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Nombre de grandes entreprises soutiennent depuis longtemps l’avortement et le contrôle de la population

Par Sam Dorman — Traduit par Campagne Québec-Vie

24 mars 2022 (LifeSiteNews) — Les récents projets de loi pro-vie se sont tacitement appuyés sur les tracas que rencontrent les femmes lorsqu’elles traversent les frontières d’un État pour obtenir un avortement. Les délais, les coûts et d’autres facteurs peuvent les empêcher d’obtenir la procédure, car elles ne peuvent plus avoir recours à l’avortement dans leur propre État.

C’est ce qui s’est produit au Texas, où la loi controversée sur le battement de cœur a apparemment provoqué un exode de femmes cherchant à se faire avorter dans l’Oklahoma, le Colorado et la Louisiane. Bien que le Texas ait publié des données sur la chute vertigineuse du nombre d’avortements depuis l’entrée en vigueur de la loi, on ne sait pas exactement combien de femmes ont accouché alors qu’autrement elles ne l’auraient pas fait. Heureusement pour la gauche, ses alliés du monde des affaires parviennent à garantir un accès [à l’avortement] là où le mouvement pro-choix ne parvient pas à le faire.

L’une des plus grandes banques d’investissement du monde, Citigroup, a annoncé cette semaine qu’elle financerait les déplacements (billets d’avion, etc.) des employées souhaitant avorter.

Dans un document public, la banque a déclaré que « les changements dans les lois sur les soins de santé génésique dans certains États » l’avaient incitée à « fournir des prestations de voyage pour faciliter l’accès à des ressources adéquates ». Citigroup compterait plus de 8 500 employés au Texas, où un tribunal a effectivement laissé en vigueur la loi [limitant] l’avortement.

On pourrait penser que le financement des voyages liés à l’avortement permet avant tout aux entreprises de diffuser une image de justice sociale dans la presse et d’éviter le boycottage de « wokistes ». Mais la fin de la vie d’un autre être humain offre bien plus de gains potentiels pour les entreprises. C’est du moins ce qu’indique le RHIA Group, une société d’investissement pro-choix qui a fait « l’analyse de rentabilité » de l’avortement et d’autres formes de « santé reproductive » en 2020.

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Intitulé « Hidden Value [Valeur cachée] », le rapport affirme que « le soutien aux soins de santé génésique a un impact positif sur toute une série de partenaires de l’entreprise, des employés aux investisseurs, et que les conséquences négatives de l’inaction ont une grande portée et se répercutent sur les résultats financiers ».

Son rapport affirme que l’offre de ces services procure aux entreprises toute une série d’avantages, qu’il s’agisse de fidéliser le personnel, d’attirer les talents ou de « fournir des avantages à fort impact avec des investissements peu coûteux ». Plus loin, il ajoute que « les femmes qui n’ont pas accès à l’avortement sont trois fois plus susceptibles de quitter le marché du travail ».

Les hauts dirigeants de plus de 180 entreprises ont de même signé une lettre en 2019 avertissant que l’interdiction de l’avortement était « mauvaise pour les affaires ». Les signataires, qui comprenaient le PDG de Twitter, Jack Dorsey, et d’autres marques connues, ont déclaré que « les pertes économiques liées aux restrictions existantes en matière d’avortement, y compris l’impact sur la main-d’œuvre et les revenus, coûtent déjà aux économies des États à travers la nation un montant estimé à 105 milliards de dollars par an ».

Quiconque a vécu une grossesse vous dira que cela chamboule votre vie. Mettre une nouvelle vie au monde coûte beaucoup de temps, d’argent et de ressources qui, au final, entravent l’efficacité naturellement recherchée dans une économie compétitive.

C’est peut-être la raison pour laquelle tant d’entreprises américaines ont fait des dons à Planned Parenthood. Ou pourquoi des sociétés comme Disney ont menacé de boycotter la loi géorgienne sur l’avortement, prétendument « anti-choix », tout en faisant fi des préoccupations relatives aux avortements forcés des femmes ouïghoures.

Les fournisseurs d’avortements bénéficient des forces les plus puissantes de l’industrie américaine. Planned Parenthood, selon le groupe 2nd Vote, a reçu des dons de dizaines de sociétés comme American Express, Bank of America, ExxonMobil, etc.

Les grandes marques ne sont pas les seules à soutenir cette pratique. Ce sont aussi les milliardaires dont les investissements orientent l’économie. Derrière la rhétorique des droits des femmes se cache l’intérêt des milliardaires pour le contrôle de la population -- un intérêt qu’ils partagent avec la fondatrice eugéniste de Planned Parenthood, Margaret Sanger.

Le média libéral Vox l’a exprimé ainsi : « Si vous pouviez claquer des doigts et débarrasser instantanément le monde des milliardaires philanthropes, des centaines de millions de femmes dans le monde perdraient l’accès à la contraception. Et aux États-Unis, seuls les riches auraient accès à l’avortement légal. »

En 2020, Live Action a publié un rapport décrivant le lien bien financé entre les milliardaires, les intérêts de contrôle de la population, les « soins de santé reproductive » et la pilule abortive. Par exemple, RHIA Ventures a reçu des fonds de la Fondation David et Lucile Packard, dont l’homonyme a dirigé la société technologique Hewlett-Packard.

Une société française a fait don du brevet de la pilule au Population Council, dont le dirigeant a déclaré un jour que « le contrôle des naissances et l’avortement s’avèrent être les grandes avancées eugéniques de notre époque ». Fondée par John D. Rockefeller III, l’organisation a reçu des fonds des fondations de Bill Gates (Microsoft), de David et Lucille Packard, du méga-donateur libéral George Soros et de Henry Ford (Ford Motors). Les organisations associées à Gates, Buffett et Packard ont collectivement dépensé des milliards de dollars pour la soi-disant santé reproductive. Les laboratoires Danco, qui fabriquent la pilule abortive, ont été créés par le Population Council et reçoivent des fonds de sources similaires (Buffett, Packard et Soros), selon Live Action.

Ce n’est pas un secret que les sources de ces fonds sont intéressées par la gestion des niveaux de population. Par exemple, David, le fils de Packard, a déclaré que son père pensait que « si nous ne parvenons pas à limiter la population, les autres problèmes finiraient par devenir ingérables ».

Les retombées financières de l’avortement sont plus facilement observables dans la recherche sur les tissus fœtaux, où les institutions peuvent accéder à une ribambelle de financements si elles sont en mesure d’obtenir des parties du corps de bébés.

Selon le White Coat Waste Project, les National Institutes of Health prévoient consacrer 88 millions de dollars à la recherche sur les tissus fœtaux au cours de l’exercice 2022. Si les institutions peuvent obtenir du tissu fœtal avorté, elles gagnent l’accès à une grande palette de financements provenant tant d’organisations privées que de subventions fédérales.

La fondation du PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, ainsi que les NIH ont également investi dans un vaste projet d’atlas cellulaire humain, qui implique au moins « 121 échantillons de fœtus humains allant de 72 à 129 jours d’âge post-conceptuel ». Le Ryan Residency Program, qui forme des médecins à la pratique de l’avortement, est intégré à diverses universités. En 2010, le New York Times a rapporté que le programme n’avait qu’un seul bailleur de fonds -- la Fondation Susan Thompson Buffett, précédemment dirigée par Susan, l’ex-femme de Buffett.

En décrivant la mission de l’organisation, Susie, la fille de Buffett, a déclaré : « Le contrôle de la population est ce que mon père a toujours cru être le problème le plus important et le plus vaste, et ce sera donc le point central de la fondation. »



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