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Pour Fatima Houda-Pépin, lutter pour protéger l'enfant à naître est de l'intégrisme...

Sur le site de la revue l'Actualité du 12 février 2014, cette entrevue de la députée Houda-Pépin :

(Photo : Boaz Gabriel Canhoto sur wikimedia.org, licence creative commons)

 

 

 

(...)Certaines communautés veulent soustraire les enfants à l’école, parce que le programme scolaire n’est pas conforme à leur vision du monde. On le voit dans plusieurs communautés, notamment chez les juifs hassidiques.

Il n’y a pas que l’islam aux prises avec l’intégrisme…

Bien sûr que non. L’intégrisme, c’est le gouvernement de Dieu. Peu importe le dieu. Il y a la montée de la droite religieuse américaine qui nous rattrape, on le voit à la Chambre des communes, à Ottawa, avec les évangéliques, qui tentent de rouvrir le débat sur l’avortement avec des projets de loi. Ça touche encore le droit des femmes. On est dans le siècle des intégrismes. Il faut s’y attaquer, mais avant, il faut le comprendre. (...)

Mme Houda-Pépin semble totalement acquise à la politique des gouvernements totalitaires où les enfants appartiennent à l'État... Et dans ces États, habituellement, l'humanité des enfants à naître n'a aucune valeur... Rappelons à Mme Houda-Pépin l'article 18 de la Déclaration Universelle des Droits de l'homme :

Au sens strict, le laïcisme apparaît en contradiction avec l'article 18 de la Déclaration universelle des droits de l'homme selon lequel la liberté de pensée, de conscience et de religion implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites7.

L'article 9 de la Convention européenne précise quant à lui que ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement des rites.

L'alinéa 2 ajoute toutefois que La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l'objet d'autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l'ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d'autrui. Par là même, les manifestations collectives ou privées de nature à obstruer la circulation ou à empêcher l'identification faciale sont interdites. (source wikipédia)  

Bien sûr, des restrictions peuvent s'appliquer pour protéger la sécurité publique, mais on ne peut faire entrer tous les caprices des intégristes laïcistes sous le terme de sécurité. Et la possibilité de recevoir une éducation à l'amour exempte de l'immaturité et de la pornographie retrouvée dans les cours d'éducation sexuelle scolaires ne devrait pas faire partie des priorités du « comité de surveillance " sur le terrain, que veut instaurer Mme Houda-Pépin... Mais c'est probablement le contraire qui se produira...

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