M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

«Si nous ne nous levons pas maintenant», prévenait DeSantis, les Américains «entièrement vaccinés» se feront imposer des rappels pour conserver leur emploi

Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Studio Romantic/Adobe Stock

8 novembre 2021 (LifeSiteNews) — Lors d’une conférence de presse jeudi, juste après que l’administration Biden ait publié sa règle qui contraint les grands employeurs privés d’obliger leurs employés à recevoir le vaccin COVID-19 ou de se soumettre à des tests fréquents, le gouverneur républicain de Floride, Ron DeSantis, a annoncé les plans de son État pour lutter contre cette exigence, avertissant que ce mandat radical n’est « que la pointe de l’iceberg ».

« Il y a un an et demi, nous avons commencé avec 15 jours pour ralentir la propagation, et maintenant c’est parti pour se faire piquer ou perdre son emploi », a déclaré DeSantis.

« Les individus devraient pouvoir faire des choix éclairés sur leurs propres soins de santé », a-t-il ajouté. « Ils ne devraient pas être contraints de se faire piquer ».

Soutenant qu’aucun employé ne devrait avoir à choisir entre se faire vacciner et garder son emploi, le gouverneur a suggéré que si les mandats étendus sont autorisés, les personnes « entièrement vaccinées » devront bientôt recevoir des injections supplémentaires pour conserver leur gagne-pain.

« Ce n’est que la partie émergée de l’iceberg », a-t-il averti. « Si nous ne nous levons pas maintenant et ne nous battons pas, cela va devenir plus restrictif et encore plus de pouvoir sera exercé à l’avenir. »

Nous avons commencé avec 15 jours pour ralentir la propagation, maintenant ils vous forcent à vous faire vacciner ou à perdre votre emploi.
La Floride se battra. pic.twitter.com/0ykfRAAcDI
— Ron DeSantis (@GovRonDeSantis) 8 novembre 2021

Alors que l’efficacité des vaccins COVID-19 sur le marché s’est effondrée, tombant bien en dessous des taux d’efficacité initialement rapportés, les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont déjà signalé qu’ils pourraient ajuster la définition de « complètement vacciné » pour inclure au moins une troisième injection.

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Lors d’un point de presse en octobre, la directrice des CDC, Rochelle Walensky, a déclaré : « Nous n’avons pas encore modifié la définition de “pleinement vacciné”. Nous allons continuer à examiner la question. Il se peut que nous devions mettre à jour notre définition de “complètement vacciné” à l’avenir. »

« Si vous êtes éligible pour un rappel, allez-y et faites votre rappel », a-t-elle ajouté.

DeSantis, que beaucoup voient comme un prétendant à la présidence des États-Unis en 2024 et qui devrait facilement remporter sa réélection en tant que gouverneur de Floride en 2022, a suggéré que « les personnes qui ont reçu la série normale de vaccins contre le COVID seront considérées très bientôt comme étant non vaccinées. »

« Ils vont vous dire : “Vous devez faire un rappel, sinon vous risquez de perdre votre emploi ou d’autres types de pénalités” », a-t-il déclaré. « C’est donc ce qui va se passer. Ils ne l’ont pas inscrit dans la règle, mais ils demandent déjà des suggestions sur la façon d’y parvenir à l’avenir. »

Le gouverneur de la Floride a fait ces commentaires alors qu’il exposait une stratégie juridique pour contester le mandat du gouvernement fédéral en matière de vaccin pour les entreprises de 100 employés ou plus.

Publié jeudi par une directive de la Maison-Blanche au Département du travail pour qu’il élabore une norme temporaire d’urgence (Emergency Temporary Standard ETS) par l’intermédiaire de l’Administration de la santé et de la sécurité au travail (Occupational Safety and Health Administration OSHA), le mandat obligerait les employeurs à exiger que les travailleurs soient « entièrement vaccinés » ou qu’ils se soumettent à des tests fréquents et portent un masque lorsqu’ils sont à l’intérieur sur leur lieu de travail.

Le mandat est exposé dans un document de 490 pages et menace de sanctions sévères les employés et les entreprises qui ne le respectent pas.

Les travailleurs qui choisissent de ne pas se faire vacciner risquent d’être licenciés, tandis que les employeurs qui refusent d’appliquer les règles du gouvernement pourraient se voir infliger de lourdes pénalités financières de 13 653 dollars par infraction ou, pour les récidivistes, jusqu’à 136 532 dollars par infraction.

