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Madeline fut mise au monde à 22 semaines pour sauver sa mère, jamais les docteurs ne suggérèrent l’avortement


Madeline Kane.

Par Nancy Flanders (LiveActionNews) Traduit par Campagne Québec-Vie — Photos : Kane family/Facebook

Une grande majorité des lois pro-vie permettent l’avortement jusqu’à la naissance afin de protéger la vie ou la santé de la mère [ce qui fait qu’elles ne sont pas vraiment pro-vie, mais moins pro-choix]. À première vue, l’exception paraît raisonnable, mais en réalité elle est injustifiée. Tim et Renee, parents de six garçons, ont vécu cette situation [qui permettrait l’avortement selon les pro-avortement] lorsque Renee était enceinte de 22 semaines de leur unique fille, Madeline.

Madeline était le cinquième enfant du couple qui comptait déjà quatre garçons. Quand Renne sut qu’elle était enceinte et elle voulut attendre pour connaître le sexe du bébé.

Pendant la douzième semaine de grossesse, Renee eut des saignements, mais les médecins surveillèrent sa situation et déterminèrent qu’aucune précaution additionnelle n’était nécessaire. Quelques mois plus tard, ils voyagèrent à l’étranger pour visiter la famille et avancer leurs démarches de l’achat d’une entreprise. À ce moment, Renee a commencé à ressentir beaucoup de fatigue, surtout en tenant et transportant son petit garçon de treize mois.

Renee dit à Life Action news « J’avais peine à respirer. Nous faisions les courses et je pouvais à peine marcher et pousser le chariot. Je me suis dit que je passerais au travers et que j’en parlerais à mon médecin la prochaine fois. »

Dimanche 15 février 2015, toujours à l’étranger et rendue à 22 semaines de grossesse, Renee ressentait beaucoup de fatigue et décida donc de s’allonger. Peu de temps après, elle se sentait fébrile. À la toilette ce même après-midi, elle remarqua des saignements et de gros caillots sanguins. Effrayée pour son bébé, elle se rend à l’urgence.

« Ils m’ont envoyé immédiatement à la salle de travail et d’accouchement », dit Renee. « Ils m’ont mis dans une pièce de triage. Les médecins me demandaient ce qui se passait et je dus leur raconter toute mon histoire, car ils ne connaissaient pas mes antécédents. »

Lors de l’arrivée de Tim, Renee se tordait de douleur. Les médecins firent des prises de sang ainsi qu’une échographie et le couple fut rassuré de voir que le bébé allait bien. Cependant, Renee avait des contractions et son taux de globules blancs était très élevé. Incertain de la cause de cet état, ils lui administrèrent du magnésium afin d’arrêter les contractions. Les médecins avertirent Renee que si elle continuait de montrer des signes d’infections, ils devraient procéder à l’accouchement du bébé. Malheureusement, l’hôpital n’était pas équipé d’une unité de soins intensifs néonataux (USIN) adéquate, et pour que le bébé eût une chance, Renne eut besoin d’être transférée dans un hôpital plus grand. Une décision qu’ils ont acceptée.

Malheureusement, Renee est devenue fébrile deux jours plus tard et a été diagnostiquée avec une chorioamniotite, une infection intra-amniotique. Les médecins croyaient que ceci était dû aux saignements, ce qui aurait créé une ouverture permettant à la bactérie de s’infiltrer à l’intérieur et autour de l’utérus. Les médecins croyaient aussi à la possibilité que le bébé fût touché par l’infection et dirent au couple que les chances de survie d’un bébé prématuré avec cette infection étaient minces.

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Le couple fut donc avisé que la seule solution était de donner des antibiotiques à Renee et de mettre au monde le bébé. Lors d’une prise d’échographies, le couple décida de savoir s’ils allaient avoir leur cinquième garçon ou une première fille. Ils apprirent qu’ils allaient enfin avoir une petite fille.

« Nous avons quatre garçons et n’avons jamais su leur sexe [avant la naissance], » dit Tim a Live Action News. « J’en suis tombé par terre. J’étais sous le choc. Après dix ans d’attente, voici la fille tant attendue et nous la perdons avant même de l’avoir. »

Les médecins les avertirent que le bébé pouvait mourir. Le lendemain, le 18 février 2015, Madeline naquit, une douzaine de membres de l’équipe médicale autour d’elle en veille. Tim la baptisa avec de l’eau de la rivière Jordan et il était exalté de joie quand l’infirmier lui annonça que le cœur de Madeline battait.

