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Selon le Collège américain des obstétriciens et gynécologues, « avorteur » est désormais un terme péjoratif

Par Bridget Sielicki (LifeActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : standret/Adobe Stock

Le Collège américain des obstétriciens et gynécologues (ACOG) a récemment publié une déclaration qui laisse perplexe, expliquant qu’il estime désormais que le terme « avorteur » est péjoratif et que les défenseurs de l’avortement ne devraient pas désigner toute personne pratiquant un avortement par ce terme. La logique s’effondre lorsqu’on essaie de réconcilier cette déclaration avec l’affirmation habituelle des partisans de l’avortement selon laquelle l’avortement n’est rien d’autre qu’un « soin de santé de routine ».

Dans une déclaration partagée par Secular Pro-Life, l’ACOG écrit : « L’utilisation de cette expression péjorative [avorteur] perpétue le mythe selon lequel ils ne sont pas des experts médicaux et que les soins liés à l’avortement représentent l’étendue de leur expertise et ne reflètent pas l’ensemble des soins centrés sur le patient qu’ils fournissent ».

Malgré cette affirmation, toute personne qui pratique des avortements est un avorteur — même si elle a d’autres spécialités médicales. Le terme « avorteur » s’inscrit dans la droite ligne de la terminologie utilisée pour décrire d’autres membres du personnel médical. Un cardiologue s’occupe des problèmes cardiaques. Un dermatologue s’occupe de la peau. Un oncologue s’occupe du cancer. Et un avorteur s’occupe de l’avortement. Comment un tel terme peut-il être « désobligeant » alors qu’il correspond à la terminologie médicale standard ? Les défenseurs de l’avortement ne cessent de répéter que « l’avortement est un soin de santé ». Si c’est vrai, où est le problème ?

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Les commentateurs du post de Secular Pro-Life semblent également comprendre cette disparité.

« J’ai remarqué qu’une terminologie précise et directe a tendance à gêner les défenseurs de l’avortement », a écrit un utilisateur de Facebook. « C’est presque comme si, au fond, ils savaient qu’ils font quelque chose de mal et que le seul espoir qu’ils ont de le rendre socialement et politiquement acceptable est de se cacher derrière un langage fleuri et ambigu ».

« Pourquoi serait-il désobligeant si l’avortement est “correct” ? » s’est demandé un autre commentateur.

« Pourquoi n’en sont-ils pas fiers ? », demande un autre commentateur.

« S’ils veulent que les femmes crient qu’elles ont avorté, les médecins ne devraient-ils pas crier qu’ils sont des avorteurs ? »

Ces commentateurs ont mis le doigt sur l’essentiel. Si l’avortement est aussi merveilleux que tant de gens le prétendent, pourquoi une organisation pro-avortement essaierait-elle de masquer le fait que des professionnels de la santé pratiquent ces avortements ? Ont-ils des problèmes de conscience en reconnaissant que ce qu’ils font vraiment est radicalement différent de toutes les autres professions médicales ?

L’objectif normal d’un professionnel de la santé est de guérir et non de tuer. L’objectif standard d’un avorteur est de mettre fin à une grossesse en tuant intentionnellement un être humain innocent avant sa naissance.

La violence de l’avortement est brutale, tragique et déchirante. Il n’est pas étonnant que les défenseurs de l’avortement à l’ACOG veuillent cacher le fait qu’il existe des professionnels de la santé prêts et désireux de pratiquer des actes aussi odieux.



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