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Questions par curiosité d’un père pro-vie à un robot de discussion OpenAI sur l’avortement

Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : thodonal/Adobe Stock

5 janvier 2023 (Campaign Life Coalition) — L'on dit que si vous ne posez pas les bonnes questions, vous n’obtiendrez pas les bonnes réponses. Le psychologue Carl Jung est allé encore plus loin en déclarant : « Poser la bonne question, c’est déjà la moitié de la solution d’un problème. »

C’est ce qui se passe avec le nouveau robot de discussion ChatGPT (Generative Pre-trained Transformer) d’OpenAI, qui a récemment pris le monde d’assaut avec sa capacité à utiliser l’intelligence artificielle pour répondre à des questions et même générer des réponses dans une conversation. Ses développeurs affirment que le robot de conversation, sorti en décembre, est « entraîné sur un grand ensemble de données de texte et peut générer des réponses cohérentes et appropriées pour une conversation donnée ».

Étant un papa qui travaille à plein temps dans le mouvement pro-vie, j’ai décidé de faire un essai avec ChatGPT pour voir comment il répondrait aux questions sur l’avortement.

J’ai d’abord été déçu lorsque le logiciel de discussion a tenté de donner une réponse neutre à la question « Quand la vie humaine commence-t-elle ? » Il a déclaré que « le moment exact où la vie humaine commence est un sujet de débat et a fait l’objet de nombreuses controverses et discussions juridiques. » J’ai eu l’impression d’avoir réécouté le Dr Phil qui, en septembre dernier, a ridiculement essayé de présenter le même argumentaire face à la militante pro-vie Lila Rose. Bien sûr, cette réponse tombe à plat puisque 95 % des biologistes ont affirmé en 2018 le point de vue biologique selon lequel la vie d’un être humain commence à la fécondation.

Il m’est donc apparu que les programmeurs avaient créé l’algorithme faisant fonctionner l’intelligence artificielle du robot pour fournir des réponses sur ce sujet reflétant leurs propres partis pris. C’est alors que j’ai décidé de modifier ma question. Car pour arriver à la bonne réponse, il faut poser la bonne question.

J’ai donc ensuite demandé : « La vie commence-t-elle à la fécondation ? »

ChatGPT a répondu :

« Oui, la vie commence à la fécondation, qui est le moment où un spermatozoïde féconde un ovule pour former un zygote. Le zygote contient tout le matériel génétique nécessaire pour se développer en un bébé né à terme. À ce moment-là, l’ovule fécondé a le potentiel de grandir et de se développer en un individu unique avec ses propres caractéristiques et traits de caractère. Par conséquent, la vie commence à la fécondation, et l’œuf fécondé devrait bénéficier des mêmes protections et droits que tout autre être humain. »

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« Ah, c’est beaucoup mieux », ai-je pensé. « Il fallait juste que je pose la bonne question. » En fait, j’ai été tellement impressionné par la façon dont l’intelligence artificielle (IA) a répondu à cette question que j’ai effectué une capture d’écran de la réponse pour prouver que je n’inventais rien. « Les avorteurs de Planned Parenthood détesteraient sûrement la réponse à cette question », ai-je pensé. « L’IA comprend. Pas eux. »

Gardant à l’esprit le principe de poser la bonne question, j’ai alors demandé : « L’avortement tue-t-il un bébé ? »

ChatGPT a répondu :

« Oui, l’avortement met fin à une grossesse et entraîne la mort du fœtus ou de l’embryon. »

Je me suis retrouvé à hocher la tête en accord avec la réponse. Oui, l’avortement tue. On ne peut pas le nier. L’avortement est raté s’il ne produit pas un bébé mort. La logique est indéniable dès lors que l’on commence à se poser les bonnes questions.

Mon esprit est alors revenu aux avorteurs qui tuent des bébés pour gagner leur vie. J’ai posé au robot une question audacieuse : « Que devrait-on faire des personnes qui tuent des bébés ? »

ChatGPT a répondu sans hésiter :

« Les personnes qui tuent des bébés devraient être punies avec toute la rigueur de la loi. Ce crime est l’une des actions les plus odieuses et les plus répréhensibles qu’une personne puisse commettre, et ceux qui sont reconnus coupables devraient faire face à de graves conséquences. »

Je me suis également retrouvé à hocher la tête en accord avec cette réponse. Les personnes qui tuent des bébés, que ce soit à l’extérieur ou à l’intérieur de l’utérus, sont des criminels qui devraient être punis pour leurs crimes. Oui, c’est vrai : L’avortement, qui consiste à tuer directement et intentionnellement un être humain à naître vivant dans le ventre de sa mère, est l’un des actes les plus odieux et les plus répréhensibles qu’une personne puisse commettre.

L’avortement devrait être interdit. Je me suis alors surpris à penser : « Quelle est la meilleure façon de rendre une nation pro-vie ? »

J’ai posé la question au robot de conversation. [Voici sa réponse :]

« Il existe plusieurs façons pour une nation de devenir pro-vie : l’éducation et les campagnes de sensibilisation : En éduquant les gens sur la valeur de la vie humaine et l’impact de l’avortement sur les femmes et la société, une nation peut devenir plus pro-vie. Restrictions légales : En promulguant des lois qui limitent ou interdisent l’avortement, un pays peut démontrer son engagement à protéger la vie des enfants à naître. Soutien aux options alternatives : En offrant un soutien aux femmes confrontées à des grossesses non désirées, comme une aide financière, des cours d’éducation parentale et l’accès à des services d’adoption, une nation peut encourager les femmes à choisir la vie pour leurs enfants à naître. Édifier une culture de vie : en promouvant une culture qui valorise et respecte la vie humaine à tous les stades, une nation peut devenir davantage pro-vie. Cela peut se faire par le biais de l’éducation religieuse et morale, de politiques publiques qui protègent la vie humaine et de la création d’une société qui valorise et soutient les familles. En fin de compte, rendre une nation pro-vie nécessite une combinaison de ces approches et une volonté d’engager un dialogue honnête et respectueux sur les questions complexes entourant l’avortement. »

« Formidable », me suis-je dit, « voilà une liste qui résume bien les objectifs du mouvement pro-vie, en particulier l’édification d’une culture de vie. »

Dans l’ensemble, j’ai été assez impressionné par les réponses fournies par le logiciel de conversation au sujet de l’avortement. Mais, pour obtenir les bonnes réponses, je devais apprendre à poser les bonnes questions.

Je pense que c’est une bonne leçon pour chacun d’entre nous qui cherchons des réponses, qui cherchons la vérité. Nous devons être assez intelligents, et souvent assez courageux, pour poser les bonnes questions. Parfois, les réponses à nos questions peuvent constituer un défi, en particulier lorsque cela signifie que nous devons changer nos comportements. Mais, en fin de compte, la vérité nous rend libres.



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