Mark Carney.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/X
17 avril 2025 (LifeSiteNews) — Le premier ministre canadien Mark Carney a semblé trébucher hier soir lorsqu’un journaliste indépendant lui a demandé si les femmes ont le droit d’avoir des espaces privés libres d’hommes confus du genre.
Le 16 avril au soir, le débat des chefs en français s’est tenu à Montréal, au Québec, et a vu Carney affronter son principal rival, le chef conservateur Pierre Poilievre, ainsi que le chef du NPD Jagmeet Singh, et le chef du Bloc Québécois Yves-François Blanchet.
Lors du point de presse qui a suivi le débat, Alex Zoltan, journaliste de True North, a demandé à Carney combien il y a de sexes et si les femmes « ont le droit d’avoir leurs propres espaces », tels que des salles de sport, des vestiaires, des toilettes, des prisons et des refuges.
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Semblant tâtonner, M. Carney a répondu à la première question en disant « en termes de sexe, il y en a deux », et à la deuxième question en déclarant d’abord « Nous sommes au Canada », avant d’ajouter « en tant qu’objectif général, oui, mais nous travaillons dans un contexte où nous apprécions tous les Canadiens pour ce qu’ils sont, et nous continuerons à le faire ».
La réponse confuse de Carney — qui semble laisser ouverte la possibilité qu’il poursuive la pratique normalisée sous le premier ministre Justin Trudeau d’autoriser les hommes dans les espaces réservés aux femmes, y compris les prisons — s’aligne sur une déclaration de février dans laquelle il a déclaré poursuivre un programme d’« inclusivité » pour contrer le programme socialement conservateur du président américain Donald Trump.
Cette réponse ambiguë a lieu alors que M. Carney avait déjà déclaré que son gouvernement fournirait des bloqueurs de puberté stérilisants aux enfants « sans exception », qualifiant de « droit fondamental » les opérations chirurgicales de « transition » et les « traitements » chimiques nocifs.
Le jour même où M. Carney a semblé mal à l’aise pour répondre à des questions relatives au genre, la Cour suprême du Royaume-Uni a rendu un arrêt stipulant que le terme « femme » désigne en droit une femme biologique et que les « femmes » transgenres ne sont pas des femmes aux yeux de la loi.
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