Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Martin Barraud/Caia Image/Adobe Stock
23 mai 2024 (LifeSiteNews) — Une nouvelle étude complète fournit les preuves sans équivoque que ceux qui subissent une chirurgie dite de « réassignation de genre » s’exposent à un risque de suicide considérablement accru — un risque stupéfiant 12 fois supérieur à celui de la population générale.
L’étud de grande envergure, « impliquant 56 organismes de santé américains et plus de 90 millions de patients », a analysé les données recueillies sur une période de 20 ans, de février 2003 à février 2023, en examinant « les tentatives de suicide, les décès, les automutilations et les troubles de stress post-traumatique (TSPT) dans les cinq ans suivant l’événement index ».
Les chercheurs ont comparé les expériences des personnes âgées de 18 à 60 ans qui se sont rendues aux urgences d’un hôpital et qui avaient subi une opération de « transition » à celles des personnes qui s’étaient rendues aux urgences sans avoir subi d’opération de transition : un pourcentage impressionnant de 3,47 % des personnes ayant subi une opération de « transition » ont été traité pour des tentatives de suicide, contre 0,29 % pour les patients n’ayant pas subi d’opération de « transition ».
Principale conclusion de l’étude : « Les personnes ayant subi une chirurgie d’affirmation du genre [sic] présentaient un risque de tentative de suicide 12,12 fois plus élevé que celles qui n’en avaient pas subi ».
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L’étude, qui a été téléchargée sur PubMed, la base de données du National Institute of Health (NIH) sur les études évaluées par des pairs, n’incluait pas de mineurs.
L’étude est considérée comme faisant autorité en raison de sa vaste portée : elle s’appuie sur des dossiers médicaux, et non sur des déclarations personnelles, éliminant ainsi une source majeure de distorsions ; elle examine des millions de cas sur une période de 20 ans, sans perte de suivi ; et elle contrôle habilement les facteurs de confusion, incluant la comparaison avec des personnes subissant d’autres interventions médicales.
La conclusion des chercheurs :
La chirurgie d’affirmation du genre [sic] est associée de manière significative à un risque élevé de tentative de suicide, ce qui souligne la nécessité d’un soutien psychiatrique complet après l’intervention.
Cette étude historique a déclenché de nouvelles sonnettes d’alarme parmi ceux qui étaient déjà sceptiques quant à l’utilisation de procédures chirurgicales pour tenter d’imiter les organes génitaux du sexe opposé.
Jordan Peterson n’a pas mâché ses mots sur X, déclarant que l’étude montrait que « les bouchers et les menteurs se sont trompés de façon meurtrière ».
Il a ensuite pris à partie le président américain Joe Biden et le premier ministre canadien Justin Trudeau :
Le Canada et les États-Unis continuent de permettre cela.
C’est vous [Biden] et [Trudeau] et c’est tout à fait barbare et inexcusable.
Mettre les enfants au couteau.
« Suivez la science, messieurs », a insisté M. Peterson, citant la nouvelle étude.
Bien que cela soit rarement signalé, de nombreuses personnes souffrant de dysphorie de genre et ayant subi une opération de transition du genre finissent par éprouver des « regrets de changement de sexe ».
Selon le site SexChangeRegret.com, jusqu’à 20 % des personnes concernées regrettent leur « changement de sexe ».
Les procédures « ne sont pas efficaces, disent les chercheurs », selon le site internet. « 10 à 15 ans après une réassignation chirurgicale, le taux de suicide est 20 fois supérieur à celui des personnes comparables. Les regrets ne sont PAS rares ».
En réponse à Peterson, un habitué de X a publié le témoignage déchirant d’un jeune homme, Yarden Silveira, qui était tellement désemparé après son opération de « changement de sexe » qu’il s’est suicidé.
Yarden a écrit ailleurs :
Je regrette d’avoir écouté la communauté médicale et psychiatrique lorsqu’elle m’a dit qu’il était possible de changer de sexe. Quel mensonge ! Très dangereux et contraire à l’éthique. La chirurgie de réattribution sexuelle [sic] est un type d’opération qui ne fonctionne pas toujours, mais on ne vous le dit pas. Ils ne le font jamais. Et peut-être que si je n’étais pas autiste, peut-être que si mon cerveau n’était pas si défectueux, j’aurais compris avant qu’il ne soit trop tard...
Voilà ce qui arrive quand on joue avec la nature... Je voulais juste de l’amitié et de l’amour. Je voulais que la vie soit plus facile. Je voulais être une femme depuis l’âge de 15 ans. J’aurais aimé avoir les connaissances que j’ai aujourd’hui. J’étais un enfant confus, sans identité. J’aurais aimé faire les choses différemment, mais il est trop tard maintenant. Je suis royalement foutu...
L’idéologie transgenre et ses mensonges, ainsi que les médias pro-gay, la communauté médicale et psychiatrique, m’ont tué. La féminisation de l’Amérique continuera à produire des résultats comme les miens. Ce n’est pas ma faute si j’ai échoué. Tout le monde a échoué, ma mort ne devrait surprendre personne.
Comme l’indique la nouvelle étude, si le nombre de chirurgies dites « d’affirmation du genre » continue d’augmenter, il est probable que, tragiquement, le nombre de suicides augmentera en conséquence.