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Ron DeSantis proclame une journée de prière pour défendre la vie avant le vote de l’amendement en faveur de l’avortement


Le gouverneur de Floride Ron DeSantis.

Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : State of Florida/Wikimedia Commons

3 octobre 2024, Tallahassee, Floride (LifeSiteNews) — Le gouverneur républicain de Floride Ron DeSantis a déclaré que le dimanche 6 octobre serait le « Dimanche de la protection de la vie », mettant une fois de plus l’accent sur la défense des enfants à naître avant un vote critique sur une initiative de scrutin en novembre visant à inscrire l’avortement sur demande dans la Constitution de la Floride.

La proclamation déclare que « toutes les vies, nées ou à naître, sont un don précieux de Dieu et méritent notre protection » ; que le droit égal et inaliénable à la vie conféré par Dieu est reconnu depuis la fondation des États-Unis ; que la Floride « s’engage à accueillir et à soutenir les parents et les familles qui élèvent des enfants » grâce à des services tels que l’initiative Hope Florida ; et que « depuis des générations, nous avons réservé des jours de prière et de jeûne pour remercier Dieu de nos nombreuses bénédictions et pour demander sa faveur sur des questions cruciales auxquelles notre pays et notre État font face ».

En ce « dimanche de la protection de la vie, alors que nous nous rassemblerons en une seule voix, nous prierons pour que la Floride continue à montrer la voie pour protéger, soutenir et valoriser la vie innocente à tous les stades, en particulier celle des enfants à naître », déclare la proclamation.

Cette proclamation intervient au milieu de campagnes passionnées pour et contre l’amendement 4, dit « Amendement visant à limiter l’ingérence du gouvernement dans l’avortement ».

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Cet amendement stipule qu’« aucune loi ne doit interdire, pénaliser, retarder ou restreindre l’avortement avant la viabilité ou lorsque cela est nécessaire pour protéger la santé de la patiente, comme déterminé par le prestataire de soins de santé de la patiente ». Si elle est adoptée, cette loi exigera que l’avortement soit autorisé pour n’importe quelle raison avant la « viabilité » du fœtus et rendra les interdictions après la « viabilité » effectivement dénuées de sens en exemptant tout avortement qu’un avorteur prétendra pratiquer pour des raisons de « santé ». Si elle aboutit, elle annulera l’interdiction de l’avortement basée sur le battement de cœur en Floride.

L’amendement dit ostensiblement qu’il « ne change pas l’autorité constitutionnelle de la législature d’exiger la notification d’un parent ou d’un tuteur avant qu’une mineure ne subisse un avortement ». Mais beaucoup, comme le gouverneur républicain Ron DeSantis, ont averti qu’« il y a une différence entre le consentement », qui est-ce que la loi actuelle exige, « et la notification. La notification se fait après coup. Le consentement est évidemment une condition préalable. Ils ont fait cela parce qu’ils savent que s’en prendre aux droits des parents est une vulnérabilité ».

La clique de l’avortement a eu beaucoup de succès en utilisant de fausses affirmations selon lesquelles les lois pro-vie sont dangereuses afin d’attiser la peur du grand public sur la question, de la manière la plus visible dans le domaine des amendements constitutionnels des États qui enchâssent des « droits » à l’avortement à l’abri de toute législation future.

Les pro-vie n’ont pas réussi à faire adopter des amendements pro-vie ou à empêcher l’adoption d’amendements pro-avortement en Californie, au Kentucky, au Michigan, au Montana, au Vermont et en Ohio, ce qui a suscité de nombreuses discussions parmi les pro-vie sur la nécessité de développer de nouvelles stratégies pour protéger la vie aux urnes, ainsi qu’un débat parmi les républicains sur les ramifications politiques du maintien d’une position pro-vie claire.

Les amendements constitutionnels requièrent 60 % des voix en Floride (par opposition à la majorité simple requise dans des États tels que le Michigan et l’Ohio), et les sondages ne s’accordent pas sur la question de savoir si l’amendement peut atteindre ce seuil.

Le résultat pourrait dépendre de la manière dont les partisans de la vie parviendront à faire connaître les effets de l’amendement 4. Un sondage réalisé par la société d’opinion publique NextGen Polling a révélé que si 57 % des personnes interrogées soutiennent l’amendement dans son ensemble, 64 % des républicains, 34 % des démocrates et 43 % des indépendants sont moins enclins à le soutenir lorsqu’ils sont informés qu’il pourrait assouplir les normes relatives aux personnes qui pratiquent l’avortement pour les confier à des non-médecins.

Le travail de DeSantis contre l’amendement — y compris le lancement d’un comité politique dédié à sa défaite, les sollicitations auprès d’autres républicains de Floride afin qu’ils s’expriment, et l’enquête sur les signatures de pétition potentiellement frauduleuses utilisées pour le faire avancer — et l’avantage sans précédent du GOP en termes d’inscriptions électorales dans le « Sunshine State » sont autant d’éléments qui font que les deux camps sont profondément investis dans l’issue de la bataille de l’avortement en Floride cet automne. La tendance pro-vie de cet État pourra-t-elle continuer ou sera-t-elle brisée ?



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