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Plus de 100 canadiennes ont été sérieusement lésées par la pilule abortive — l’une d’entre elles en est morte

Par Pete Baklinski (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik

Les militants canadiens de l’avortement ont salué la pilule abortive comme la méthode de référence pour mettre fin à la vie d’un enfant à naître, en soulignant son prétendu « bilan de sécurité exceptionnel ». Mais, selon le site internet du gouvernement canadien qui suit les effets indésirables des médicaments, plus de 100 femmes canadiennes ont été gravement blessées par le protocole de la pilule abortive depuis qu’elle est devenue disponible au Canada en 2017.

Une jeune femme de 19 ans, ainsi que son bébé, est morte tragiquement après avoir utilisé les pilules mortelles, selon la base de données en ligne des effets indésirables [des médicaments] au Canada.

Le « Programme Canada Vigilance » est utilisé par le ministère de la Santé du gouvernement pour suivre les réactions indésirables, ou effets secondaires, aux médicaments et autres produits de santé utilisés par les Canadiens. Les professionnels de la santé, tels que les médecins, soumettent volontairement des rapports s’ils soupçonnent qu’un médicament a nui gravement à leurs patients.

Les programmes de ce type agissent comme un système d’alerte précoce, permettant au gouvernement de retirer un médicament du marché avant qu’il ne nuise à d’autres personnes. L’un des rappels les plus connus concerne la thalidomide, un médicament de fabrication allemande largement utilisé dans les années 1950-60 pour traiter les nausées chez les femmes enceintes. Ce médicament, commercialisé au Canada sous le nom de « Kevadon », avait pour effet secondaire dévastateur de provoquer de graves malformations congénitales chez les enfants in utero. Le gouvernement canadien a rappelé le médicament en 1962, mais pas avant qu’il ait déjà causé des malformations chez une centaine de bébés.

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Le protocole de la pilule abortive est commercialisé au Canada sous le nom de « Mifegymiso ». Il consiste en deux médicaments pris à des moments différents. La mère enceinte prend d’abord la mifépristone par voie orale sous forme de pilule. Ce médicament bloque la progestérone de la mère, une hormone nécessaire au maintien en vie de l’enfant nouvellement conçu attaché à la paroi utérine. Sans progestérone, le mécanisme de maintien de la grossesse de la mère s’arrête, ce qui fait mourir l’enfant à naître. Quelque 24 à 48 heures plus tard, la femme ingère par voie orale le second médicament. Le misoprostol déclenche de puissantes contractions utérines qui provoquent des saignements abondants pendant que la femme expulse son bébé mort.

En juillet 2024, le protocole de la pilule abortive avait fait l’objet de plus de 100 rapports d’effets indésirables. Cinquante et un sont répertoriés pour le protocole appelé « Mifegymiso ». Soixante-sept autres sont répertoriés lorsqu’une recherche est effectuée pour les deux médicaments qui composent le protocole Mifegymiso — la mifépristone et le misoprostol.

Ces femmes ont subi des conséquences « graves » après avoir utilisé des pilules abortives, l’une d’entre elles étant décédée et de nombreuses autres ayant frôlé la mort. Les effets indésirables comprennent de nombreux effets secondaires répertoriés dans la documentation de Santé Canada sur le Mifegymiso. La grande majorité des cas sont qualifiés de « graves », ce qui signifie que les effets des pilules abortives sur les femmes ont mis leur vie en danger, ou ont nécessité une hospitalisation, ou ont entraîné une invalidité ou des dommages permanents.

D’après les données, les Canadiennes utilisant le protocole de la pilule abortive ont subi des hémorragies (pertes de sang importantes nécessitant parfois une transfusion), des pertes de conscience, des septicémies (réaction extrême du corps à une infection qui endommage les organes vitaux), des chocs septiques entraînant la mort et des thromboses (caillots sanguins dans le système circulatoire), pour n’en citer que quelques-uns.

