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Rescapée d’un viol : « Toute femme est assez forte » pour choisir la vie plutôt que l’avortement

Par Sarah Terzo (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : tirachardz/Freepik

Dans un documentaire intitulé « Except in Cases of Rape » (Sauf en cas de viol), Liz Carl a raconté son histoire. Droguée et violée à 17 ans alors qu’elle était en dernière année de lycée, elle a découvert quelques semaines plus tard qu’elle était enceinte. Liz a été élevée dans la religion catholique, elle dit qu’elle savait « ce qu’était un avortement » et elle connaissait bien l’existence du mouvement pro-vie. Mais elle a tout de même envisagé l’avortement, déclarant : « Quand je me suis retrouvée dans ma situation, j’ai eu l’impression de ne pas avoir le choix. J’étais vulnérable et il me semblait qu’à ce moment-là, c’était la solution de facilité... Voilà pourquoi cela ne devrait pas être une option. »

Elle a pris rendez-vous dans un centre d’avortement. Mais le jour de l’avortement, la sonnerie du réveil qu’elle avait programmé ne s’est pas déclenchée, elle s’est réveillée trop tard et a manqué le rendez-vous. Elle n’en a pas repris d’autre. Au lieu de cela, elle a décidé de mettre au monde son bébé.

Liz ne se sentait pas prête à élever un enfant, et elle a plutôt choisi de confier son fils à des parents adoptifs. Elle explique : « J’étais jeune. On m’élevait encore. Ma mère me préparait mes lunchs tous les jours pour l’école et je n’étais pas en mesure d’être un parent. » Lorsqu’elle a rencontré le couple qu’elle allait choisir comme parents adoptifs de son enfant, Brian et Jen, elle a senti que « c’était la bonne chose à faire. À un moment de ma vie où il y avait tant de malheurs, cela m’a fait du bien d’avoir enfin quelque chose de bon. »

Des années plus tard, elle ne regrette pas l’adoption. Elle dit : « Ils forment une famille maintenant. Nous sommes, tous ensemble, une famille géante, confuse et désordonnée. Mais c’est génial. Mon fils est là où il faut. »

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Liz Carl dit que lorsque les gens découvrent qu’elle est devenue mère biologique à la suite d’un viol, on lui pose généralement l’une des deux questions suivantes. La première est de savoir si elle voit le violeur chaque fois qu’elle regarde son fils, ce à quoi elle répond : « Honnêtement, lorsque je le regarde, je n’ai jamais vu autre chose que mon précieux enfant. »

La deuxième chose que l’on me dit souvent, c’est : « Eh bien, vous avez eu de la chance. Vous savez, vous êtes plus forte que les autres », ou quelque chose comme ça. Et personnellement, je trouve cela très dégradant pour moi, en tant que femme, que les gens cherchent des explications à cette force féminine. Je connais beaucoup de femmes dans ma vie, et chacune d’entre elles est forte.

Chaque femme est assez forte pour aimer suffisamment son enfant pour ne pas le tuer. Et je sais que c’est dur, mais c’est la vérité. Et si je suis assez forte, alors tout le monde peut l’être aussi.

Liz n’a pas de regrets.

Lorsqu’une femme apprend qu’elle est enceinte à la suite d’un viol, l’avortement peut sembler tentant, et il est présenté comme la solution à une situation déjà très pénible. Mais l’avortement n’efface pas le souvenir du viol et n’apporte pas une paix durable. Dans une étude de Sandra Mahkorn, les femmes rescapées d’un viol qui ont eu leur bébé ont mieux résisté émotionnellement que celles qui ont avorté, selon l’évaluation de leurs thérapeutes. Une autre étude, plus récente, a révélé que, parmi les femmes ayant conçu un enfant à la suite d’un viol, la majorité de celles qui avaient choisi l’avortement le regrettaient. Mais aucune des femmes qui ont choisi de mettre au monde leur enfant n’a regretté l’accouchement.

Il existe de nombreux autres témoignages de femmes qui aiment leurs enfants, même s’ils ont été conçus à la suite d’un viol. Et il y a des femmes qui regrettent profondément leur avortement après un viol.

La valeur d’un enfant ne dépend pas des circonstances de sa conception, et aucun enfant ne mérite de mourir pour les crimes de son père.



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