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MasterCard et Visa bloquent les paiements destinés à Pornhub pour cause de vidéos de viols de mineurs

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : drobotdean/Freepik

MasterCard a retiré ses services à la compagnie Pornhub, le plus gros site de pornographie, et Visa en a suspendu l’accès, la première compagnie de transfert monétaire ayant conclu au bout de son enquête sur Pornhub que le pourvoyeur de pornographie avait sur son site des vidéos de viols de mineurs, tandis que la seconde compagnie de transfert est en train de mener une investigation sur Pornhub. C’est suite à un article paru sur le New York Times, dénonçant le contenu illicite diffusé par Pornhub, que les deux sociétés se sont penchées sur le cas Pornhub, rapporte Jonathon Van Maren sur LifeSiteNews

Visa et MasterCard ont tous deux annoncé qu’ils allaient couper les liens avec Pornhub et que leurs cartes ne seront plus utilisables avec le géant de la pornographie. Discover Financial Services a annoncé qu’il allait suivre le mouvement (American Express Co. avait déjà rendu ses cartes inutilisables pour les sites pornographiques, et PayPal les a coupées en 2019). MasterCard a déclaré que son enquête sur le site avait révélé un contenu illégal. L’enquête de Visa est en cours, mais l’accès de Pornhub à ses services est suspendu jusqu’à la conclusion de l’enquête.

Maintenant, des députés canadiens et des sénateurs américains réclament des mesures à l’encontre des sites pornographiques, même Justin Trudeau a laissé entendre que le gouvernement canadien ferait quelque chose, rapporte Jonathon Van Maren :

Quatre sénateurs, Maggie Hassan, Josh Hawley, Jonie Ernst et Thom Tillis (et je suis sincèrement surpris qu’ils ne soient pas plus nombreux) « ont introduit une législation bipartite pour permettre aux victimes de viol de poursuivre plus facilement les compagnies en pornographie qui tirent profit des vidéos de leurs agressions ». Le sénateur Jeff Merkley est également en train de rédiger une loi qui réglementera les compagnies en pornographie, et apparemment le Premier ministre Justin Trudeau dit que son gouvernement est également prêt à rédiger des règlements sur les plateformes pornographiques.

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La lenteur du gouvernement Trudeau :

Le député Arnold Viersen, qui tire sur la sonnette d’alarme au sujet de Pornhub depuis plusieurs années, a fait remarquer que le gouvernement Trudeau traînait les pieds depuis un certain temps pour régler ce problème : « La grande question est de savoir pourquoi MasterCard a pu enquêter et confirmer l’existence de contenu illégal, et prendre des mesures en trois jours alors que le gouvernement canadien est au courant depuis mars et n’a rien fait ». La réponse est probablement très simple ; Trudeau, comme Pornhub, est forcé d’agir en raison du bruit fait autour des crimes de Pornhub.

Les dirigeants de Pornhub appelés à comparaître:

Alors que Viersen appelle à l’action depuis 2016, d’autres parlementaires rejoignent la mêlée. Deux des principaux dirigeants de Pornhub, détenu par la société Mindgeek basée à Montréal, ont été sommés par des députés canadiens à témoigner devant une commission parlementaire sur les révélations selon lesquelles le géant de la pornographie a hébergé du contenu mettant en scène des viols et des abus d’enfants. Feras Antoon, le président de Mindgeek, et David Tassillo, le directeur des opérations, seront interrogés par les députés pour savoir s’ils prévoient de verser une indemnité aux victimes.

Face à l’attention braquée sur son incurie (lucrative), et aux mesures déjà mises en place à son encontre, Pornhub semble paniquer, il a annoncé vouloir installer entre autres des restrictions sur l’habileté des usagers du site à téléverser du contenu pornographique (d’où proviennent les vidéos montrant des mineurs). Nicholas Kristof, dans le New York Times met en doute l’effectivité des mesures proposées.

Au fond de tout cela, c’est la pornographie elle-même qui est le problème.



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