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N’écoutez pas l’hypocrisie des médias canadiens au sujet d’une « presse indépendante » avant les élections

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : stefamerpik/Freepik

20 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Les Canadiens vont devoir endurer une élection âpre et acrimonieuse cette année, car les libéraux — dirigés par le premier ministre substitut qu’ils nomment à la hâte dans l’espoir de sauver leur grand parti d’antan — tirent profit de chaque dénigrement, insinuation et accusation qu’ils peuvent trouver pour écarter les conservateurs de Pierre Poilievre. Ils seront aidés dans cette entreprise par une grande partie des médias grand public du Canada, qui verront cette élection comme existentielle pour leur propre survie. Poilievre a promis de démanteler la Société Radio-Canada, et les subventions fédérales aux médias généreusement accordées par Trudeau pourraient également se retrouver sur le billot.

Soyez donc prêts à entendre beaucoup de discours prétentieux et moralisateurs de la part des médias au sujet du caractère essentiel du cinquième pouvoir, d’une « presse indépendante », du rôle clé que joue CBC/Radio-Canada et d’autres sociétés de médias dans l’élaboration de l’identité canadienne. Et puis rappelez-vous que même si vous ne faites pas confiance aux médias, ce n’est probablement pas suffisant. Les médias canadiens — à quelques exceptions notables — sont devenus le bras de propagande du mouvement LGBT, et voient ceux d’entre nous qui s’opposent au programme LGBT comme des fanatiques (au mieux) et des extrémistes (au pire). C’est pourquoi Radio-Canada a dépensé l’argent des contribuables pour créer des documentaires qui célèbrent des enfants travestis, en costumes sexualisés, jouant pour les adultes.

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Une histoire récente devrait suffire comme exemple. Au cours des derniers mois, LifeSiteNews a couvert l’histoire de la petite ville d’Emo dans le nord de l’Ontario (population 1 100). Borderland Pride, un groupe LGBT, a intenté une poursuite contre la ville après que le conseil municipal ait voté de ne pas hisser le drapeau LGBT (l’hôtel de ville n’a même pas de mât) ni de publier une déclaration concernant la « Fierté ». Selon le groupe d’activistes, ils ont droit à une approbation proactive de leur programme politique et à la manifestation publique de leur symbole idéologique par leur gouvernement élu. Le Tribunal des droits de la personne de l’Ontario a tranché en leur faveur, infligeant une amende de 10 000 $ au conseil municipal et de 5 000 $ au maire Harold McQuaker. Lorsque le maire a déclaré qu’il ne céderait pas à l’extorsion, le groupe a fait saisir [la somme sur] son compte bancaire. Le conseil municipal a maintenant fait appel de cette décision et demande un contrôle judiciaire.

Quelques journalistes sensés, comme Joe Warmington du journal Toronto Sun, ont mis en lumière le totalitarisme odieux des militants LGBT qui appellent à la rééducation des politiciens qui ne sont pas d’accord avec leur programme (ou qui refusent simplement de le célébrer publiquement). Voici comment Global News a couvert l’appel du conseil municipal le 17 janvier : « Ridicule » : « Une bataille juridique au sujet du refus d’une ville d’Ontario de célébrer le mois de la fierté en cours ». Si vous êtes porté à croire que le terme « ridicule » s’applique à un conseil municipal et à un maire qui reçoivent une amende pour ne pas avoir hissé de drapeau LGBT sur le mât inexistant de l’hôtel de ville, alors vous avez beaucoup trop confiance dans la presse activiste canadienne.

