Chaz Horn.
Par Chaz Horn (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Mes jumelles auraient 40 ans aujourd’hui. Mais leur vie a été étouffée avant de pouvoir en profiter.
Il y a quarante ans.
C’était mon droit et mon choix. Je savais au fond de moi que c’était mal, et je l’ai dit à leur mère. Mais lorsque les choses se sont précipitées, j’ai été faible et égoïste, et je l’ai soutenue dans sa décision.
Je l’ai accompagnée à la clinique et je n’oublierai jamais le moment où j’ai franchi la porte d’entrée du bureau. J’ai eu l’impression de pénétrer dans un nuage de ténèbres spirituelles.
Assis dans la salle d’attente, j’ai regardé autour de moi, me demandant à quoi je participais... J’ai regardé les gens aux visages inanimés et je suis entré dans mon film d’horreur personnel.
Ce jour-là a changé ma vie pour toujours.
|
|
Ce que personne ne vous dit : si vous choisissez de laisser quelqu’un prendre la vie de votre enfant, ou dans mon cas, celle de mes enfants, vous éprouverez une douleur qui dépasse l’entendement. C’est une réaction naturelle lorsque quelqu’un prend la vie de votre enfant.
Pensez à l’idée de laisser quelqu’un prendre la vie de votre enfant parce que vous l’avez autorisé à le faire. Le chagrin et l’angoisse émotionnelle qui s’ensuivent sont naturels. À ce moment-là, vous avez le choix entre réprimer la douleur et croire que c’était votre « droit » et votre « choix », ce qui entraînera des troubles intérieurs et de l’amertume, ou accepter la vérité et surmonter sainement votre chagrin.
J’ai étouffé la douleur pendant des années. Elle m’a consumé et j’ai failli y laisser ma vie.
Je ne peux pas décrire les tourments auxquels j’ai dû faire face pendant des années. J’ai fait comme si rien ne s’était passé.
Mais un jour, j’étais assis avec des amis chrétiens en train de prier. J’ai senti la main de Dieu sur mon épaule et une voix discrète m’a dit de me laisser aller et de lui confier mes péchés. J’ai commencé à pleurer de manière incontrôlée, ce qui a attiré l’attention de tout le monde et la prière s’est arrêtée.
À travers mes larmes, j’ai confessé que j’avais permis à quelqu’un de prendre la vie de mon enfant. Je n’ai su que plus tard que c’étaient des jumelles.
Alors que je continuais à pleurer à genoux, j’ai senti Dieu se pencher sur moi et me débarrasser du poids de la honte et de la culpabilité qui m’avaient accablé pendant des années.
Si vous lisez ceci, il y a de fortes chances que vous ou quelqu’un que vous connaissez ayez perdu un enfant à cause de l’avortement.
Je vous encourage à cesser d’étouffer votre douleur et à la donner à Jésus. Il vous pardonnera et guérira votre cœur. Vous n’aurez plus à vivre dans les ténèbres, mais vous pourrez connaître l’espoir, la joie et la paix comme jamais auparavant.
Un jour, je rencontrerai mes jumelles au Ciel pour la première fois.