.

Cela aurait signifié la mort du bébé.

Mais l’état de la femme, bien que grave, était stable, et Hilgers voulait essayer de sauver le bébé. Il l’a admise à l’hôpital et lui a administré une forte dose d’antibiotiques, tout en gardant son état sous étroite surveillance. Le lendemain matin, la fièvre de la femme avait disparu et son abdomen était moins sensible. Hilgers écrit : « Cela m’a donné espoir que ce traitement pourrait réussir ».

Il a poursuivi le traitement, tout en surveillant de près l’état de la femme chaque jour. Au neuvième ou dixième jour de son hospitalisation, elle s’est rétablie. L’infection avait disparu. Le cœur de la femme s’était également adouci envers le bébé. Elle a décidé de poursuivre la grossesse et de garder son enfant.

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Hilgers écrit : « Je pouvais voir que son cœur commençait à se réchauffer pour ce bébé. Lorsque je l’ai congédiée, ou du moins peu de temps après, elle m’a dit qu’elle déménagerait à Detroit et que le bébé naîtrait là-bas. » Hilgers est restée en contact avec elle, et elle a donné naissance à une petite fille à terme et en bonne santé.

L’attitude de la femme a complètement changé. Juste avant la naissance, Hilgers lui a demandé comment elle allait appeler son bébé, et bien qu’il ne se souvienne pas du nom exact, elle lui a dit que cela signifiait « avoir hâte que le bébé arrive ».

La mère a décidé qu’elle voulait son enfant et a changé d’avis sur l’avortement ; elle n’avait eu besoin que d’un peu de temps. Même si cette femme était suffisamment désespérée pour tenter un avortement illégal, quelques semaines plus tard seulement, elle se réjouissait d’avoir sa fille. Les recherches montrent que son expérience n’est pas rare. De façon surprenante, cela a été démontré dans une étude qui a été largement présentée comme étant favorable à l’avortement.

Les militants pro-avortement affirment que l’étude Turnaway montre que la plupart des femmes ayant subi un avortement ne le regrettent pas, mais elle souffre d’un certain nombre de défauts méthodologiques. Des questions légitimes ont été soulevées quant à la sélection des femmes ayant avorté qui ont pris part à l’étude, puisque ces femmes ont été choisies par des employés des cliniques d’avortement. La plupart des femmes sollicitées ont refusé de participer et beaucoup d’entre elles ont abandonné l’étude. En fait, seulement 17 % des femmes interrogées ont terminé l’étude. Il n’y a pas eu de suivi pour celles qui ont abandonné. D’autres problèmes se sont également posés.

Mais une des conclusions de l’étude Turnaway a été ignorée par les militants pro-avortement et les médias. L’étude a révélé que les femmes à qui on avait refusé l’avortement s’adaptaient bien et changeaient d’avis sur le fait d’en vouloir un. Une semaine seulement après s’être vu refuser un avortement, plus d’un tiers des femmes n’en voulaient plus. Cinq ans plus tard, 96 % étaient heureuses de ne pas avoir avorté.

Cela semble indiquer que les sentiments de la plupart des femmes à l’égard de leur grossesse et de leur bébé évoluent avec le temps, et que la grande majorité des femmes s’adaptent lorsqu’elles ne peuvent pas avorter.



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