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Mgr Strickland : « Je préfère mourir que de bénéficier de tout produit issu de l’utilisation d’un enfant avorté »


Mgr Joseph Strickland, évêque de Tyler au Texas.

Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Diocese of Tyler

4 janvier 2022 (LifeSiteNews) — Mgr Joseph Strickland, évêque de Tyler au Texas, a avoué qu’il préférerait mourir plutôt que de tenter de bénéficier d’un « vaccin » produit en utilisant un enfant avorté.

Mgr Strickland a exprimé son rejet le plus catégorique des vaccins contaminés par l’avortement dans un message sur Twitter le 30 décembre 2021, soutenant les sentiments similaires du Père Mark Goring :

Je suis avec le Père Mark Goring, je préfère mourir que de bénéficier de quoi que ce soit produit en utilisant un enfant avorté...
— Évêque J. Strickland (@Bishopoftyler) 30 décembre 2021

Mgr Strickland et le Père Goring sont tous deux de fervents opposants à l’utilisation de lignées cellulaires fœtales dans le développement de « vaccins » ou de tout autre produit, et ce, depuis le début de l’épidémie de COVID-19. En décembre 2020, ils ont discuté ensemble des problèmes moraux liés aux vaccins COVID développés à partir de lignées cellulaires d’enfants avortés.

À l’époque, Mgr Strickland avait déclaré à propos des vaccins : « L’essentiel est que, s’il s’agit d’enfants à naître qui ont été avortés, tués intentionnellement, et que nous utilisons leurs corps pour produire quelque chose qui aide nos corps, je dis non, et j’encourage les autres à dire non. »

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Lorsque le Père Goring a évoqué le conflit intérieur d’une personne qui souhaite protéger un membre de sa famille âgé et vulnérable contre le COVID-19 et ses conséquences potentiellement mortelles, Mgr Strickland a souligné que le Code de droit canonique stipule expressément qu’il est « fondé sur le salut des âmes » et que, par conséquent, toutes nos décisions devraient donner la priorité à cette fin.

Strickland a mis en garde les gens « de ne pas compromettre cet appel à la vie éternelle pour s’accrocher à quelques années de plus ici-bas ».

Alors que la vidéo du P. Goring que Mgr Strickland a publiée dans son message du 30 décembre a depuis été rendue privée, le P. Goring a récemment diffusé deux autres vidéos exprimant son rejet ferme des produits pharmaceutiques contaminés par l’avortement, y compris les « vaccins », c’est-à-dire ceux développés à partir de cellules provenant d’enfants avortés.

Dans sa vidéo « Tainted Pharmaceuticals », postée le 29 décembre ─ une homélie qu’il a prononcée pendant la messe ─ le P. Mark Goring a décrié l’utilisation de produits développés à partir de cellules d’enfants avortés comme une sorte de complicité avec le meurtre de ces enfants.

Le P. Goring a rappelé comment le roi Hérode, dans la crainte de l’ascension du Roi des Juifs que les Mages étaient venus adorer, a ordonné le meurtre d’enfants « à distance » : « Il ne va pas entendre les cris, il ne va pas voir le sang. Et donc, aussi, cette industrie, cette approche dont on nous dit qu’elle est en expansion ─ nous ne la voyons pas, nous ne l’entendons pas, nous n’entendons pas les cris, mais nous en sommes en quelque sorte complices. »

Le P. Goring a noté que le « récit » initial du courant dominant « était qu’il ne s’agissait que d’un ou deux avortements des années 60 ou 70 » utilisés dans les produits pharmaceutiques. « Mais plus récemment, il a été reconnu que des “centaines” d’enfants avortés ont été utilisés pour aider à produire des produits pharmaceutiques actuellement utilisés. »

« J’ai parlé à un médecin qui est très conscient de la réalité de l’utilisation d’enfants à naître pour fabriquer ces produits. C’est pire que vous ne l’imaginez », a poursuivi le P. Goring. « Je vais vous épargner les détails, mais c’est épouvantable. C’est horrible. C’est une abomination. Cela devrait être interdit par la loi ».

Le P. Goring a suggéré que les chrétiens fassent pression sur les entreprises pharmaceutiques en refusant d’utiliser tout produit « contaminé par l’avortement ».

« L’argent parle », a déclaré Goring. « Si vous ne pouvez pas trouver comment faire quelque chose qui ne soit pas contaminé par l’avortement, tant pis, trouvez une solution. Nous sommes bons pour trouver des solutions si nous le devons. »

Le P. Goring a souligné dans un autre exposé que « de nombreuses entreprises pharmaceutiques sont très heureuses de souligner qu’aucun test sur les animaux n’a été effectué dans la production de leurs produits ».

« Nous devrions avoir le même respect pour la vie des enfants à naître. Si les consommateurs exigent de savoir si un produit est entaché d’avortement ou non, on ne devrait pas se moquer de nous dans la pharmacie. Il est parfaitement légitime de s’en préoccuper ».

De la même manière que les étiquettes alertent les consommateurs pour savoir si les produits ont été testés sur des animaux, ou si les produits contiennent des produits animaux, les produits pharmaceutiques devraient avoir des étiquettes indiquant s’ils ont été testés sur des lignées cellulaires d’enfants à naître, a suggéré le P. Goring dans son sermon sur les produits pharmaceutiques contaminés par l’avortement.

« Je veux voir un jour un petit symbole qui indique [que] ce médicament que je prends, ou le produit que je prends n’est pas entaché d’avortement. Parce que je ne veux rien avoir à faire avec la prise de la vie innocente d’un enfant », a déclaré le P. Goring.

Mgr Strickland, qui a fréquemment décrié les « vaccins » COVID entachés d’avortement, a récemment souligné la défaillance des évêques dans leur devoir de s’opposer aux mandats totalitaires de COVID, dans un épisode du Bishop Strickland Show.



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