De Global News :

Lorsque Douglas Judson a demandé à la municipalité d’Emo de déclarer juin comme mois de la fierté et d’afficher un drapeau arc-en-ciel pendant une semaine en 2020, il n’avait jamais imaginé que cette demande se transformerait en un conflit juridique qui durerait des années et dont la fin est encore à venir. « Il s’agit généralement d’une demande non controversée », a déclaré Judson, coprésident de Borderland Pride. « Il y a souvent des levées de drapeau, des proclamations pour diverses dates ou d’autres causes dans la communauté. »

Mais le refus de la ville de proclamer le mois de la fierté a fait de la communauté du nord-ouest de l’Ontario, d’environ 1300 personnes, près de la frontière du Minnesota, une ligne de front dans la bataille pour les droits LGBTQ+. Chaque mois de juin, des drapeaux arc-en-ciel sont hissés dans les municipalités du pays pour souligner le mois de la fierté et montrer leur soutien à la communauté LGBTQ+. En tant qu’homme gay, Judson a dit qu’il pensait que ce serait bien si la ville où il a grandi offrait aussi cette reconnaissance.

Vous avez bien lu — selon Global News, une ville qui adopte une position neutre en ne brandissant pas un drapeau idéologique se place dans « une bataille de première ligne concernant les droits des LGBTQ+. » Cela signifie-t-il que le maire a publiquement annoncé son opposition au programme LGBT ? Qu’une vague de violence contre les personnes LGBT balaie Emo ? Non. Rien de tout cela. Selon une grande partie de la presse, les LGBT ont le droit d’avoir leurs symboles politiques affichés sur les biens du gouvernement. Il faut noter qu’aucun autre groupe auto-identifié n’a ce droit.

Le reportage de Global News ne prétend pas à la neutralité. Il s’agit plutôt d’un article flatteur pour le militant LGBT Doug Judson, qui a été le fer de lance de la guerre juridique contre le conseil municipal d’Emo. Global News indique que « Borderland Pride n’avait pas d’autre choix que de porter l’affaire devant le Tribunal des droits de la personne de l’Ontario ». Ils citent Judson comme disant que la décision du conseil « se résume à l’ignorance, au sectarisme et à un complet... je pense qu’il manque de compassion et de compréhension envers un groupe minoritaire vulnérable. » Le groupe minoritaire auquel fait référence Judson est, bien sûr, celui qui croit qu’il est persécuté lorsque d’autres ne déploient pas son drapeau.

Judson, comme on pouvait s’y attendre, a lié son combat à « l’humeur politique aux États-Unis », ce qui, selon lui, a des répercussions sur les Canadiens. Il ne se rend apparemment pas compte que rien n’ennuie davantage les Canadiens ordinaires que son mouvement, ainsi que de voir le genre d’intimidation qu’il pratique actuellement. Lorsque Judson affirme — comme il l’a fait — que l’appel du conseil était « dangereux » pour les personnes LGBT vivant à Emo et que cela affiche « s’opposer à leur existence », les gens lucides et de bon sens ne peuvent rien faire d’autre que renifler. Pour être juste, qui parmi nous ne s’est pas senti mortellement menacé en n’ayant pas le drapeau de notre programme politique préféré au-dessus de notre ville ?

Comme je l’ai souvent fait remarquer dans cet espace, les médias canadiens surveillent sans relâche, depuis des années, les limites du débat acceptable sur le programme LGBT. Ainsi, à ce jour, la CBC a publié précisément un article sur la « Cass Review », une étude commandée par le National Health Service du Royaume-Uni, qui condamnait l’utilisation de bloqueurs de la puberté et d’autres « traitements » de changement de sexe pour les mineurs. CTV n’en a publié aucun. Global News n’en a publié aucun. Le Toronto Star a publié une colonne d’opinion. Une recherche sur le site du Globe and Mail n’a rien donné. Une recherche sur le site de Radio-Canada pour l’expression orwellienne « soins d’affirmation genre » donne cependant un nombre impressionnant de 1 351 résultats.

La publication de l’étude « Cass Review » était une nouvelle de première importance à l’échelle internationale. Si vous lisez la presse canadienne, c’est comme si cela n’avait jamais eu lieu. Il n’y a pas eu de débat sur de nombreux aspects du programme LGBT au Canada, mais un faux consensus, imposé par les médias canadiens. Rappelez-vous cela lorsque vous les entendrez insister qu’une presse honnête et indépendante est essentielle. Je le pense aussi. J’aimerais simplement qu’il y en ait vraiment une.

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