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Quand les syndicalistes critiquent le "manifeste anarchisant" de la CLASSE...

Sur le site du journal Le Devoir du 26 juillet 2012 on retrouve cette lettre du journaliste et syndicaliste à la retraite Louis Fournier, sur le manifeste de la Classe:

 

 

On trouve donc dans ce document, présenté comme un « projet de société », les mêmes concepts et bien souvent le même vocabulaire employés par l’UCL (Union Communiste Libertaire) et d’autres sectes anarchistes et d’extrême gauche.

Il y a d’abord cet appel incantatoire à la « grève sociale », nouvelle mouture de la grève générale chère aux « anars » partout dans le monde. Cette grève rêvée n’aura pas lieu parce que les syndicats n’en veulent pas, et à plus forte raison dans la conjoncture préélectorale.

Il y a ensuite ce rejet, voire ce mépris de la démocratie représentative (« leur » démocratie, écrit-on), d’où l’importance à peu près nulle accordée à la participation aux prochaines élections. Celles-ci sont de toute façon un « piège à cons », clamaient les anarchistes lors des événements de Mai68, en France, auxquels j’ai participé quand j’étais étudiant à l’Université de Strasbourg.

Il s’ensuit logiquement un rejet des institutions parlementaires comme l’Assemblée nationale. Pour les anarchistes, l’État représente l’ennemi principal et, dans la foulée, les tribunaux, la police et tout ce qui incarne l’Autorité sous ses diverses formes. « Ni Dieu ni maître » est une devise libertaire, et aussi une belle chanson de Léo Ferré…
 

Ajoutez à cela le recours répétitif à la « rue », à la désobéissance civile et à certaines formes de violence qu’on ne veut pas condamner et qu’on justifie même par des pirouettes sémantiques.

Enfin, dans le contexte québécois, on ne peut passer sous silence le fait que les anarchistes sont hostiles au nationalisme et, singulièrement, au projet d’indépendance de notre nation, le Québec. « Ni patrie ni État », proclament-ils. Sous leur influence, la CLASSE occulte donc totalement la question nationale, pourtant centrale dans tout projet de société qu’on propose pour le Québec.

(...)

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