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Projet de loi en Californie visant à protéger l’industrie de l’avortement des effets secondaires de la pilule abortive

Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : andrei77/Adobe Stock

9 décembre 2024, Sacramento, Californie (LifeSiteNews) — Les démocrates californiens proposent deux nouveaux projets de loi visant à rendre l’État le plus à gauche d’Amérique encore plus favorable à l’avortement en immunisant les fabricants et les distributeurs de pilules abortives contre les retombées de leur utilisation et en habilitant l’État à pénaliser les localités qui tentent d’empêcher l’industrie de l’avortement de s’implanter.

Live Action rapporte que le premier projet de loi « protégerait les fabricants, les distributeurs, les prestataires de soins de santé autorisés et les particuliers de toute responsabilité civile, pénale ou professionnelle lors du transport, de la distribution ou de l’administration » de mifépristone ou de misoprostol ; et le deuxième projet de loi habiliterait le procureur général de Californie Rob Bonta à imposer des amendes aux villes qui bloquent la construction de nouveaux établissements pratiquant l’avortement.

« Je tiens à le dire sans équivoque : la Californie restera un havre sûr pour les droits génésiques et l’accès à l’avortement, quel que soit le candidat à la Maison-Blanche », a déclaré Bonta, qui soutient les deux projets de loi. « Nous nous sommes préparés pour ce moment, et la législation d’aujourd’hui confirme notre engagement à protéger ceux qui cherchent des soins de santé reproductive, y compris l’accès à l’avortement médicamenteux ».

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« Aucune personne ne devrait être confrontée à des obstacles à l’accès aux soins en raison d’actions délibérées de qui que ce soit », a ajouté la représentante démocrate de l’État, Rebecca Bauer-Kahan, auteur du second projet de loi. « En habilitant le procureur général à faire appliquer la loi sur la protection de la vie privée en matière de procréation, cette loi garantit que nos lois sont plus que des mots sur le papier — elles sont des protections dans la pratique. Je suis fière d’être aux côtés du procureur général Bonta pour défendre les libertés reproductives de tous les Californiens ».

Le Conseil californien de la famille, pro-vie, s’est engagé à s’opposer à toute législation de ce type dans l’État d’Or.

Deux ans après que la Cour suprême des États-Unis ait infirmé l’arrêt Roe v. Wade et rétabli le droit des branches élues du gouvernement de décider de la politique de l’avortement par le biais du processus démocratique, treize États interdisent la plupart des avortements, tandis que de nombreux autres appliquent des restrictions et des réglementations moins strictes.

En réponse, les démocrates et les militants de l’avortement ont travaillé fébrilement pour renforcer « l’accès » à l’avortement par le biais d’une série de stratégies. Parmi celles-ci figurent la protection juridique et le soutien financier des voyages interétatiques pour avorter, l’installation de centres d’avortement près des frontières communes aux États pro-vie et pro-avortement, la transformation des États libéraux en sanctuaires pour ceux qui veulent se soustraire ou enfreindre les lois de leurs voisins davantage pro-vie, l’inscription du « droit » à l’avortement dans les constitutions des États et l’extension de la distribution des pilules abortives dans les États pro-vie en permettant de les commander et de les distribuer par courrier, ce qui rend les interdictions d’avortement plus difficiles à faire respecter.

Sous la houlette du gouverneur démocrate d’extrême gauche Gavin Newsom, la Californie est l’un des chefs de file de cet effort, s’efforçant de consolider son statut de « sanctuaire » pour les résidents des États voisins qui souhaitent se débarrasser de leurs enfants à naître.

La loi californienne déclare un « droit fondamental » à l’avortement, offre un financement du contribuable pour cette pratique et interdit la coopération avec les forces de l’ordre d’autres États qui tentent d’enquêter ou de poursuivre les avortements au-delà des frontières de l’État. Elle subventionne également les pilules abortives sur les campus universitaires et tente même de punir les centres de grossesse pro-vie qui informent les femmes de la possibilité d’inverser la pilule abortive.



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