Par Cassy Fiano de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Nikki Haley, le Gouverneur de la Caroline du Sud, a signé la loi qui interdit l’avortement après la 20e semaine de grossesse. La semaine dernière, le Parlement de la Caroline du Sud a adopté cette loi provoquant le courroux du lobby pro-avortement.
Voici les exceptions que comporte cette loi : si la vie de la mère est en danger, ou si le bébé ne peut pas survivre hors du sein maternel. La même interdiction est en vigueur dans douze autre États.
Les avortements du deuxième trimestre sont douloureux avec des procédés horribles pour l’enfant à naître. La méthode la plus couramment utilisée actuellement comprend la dilatation et l’évacuation; ou encore l’avortement D&E. L’ancien avorteur, le Dr Anthony Levatino expose les détails de la procédure:
×
Campagne de financement -- Carême et Pâques 2024
6268,12 $ recueillis
-- Objectif: 15 000 $. Il reste seulement 5 jours -- Merci de votre générosité.
|
L’une des raisons qui explique le fait que l’interdiction de l’avortement au-delà de la 20e semaine de grossesse devienne plus fréquente, c’est le progrès de la médecine qui a permis aux médecins et aux scientifiques d’en savoir davantage sur les enfants à naître. Ils savent que ces enfants peuvent expérimenter la douleur.
Dr Jean A. Wright a donné le témoignage suivant sur ce sujet devant une sous-commission du Congrès, confirmant ainsi que les enfants à naître peuvent en effet ressentir la douleur.
Après 20 semaines de gestation, un enfant à naître dispose du nécessaire en ce qui concerne l’anatomie, la physiologie, les hormones, les neurotransmetteurs et le courant électrique afin de ‘boucler la boucle’ et créer les conditions nécessaires pour ressentir la douleur.
Le développement de la perception de la douleur commence à la 6e semaine de vie. Dès la 20e semaine, et peut-être même avant, tous les éléments essentiels de l’anatomie, de la physiologie et de la neurobiologie sont disponibles pour transmettre les sensations douloureuses de la peau au cerveau en passant par la moelle épinière.
Maureen Condic, un autre médecin, a apporté un témoignage similaire devant le Congrès.
En plus de l’évidence scientifique, l’opinion publique américaine voit d’un très bon œil l’interdiction de l’avortement après la 20e semaine de grossesse. 84 % d’Américains interdiraient l’avortement après le premier trimestre et même la plupart des Américains “pro-choix” s’accordent sur l’interdiction de l’avortement au cours du deuxième trimestre.
Les femmes sont nettement plus favorables à ces interdictions que les hommes. Les États-Unis sont aussi l’un des rares pays dans le monde à permettre des avortements tardifs.
|