Sly, le fils de Leah Darrow.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
En mai, Leah Darrow, auteur et conférencière pro-vie, a connu une urgence médicale alors qu’elle n’était enceinte que de 22 semaines. Son fils Sly, qui a dû être extrait d’urgence par césarienne pour sauver leur vie à tous deux parce que Leah avait développé une septicémie, est maintenant rentré chez lui, plus de six mois après sa naissance.
Dimanche, Darrow a partagé sur Facebook : « Le retour à la maison pour lequel nous avons prié. Après 199 jours à l’unité de soins intensifs néonatals, nous sommes à la maison. À LA MAISON. Plus de détails plus tard. Maintenant, j’ai juste besoin de me blottir sans arrêt contre mon bébé. GLOIRE À DIEU POUR TOUT ! »
Sly n’avait que 3 % de chances de survie à la naissance, après qu’un agent pathogène du sang ait provoqué une septicémie et un choc septique pour lui et sa mère. Les médecins ont dû agir rapidement pour leur sauver la vie, en procédant à une césarienne d’urgence. La mère et le fils se sont battus pour leur vie, bien que les médecins aient prédit que Sly — qui ne pesait qu’un kilo et trois onces — ne survivrait pas.
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« Les médecins nous ont dit, avant la césarienne, qu’il ne s’en sortirait PAS », a expliqué Darrow dans un précédent message Instagram. « Ils nous ont informés qu’il serait très probablement sourd, aveugle, qu’il aurait des défauts génétiques, ET que les scans montraient que Sly avait des saignements au cerveau et du liquide dans l’abdomen. Ils m’ont demandé si je voulais mettre en œuvre des “mesures de sauvetage” pour Sly ou le laisser “partir” sans aucune intervention. »
« Nous avons choisi d’intervenir », a-t-elle ajouté.
Il est à noter que Mme Darrow a accouché dans le Missouri, où la loi pro-vie de l’État protégeait les enfants à naître, sauf en cas d’urgence médicale, et qu’elle et son bébé ont pu bénéficier d’un accouchement d’urgence, la mère et le fils étant traités comme des patients. (Une majorité d’électeurs a récemment adopté l’amendement 3 dans l’État, qui donnera le droit constitutionnel de tuer intentionnellement des enfants à naître pour n’importe quelle raison pendant la grossesse, car l’amendement est extrêmement large.)
Deux semaines après sa naissance, Sly a été transféré dans un hôpital de plus haut niveau à St. Louis, mieux équipé pour le soigner, et y a été opéré afin de pouvoir subir une transfusion sanguine et recevoir une alimentation par un cathéter Broviac. Darrow est restée à l’hôpital en convalescence jusqu’au 11 mai.
Bien qu’il ait été codé comme cas « urgent » deux fois et qu’il ait dû faire face à de multiples complications, Sly a continué à surmonter les obstacles qui se dressaient devant lui. Plus récemment, il a été transféré à l’hôpital où il est né — Mercy Springfield — pour y être opéré d’une hernie et qu’on lui installe une sonde gastrique.
« Je suis submergée par la gratitude », a écrit Darrow sur Facebook après le retour de son fils à l’hôpital de sa ville natale. « Tant de personnes nous ont soutenus pendant cette période. Tant d’étrangers sont devenus des familles. Tant de gens nous ont nourris. Des gens nous ont hébergés. Des gens ont répondu à nos besoins quotidiens. Je n’ai jamais été autant inspirée par l’humanité que durant ces six derniers mois ».
Sly a passé près de 200 jours à l’unité de soins intensifs néonatals, jusqu’à ce qu’il pèse 9 livres et 2 onces — une augmentation de 900 % — avant de sortir de l’hôpital. Il souffre d’une maladie pulmonaire chronique — due à sa naissance prématurée — qui lui cause de la difficulté à respirer et manger ; alors que beaucoup de choses sont encore inconnues concernant Sly et son avenir, il continue de progresser.
Sa vie témoigne du fait que l’avortement provoqué n’est pas médicalement nécessaire, même en cas d’urgence médicale. Si une grossesse doit prendre fin, comme ce fut le cas pour Darrow, il n’est pas nécessaire de tuer intentionnellement le bébé pour y mettre fin. L’accouchement provoqué ou la césarienne d’urgence sont des procédures standard qui respectent la vie de la mère et de l’enfant.