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Maryam Monsef, ministre fédérale de la Condition féminine : « tout obstacle à l’avortement est une violence »

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Par Solange Lefebvre-Pageau

Selon Madame Maryam Monsef, ministre fédérale de la Condition féminine, qui s’est exprimée à la Presse canadienne le 16 février 2017, « tout obstacle à l’avortement est une violence ». D’où son affirmation au cours de son entretien : « Les droits reproductifs au Canada et dans le monde sont cruciaux pour faire avancer l’égalité des sexes et l’émancipation des femmes. » 

C’est désolant que mes taxes, nos taxes, servent à financer des pratiques soi-disant médicales qui présentent une idéologie antinataliste comme une voie de santé et d’émancipation pour les femmes canadiennes et celles des pays du Sud que notre gouvernement fédéral prétend aider. 

Il est irrecevable que la ministre de la Condition féminine exprime haut et fort une idéologie aux antipodes du christianisme et qu’elle cherche à l’imposer au Canada et ailleurs dans le monde. Libre à elle de faire le choix de son mode de vie, mais, je l’en prie, qu’elle ne vienne pas la prescrire tant au Canada qu’ailleurs. 

À mon avis, c’est cela qui serait la réelle violence à condamner, car pour nous, chrétiens, le précepte : Ne tue pas! (Respecte la vie) est et sera toujours, une des premières lois de la vie favorisant notre humanité. C’est une de nos grandes valeurs.

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De plus, il est inacceptable que la ministre de la Condition féminine fasse fi d’importantes recherches scientifiques démontrant des graves enjeux du non-respect du corps féminin.

Relativement à la contraception, j’invite madame Maryam Monsef à intérioriser ce qu’ont écrit en 2013 le Professeur Henri Joyeux et madame Dominique Vialard dans leur volume La pilule contraceptive, préfacé par le professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine, et le docteur Ellen Grant, gynécologue et pionnière de la pilule, dans lequel les auteurs expriment ceci :

« Savez-vous que les hormones de synthèse sont au cancer du sein ce que l’amiante est au cancer de la plèvre ? En 1975, on découvrait 7000 cas de nouveaux cancers du sein par an en France. En 2013, nous approchons des 60 000 cas, et chez des femmes de plus en plus jeunes ».

Allons plus loin ! En notre époque, pourquoi, nous, femmes, aurions-nous à nous émanciper en faisant fi de notre nature profonde, en rejetant l’enfant qui se développe en notre corps, en fuyant les valeurs conjugales et familiales si fondamentales à l’humanisation de tout être humain ?

À mon avis, une authentique relation homme-femme égalitaire et une authentique libération féminine — auxquelles la plupart d’entre nous aspirons du plus profond de notre cœur — ne se réaliseront que si, hommes et femmes, nous en arrivons à accueillir et à promouvoir dans nos sociétés contemporaines la culture de l’amour et de la sexualité intégrés. Cela exige pour l’enfant, l’ado et le jeune adulte de bénéficier de l’apprentissage continu d’une démarche d’intégration de l’amour et de la sexualité, transmise de façon personnalisée et au moment opportun, par leurs parents adéquatement formés. 

Pour relever ce défi, il est nécessaire que la société préconise cette démarche éducationnelle. Cela sera possible si nous favorisons chez l’ensemble de la population, une conscience éveillée 

  • à ce que signifie devenir un être équilibré affectivement et sexuellement ;
  • au besoin et au droit des filles et des garçons de faire respecter leur intégrité sexuelle, d’apprendre à assumer leur être sexué féminin ou masculin et d’aimer et respecter toute personne dès sa conception ;
  • à la responsabilité en droit des parents d’aider leurs enfants, leurs ados et leurs jeunes adultes à s’accomplir selon leur propre nature, pour qu’ils développent une sexualité équilibrée, facteur de santé ;
  • à la nécessité de former des agents éducateurs des parents qui leur enseigneront une démarche intérieure d’intégration de l’amour et de sexualité, pour que ces derniers la transmette à leurs enfants ;
  • à l’urgence de nos divers leaders de s’engager résolument à soutenir les parents un jour, parents toujours dans leur responsabilité de droit d’aider leurs enfants, ados et jeunes adultes à assumer avec courage et joie la tâche humaine et spirituelle primordiale : devenir des êtres affectivement et sexuellement harmonieux. 

Comme résultat, n’avons-nous pas à prévoir que non seulement il y aura une augmentation de la qualité de la vie conjugale et familiale, mais aussi une guérison de l’amour conjugal et parental chez plusieurs. Et, par ricochet, une augmentation du nombre d’enfants, d’adolescents et de jeunes adultes s’acheminant avec maturité et liberté sur la route de la vie et de l’éternité. 

Et qui sait, peut-être contribuera-t-elle, tôt ou tard, à augmenter le courage de la recherche de la vérité dans la vie publique, de sorte que cesse les refus systématiques de projets reliés à la famille soumis à nos gouvernements qui ont l’humanisme chrétien comme orientation philosophique. 

Je souhaite que ma réflexion puisse être connue, comprise et accueillie, non seulement par madame Maryam Monsef et madame Marie-Claude Bibeau, mais aussi par les divers leaders de nos sociétés, afin qu’advienne un monde plus beau, meilleur et en santé.

Solange Lefebvre-Pageau, inf. M. Sc.
Fondatrice et directrice
Centre international de recherche et d’éducation familiale
209-3500, avenue Benny, Montréal, QC H4B 2R8
514-342-0695 [email protected] www.ciref.ca



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