« Nous sommes censés être “un gouvernement de lois, pas un gouvernement d’hommes” », a déclaré DeSantis lors de sa conférence de presse de jeudi.

« Voici 500 pages d’un “gouvernement de bureaucratie”. Un gouvernement qui est dirigé par un décret exécutif et non selon les processus constitutionnels typiques. L’État de Floride va réagir, et nous allons combattre la règle de l’OSHA. »

DeSantis a annoncé que l’État de Floride se joindrait à la Géorgie, à l’Alabama et à des plaignants privés pour intenter une action en justice contre le gouvernement fédéral concernant le mandat.

En plus de la Floride, 26 autres États ont intenté une action en justice contre l’administration Biden pour son vaste mandat OSHA, que beaucoup ont qualifié d’« inconstitutionnel » et d’abus de pouvoir.

« Il s’agit d’une règle qui n’est pas conforme à la Constitution et qui n’est pas légalement autorisée par les statuts du Congrès », a déclaré M. DeSantis, affirmant que cette règle pesante est « une tentative de faire passer une politique par la bureaucratie ».

« Il n’y a pas de pouvoir de police fédérale. Le gouvernement fédéral ne peut pas imposer unilatéralement une politique médicale sous le couvert d’une réglementation du lieu de travail, mais c’est exactement ce qu’ils essaient de faire ici », a-t-il déclaré.

« Je pense qu’il est intéressant que cela soit fait sous le couvert d’un pouvoir d’urgence », a poursuivi DeSantis, arguant que si le mandat est nécessaire en raison d’une situation « d’urgence » et d’un « grave danger », posé par la menace du virus pour les employés non vaccinés, « pourquoi avez-vous pris deux mois pour publier la règle ? »

Le gouverneur de Floride a ensuite souligné que de nombreux Américains ont acquis une immunité naturelle contre le coronavirus, ce qui rend la vaccination inutile pour beaucoup.

La règle de l'OSHA a été établie sous le couvert d'un « danger grave », mais il a fallu deux mois pour la rédiger et elle n'entrera pas en vigueur avant deux autres mois.
C'est un abus de pouvoir. pic.twitter.com/gH0opfHfeJ
— Ron DeSantis (@GovRonDeSantis) 7 novembre 2021

Selon DeSantis, les données soutenant l’immunité naturelle suggèrent que la règle de l’OSHA ne suit pas « la science », puisqu’« ils rejettent l’immunité par une infection antérieure ».

« Ils rejettent l’étude israélienne et toutes les études très solides qui ont été publiées et qui montrent que les personnes qui se sont remises du COVID sont fortement protégées. Ils les mettent totalement de côté, et ne font aucun compromis ni ne reconnaissent cela d’une manière ou d’une autre », a déclaré M. DeSantis.

« Mais en fin de compte, les gens devraient pouvoir prendre ces décisions », a poursuivi le gouverneur de Floride. « Je ne pense pas que les gens veulent que cette décision leur soit arrachée. Je ne pense pas qu’ils veulent permettre un précédent, où le gouvernement fédéral pourrait juste venir et vous forcer à faire ce qu’il veut que vous fassiez. »

« Je pense simplement que les gens en ont assez d’être constamment dirigés, restreints, forcés, toutes ces choses différentes. Nous en avons assez, et nous voulons que les gens puissent prendre leurs propres décisions », a déclaré M. DeSantis.

Au-delà des poursuites contre le gouvernement fédéral, DeSantis a pris des mesures dans son propre État pour protéger les emplois et les libertés médicales des Floridiens.

Le mois dernier, le gouverneur a annoncé que l’Assemblée législative de Floride, dirigée par le GOP, tiendrait une session législative spéciale pour créer des protections permanentes afin que les Floridiens puissent conserver leur emploi et prendre leurs propres décisions médicales.

La session législative, qui doit débuter le 15 novembre, protégera également les droits des parents à décider si leurs enfants doivent ou non porter des masques à l’école, et interdira aux écoles d’imposer des vaccinations ou des quarantaines COVID-19.

Entre-temps, le mandat OSHA de l’administration Biden a rencontré un obstacle majeur sur la voie de sa mise en œuvre.

Samedi, deux jours seulement après la publication du mandat OSHA de l’administration Biden, une Cour d’appel fédérale a suspendu l’obligation en invoquant de « graves problèmes statutaires et constitutionnels ».

Le gouvernement fédéral a reçu l’ordre de répondre à la décision de la Cour avant lundi 17 heures.



Laissez un commentaire