Sur le site de Paris-catholique, cette réflexion du philosophe Matthieu Villemot et du théologien Brice de Malherbe, sur les changements que le gouvernement socialiste tente d'imposer à la population :
(Photo de Najat Vallaud-Belkacem, Ministre du « droit des femmes » du gouvernement socialiste français. Elle veut restreindre l'information objective sur l'avortement pour privilégier l'information fournie par le gouvernement socialiste.)
(Photo : Parti Socialiste du Rhône sur flickr.com, licence creative commons)
(...)D’autre part, l’élargissement du délit d’entrave revient à diminuer fortement les possibilités d’échange ouvrant à l’alternative de garder l’enfant. C’est en fait voler à la femme concernée la liberté de s’adresser à quelqu’un dans la situation d’ambivalence où elle se trouve si souvent face à sa grossesse. Finalement, d’une tolérance, puis d’un droit, l’avortement tend à devenir la seule réponse supportable aux questionnements des femmes enceintes, presque un devoir. Banaliser l’avortement dans le droit et vouloir réduire au silence tout questionnement sur cette pratique revient à combiner pour le pire les excès du libéralisme et du socialisme : d’une part l’individu impose ses désirs à la collectivité quelles qu’en soient les conséquences, de l’autre on use de la puissance étatique pour forcer les consciences à se lier à l’idéologie dominante.(...)
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