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Plusieurs États démocrates veulent permettre aux hommes se disant femmes d’être internés dans les prisons féminines

Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Burst

1er juin 2021 (LifeSiteNews) — Les États bleus multiplient les projets visant à transférer les condamnés de sexe masculin qui s’identifient comme femmes dans des prisons pour femmes, malgré les récents rapports d’agressions sexuelles commises derrière les barreaux par des hommes confus au sujet de leur sexe.

La semaine dernière, les législateurs du Maine ont présenté le projet de loi LD 1044, qui exige que les prisonniers soient logés dans des établissements en fonction de leur « identité sexuelle ». Un article du projet de loi intitulé « affirmation de genre » stipule que les détenus doivent être traités « indépendamment de leur anatomie ou de leur physique » pour le logement et les « procédures de fouille ». Le comité du Maine sur la justice pénale et la sécurité publique a approuvé le LD 1044 par un vote unanime mardi dernier.

La volonté du Maine d’éliminer les prisons spécifiquement destinées à un sexe intervient dans un contexte d’intégration massive d’hommes biologiques* dans des établissements correctionnels féminins en Californie, avec peu de considération pour leur possible statut de délinquant sexuel.

Depuis que la Californie a révisé les règles pénitentiaires l’année dernière, plus de 260 détenus étant confus au sujet de leur sexe ont demandé à changer d’établissement, rapportait Breitbart en avril. La quasi-totalité des demandes émanent d’hommes souhaitant être placés avec des femmes, et aucune d’entre elles n’a été refusée en vertu de la loi, qui, comme dans le Maine, ne tient pas compte de l’anatomie.

Onze hommes, dont certains sont des violeurs ou des meurtriers, ont déjà été placés dans la Central California Women’s Facility, la plus grande prison exclusivement féminine des États-Unis, selon le World News Group.

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Un souffleur d’informations a récemment relaté aux médias locaux que dans l’État de Washington, un détenu avait violé une femme à son arrivée dans une prison du comté de Pierce.

« Il s’agit d’un prédateur sexuel avéré, ayant commis de multiples crimes contre des femmes, et pourtant l’État de Washington n’était nullement dérangé de le transférer dans un établissement pour femmes et à le loger avec les personnes les plus vulnérables de notre population », aurait déclaré l’informateur, un employé de la prison.

Le Women’s Liberation Front (WoLF), un groupe féministe pro-avortement qui s’oppose aux transferts de détenus transgenres, a depuis intenté une action en justice afin de faire divulguer les dossiers pénitentiaires concernant les détenus masculins de Washington. Bien qu’un juge de l’État eût empêché la divulgation complète de ces dossiers, les documents obtenus par WoLF montrent qu’un violeur avait effectivement été placé avec des détenus de sexe féminin dans cet État.

« Les dossiers du DOC confirment également qu’il existe des dossiers d’infractions pénitentiaires et des dossiers PREA (Prison Rape Elimination Act) au sujet de plusieurs hommes qui sont actuellement logés dans des prisons pour femmes », a révélé l’organisation.

Selon le World News Group, le Connecticut et le Massachusetts, ainsi que le New Jersey, qui a transféré la semaine dernière un détenu biologiquement masculin* dans un établissement pour femmes en Pennsylvanie, sont d’autres États qui vont de l’avant avec des transferts d’« identité de genre » largement impopulaires.

Des agressions sexuelles commises sur des femmes par des hommes en prison ont été signalées dans divers endroits ces dernières années, notamment en Illinois et au Royaume-Uni, les libéraux institutionnalisant de plus en plus l’idéologie LGBT dans les systèmes de justice pénale. Des hommes s’identifiant comme transgenres, qui sont nettement surreprésentés parmi les criminels sexuels britanniques, auraient violé des prisonniers et des gardiens de prison au Royaume-Uni.


*Remarquez que puisqu’un homme l’est du fait de sa biologie, de sa génétique même, il ne peut donc pas devenir femme, d’où il est absurde de parler d’« homme biologique » quand on veut mentionner un vrai homme, car en fait d’homme, il n’y a que des hommes biologiques. La même chose est vraie pour les « femmes biologiques ». — A. H.



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