François Legault.
Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CBC News/YouTube
Ville de Québec (LifeSiteNews) — Le gouvernement du Québec a lancé un « Plan d’action » de 7,5 millions de dollars visant à élargir l’accès à l’avortement et à la contraception sur l’ensemble du territoire québécois.
Dans un communiqué de presse publié le 18 novembre, Martine Biron, ministre responsable de la Condition féminine, a annoncé que cette somme serait investie de 2024 à 2027 afin d’accroître l’accès à ces services.
« Partout dans le monde, on observe un recul du droit des femmes. Une onde de choc a eu lieu en 2022 avec l’annulation du jugement Roe v. Wade aux États-Unis. L’avortement est un soin de santé essentiel. Tout cela nous rappelle que rien n’est acquis, et que nous devons toujours rester vigilants pour défendre le libre choix des femmes », a affirmé Mme Biron, qualifiant directement le meurtre d’un enfant à naître, de « droit » des femmes.
« En agissant pour améliorer l’accès à l’avortement, nous construisons une société plus juste où les femmes peuvent choisir librement », a-t-elle ajouté, sans aborder le fait que les bébés avortés n’ont aucun choix dans cette situation.
« La décision d’une femme de mener sa grossesse à terme ou non lui appartient entièrement », a poursuivi la politicienne pro-avortement. « Au Québec, l’avortement est reconnu comme un soin de santé sûr qui doit être accessible à toutes les femmes, peu importe leur région. »
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Le plan gouvernemental prévoit des mesures pour contrer la « désinformation » et élargir l’accès à l’avortement et à la contraception. Quatre objectifs principaux sont mentionnés :
- « Informer et sensibiliser la population en ce qui concerne le libre choix et lutter contre la désinformation. »
- « Améliorer l’accès aux services d’avortement et humaniser les soins pour les femmes qui y ont recours sur l’ensemble du territoire. »
- « Faciliter l’accès à de l’information fiable et véridique ainsi qu’aux services en matière de contraception. »
- « Recherche, veille et consultations. »
Le communiqué affirme que « la disponibilité de l’information fiable et véridique assure la liberté de choisir des femmes. » Toutefois, bien que le texte prétende fournir des informations « véridiques », il passe sous silence les risques de l’avortement, non seulement pour les bébés à naître, mais aussi pour les femmes, en particulier avec l’usage croissant de la pilule abortive.
Les dangers de la pilule abortive et des politiques pro-avortement
Les recherches montrent que la pilule abortive peut être très dangereuse, voire mortelle pour les femmes. Au moins 6 % des femmes ayant recours à cette méthode ont besoin de soins dans un service d’urgence ou une clinique de soins intensifs.
La promotion de l’avortement par le Québec intervient quelques mois seulement après qu’une étude a révélé qu’au deuxième trimestre, plus d’un bébé sur dix avorté dans la province naît vivant et est laissé à mourir, avec 10 % d’entre eux vivant plus de trois heures.
Bien que l’annonce du Québec soit décevante, l’intensification des politiques pro-avortement n’est pas surprenante compte tenu des lois déjà en vigueur dans la province.
Récemment, Campagne Québec-Vie a contesté devant les tribunaux une loi provinciale interdisant les manifestations devant les cliniques d’avortement, argumentant que cette interdiction constitue une violation de leurs droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique.