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Pourquoi 5 années de continence demandées avant d'accepter les dons de sang des personnes homosexuelles

Sur le site de l'agence publique de santé du Canada:

 

 

 

Bien que l'impact du VIH/sida sur la communauté gaie ait diminué depuis le milieu des années 1980, le groupe des hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes (HRSH), un terme épidémiologique qui décrit un comportement et qui englobe des personnes de tous les horizons de la société, continue de composer la majorité des diagnostics déclarés de VIH et de sida. Ce groupe s'étend à toutes les catégories sociales et recoupe d'autres populations et facteurs d'importance, comme l'âge, l'appartenance ethnique, le comportement sexuel ou la consommation de drogue, qui peuvent apporter d'importants renseignements pour l'établissement d'approches à la prévention, aux soins, au traitement et au soutien.

Que révèlent les statistiques?
 
À la fin de 2008, environ 48 % (31 330) de tous les cas de VIH prévalents étaient associés à la catégorie d'exposition des HRSH.1
En 2008, les HRSH représentaient une proportion estimée à 44 % de toutes les nouvelles infections au Canada.1
Environ 19 % des HRSH infectés par le VIH en 2008 n’étaient pas au courant de leur statut à l'égard du VIH.1
En 2009, la catégorie d’exposition des HRSH avait accumulé 66,3 % des résultats d'analyse positifs aux tests de sérodiagnostic du VIH chez les hommes adultes.2
À la fin de 2009, la catégorie d’exposition des HRSH comptait cumulativement 74,9 % des cas déclarés de sida chez les hommes adultes.2

Mais certains diront que l'Agence de la santé publique du Canada est homophobe pour publier des données aussi clairement « homophobes »...

Le journal Le Devoir du 23 mai 2013 donne des détails sur la décision de conserver une période de cinq années avant de permettre le don de sang :

(...)Certains pourraient être d'avis que la période d'attente de cinq ans est encore trop longue, a reconnu Dana Devine, vice-présidente aux affaires médicales et scientifiques de la Société canadienne du sang, qui gère l'approvisionnement hors Québec.

«Toutefois, compte tenu de l'historique du système d'approvisionnement en sang au Canada, nous le considérons comme une première étape prudente», a-t-elle déclaré, soulignant que l'organisme réviserait la politique.

Chez Héma-Québec, le vice-président aux affaires médicales, le docteur Marc Germain, a expliqué que les données scientifiques récentes et les progrès en matière de sécurité transfusionnelle ont permis la levée de l'interdiction.

«Un tel changement est scientifiquement justifié et ne mettra aucunement en péril le très haut niveau de sécurité des produits sanguins», a-t-il déclaré.

Héma-Québec a rappelé que la possibilité de transmission du VIH par transfusion est extrêmement faible, soit de l'ordre de 1 sur 30 millions au Québec. La modification maintiendra cette probabilité au même niveau, a soutenu l'organisme.

L'ombre du scandale du sang contaminé au Canada a plané sur les discussions pour modifier les règles de dons de sang, qui ont duré plusieurs années. (...)

 

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