« C’est à ce moment que je suis tombé pour la deuxième fois, » dit Tim. « Elle était encore vivante. Nous étions soulagés qu’elle fût encore parmi nous. »

Madeline fut immédiatement mise sous oxygène et emmenée à l’USIN. Ses paupières étaient encore fusionnées, elle ne pesait qu’une livre et quatre onces et mesurait douze pouces de longueur. À l’USIN, Madeline fut mise sur un respirateur afin de la stabiliser, mais il était difficile d’assurer une bonne ventilation.

« À deux heures du matin, nous entendons quelqu’un frapper à la porte et savions que ce ne serait pas de bonnes nouvelles. Ils nous ont demandé de venir et ont expliqué que ses organes ne recevaient pas assez d’oxygène et qu’elle avait des convulsions dues au manque d’oxygène dans le cerveau, » explique Tim.

Les médecins croyaient avoir fait tout ce qui était possible pour sauver Madeline, mais rien ne fonctionnait.

« Je me souviens qu’ils ont dit, “Nous sommes à la fin. Nous avons fait tout ce que nous pouvons” », dit Tim.

On avait estimé que Madeline ne vivrait que quelques minutes après avoir été retirée du respirateur, mais elle survécut une heure. Les parents purent l’emmener dans une chambre individuelle afin de la bercer et la tenir, sachant qu’elle pouvait ressentir l’amour dont elle était l’objet. Elle ne survécut seulement que quelques heures hors du ventre de sa mère et est décédée le 19 février 2015.

« Après son décès, je suis restée avec elle », dit Renee. « Les infirmières étaient merveilleuses. Elles dirent que je pouvais laver son corps et prendre des empreintes de ses mains et ses pieds. »

Renee est restée à l’hôpital quelques jours afin de recevoir des intraveineuses, des antibiotiques et pour passer du temps avec Madeline. Les parents de Tim, la mère de Renee ainsi que d’autres membres de la famille et des amis eurent aussi l’opportunité de la rencontrer. Malgré le jeune âge des garçons : 5 ans, 4 ans, 2 ans et 13 mois, ceux-ci affirmèrent à Renee que tout irait bien parce que Madeline était au paradis. Ils prient encore Madeline de veiller sur eux.

« C’était incroyable comment nous étions paisibles sachant qu’elle était maintenant dans un monde meilleur et que Dieu prenait soin d’elle, plus que je ne le pourrais » confie Tim.

« Nous avions la perception et la compréhension qu’en tant que parent, en général, notre travail consistait à mener nos enfants à Dieu, car ils lui appartiennent à lui et non à nous et vous savez, c’est ce que nous avons fait. Nous l’avons menée à Jésus. Elle fait partie de nous et elle sera toujours avec nous. »

Le complexe funéraire à côté de l’église connaissait la famille et assuma les coûts des funérailles. Ils donnèrent même un cercueil accompagné d’une boîte au nom de Madeline. Lors de la messe de funérailles, quand Tim vit le cercueil, ses jambes lâchèrent encore une, dû à l’accablante réalisation que sa fille ne reviendrait pas.

Depuis la naissance et le décès de Madeline, le couple mit au monde deux autres garçons. Malgré leur grande tristesse, ils disent qu’ils n’auraient pas été capables de survivre à la perte de Madeline sans leur croyance. Tim remercie Madeleine, car elle leur a permis de mettre en perspective la vie, la mort et la vie éternelle.

« Si je joue bien mes cartes, je vais la revoir » a dit Tim à Live Action News. « Sa mort m’a fait aspirer à devenir une meilleure personne, car maintenant j’ai une nouvelle raison d’être encore plus profondément dans ma foi afin d’être dans un état de grâce sanctifiante lorsque Dieu m’appellera à la maison. »

Lors des discussions sur l’état de Renee, jamais l’avortement n’a été suggéré. À 22 semaines, les enfants prématurés sont souvent avortés par l’avortement dit de dilatation et extraction (D&E). Ceci aurait pris plusieurs jours et Renee aurait possiblement souffert encore plus. Tuer un enfant prématuré n’est jamais « nécessaire »* pour sauver la vie de la mère. Il est plus rapide et sécuritaire de mettre au monde l’enfant dans l’espoir de sauver la mère et l’enfant. Parfois, les bébés aussi jeunes que 21 semaines peuvent survivre. D’autre fois, un bébé comme Madeline ne survit pas. Ici, la vie de la mère et de l’enfant est respectée. Ils sont pris en charge et soignés avec de vrais soins médicaux.


*Guillemets rajoutés. — A. H.



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