Une Canadienne (001092713), dont l’âge est inconnu, a frôlé la mort dans une situation que les opposants de la pilule abortive avaient déjà prédite. Ces derniers avaient en effet prévenu qu’en autorisant l’administration de la pilule abortive aux femmes sans aucun contrôle médical, on aboutirait inévitablement à ce qu’une femme souffrant d’une grossesse extra-utérine non diagnostiquée utilise la pilule — pour son plus grand malheur.

Les fabricants du protocole de la pilule abortive avertissent strictement que le produit ne doit pas être utilisé en cas de suspicion de grossesse extra-utérine — lorsque la nouvelle vie s’est implantée en dehors de l’utérus. « Avant de prescrire Mifegymiso, les professionnels de la santé doivent [...] exclure la possibilité d’une grossesse extra-utérine », peut-on lire dans la documentation du produit. Cela se fait généralement par le biais d’une échographie. La possibilité d’une grossesse extra-utérine doit être exclue, car la pilule abortive ne peut pas expulser la nouvelle vie qui se développe en dehors de l’utérus de la femme, dans la trompe de Fallope.

La nouvelle vie qui se développe dans la trompe finit par provoquer l’expansion et la rupture de la trompe. La rupture de la trompe est mortelle pour la mère. Le problème, comme l’explique la documentation du produit, est que la femme souffrant d’une grossesse extra-utérine peut confondre la rupture de sa trompe avec les effets de la pilule abortive. « Certains des symptômes d’un avortement médicamenteux peuvent être similaires à ceux d’une rupture de grossesse extra-utérine », peut-on lire dans la documentation.

La femme mentionnée ci-dessus a souffert d’une « grossesse extra-utérine rompue » ainsi que de « douleurs » dans un rapport qui qualifie l’issue de « grave ».

En 2019, Santé Canada a imprudemment mis la vie des femmes en danger en supprimant l’obligation d’échographie pour prescrire le médicament.

Les données les plus récentes sur les femmes lésées par le protocole de la pilule abortive datent de mars de cette année. Au total, 36 rapports ont été soumis au cours de ce seul mois. Il s’agit d’un pic considérable par rapport aux années précédentes. En 2023, neuf rapports au total ont été soumis pour le protocole d’avortement (données récupérées pour Mifegymiso et Mifepristone/Misoprostol). En 2022, il y en a eu 8 ; en 2021, 3 et en 2020, 45. Les 36 rapports de 2024, comparés au nombre moyen de rapports depuis 2017 (qui est de 11), représentent une augmentation stupéfiante de 227 %.

Les preuves sont claires : les femmes canadiennes subissent les effets néfastes du protocole d’avortement chimique. Le « Programme Canada Vigilance » fonctionne et montre que les femmes subissent des préjudices importants qui justifient le retrait de ce protocole du marché. Une femme morte et plus d’une centaine de blessées graves, c’est déjà beaucoup trop. Et ces chiffres ne sont probablement que la partie émergée de l’iceberg, étant donné que le programme [de déclaration] des effets indésirables est volontaire et qu’un nombre inconnu de cas ne sont pas signalés.

Il est temps de retirer du marché Mifegymiso et le protocole d’avortement Mifepristone/Misoprostol. La vie des femmes canadiennes est importante. Combien d’autres femmes seront gravement blessées, voire tuées, avant que Santé Canada ne reconnaisse les données et ne décide d’agir ?

Les militants de l’avortement aiment qualifier le protocole d’avortement de « médicament ». Mais la médecine est censée guérir les maladies. La grossesse n’est pas une maladie. Le protocole de la pilule abortive n’est donc pas un médicament, mais une drogue mortelle destinée à mettre fin à la vie d’êtres humains à naître. Le protocole peut aussi être parfois fatal pour la mère.

Le Canada doit revenir à la valorisation de toute vie humaine. Il doit devenir un leader en matière de droits de l’homme en interdisant les « médicaments » qui visent à mettre fin à la vie des êtres humains les plus petits et les plus vulnérables, à savoir les enfants à naître. Elle doit interdire les produits qui causent de graves dommages aux mères. La vie des enfants à naître est en jeu. La vie des mères est en jeu. Santé Canada doit agir pour interdire la pilule abortive.

Veuillez signer notre pétition demandant à Santé Canada d’interdire la pilule abortive. Cliquez ici pour signer.



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